Avec Lionel Mauguin
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NewsTranscription
00:00Il dit Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour à tous et à toutes, bonjour Gilles, et on va dans un instant parler de 60 millions de consommateurs menacés de disparition.
00:16Pourtant c'est important la défense des consommateurs, l'INSEE dans le collimateur du ministre du Budget.
00:22On va y revenir dans un instant avec notre invité Lionel Mauguin qui nous expliquera un petit peu quelle est la situation aujourd'hui de ce magasin.
00:32Voilà, qui est journaliste et représentant du personnel.
00:34Absolument, Lionel Mauguin, journaliste, représentant du personnel et délégué du Syndicat National des Journalistes.
00:40Et derrière la mise en vente de 60 millions de consommateurs, la fin d'un engagement historique de l'État.
00:46On y revient avec lui dans un instant, mais on commence tout de suite avec le zapping.
00:51Sud Radio Média, l'instant zapping.
00:54L'instant zapping avec vous Gilles.
00:56Évidemment Valérie, ce sont les derniers jours du procès retentissant de Mazon qui a rappelé durement la violence faite aux femmes.
01:04D'ailleurs aujourd'hui c'est la journée, ce 25 novembre.
01:08C'était hier.
01:09Non, vous pouvez aller vérifier sur votre ordinateur.
01:12C'est vrai, on l'a dit que c'était hier.
01:13Oui, mais tapez Journée Internationale des luttes contre les violences faites aux femmes.
01:17J'ai vérifié deux fois parce que je sais que vous avez votre petit ordi.
01:21Et donc c'est le 25 novembre, Journée Internationale des luttes contre les violences faites aux femmes.
01:26Le 25 c'était hier.
01:27Ah bah voilà, c'est ça, on est 26.
01:29Ah bah voilà.
01:30Vous allez me planter mon dernier sourcil.
01:33Pas du tout, c'était hier le 25.
01:35C'est moi.
01:36Oui, c'est vous.
01:37J'ai toujours raison, vous devriez le savoir.
01:40Hier, France 2 recueillait le témoignage de Alice.
01:43Un témoignage fort.
01:46Arrivé dans son nouvel appartement, avec deux enfants à charge et un salaire de 2100 euros net par mois,
01:52Alice nous confie son calvaire.
01:54Il disait tout le temps que je ne savais rien faire.
01:56En fait il me rabaissait énormément.
01:58Ça commence petit à petit, par des petites insultes.
02:01Après il te tire les cheveux.
02:03Après il va te pousser par terre, te cracher dessus, des coups de poing.
02:06Même des fois il m'incitait à sauter par la fenêtre.
02:08Il me disait, il n'y a personne qui t'aime toi.
02:10Et ça m'est arrivé, j'ai pensé, je voulais sauter par la fenêtre.
02:13Pour moi il fallait en finir.
02:14La violence, c'était normal.
02:15Même des fois quand je ne recevais pas de coups, je me disais, bah tiens, aujourd'hui je n'ai pas été frappé.
02:19C'est pas normal.
02:20Je rentrais tout le temps à la maison avec la boule au ventre.
02:22Je me dis, mais qu'est-ce qu'il va me faire aujourd'hui ?
02:24Puis un matin, après cinq années de souffrance quotidienne.
02:26Je me suis réveillé et là j'ai dit, je vais divorcer.
02:29J'ai commencé à en parler autour de moi.
02:31Le dernier coup de poing que j'ai reçu à la figure, c'était un coup de poing de trop.
02:37C'est un témoignage terrifiant.
02:39Oui, incroyable.
02:40Et surtout ce témoignage quand elle dit, je rentre chez moi et je n'ai pas été battu.
02:47Je me dis, tiens, il y a quelque chose qui ne va pas.
02:50C'est parce que tu n'as pas été battu que ça va bien.
02:54C'est effrayant.
02:55C'est assez fou.
02:56Alors, si on sait que l'écrivain Boalem Sansal est dans les geôles algériennes.
03:01Aucune information filtre.
03:03Hier, sur CNews, Vincent Herouet est revenu sur cette arrestation.
03:08Mais aussi sur le traitement médiatique qu'il y a eu depuis quelques jours.
03:12Comme celui de France 5 qui n'est plus ni moins en direct.
03:15Je ne sais pas si vous l'avez vu.
03:17Il a fait le procès de l'écrivain.
03:19Ils l'ont quand même cloué au pilori.
03:21Il a réagi, Vincent Herouet.
03:24C'est un otage, effectivement, de la relation franco-algérienne.
03:27On peut même dire que le fait qu'il écrive en français,
03:29qu'il ait pris la nationalité française, évidemment,
03:31et qu'il soit aimé des Français suffit à l'incriminer comme un traître.
03:35Ce qui me frappe beaucoup dans le petit crachat qu'on a entendu sur France 5
03:39et qui va de pair avec un article particulièrement putassier du Monde
03:42qui l'incriminait, lui aussi, vendredi,
03:45c'est que Boalem Sansal est tombé aux oubliettes
03:47qu'il n'a toujours pas été présenté à un juge,
03:49qu'on ne sait pas de quoi il est coupable,
03:51qu'on ne sait pas de quoi il est soupçonné.
03:54Mais qu'il y a ici, à Paris, toutes sortes de gens qui lui trouvent des crimes.
03:58Finalement, grosso modo, il est défendu par les fachos,
04:00donc il l'a bien mérité.
04:04On ne sait effectivement pas grand-chose,
04:07mais ce serait pour des propos qu'il aurait tenus
04:11à propos de l'histoire de l'Algérie,
04:16et il risquerait quand même la peine capitale.
04:20Et puis, il a raison aussi sur le Monde,
04:23qui est vraiment un jour, peut-être dans l'émission Média,
04:26il faudra qu'on fasse quelque chose sur le Monde
04:28qui était la référence journalistique
04:31et qui est devenue autre chose que la référence journalistique.
04:34Je ne sais pas ce que vous en pensez,
04:36mais ça a beaucoup changé.
04:38Alors évidemment, on parle aussi de nos jours
04:42de la protection de notre environnement et de l'écologie.
04:48Ce qui est le plus grand pollueur,
04:51ce sont les bouteilles d'eau.
04:53Et vous savez ce que c'est après les bouteilles d'eau ?
04:55Quelque chose dont on n'imagine pas,
04:57mais c'est des tonnes et des tonnes,
04:59c'est des pots de yaourt.
05:01Et les pots de yaourt, ils ne sont pas en plastique,
05:03ils sont en polystyrène.
05:05Et le polystyrène, presque pas.
05:07C'est très compliqué, c'est pour ça
05:09qu'il n'existe pas, comme les bouteilles,
05:11de pots de yaourt recyclés.
05:13Jamais ces yaourts sont dans un pot recyclé.
05:16Donc c'est un vrai souci,
05:18surtout que les producteurs de lait et les fabricants
05:20s'étaient engagés à recycler.
05:24Imaginez sur 100%,
05:26d'après vous, combien on recycle ?
05:28Aucune idée.
05:29Je vous le dirai après, écoutez le sujet de France 2.
05:31Nous serons le premier pays
05:33à ne plus avoir de plastique
05:35autour de nos fruits, de nos légumes.
05:37Donc l'idée, c'est de sortir nos sociétés du tout jetable.
05:40Parmi les produits concernés,
05:42les 15 milliards de pots de yaourt
05:44que nous consommons chaque année,
05:46voilà où ils arrivent.
05:48Dans un centre de surtris comme celui-ci,
05:50au beau milieu, de tout type de plastique.
05:52C'est 80% du polystyrène, d'une manière générale.
05:55Il faut bien séparer les différentes qualités de plastique,
05:57les différentes couleurs de plastique,
05:59pour les acheminer vers les bonnes filières de recyclage.
06:01A l'heure actuelle,
06:03seuls 7% des pots de yaourt sont effectivement recyclés.
06:06La piste d'une filière française
06:08a très rapidement été abandonnée.
06:10C'est ce que nous raconte une ancienne salariée
06:13Monter une filière de recyclage de zéro,
06:15le faire en moins de 5 ans, c'est impossible.
06:17Il n'y aura pas plusieurs acteurs,
06:19il n'y en aura pas un parté.
06:21Il y aura certainement un commun à toute l'Europe de l'Ouest.
06:23Incroyable, 7% comme on a entendu dans le sujet.
06:277% des pots de yaourt qui s'étaient engagés.
06:30On avait entendu au début le Président de la République.
06:33Faudra qu'on parle un jour
06:35de l'écologie et des engagements.
06:38On dit que ça va être recyclé,
06:40mais finalement, ça ne l'est pas.
06:42On se demande pourquoi on met tout dans différentes poubelles.
06:47Alors, ça pourrait être le Ocean Eleven 2.0, Valérie.
06:51Sans effraction, quand deux Français,
06:54je ne sais pas si vous avez suivi cette info,
06:56qui ont escroqué,
06:58ils ont escroqué Uber Eats.
07:00Ah oui, j'ai vu ça.
07:02L'arnaque, elle est maligne,
07:04et redoutable financièrement.
07:06C'était dans 13 heures de téléphone.
07:09Sur la message récryptée Telegram,
07:11des escrocs proposent à des clients
07:13des commandes moitié moins chères auprès d'Uber Eats.
07:16Le client paye le malfrat
07:18qui commande ensuite auprès de la plateforme.
07:20La livraison est effectuée,
07:22mais les escrocs se font rembourser
07:24en prétextant que la nourriture n'est jamais arrivée.
07:27Il touche l'argent de la plateforme
07:29et celui des clients.
07:31Le procédé, sur des sommes faibles,
07:33permet de passer sous les radars des grandes sociétés.
07:352,4 millions d'euros de préjudice
07:37en moins de deux ans
07:39grâce à 137 000 comptes frauduleux.
07:41Les malfrats avaient développé
07:43un algorithme qui faisait fonctionner
07:45ce système automatiquement.
07:47Comment ça fonctionne ?
07:49Je ne comprends pas quand vous commandez sur Uber Eats.
07:52Vous allez me voir sur Instagram
07:54sur un compte un peu enluselé.
07:56Et vous me dites,
07:58je voudrais dans tel magasin,
08:00dans tel shop, acheter
08:02un poulet au curry,
08:04deux coca et un cookies.
08:07Pour vous, je vous dis,
08:09vous payerez 50%, vous me payez à moi.
08:11Moi, je passe ma commande sur Uber.
08:13D'accord, j'ai compris.
08:15Et quand, au bout d'une demi-heure,
08:17je fais ma commande, il n'est toujours pas là.
08:19Très bien, monsieur, nous allons vous rembourser
08:21parce que c'est automatique,
08:23le remboursement, sauf si vous en faites 15.
08:25Mais eux, où ils ont été malins,
08:27c'est que ce n'était jamais la même personne.
08:29Donc que ce soit monsieur Duron
08:31ou monsieur Dupont,
08:33Uber ne va pas vérifier
08:35chaque prénom,
08:37savoir si derrière, c'est la même personne.
08:39Donc c'est ça qu'ils ont fait.
08:41C'est ce qui a été dit dans le sujet du trésor.
08:43Plus de 37 000
08:45personnes différentes dans un algorithme.
08:47Et donc, en fait,
08:49ils se faisaient rembourser.
08:51Et donc, ils touchaient 50%
08:53de chaque commande.
08:55Et ça a fait plus de 2 millions.
08:57Mais l'escroquerie est plutôt malin.
08:59En se disant, ils ont un petit
09:01trou de Français.
09:03Qui sont maintenant en prison.
09:05Et qui ont bugué ce système.
09:07En disant, ah oui, ils remboursent automatiquement.
09:09On va utiliser.
09:11Ils ne vérifient pas sur une course.
09:13Après, vous vous êtes noté.
09:15Après, c'est tout un système.
09:17C'était plutôt malin.
09:19Bon, vous allez jouer le jeu.
09:21Alors, allons-y.
09:23Quelle date on est Valérie, aujourd'hui ?
09:25Le 26 novembre.
09:27Non, jouer le jeu.
09:29Le 25.
09:31C'est quoi ?
09:33C'est Noël.
09:35Et donc, qui dit Noël, dit ?
09:37Mariah Carey.
09:45Vous n'avez pas tout bien vérifié.
09:47Le 25, c'était hier.
09:49C'est pour ça que vous m'avez dit ça tout à l'heure.
09:51Vous vous doutez que je connais mes sons.
09:53J'ai des sueurs froides.
09:55C'est mon cinquième son.
09:57Vous aimez bien Mariah Carey ?
09:59J'aime bien cette chanson.
10:01Après, je suis incapable de vous en citer une autre.
10:03Elle a définitivement tué Petit Papa Noël.
10:05Elle sortait dans les médias à chaque fois.
10:07Il y en a une autre aussi.
10:09All I Want For Christmas Is You.
10:11Comment il s'appelle ?
10:13De Wham ?
10:15Je ne sais plus.
10:17Il y a Wham.
10:19George Michael.
10:21Vous connaissez George Michael ?
10:23Oui, c'est un peu ma génération.
10:25George Michael.
10:27On se retrouve dans un instant
10:29pour parler de 60 millions de consommateurs.
10:31Un auditeur nous dit
10:33qu'on donne des millions d'euros
10:35pour l'Ukraine et autres causes.
10:37On est incapable de sauver
10:39un magazine de référence.
10:41A tout de suite sur Sud Radio.
10:53L'invité du jour, c'est Lionel Mauguin.
10:55Bonjour Lionel Mauguin.
10:57Merci d'être avec nous ce matin.
10:59Vous êtes journaliste,
11:01représentant du personnel et délégué
11:03du syndicat national des journalistes CGT.
11:05Vous travaillez pour le mensuel
11:0760 millions de consommateurs
11:09depuis de très nombreuses années.
11:11On a eu l'occasion de faire pas mal d'émissions
11:13ensemble sur LCI.
11:1560 millions de consommateurs,
11:17magazine de référence quand on parle
11:19de consommation.
11:21Il faut aujourd'hui dire que ce magazine
11:23risque de disparaître.
11:25C'est la secrétaire d'Etat,
11:27Laurence Garnier, qui a annoncé
11:29le projet de vente de ce magazine
11:31le 15 novembre dernier
11:33avec comme objectif,
11:35telle assurée, d'optimiser
11:37l'utilisation des deniers publics.
11:39Et là, on tombe quand même de l'armoire
11:41en se disant que ces 60 millions
11:43de consommateurs, entre autres,
11:45qui vont faire les frais de la mauvaise gestion
11:47du gouvernement, et je vous dis ce que disait
11:49un de nos auditeurs, c'est vrai
11:51qu'on a du mal à comprendre
11:53on donne de l'argent à plein de gens
11:55et on va supprimer un magazine qui est d'utilité publique.
11:57Racontez-nous un peu, quelle est la situation
11:59aujourd'hui pour vous ?
12:01La situation, effectivement,
12:03on a appris
12:05à dix jours que la nouvelle
12:07secrétaire d'Etat à la consommation,
12:09à peine arrivée, avait
12:11l'intention de vendre le titre
12:13alors même que
12:15la précédente ministre, Olivia Grégoire,
12:17nous a proposé
12:19de travailler
12:21sur un plan d'investissement parce qu'il est clair
12:23que 60 millions doivent se transformer
12:25notamment d'aller
12:27sur le numérique beaucoup plus franchement
12:29comme tous les médias
12:31et puis de
12:33diversifier son activité. Donc on a travaillé
12:35tout l'été sur un plan qui était
12:37financé avec l'accord du ministère du budget
12:39et patatras
12:41avec cette nouvelle ministre qui
12:43considère que l'État
12:45n'a pas financé de médias
12:47d'information de service public
12:49et donc
12:51nous annonce que
12:53elle va mettre en vente le titre
12:55ce qui revient finalement
12:57à le faire disparaître parce que
12:59il n'y aura aucun repreneur qui reprendra
13:0160 millions avec les essais
13:03on consacre près d'un million d'euros par an
13:05pour faire des essais avec les juristes
13:07les ingénieurs, les gens qui s'abonnent
13:09à 60 millions veulent de l'expertise
13:11ils veulent des conseils
13:13pour consommer au mieux
13:15ils veulent des informations sur les produits
13:17et les producteurs
13:19une information indépendante
13:21c'est à dire que vous n'êtes lié à aucun
13:23lobby, aucun groupe
13:25c'est ça qui est important aussi de dire
13:27c'est
13:29la particularité de ce magazine
13:31oui on n'est pas
13:33une association, nos finances dépendent
13:35des lecteurs
13:37et l'INC qui est dit de 60 millions de consommateurs
13:39a d'autres missions qui sont
13:41financées par l'État
13:43pour former des bénévoles
13:45d'associations de consommateurs
13:47pour produire des fiches techniques
13:49juridiques, pour produire l'émission
13:51Consomag également
13:53sur le service public
13:55mais 60 millions de consommateurs effectivement
13:57doivent équilibrer ces comptes
13:59et pour cela
14:01on s'était engagé et ce plan
14:03est toujours sur la table et on espère bien quand même
14:05que la ministre
14:07reviendra à la raison
14:09parce que pour l'instant la décision est enterrinée
14:11c'est à dire que
14:13on peut se dire que 60 millions
14:15de consommateurs
14:17sont condamnés à leur
14:19voilà ils disent au revoir
14:21pour l'instant la décision est prise
14:23on peut faire en sorte
14:25qu'on revienne dessus
14:27c'est certainement
14:29pas définitif d'une part
14:31parce qu'il y a une mobilisation
14:33pas simplement des salariés mais toutes les associations
14:35de consommateurs viennent à l'instant
14:37de faire un communiqué
14:39qui s'appelle non à la privatisation
14:41de 60 millions de consommateurs
14:43et puis surtout je ne pense pas qu'au sein du gouvernement
14:45il y ait
14:47unanimité sur cette décision
14:49d'une part et d'autre part
14:51il faudrait une loi parce que quand vous privatisez
14:53une activité de service public
14:55d'information il faut une loi
14:57un dispositif législatif
14:59et là on est à peu près sûr que les parlementaires
15:01tels que c'est constitué
15:03actuellement seront hostiles
15:05à cette mesure
15:07c'est loin d'être fait
15:09Il faudrait 30 millions
15:11l'état devait investir
15:133,2 millions d'euros pour redresser
15:15le magazine
15:17c'est ça le chiffre ?
15:19Oui c'était prévu
15:21dans un contrat d'objectif comme on dit
15:23et de moyens
15:25en échange de l'implication de ce plan
15:27de redressement des comptes
15:29de transformation numérique
15:31de coproduction d'études d'essais
15:33avec les associations de consommateurs
15:35l'état s'engageait effectivement
15:37à hauteur de 3,2 millions
15:41chaque année pendant 3 ans
15:43en fonction d'un
15:45plan d'investissement
15:47on a toujours prévu
15:49de faire une newsletter très pointue
15:51de veille réglementaire et législative
15:53qui serait vendue aux professionnels par exemple
15:55donc voilà on a beaucoup
15:57travaillé tout l'été
15:59pour transformer ce titre et ce plan
16:01avait eu l'aval de
16:03le ministre Olivier Grégoire
16:05l'unanimité du conseil d'administration
16:07des associations
16:09et donc Laurence Barnier
16:11semble très minoritaire dans cette décision
16:13et merci de relayer
16:15cet appel
16:17ce qu'on espère c'est que
16:19on passera vite
16:21on renversera vite la tendance
16:23et qu'on reviendra à ce plan
16:25à Olivier Grégoire
16:27qui a été adopté à l'unanimité
16:29juste avant cette séquence
16:31qu'on donne comme raison
16:33c'est quand même incroyable dans notre société
16:35qu'une ministre désavoue
16:37une autre ministre sur un sujet
16:39aussi important
16:41quelles sont
16:43les raisons qui sont données
16:45est-ce qu'on peut dire que c'est le gouvernement Barnier
16:47qui veut votre peau ?
16:49on aimerait bien le sentiment
16:51de monsieur le premier ministre
16:53de Michel Barnier
16:55et du ministère de l'économie
16:57je pense qu'il y a des parlementaires qui vont les interpeller
16:59prochainement
17:01la raison
17:03c'est pas une raison économique
17:05financière ou sociale
17:07encore une fois on avait un plan
17:09d'investissement qui était budgété
17:11encore aujourd'hui
17:13le BRC est d'accord pour financer ce plan
17:15c'est quoi le souci ?
17:17c'est une conviction
17:19de la ministre
17:21que l'état n'a pas vocation
17:23j'imagine mais il faudra lui demander
17:25à faire de l'information
17:27aux consommateurs
17:29et les ministres de la consommation
17:31oui je vous le fais pas dire
17:33c'est curieux qu'une ministre de la consommation
17:35vienne et la première décision consiste
17:37à démanteler l'INC
17:39à vendre 60
17:41et que deviendrait l'INC
17:43c'est à dire l'institut national de la consommation
17:45qui comme vous le rappeliez a d'autres
17:47vocations que celle de publier
17:49ce magazine, ça veut dire que l'émission de télévision
17:51disparaitrait aussi ?
17:53alors on a posé toutes ces questions
17:55on n'est jamais, vous imaginez tout de suite
17:57à la ministre quand elle nous a annoncé
17:59donc la ministre a pris des notes
18:01a noté nos questions
18:03mais je ne peux pas vous répondre
18:05le sort de l'INC mais il est probable que sans
18:07vous savez 60 millions de consommateurs
18:09répond à une mission
18:11d'informer le grand public
18:13qui est mis dans le code de la consommation
18:15le code de la consommation nous demande
18:17de faire des études, des essais
18:19des enquêtes à destination
18:21du grand public
18:23et le grand public c'est pas simplement
18:25les lecteurs de 60 millions de consommateurs et c'est pour ça que
18:27merci à Sud Radio de nous accueillir si souvent
18:29mais quand on a des alertes
18:31qui nous semblent
18:33importants à diffuser au delà des lecteurs
18:35on n'hésite pas à donner
18:37aux médias
18:39les résultats de cette enquête pour
18:41prévenir tout le monde
18:43c'est pas terrible
18:45mais c'est aussi
18:47notre vocation de
18:49s'adresser à tous les citoyens en fait
18:51je lis les explications
18:53de la ministre, de la secrétaire d'état
18:55Laurence Garnier qui dit
18:57je pense aujourd'hui que l'état n'est plus en capacité d'accompagner
18:59un titre de presse
19:01et elle invoquait la nécessité de la
19:03bonne utilisation des données publiques
19:05alors si je ne m'abuse
19:07il y a beaucoup d'argent
19:09qui est donné à des journaux comme
19:11Libération, comme l'Humanité
19:13il y a des aides à la presse qui sont données
19:15non pas par la ministre de la consommation
19:17mais par la communication et la culture
19:19donc si on n'a pas vocation
19:21à aider un titre de presse
19:23supprimons toutes les subventions
19:25pourquoi est-ce qu'on subventionne
19:27des quotidiens
19:29privés qui appartiennent
19:31à des propriétaires
19:33privés, enfin on peut se poser la question
19:35sur la gestion, sur cet argument
19:37qui dit on n'a pas vocation à accompagner un titre
19:39de presse parce que au-delà
19:41vous êtes plus qu'un titre de presse, il y a un service
19:43public qui est rendu par 60 millions
19:45absolument
19:47vous avez raison Valérie, on ne touche
19:49aucune aide directe à la presse
19:51alors qu'il y a des magazines
19:53qui ont pas
19:55vocation d'intérêt général
19:57qui touchent des chèques et tant mieux pour eux
19:59mais nous on ne touche rien
20:01puisqu'on est public
20:03donc on a un peu tous les inconvénients
20:05du privé et tous les inconvénients du public
20:07dans la gestion du titre
20:09mais encore une fois il y a un plan sur la table
20:11et ce qu'on demande c'est que ce plan soit
20:13appliqué pour la transformation
20:15du titre
20:17il est vrai qu'il est vieillissant
20:19on a moins d'essais parce qu'on nous donne
20:21moins de moyens, on a moins d'expertise
20:23Pour se rendre compte quand vous faites
20:2520 aspirateurs
20:27sans fil
20:2920 aspirateurs
20:31sans fil, ça coûte combien
20:33une étude comme celle-là et ça prend
20:35combien de temps ?
20:37Ah bah ça dure, on programme
20:39les essais un an à l'avance
20:41donc ça dure 6 mois
20:43et ça coûte
20:4520, 30, 40, 50 000 euros
20:47en fonction
20:49de ce qu'on cherche aussi
20:51mais en gros
20:53c'est 40 000 euros un essai
20:55Et c'est fait en interne de chez vous
20:57c'est ça qu'il faut comprendre aussi
20:59Il y a des techniciens, des ingénieurs
21:01Il y a des laboratoires chez vous ?
21:03Alors on a des ingénieurs
21:05on a un service technique et l'ingénieur va
21:07élaborer le cahier des charges
21:09on va déterminer avec la rédaction ce qu'on cherche
21:11dans l'essai et ensuite
21:13il va chercher les laboratoires qui seraient en mesure
21:15de faire cet essai
21:17en fonction du cahier des charges
21:19Alors ce qu'il faut qu'on rajoute aussi par rapport à que choisir
21:21par exemple les gens se posent souvent la question c'est quoi la différence
21:23avec que choisir, c'est vrai qu'elle saute pas aux yeux
21:25mais en même temps
21:27quand on fait un essai ou une étude
21:29ou une enquête qui épingle un certain nombre
21:31de professionnels sur la qualité
21:33de leur produit ou de leur service
21:35ensuite on travaille avec les professionnels
21:37nos ingénieurs siègent à l'AFNOR
21:39par exemple pour faire évaluer
21:41les normes, nos juristes siègent
21:43au comité du secteur financier
21:45pour épingler
21:47certains tarifs bancaires
21:49par exemple, donc il y a un suivi
21:51de nos études et nos enquêtes
21:53et le but c'est d'améliorer globalement
21:55les produits et les services
21:57qu'on donne aux consommateurs
21:59en France, c'est ce qui aussi
22:01constitue la différence avec que choisir qui est une association
22:03plutôt militante. Oui c'est ce que j'allais vous dire
22:05quelle est la différence avec que choisir
22:07qui est un de ceux qui se sont portés
22:09candidats
22:11à la reprise de 60 millions
22:13Oui
22:15alors ils veulent reprendre 60 mais sans
22:17faire les essais et également
22:19en se demandant s'il y a de la place
22:21pour deux magazines donc ça donne pas
22:23très envie
22:25Vous vous opposez à ça ?
22:27A une fusion entre les deux ?
22:29Dans les conditions
22:31qui ont été, on a demandé à la présidente
22:33de l'UFC suite à la sortie
22:35de son directeur général
22:37on a demandé à y changer
22:39pour qu'elle précise
22:41ses intentions
22:43et que c'est plus cool de se parler
22:45plutôt que d'apprendre ça dans la presse
22:47mais après tel que c'est
22:49présenté
22:51parce qu'on refuse toute idée
22:53de cession
22:55on a l'ensemble
22:57des associations sauf l'UFC que choisir
22:59qui est derrière nous
23:01qui veut que 60 reste dans l'INC
23:03et donc on se met
23:05pas du tout dans l'esprit d'être pris
23:07encore une fois
23:09si vos auditeurs veulent nous aider
23:11Comment on peut vous aider ?
23:13En s'abonnant tout simplement
23:15non seulement vous nous aiderez mais en plus j'espère
23:17que vous aurez des informations utiles
23:19dans votre vie de citoyen et de consommateur
23:21C'est un journal qui
23:23à chaque fois qu'on le lit
23:25qu'on l'ouvre, on le sait
23:27puisqu'on vous invite presque tous les mois
23:29donne des informations
23:31essentielles
23:33pour consommer
23:35pour ne pas se faire avoir
23:37je vois encore une déclaration de la ministre
23:39si l'information du consommateur est indispensable
23:41elle se fait au quotidien par le biais de beaucoup d'acteurs
23:43je pense au travail que fait la DGCCRF
23:45donc c'est la Direction Générale de la Concurrence
23:47de la Consommation et de la Répression
23:49des Fraudes avec tous les éléments
23:51Signal Conso, Rappel Conso
23:53mais ça n'a strictement aucun rapport
23:55et quand on voit le travail effectivement
23:57qui est fait par la DGCCRF
23:59qui n'est pas communiqué de façon
24:01qui ne fait pas le même boulot que vous
24:03si on prend le test
24:05sur les airfryers, le test sur les dentifrices
24:07de ce mois-ci, on ne les a pas
24:09c'est pas la DGCCRF, ni Rappel Conso
24:11ni Signal Conso
24:13qui fait ce boulot
24:15ça paraît totalement aberrant
24:17comme argument
24:19Vous avez tout dit, je n'ai pas grand-chose
24:21à rajouter, effectivement
24:23on remplit un rôle qui n'est pas
24:25fourni aujourd'hui par le marché
24:27comme on dit en matière de concurrence
24:29ce que je voulais vous dire aussi
24:31c'est que ça laisse la porte ouverte
24:33à la communication
24:35par des influenceurs sur les problèmes de consommation
24:37nous ce qu'on a
24:39c'est la référence de l'expertise
24:41c'est pas que des journalistes
24:43c'est des ingénieurs
24:45c'est des juristes, des économistes
24:47et l'ADN de 60
24:49c'est de haute rapportée
24:51du grand public et des trucs compliqués
24:53et le boulot du journaliste de 60
24:55c'est de rendre clair des choses
24:57qui sont parfois compliquées pour que les gens
24:59bénéficient utilement
25:01les lecteurs, et quand il y a un produit
25:03qui pose problème
25:05encore une fois, on ne le vend pas
25:07on donne l'information aux médias
25:09qui la reprennent
25:11et donc c'est notre ADN
25:13qui n'est pas forcément compatible
25:15avec une rentabilité totale
25:17Mais il y a de la place pour deux magazines ?
25:19Pour que Choisir ait 60 millions ?
25:21Ca fait 50 ans qu'il y a deux magazines en France
25:23et quand nous
25:25on marchait bien
25:27que Choisir marchait très bien aussi
25:29il n'y a jamais eu de problème
25:31alors ils nous ont beaucoup attaqué
25:33pour des raisons commerciales
25:35sous l'ancienne présidence
25:37il y avait quand même une hostilité
25:39de l'ancien président qui faisait que
25:41quand on voulait lancer des abonnements à 20 euros
25:43il nous attaquait pour parasitisme commercial
25:45aujourd'hui ça a l'air un peu plus apaisé
25:47et l'intérêt aussi
25:49je pense, et j'aimerais bien le dire à la présidente de l'UFC
25:51c'est que l'intérêt de l'UFC que Choisir
25:53c'est pas que 60 soient vendus
25:55à un groupe de presse qui va le transformer
25:57et le rendre totalement
25:59et utiliser la marque
26:01et le rendre totalement invisible
26:03Est-ce que vous pensez
26:05dans ce que je vous écoute
26:07est-ce que sans être complotiste
26:09mais est-ce que vous pensez qu'il y a eu des lobbies
26:11qui ont voulu votre peau
26:13suite à des dossiers que vous avez sortis
26:15ou de vos concurrents
26:17est-ce que
26:19tout ça est le résultat de gens qui voulaient votre peau
26:21pas à vous hein
26:2360 millions
26:25c'est plutôt l'inverse
26:27y'a vraiment, y compris parmi les professionnels
26:29on a une administratrice de l'INC
26:31qui est
26:33membre du MEDEF
26:35qui est très hostile
26:37à la vente de 60 parce que
26:39encore une fois nous on est dans la collaboration
26:41avec les professionnels
26:43quand on les épingle pour un produit ou un problème
26:45on va pas simplement
26:47les épingler, on va les aider
26:49on soumet toujours par exemple
26:51les résultats avant publication
26:53aux professionnels pour qu'ils puissent nous répondre
26:55Ah je savais pas
26:57ça veut dire que quand vous dites dans ce jambon
26:59y'a du nitrite qui dépasse
27:01les normes ou choses comme ça
27:03ils sont avertis avant la publication ?
27:05Systématiquement
27:07tous les professionnels reçoivent
27:09les résultats de nos essais, de nos études
27:11c'était pareil avec les banques
27:13je suis venu vous en parler
27:15et donc
27:17d'abord pour éviter
27:19de publier des erreurs
27:21et d'autre part pour
27:23qu'ils nous disent aussi
27:25comment ils comptent faire pour améliorer
27:27le souci qu'on a levé
27:29donc voilà
27:31finalement le MEDEF
27:33trouve son compte quelque part
27:35puisque ça améliore les produits et les services
27:37Combien est vendu
27:39actuellement ? Vous vendez combien de numéros ?
27:41Y'a-t-il combien d'abonnés ?
27:43Et faudrait
27:45ça serait quoi pour être à l'équilibre ?
27:47C'est quoi ce plan là ?
27:49Et j'ai une dernière question
27:51j'ai été voir un peu
27:53y'a vraiment une application aussi
27:55à développer, l'application elle est un peu
27:57vieillotte de 60 millions
27:59Vous voyez on a un plan
28:01d'investissement notamment pour
28:03le numérique, le problème c'est
28:05que les abonnés ça fait 3 ans
28:07qu'on a pas les moyens de faire des campagnes d'abonnement
28:09et quand vous prospectez pas les gens
28:11ils s'en vont
28:13et puis nous on nectara qui fait qu'il y a aussi
28:15un problème d'âge au bout d'un moment
28:17et donc
28:19il est prévu de
28:21refaire des campagnes d'abonnement
28:23aujourd'hui on est à peu près à 80 000
28:25abonnés quand même
28:27et en kiosque
28:29on vend selon les thèmes
28:3130 000
28:33exemplaires quoi mais ça reste quand même
28:35des chiffres qui sont
28:37acceptables étant donné qu'on a plus
28:39plus du tout de
28:41campagnes d'abonnement et donc c'est aussi
28:43pour ça que le Salut
28:45passera par l'abonnement
28:47et les gens qui veulent
28:49nous aider qui s'abonnent et on vous assure
28:51qu'il y aura dans un an
28:53en tout cas on met tout pour
28:55on fait tout pour 60
28:57elle sera toujours à l'Institut National de la
28:59Consommation et se transformera
29:01pour être encore plus attractif
29:03Dans quel délai vous aurez une réponse
29:05de cette épée de Damoclès
29:07c'est quoi
29:09ce qui va arriver dans les jours qui viennent
29:11c'est quoi le plan
29:13On aimerait que le Premier Ministre
29:15M. Barnier ou le Ministre de l'Economie
29:17prennent position sur cette
29:19décision et que les
29:21partis politiques parce que c'est très politique
29:23notre histoire
29:25prennent aussi position
29:27pour le maintien de l'INC
29:29comme l'ont fait l'ensemble des associations
29:31syndicales familiales il y a toutes
29:33les associations familiales qui
29:35nous soutiennent
29:37et la CLCV aussi
29:39la grande association de consommateurs
29:41et nous on sera là
29:43on sera avec vous, on va vous suivre
29:45et on va faire de la publicité
29:47pour les différents journaux parce qu'on apprécie
29:49et puis on découvre des choses
29:51assez incroyables
29:53et ça reste un médiaphore important
29:55le nouveau Noël c'est quoi
29:57c'est
29:59Champagne
30:01et il y a quoi comme révélation
30:03des bulles
30:05alors moi j'ai fait une enquête sur les jouets dangereux
30:07intéressant
30:09on va marquer
30:11une pause et
30:13merci à vous d'avoir été avec nous Lionel Mauguin
30:15et donc on vous soutient
30:17on soutient 60 millions de consommateurs
30:19et on demande effectivement à la ministre
30:21de revenir sur cette
30:23décision, merci à vous, dans un instant
30:25les débats