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Xerfi Canal a reçu Nathalie Veg-Sala, professeure des Universités, Université Paris-Nanterre, pour parler du marketing.
Une interview menée par Jean-Philippe Denis.

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00:00Bonjour Nathalie Vexala. Bonjour Jean-Philippe Deney.
00:10Nathalie, vous êtes professeure des universités à l'Université Paris-Nanterre. Le marketing en
00:16sent un schéma. Ouvrage publié aux éditions Weber, un ouvrage extrêmement intéressant. Parce que
00:23déjà sur la forme, je le montre, c'est quoi comme format ? Je ne sais pas. C'est un format
00:29paysage. Oui, c'est le paysage, mais petit. Donc, ça se glisse partout. En fait,
00:35vous nous avez inventé la super anti-sèche. Ce n'était pas tout à fait l'idée,
00:39mais presque. L'idée, c'était de proposer un ouvrage de marketing un peu différent,
00:44avec une approche pédagogique originale, pour faciliter, orienter les apprentissages et les
00:52révisions des étudiants essentiellement, mais pas que. Effectivement, ça peut être utile,
00:57j'espère, à d'autres personnes, dont des professionnels. La très grande originalité,
01:02c'est que précisément, c'est sans un schéma. Donc, sans un schéma pour illustrer, pour se
01:08projeter dans des approches parfois très ardues. Je prends le schéma 28. Le modèle non compensatoire
01:17disjonctif de formation des attitudes. On voit ça, on se dit, oh là là là là. Puis après,
01:21page suivante, choix d'un sac Gérard Darrel selon le modèle non compensatoire disjonctif. Et là,
01:26vous nous expliquez qu'en fait, à un moment, c'est le prix quand même qui va l'emporter,
01:29même si on parle de luxe. Tout à fait. En fait, vraiment, cet exemple, il est assez
01:33typique de l'ouvrage, puisque l'idée, c'était de proposer sur toutes les pages de gauche des
01:37schémas d'un concept, d'une définition, d'une théorie marketing, parfois complexe effectivement,
01:43d'essayer de trouver des éléments caractéristiques de ces concepts, des éléments clés, pour que les
01:50étudiants, entre autres, puissent les intégrer plutôt aisément. Et puis, tout de suite après,
01:55basculer à droite sur un exemple concret pour mettre en situation, utiliser le concept dans
02:01la vraie vie. Donc, une très grande simplicité de manipulation, une conception en amont extrêmement
02:07les quatre grandes fonctions de la distribution, etc. Enfin, on va du plus large au plus précis,
02:13et c'est ça la force du bouquin. Parce que vous allez dans des concepts parfois très recherche,
02:18mais vous les rendez ultra accessibles. Ça veut dire qu'au-delà des étudiants,
02:21pour les professionnels, qui veulent avoir une vue d'ensemble, ils n'iront jamais lire un papier de
02:2525 pages sur le modèle disjonctif, etc. Là, on a une synthèse en fait. C'est ça la force des schémas.
02:31Oui, la force des schémas, c'est d'essayer de construire sur la base visuelle, sur une base
02:37visuelle, des éléments qui sont interconnectés pour facilement finalement avoir une information
02:43complète. Rigoureuse. Oui, et en même temps arriver à intégrer ces éléments rapidement. C'était
02:52notamment aussi l'idée de suivre un petit peu les tendances des jeunes sur notamment les réseaux
02:57sociaux, où ils scrollent en permanence et ils intègrent des informations très rapidement.
03:02Et finalement, c'est très bien d'avoir des ouvrages plus théoriques, on en a énormément
03:09besoin, mais proposer aussi en complément une autre approche me semblait nécessaire pour faciliter
03:17et rendre un peu plus rapide parfois les apprentissages. Voilà, donc si on veut comprendre
03:22les décisions distinctes prises par Chanel et Dior pour leur crème en tillage, le portefeuille de
03:27produits de la marque Milka, la co-création comme source d'innovation gagnant-gagnant, des produits
03:34au cycle de vie atypique, avec les échecs, les nouveaux départs, les produits de luxe, la politique
03:39de prix, enfin j'en passe, Lidl une marque centrée sur la politique de prix, à chaque fois c'est juste
03:44une page. Exactement. Donc c'est un investissement rentable. Marketing en 101 schémas, édition Viber,
03:50Nathalie Vexala. Merci à vous. Merci beaucoup Jean-Philippe Denis.

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