Émission média du 03 octobre

  • il y a 5 jours
Avec Olivier De Benoist, comédien et Gilles Lionel Mauguin, journaliste.

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-10-03##

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Transcription
00:00Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
00:05Et bonjour à tous, bienvenue, c'est Sud Radio avec Gilles Gansman pour les médias.
00:10Bonjour Gilles. Bonjour Stine.
00:11On est tous en rose aujourd'hui à Sud Radio, presque en tous les cas.
00:14Octobre Rose, on le rappelle, Sud Radio évidemment vous invite à participer à toutes les opérations qui sont menées.
00:22Et il y a un site Octobre Rose pour aller faire des dons contre le cancer.
00:26Absolument. Aujourd'hui nous allons parler d'une femme détective, une certaine Capitaine Marleau,
00:32mais avec celui qui fait partie du casting de ce numéro que vous verrez vendredi, c'est le comédien Olivier de Benoît.
00:40Bonjour Olivier. Bonjour et surtout parlons vrai.
00:42Oui, bien sûr. Vous êtes sur la bonne place.
00:45Parce que je suis un test visuel et je m'aperçois que je lis sans lunettes, parlons vrai.
00:50Et en fait c'est le slogan de la radio, c'est un hasard extraordinaire.
00:53C'est ça, et vraiment c'est pas usurpé.
00:55Alors ça se passe en Bretagne, est-ce que vous étiez choisi parce que vous vous appelez Olivier de Benoît ?
01:00Ça sonne breton, Olivier de Benoît.
01:01Effectivement, puisque ma mère est d'Abbeville, donc en fait c'est une famille bretonne, donc effectivement je suis à moitié breton.
01:07Aucun lien avec le navigateur ?
01:08Si, si, c'est le cousin de ma mère.
01:10Ah bon ?
01:11Et c'est un type dont j'ai salué l'héroïsme.
01:14Quand j'étais enfant, quand je parlais de Gérard d'Abbeville, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est de l'Atlantique, le Pacifique à la rame.
01:20C'est vrai que c'était le héros des temps modernes, et donc j'ai toujours une admiration sans borne pour lui.
01:24Je suis très fier de le dire de temps en temps, surtout sur les radios importantes.
01:28C'est donc vendredi soir, 21h05, pour ceux qui ne le savent pas encore sur France 3, Capitaine Marleau s'appelle à Contrecourant.
01:35Alors vous jouez dans un groupe de copains, on va raconter l'histoire qui se retrouve,
01:40et vous devenez finalement le beau-père de votre meilleur ami par incidence.
01:45Et ça se passe mal évidemment, il y a un mort, et c'est le Capitaine Marleau, on va dire...
01:51Plus qu'à Yves qui enquête, avec son skill degaine.
01:55C'est vrai que quand j'ai été choisi, j'ai été ravi, parce que je suis un grand fan de Capitaine Marleau.
02:04J'adore ce personnage qu'a créé Corinne avec José, et tourner avec José Dagnon c'était exceptionnel,
02:10parce qu'on tourne très vite, José sait exactement ce qu'elle veut,
02:16et j'ai d'autant plus été ravi qu'elle m'a après reproposé, et je reviendrai ici pour en parler j'espère,
02:21le Fred Vargas qui sort sur la dalle en janvier, où je joue aux côtés notamment d'Yvan Attal, Virgile Douanien, Sylvie Testu, etc.
02:28Et donc vous aimez qu'on vous hurle dessus ?
02:30Mais non mais moi, je suis fan absolu, je crois que c'est pas du hurlement, c'est simplement l'espèce d'énergie qui est portée par José,
02:38et les gens qui jouent le jeu savent que ça se passe comme ça, mais moi je suis un grand fan,
02:43et je le dis au micro, je sais qu'elle nous écoute, je suis un grand fan, et je suis amoureux de José d'ailleurs.
02:48Elle va être contente de ce que j'ai dit !
02:50Excusez-moi José !
02:52Elle sera aussi chez Jacques et Sis.
02:56Elle parle vrai !
02:57Ah oui, ça on peut pas dire le contraire, mais c'est très agréable, ce sont ce qu'on appelle des personnages, des personnalités,
03:03moi je suis toujours très intimidé, on vous voit José, il y a une espèce de distance naturelle qui se crée, et qui est très agréable.
03:09Comment vous voyiez les profs avant ?
03:11Je vous voyais mes grands-parents, j'aime bien le vouvoiement, je trouve qu'il y a une distance qui se crée, un espèce de respect,
03:20et cette langue française est formidable, parce que l'anglais ne l'a pas.
03:22Alors la langue française se décline aussi dans les médias, c'est l'heure du zapping.
03:30Je sais pas s'il existe un mot pour dire zapping en français, vous savez souvent...
03:33Alors on a les étudiants de l'école de journalisme de Paris, l'ISPA qui nous regarde en ce moment,
03:39on va leur demander, ils ont un test en direct afin de trouver l'équivalent français du mot zapping.
03:45Oui, je me suis jamais posé la question.
03:47Si en France on a l'affaire...
03:49Est-ce que c'est le Tinder, non ?
03:51Faut scroller !
03:53Il y en aura des drôles sur ce radar.
03:55Si c'est pas drôle particulièrement, j'ai pas eu de rire des journalistes, mais la vanne était pas mal.
03:59Merci de le dire.
04:01Si en France on a l'affaire Pélico, les américains eux découvrent l'affaire Pididi, qui s'annonce retentissante,
04:08je sais pas si vous avez suivi, Christine, des viols en ombre, des orgies sous soumission chimique.
04:13Le 20h de France 2 a adressé l'état des lieux.
04:16À Miami, Los Angeles, les domiciles de Pididi font l'objet de perquisitions spectaculaires en mars dernier.
04:23Elles révèlent la détention de vidéos à caractère sexuel et de fusils d'assaut.
04:28Vous pouvez voir là que les numéros de série ont été minutieusement effacés.
04:32Dans les 14 pages de l'acte d'inculpation, le parquet de New York accuse Sean Combs de raquettes,
04:38trafic sexuel et transport de prostituées entre états.
04:41Des faits liés à des soirées organisées dans les années 2000 dans des hôtels.
04:46Combs aurait planifié et contrôlé des performances sexuelles qu'il appelait freak-offs.
04:52Souvent, il les filmait.
04:54Les freak-offs duraient parfois plusieurs jours, impliquaient un grand nombre de prostituées,
04:59ainsi qu'une grande quantité de drogue.
05:02C'est incroyable l'affaire Pididi.
05:04Il dévoile de plus en plus des choses.
05:07C'est même effrayant.
05:09Et puis évidemment, plus on avance, plus on découvre des choses sur Pididi.
05:14Si je peux juste me permettre, je trouve que rien que de voir la vidéo de ce malade en train de tirer les cheveux,
05:19de traîner par les cheveux son ex-femme dans l'hôtel, c'est terrible.
05:24C'est terrible.
05:26Rien que cette vidéo-là mériterait qu'il finisse sa séjour en prison.
05:30Rien que pour ça.
05:31Le reste est encore plus horrible.
05:33Ces images-là étaient d'abord insoutenables.
05:35Déjà insoutenables.
05:37Comment un sénateur français se prend pour Martin Luther King ?
05:42Il a fait un rêve.
05:44On faisait plutôt un cauchemar.
05:46Pour être un sketch écrit par vous, il a imaginé...
05:49J'ai un trou parce que je n'ai pas écrit son nom, mais ça va me revenir.
05:53Claude Malluret a imaginé que Lucie Castex était devenue Premier ministre.
05:59Écoutez, c'est plutôt drôle.
06:01En écoutant tout à l'heure l'analyse de la situation politique par le président du groupe socialiste,
06:06j'ai eu brusquement une sorte de cauchemar éveillé, M. le Premier ministre.
06:11J'étais ici, à cette tribune, et en face de moi, ce n'était pas vous.
06:16C'était Lucie Castex.
06:20À ses côtés, Sandrine Rousseau, ministre des Finances et de la Décroissance.
06:25Sophia Chikirou, garde des Sceaux.
06:28Aymeric Caron, ministre de l'Écologie et des Insectes.
06:31Sébastien Delogu, ministre de la Mémoire et des Anciens Combattants.
06:35Louis Boyard, ministre du Développement Durable du Cannabis.
06:40Et Jean-Luc Mélenchon, ministre des Affaires Étrangères et de l'Amitié avec la Russie,
06:44le Hezbollah et l'Alliance Bolivarienne.
06:47Il peut faire du théâtre et du café-théâtre.
06:49On prend tout de suite.
06:51Si vous m'aviez dit que c'était quelqu'un qui était humoriste dans une matinale,
06:55je l'aurais cru.
06:57Est-ce que c'est de la politique ?
07:00On est trop forts.
07:03Est-ce que c'est de la politique ?
07:06Est-ce que les hommes politiques peuvent avoir ce ton-là ?
07:10Je trouve que si c'est pour faire passer ses idées,
07:14je veux dire, l'humour a toujours été une force dingue.
07:17Après, je suis humoriste.
07:20Après, le mélange des genres, je trouve ça toujours compliqué.
07:23Quand les humoristes deviennent trop politisés, c'est compliqué.
07:26Il y a une espèce d'ambiguïté. Moi, je ne l'ai jamais eu.
07:28Moi, je suis un sale gosse qui fait des vannes en costume.
07:31Vous souvenez de Santini qui récupérait toujours le prix de l'humour politique ?
07:35Oui, mais c'était des bons mots.
07:37Mais je pense que quand il avait un sujet sérieux à aborder,
07:39le type était sérieux.
07:41Après, c'était des gens qui étaient truculents.
07:44Je lis toujours ces phrases.
07:46Il y en a qui sont extraordinaires.
07:48Ceux qui gagnent et les finalistes.
07:50Pour prendre ce cas-là, je trouve que c'est plutôt très bien écrit.
07:54Olivier de Medoy, vous êtes un humoriste à l'humour décalé.
07:58J'imagine que vous deviez apprécier Laurent Bafi.
08:01Laurent Bafi a une nouvelle émission sur Paris Première.
08:04Je l'ai choisi parce qu'il a été en Bretagne.
08:07Il a embêté les Bretons.
08:10C'est désormais sur Paris Première.
08:12Il fait une sorte de micro-trottoir avec le talent qu'on lui connaît.
08:16On a marre de la France.
08:18Tout est trop cher.
08:19Tout au moins.
08:20Tout, tout, tout, tout.
08:22Quand vous voyez un kilo de courgettes, 3 euros,
08:24un kilo de courgettes, on va où ?
08:26On va où depuis qu'on est en euros ?
08:28On va où ?
08:30Quand vous calculez, vous essayez de toujours convertir.
08:33Oui, parce que 3 euros, ça fait 20 francs.
08:35Ça fait 20 balles.
08:37Là, vous faites 10 balles si vous convertissez.
08:39Non, moi, je continue de convertir toujours un peu.
08:42Mais ça fait toujours un peu mal parce que je me dis,
08:44merde, un morceau de fromage, 6 euros, vous comptez ?
08:486 fois 6, hein ?
08:50Vous comptez ?
08:51Ça fait 60 balles, un morceau de fromage.
08:53Non, 6 fois 6, 36.
08:5436, oui.
08:57Et c'est sur Paris Première.
08:59Et alors, moi, je me suis toujours demandé
09:01comment il fait pour ne pas se faire, entre guillemets...
09:04Ah, là, il a un visage découvert.
09:06Ils savent que c'est Bafi.
09:07Oui, c'est Bafi.
09:09Au début, il va tellement loin qu'on se dit
09:11comment les gens ne s'énervent pas contre lui
09:13quand il fait ses sketchs.
09:15Il rappelle Mezraï qui faisait ses interviews extraordinaires.
09:17Mais tant qu'il était inconnu, c'était jouissif.
09:19Mais après, effectivement, ça ne marche plus.
09:21Est-ce qu'il y a du second degré ?
09:22Est-ce qu'on est capable encore,
09:23quand on voit sur les réseaux sociaux
09:24des gens qui font des blagues, etc. ?
09:26J'ai une théorie très simple
09:27que je suis ravi d'exposer à Sud Radio
09:28si vous m'accordez 8 secondes.
09:30Je crois que l'humour n'est pas fait déjà pour être écrit.
09:32Voilà.
09:33Et Elon Musk, on l'a rendu compte.
09:35La dernière fois qu'il a fait une frate,
09:36quand on dit qu'on essaie d'assassiner Trump,
09:38jamais Harris et l'autre,
09:40et son colistier,
09:42il s'est fait avoiner parce qu'il a dit
09:44décidément que l'humour écrit, ça ne marche pas.
09:46Donc lui, il essaie d'être drôle à l'écrit,
09:48ça ne marche pas.
09:49L'humour écrit ne marche pas.
09:50Et j'en suis absolument persuadé.
09:51Si vous n'avez pas le ton,
09:52si vous n'avez pas la situation,
09:53ça ne marche pas.
09:54Donc voilà.
09:55Le second degré sur les réseaux ne marche pas.
09:57Sauf si c'est un sketch.
09:59Et encore, vous prenez 12 secondes d'un sketch,
10:01c'est hors contexte malgré tout.
10:02Vous vous faites défoncer.
10:03Donc je ne crois pas à l'humour.
10:05Je ne le crois pas possible ailleurs que sur scène.
10:07C'est pour ça qu'il faut venir me voir.
10:08On pourra parler en deuxième partie.
10:09Est-ce que vous vous avez changé
10:11parce que vous vous êtes connu,
10:12parce que vous parliez de votre femme,
10:14et qu'aujourd'hui, les moeurs sont changées.
10:16On ne peut plus dire ce que vous disiez sur votre femme.
10:18Du coup, je suis parti sur mes enfants,
10:19c'est moins dangereux.
10:20C'est vrai ?
10:21Non, non.
10:22Je n'ai rien changé.
10:23Le public...
10:24Vous faites les mêmes sketchs.
10:25Oui, je fais les mêmes sketchs.
10:26Le public n'a pas changé.
10:27Et je n'ai jamais eu de problème, si vous voulez.
10:30Je crois beaucoup à une théorie
10:31dont je parlais tout à l'heure,
10:32c'est l'ambiguïté.
10:33C'est-à-dire qu'à partir du moment
10:34où vous avez un humour aussi corrosif qu'il soit,
10:36et qu'il n'y a aucune ambiguïté
10:37sur la façon dont vous le proposez,
10:39parce que dans votre vie personnelle,
10:41je suis malheureusement marié depuis 20 ans,
10:43et ça, ça dure.
10:44Donc si vous voulez,
10:45j'en profite pour exprimer mon désarroi.
10:47D'où le gros bonheur, le spectacle que je propose,
10:49où j'essaye de le trouver ailleurs.
10:51Non mais voilà,
10:52à partir du moment où les gens sentent
10:53que c'est pour rire,
10:54ils adorent ça,
10:55vous pouvez aller aussi loin que vous voulez.
11:00Je ne sais pas si vous avez vu qui était...
11:01Vous ?
11:02Non, non, non.
11:03Qui était à l'affiche de l'Olympia
11:04il y a une quinzaine de jours.
11:06C'était Xavier Niel ?
11:07Exactement.
11:08Oui, je suis très informé.
11:09Ah, je vois ça.
11:10Je prépare.
11:11Comment devenir milliardaire.
11:12Exactement.
11:13Et BFM Business l'a interviewé.
11:15Si vous voulez devenir milliardaire,
11:17retenez ces trois conseils de Xavier Niel.
11:20Ce qui est important,
11:21c'est votre volonté, votre motivation.
11:22Ce n'est pas important les études que vous faites.
11:24L'important, c'est votre envie de faire des choses,
11:26de créer des choses.
11:27Ça, c'est le premier.
11:28De comprendre un environnement.
11:29Qu'est-ce que vous pouvez inventer
11:31qui dépasse ce qui a été fait ?
11:33Qu'est-ce qui joue avec les règles
11:35dans ce qui a été fait ?
11:36Est-ce qu'il va vous permettre
11:37de créer de la valeur ?
11:38Et puis le troisième,
11:39c'est bien s'associer.
11:40Comment vous êtes capable de trouver
11:42des personnes qui vont être différentes de vous ?
11:44L'important, c'est d'avoir la diversité.
11:46C'est que si vous êtes d'origine sociale privilégiée,
11:48allez chercher quelqu'un d'une origine sociale différente.
11:50Si vous êtes un homme, allez chercher une femme.
11:52Si vous êtes une femme, cherchez un homme.
11:53Trouvez quelqu'un qui soit complémentaire avec vous
11:55parce que cette diversité,
11:56ça va vous permettre d'avoir un autre point de vue.
11:58Et si vous avez un autre point de vue,
11:59ça va vous permettre de créer des grandes choses.
12:01Voilà.
12:02Donc, c'est trois tout petits conseils
12:03comme ça, à l'arrache.
12:04J'en rajouterais un quatrième peut-être,
12:06c'est avoir du flair.
12:07Et moi, si j'en avais plus,
12:08je crois que j'investirais dans Cid Radio
12:10pour devenir milliardaire.
12:11Ah, bah bravo !
12:12Parce que c'est une radio qui monte.
12:14C'est absolument.
12:15Et alors, vous avez vu, c'est John, le réalisateur,
12:19qui m'a fait remarquer ça en montant le son.
12:21Vous avez vu la musique guerrière
12:22qu'il a mis derrière,
12:23comme les Américains qui aiment bien.
12:25Moi, je suis un grand fan de Xavier Niel.
12:27J'aime beaucoup Xavier Niel.
12:28J'aime bien les gens qui réussissent.
12:30Je suis très chauvin en plus.
12:31Et donc, j'adore les gens qui réussissent
12:32et qui réussissent à l'étranger.
12:34Donc, j'adore, par exemple, Bernard Arnault.
12:35Je suis fan de ces gens,
12:36de ces espèces d'aventuriers du 21e siècle.
12:38C'est du second degré ou du vrai ?
12:40Non, je suis vraiment sérieux.
12:41Moi, je suis fan.
12:42Quand je sais qu'il y a des marques françaises
12:43qui cartonnent dans le monde,
12:44je suis fan.
12:45Mais vous savez qu'il est critiqué.
12:46Oui, mais après, on est toujours critiqués.
12:47Mais j'adore.
12:48J'adore, je le dis.
12:50Et quand Eliphiste le critique,
12:51vous comprenez ?
12:52Quand la France insoumise critique Bernard Arnault,
12:55il est riche ?
12:56Ils font ce qu'ils veulent,
12:57ils disent ce qu'ils veulent.
12:58Moi, je dis ce que je veux.
12:59Vous n'êtes pas d'accord avec eux ?
13:00Non, je ne suis pas d'accord,
13:01mais ce n'est pas très grave.
13:02On passe...
13:03Vous n'avez pas de musique ?
13:04Ah oui, vous en avez parlé ?
13:05Ah oui, j'ai de la musique.
13:06Mais oui, rapidement.
13:07Un petit mot.
13:08Oui, mais alors,
13:09j'ai été perturbé par notre discussion.
13:10C'est le mois rose.
13:12Avec l'octobre rose.
13:14Donc, j'ai mis quoi en musique ?
13:16Kimberly Rose.
13:18Si vous étiez en live,
13:19elle chanterait Good Days dans ce tabou.
13:28Voilà, c'est octobre rose,
13:29et Sud Radio s'y associe évidemment.
13:31Et oui, parce qu'on est très en retard,
13:32mon cher Gilles,
13:33et on reçoit Olivier Debenois
13:34jusqu'à 10h30.
13:36Et on va le recevoir
13:37pour parler de Capitaine Marleau.
13:39Ce sera vendredi soir,
13:40mais d'autres choses aussi
13:41dans son actualité.
13:42On se retrouve juste après ça.
13:44A tout de suite.
13:46Le 10h30, Sud Radio Média.
13:49Christine Bouillaud.
13:51Gilles Gansman.
13:53Sud Radio Média.
13:55L'invité du jour.
13:56Notre invité,
13:57le comédien Olivier Debenois,
13:59que vous retrouverez vendredi soir
14:00à 21h05 sur France 3
14:02dans la traditionnelle série,
14:04la fameuse série du Capitaine Marleau,
14:06interprétée par Corinne Maciero.
14:08Alors, je voyais que la musique originale,
14:09c'est Catherine Larin.
14:10Ben oui.
14:11Je ne savais pas.
14:12Tout le monde sait.
14:15Mais non.
14:16Ce n'est pas arrivé jusqu'à moi.
14:17Désolée.
14:18Je suis une fille blonde en plus.
14:20Donc, ce n'est pas arrivé jusqu'à mon cerveau.
14:22Mais oui.
14:23Dans tous les épisodes,
14:24à la fin avec le violon.
14:25Non, je rigole.
14:26Non, non.
14:27En tout cas,
14:28je ne l'ai pas vu encore.
14:31Non, non.
14:32Je n'ai pas vu cet épisode.
14:34Ah, vous ne l'avez pas vu ?
14:35Non, je ne l'ai pas vu.
14:36Vous regardez ?
14:37Je sais où je serai vendredi soir,
14:39devant ma télé.
14:40Je suis ravi parce que
14:42si c'est aussi bien à l'écran
14:44que les moments qu'on a passés là-bas,
14:46ça devrait être un très bon moment.
14:48On explique le pitch.
14:49C'est Grégoire qui est grand reporter.
14:50Il est exilé sur une petite île en Bretagne.
14:52Une île sublime aux demeurants,
14:53nous, en tant que spectateurs.
14:55Il est avec tous ses vieux potes d'enfance.
14:57Ils retapent un vieux bateau.
14:58Ils veulent absolument profiter de la vie.
15:00Sauf que Grégoire,
15:01il y a sa petite amie qui arrive et qui déboule,
15:04qui annonce qu'il va se marier avec elle.
15:06Et c'est la fille d'un des meilleurs amis.
15:09Et c'est votre fille dans le film.
15:11Et dans la vraie vie ?
15:12Et dans la vraie vie, j'ai une fille qui a 19, 20 ans.
15:15Donc ça aurait pu m'arriver.
15:17Ça peut encore vous arriver.
15:18Ça peut encore.
15:19C'est horrible.
15:21Donc j'ai un sketch où je dis...
15:23Je fais la première fois du sketch que je fais
15:25qui est tout nouveau à propos de ma fille.
15:27J'ai dit l'autre jour, ma fille a ramené un mec à la maison.
15:28Je lui ai dit, tu nous as déjà fait le coup avec le Labrador.
15:30C'est encore ta mère qui va devoir s'en occuper.
15:34Voilà, parce qu'elle se marie avec son meilleur ami.
15:36Et donc c'est effectivement quelque chose qui passe mal.
15:38Et il y a une explosion, un bateau.
15:40Et il y a Mika qui décède.
15:42C'est lui qu'on retrouve.
15:43Qui est joué par Cyril Touvenin.
15:44Il n'a pas un grand rôle.
15:45Mais juste le début est juste incroyable.
15:47Alors on peut citer votre partenaire.
15:49Vous avez David Hallyday.
15:50Je vais vous interroger là-dessus.
15:51Il y a Romane Bauringer.
15:53Qui joue ma femme.
15:54Exactement.
15:55Oli Chopray.
15:56Saïd Al-Jawad qui est incroyable.
15:58Nicolas Carpentier qui est aussi très important.
16:01Riwan Belkacemi.
16:03Jérôme Deschamps.
16:04Comment on joue avec David Hallyday ?
16:06On chante d'abord.
16:08Vous le connaissiez ?
16:09Non, je ne le connaissais pas.
16:10C'est vrai ?
16:11C'est un type absolument adorable.
16:12On se retrouve tous les deux dans un hôtel.
16:14Dans une petite ville en Bretagne.
16:16Pendant 15 jours.
16:17Parce que c'était compliqué de rentrer.
16:18Donc voilà.
16:19Première rencontre avec David.
16:20C'était très sympa.
16:21Je pense qu'il était un peu nerveux.
16:22Un peu stressé.
16:23Parce que c'est vrai qu'il ne sait pas son métier de base.
16:25Même s'il a déjà tourné dans des films.
16:27Même des blockbusters aux Etats-Unis.
16:28Le type est incroyable.
16:29Il a une vie extraordinaire.
16:30D'une humilité dingue.
16:31Et je me suis fait un pote.
16:33Et d'ailleurs l'été suivant, je suis parti en vacances.
16:36En Portugais avec ma famille.
16:37Pas loin de là où il était.
16:38Donc on s'est vu en vacances.
16:39On est devenus amis avec ce David.
16:40C'est un type que j'aime beaucoup.
16:44Est-ce qu'il vous a donné des conseils de jeu ?
16:45Lui ?
16:46Non, non, non.
16:47Il ne m'a pas donné de conseils de jeu.
16:48Parce que ce qui est compliqué,
16:49comme le racontait Christine,
16:51c'est que vous jouez une bande de potes.
16:52Donc il faut qu'on ait l'impression que vous vous connaissiez depuis 10 ans.
16:55C'est une alchimie qui s'est créée avant la première fraise.
16:58Avec toute la bande.
16:59Et on s'est revus après.
17:00On s'est fait des dîners après.
17:01Avec tout le monde.
17:03Ça vous a donné envie ?
17:05Vraiment, c'était une alchimie d'acte.
17:08Je ne sais pas pourquoi.
17:09Parce qu'on est tous différents.
17:11Pas le même humour.
17:13Mais il y a un humour commun.
17:14Il y a tous des personnalités différentes.
17:16Et on s'est beaucoup marrés.
17:17Donc voilà, avec Nicolas, David.
17:19Moi, ça m'a fait penser au film « Nos meilleurs copains ».
17:21Ces films un peu comme ça.
17:24Très français, d'ailleurs.
17:25Quoi qu'il y ait des films anglais comme ça.
17:27On se retrouve entre bandes.
17:29Et puis d'un seul coup,
17:30les histoires de jeunesse refont surface.
17:33Les histoires de jeunesse,
17:34c'est aussi la gestion du groupe.
17:36On est des meilleurs copains.
17:37Mais il faut gérer aussi le quotidien.
17:38C'est toujours...
17:39Oui, mais c'est vrai que là, ça a été...
17:42Je salue le casting.
17:44Parce que c'est vrai que c'est une chance.
17:46Parce qu'on ne sait pas si ça marche ou pas.
17:48Et j'ai l'impression qu'avec José Daillon,
17:49ça marche toujours.
17:50José Daillon, ici, a dit
17:52« Moi, je fais toujours plus de 5 millions. »
17:54Donc on verra si cet épisode est dédié.
17:57Ça, c'est drôle.
17:59Vous n'avez pas la pression.
18:01Oui, parce qu'à un moment, je lui ai dit
18:03« Ça va faire 2-3 millions. »
18:05Elle l'a pris très mal.
18:06Elle m'a dit « Non, je fais toujours plus de 5 millions. »
18:10Non, mais les gens sont attachés à ce personnage.
18:12En fait, Capitaine Harlow est très français.
18:14C'est un personnage qui est très français.
18:16Avec beaucoup d'humour noir.
18:17C'est-à-dire beaucoup d'humour.
18:18Un côté révolutionnaire, un peu hors normes.
18:22Un parler vrai, hors des sentiers battus, etc.
18:25Truculent, voilà.
18:28La comparaison totalement...
18:29Peut-être qu'on m'engueulerait.
18:30Mais une espèce de d'Artagnan.
18:31Un côté totalement hors du circuit.
18:35J'en pourrais avec un jus de poulet au vinaigre.
18:37On est un peu dans ce personnage-là.
18:39Je ne sais pas si vous aviez vu ce film.
18:40C'est un personnage fou.
18:42Et ça finit toujours bien.
18:44Et les gens s'attachent à ce personnage.
18:46Un personnage est bon quand on dit
18:48« On l'a déjà vu quelque part. »
18:49Et ce Capitaine Harlow, on l'a déjà vu quelque part.
18:51Capitaine Harlow, Corinne Massiraud,
18:53elle est aussi comme ça, en dehors de la caméra ?
18:56Oui.
18:57C'est la personnage dans la vie, Corinne.
19:00Elle est exceptionnelle.
19:02Il peut ressauter très très drôle.
19:05Ce que je retiens d'elle.
19:06Ils sont tous...
19:07C'est vrai qu'on est d'une humilité
19:09par rapport à son statut de star.
19:11C'est quand même...
19:12Capitaine Harlow, ça fait des audiences extraordinaires
19:13depuis le début de l'année.
19:14On pourrait imaginer que la fille change de planète, etc.
19:17Très les pieds sur terre.
19:19Et très fidèle.
19:21Alors, Christine Olivier,
19:22je vous propose d'écouter le Capitaine Harlow
19:24dans ses oeuvres.
19:25Voici la bande-annonce de ce téléfilm
19:27qui sera diffusé vendredi soir.
19:29Bonjour, Capitaine Harlow, s'il vous plaît.
19:31C'est moi !
19:32Mais c'est pas possible !
19:33Il s'est passé quoi, là ?
19:34Drame en Bretagne.
19:36Qu'est-ce que vous êtes, vous ?
19:37Ben, flic à Audimat.
19:39Hé, je peux venir avec vous ?
19:40Désolé, y a qu'une place.
19:42Comme dans les cercueils.
19:43Quelconque.
19:44Non, mais vous faites un film, là.
19:45C'est pas un film, c'est une série.
19:47Tu leur dis ou je leur dis ?
19:49Vous passez suspect numéro une.
19:51Peace.
19:52Et paf !
19:55Capitaine Harlow.
19:56Vendredi soir à 21h05 sur France 2
19:58et sur la plateforme France.tv.
20:00Est-ce qu'elle improvise beaucoup ?
20:02Juste, est-ce que vous m'avez vu ?
20:04Vous m'avez entendu dans la bande-annonce ?
20:06Oui.
20:07Non, je déconne.
20:08Non, mais je suis sûr.
20:09On me voit, mais on m'entend pas dans la bande-annonce.
20:11Est-ce qu'elle improvise beaucoup ?
20:13Oui.
20:14Ça vous déstabilise pas ?
20:16Pas du tout.
20:17Parce qu'en fait, quand elle improvise, Corine,
20:19ça finit toujours au bon endroit.
20:21Mais tout ce qui est au milieu,
20:23y a parfois des fulgurances qui viennent.
20:24Donc y a toujours une base qui fonctionne.
20:26Et elle a du génie.
20:28C'est vrai que c'est du génie au service de Marlowe,
20:30avec une réalisatrice comme Josée,
20:32avec des scénarios extrêmement bien écrits.
20:34Ça fait un carton.
20:36Imprévisible au départ,
20:37parce que quand on voit le personnage...
20:38Elle me fait aussi un peu penser à...
20:40Je veux dire, dans les images,
20:42je suis moins cinéphile que vous,
20:43mais je pense un petit peu à Pirates des Caraïbes aussi.
20:45Il y a un côté, dans sa tenue d'ailleurs,
20:47sa chapka, etc.
20:48Très vrai.
20:49L'habit fait le moine.
20:50Jack Sparrow.
20:51On lui enlève, on va lui mettre un costume,
20:52ou je sais pas quoi,
20:53c'est un peu plus traditionnel.
20:54Je pense qu'on a perdu le capitaine.
20:56Donc c'est un ensemble.
20:58Alors cette île bretonne aussi,
21:00qui est magnifique,
21:01cette petite île,
21:02on disait avec Gilles,
21:03on y passerait bien en vacances.
21:04Y a une maison isolée sur une île.
21:06Alors c'est vrai qu'en plus,
21:07pour ceux qui verront,
21:09y sont nombreux, je le sais,
21:11ça devient une île à marée haute.
21:13C'est rare.
21:14Donc on est pendant quelques heures
21:17totalement isolés du monde.
21:18Il faut prendre un bateau.
21:20C'est vrai que c'est féerique.
21:21Elle est loin du large,
21:22parce qu'on ne se rend pas compte.
21:23Elle n'est pas très très loin.
21:24Mais c'est vrai qu'on a vraiment
21:25cette sensation d'une île.
21:27C'est vrai qu'on aurait très bien imaginé,
21:29Jack Braille,
21:30ça aurait été moins loin pour lui
21:31que les îles marquises.
21:32Il aurait pu se retrouver là.
21:33Il aurait été aussi tranquille.
21:34Et vous, en tant que breton,
21:36en quoi vous avez du breton en vous ?
21:39Je pense que je suis très fier
21:42d'être à moitié breton.
21:44Je trouve que les bretons
21:45ont une identité forte.
21:47Ils ressemblent un peu du granit.
21:49C'est-à-dire qu'ils sont solides, les bretons.
21:51Vous allez être en spectacle
21:53du 17 octobre au 28 décembre
21:55à l'Européen, en tournée.
21:57Est-ce qu'aujourd'hui, à notre époque,
21:59on évolue dans les spectacles
22:01avec à la fois la politique
22:04ou à la fois le monde ?
22:06J'ai jamais beaucoup parlé politique.
22:09Ça ne m'amuse plus du tout.
22:11Mais du tout, du tout.
22:12J'ai beaucoup fait de sketch d'actualité.
22:14Moi, j'aime bien les spectacles intemporels.
22:16Deuxièmement, il n'y a pas de message
22:17dans mes spectacles.
22:18Je suis le seul humoriste
22:19qui n'a pas de message,
22:20ni celui de faire rire.
22:21Moi, je suis obsédé par le rire.
22:22J'ai un contrat avec le public.
22:23Le public vient.
22:24Il vient pour se marrer.
22:25Il repart.
22:26Et il s'est marré.
22:27Et ça me fait tellement plaisir.
22:28Ça, ça me suffit à mon bonheur.
22:30Vous préférez les sketchs au stand-up ?
22:32Vous n'aimez pas trop la mode du stand-up ?
22:34Ce n'est pas un problème de forme.
22:35C'est juste un problème de contenu.
22:36Moi, ce que j'adore, c'est faire rire.
22:38Je ne suis pas un moralisateur.
22:40Je ne suis pas là pour dire...
22:41Les gens viennent pour sortir.
22:43Ils prennent avec moi un avion.
22:44Ils vont ailleurs pendant une heure et demie.
22:46Et après, c'est fini.
22:51Je la trouve trop...
22:53Angoissante ?
22:54Trop angoissante.
22:55Je trouve que tout est...
22:56Comme on le disait, tout est pris.
22:57Tout est retourné.
22:58Tout est pris au premier degré.
23:00Ça ne m'amuse absolument plus.
23:02C'est personnel.
23:03C'est peut-être mon âge aussi.
23:04J'ai commencé les sketchs à 30 ans.
23:05J'en ai 20 de plus.
23:06Donc, voilà.
23:07Aujourd'hui, je fais des spectacles.
23:09Et je sens que le public,
23:10ça lui fait très plaisir
23:11qu'on le sorte de l'actu aussi.
23:12Et justement, le public,
23:13par rapport à cette actualité morose,
23:15dans le rire,
23:17il y a une difficulté.
23:19Vous disiez au début,
23:20c'est-à-dire qu'il faut faire attention.
23:21Il faut trouver le bon dosage aussi.
23:23Mais ça dépend comment la personne aussi le reçoit.
23:25Et finalement, le public le reçoit mieux
23:27qu'on ne le reçoit parfois sur les réseaux sociaux.
23:30Vous dites, je n'aime pas l'humour écrit.
23:32Pourtant, il y a des...
23:33Non, je n'écris beaucoup.
23:35Je ne crois qu'à l'humour écrit.
23:36Parce que je ne crois...
23:37L'impro, c'est un truc en plus.
23:38Mais j'écris tout.
23:39Si on écrit, tout est tessé.
23:40Donc, je crois évidemment à l'humour écrit
23:42parce que c'est un spectacle écrit.
23:43En revanche, ce que je dis simplement,
23:44c'est que je ne crois pas à l'humour lu.
23:46C'est complètement différent.
23:47C'est-à-dire que moi, si je vous fais une vanne,
23:49par exemple dans mon spectacle,
23:50quand je me fais siffler par la moitié de la salle,
23:52c'est-à-dire les femmes, quand je dis
23:53j'ai quatre enfants, deux garçons et deux échecs,
23:54je me fais siffler absolument.
23:56Tout le monde est mort de rire.
23:57On se dit quel con.
23:58Si j'écris ça sur Twitter,
24:00j'ai 5 000 likes dire misogyne, salaud,
24:02ça n'est pas fait pour être lu.
24:04Donc, si vous voulez,
24:05c'est pour ça que je ne mets jamais
24:06aucune vanne sur Twitter ou ailleurs.
24:08Donc, je veux dire simplement,
24:09c'est là où on a encore un peu de champ
24:10avec le spectacle vivant.
24:11C'est qu'il y a des choses qu'on fait
24:12au spectacle vivant
24:13qu'on ne peut pas faire ailleurs.
24:14Donc, le public est plus intelligent
24:15qu'on l'imagine sur certains sujets.
24:18Et puis, il sait quand il n'y a pas d'ambiguïté.
24:20Comment ça se fait que vous n'êtes pas sur Instagram ?
24:23Parce que tous les autres publics
24:25font des scats sur Instagram.
24:26Je vais vous dire une chose,
24:27c'est que mon producteur se bat
24:28pour que j'y sois plus.
24:30Pourtant, vous avez des enfants,
24:31il pourrait gérer ça.
24:32Je n'y arrive pas.
24:33Je n'arrive pas sur Instagram
24:35à dire aux gens que je vais déjeuner.
24:37Je n'arrive pas à...
24:38Non, mais c'est bon.
24:39Mais c'est ça.
24:40Je mets des scats.
24:41Je n'arrive pas à...
24:42Je fais un métier qui est extraordinaire
24:44où quand je ne joue pas,
24:45je crie, je suis dans mes pensées,
24:47je suis très contemplatif
24:48et je ne peux pas m'imaginer
24:49que toute ma vie soit liée
24:51à des posts Instagram.
24:53En plus, comme je suis en permanence parano,
24:55je mets un post.
24:56S'il n'y a pas de like,
24:57je me dis on ne m'aime plus.
24:58S'il y a beaucoup de like,
24:59je veux le refaire.
25:00Je ne veux pas se dire
25:01qu'il y a des commentaires,
25:02il y en a un mauvais sur 400.
25:03Je me dis, je suis malheureux toute la nuit.
25:05Je suis totalement obsédé par le truc.
25:06Donc, j'ai commencé par le faire.
25:08A un moment donné,
25:09j'ai fait des vidéos en 2020
25:10avec mes enfants sur Instagram.
25:11Et à un moment donné,
25:12quand mon enfant tombait,
25:13au lieu de le consoler,
25:14je lui ai demandé
25:15s'il pouvait retomber autrement
25:16pour pouvoir le filmer.
25:17Je me suis dit, non mais...
25:18J'éclaircière évidemment,
25:19j'en fais une lag.
25:20Mais ce que je ne dis pas là,
25:21c'est que j'étais devenu obsédé
25:22où ma vie passait par le prisme d'Instagram
25:23pour essayer d'avoir des rires.
25:24Je me dis, je suis complètement taré en fait.
25:26Je préfère.
25:27Peut-être avoir moins de monde,
25:28mais ce n'est pas le cas d'ailleurs.
25:29Parce que j'ai de la chance
25:30et les salles sont pleines.
25:31Mais voilà, c'est un média.
25:32Il y en a qui adorent ça.
25:33Moi, je...
25:34Et puis, ce n'est pas normal.
25:35C'est, je crois,
25:36le pire invité qu'on a eu.
25:37Comme ça, vous avez passé
25:38une mauvaise journée.
25:39C'est horrible.
25:40Franchement, je...
25:41Non, mais c'est vrai
25:42qu'il y a des gens qui adorent ça.
25:43Mais même par éducation.
25:44C'est vrai que j'ai été éduqué.
25:45Une espèce d'éducation
25:46où alors,
25:47on ne se met pas particulièrement en avant.
25:48On ne raconte pas sa vie, etc.
25:50Donc, ce n'est pas quelque chose
25:51qui m'est naturel.
25:52J'ai l'impression
25:53que les comiques ont disparu
25:54de la télévision.
25:55En fait, il y en a beaucoup moins
25:56parce qu'il y a beaucoup moins
25:57d'émissions qui accueillent les comiques.
25:58Donnez-moi des émissions d'accueil.
25:59Quotidien ?
26:00Quotidien.
26:01Alors, ils ont des chroniqueurs.
26:02Très bien.
26:03Mais c'est...
26:04Voilà, c'est des...
26:05Donc, ils en ont.
26:06Et après, sinon,
26:07à part quotidien,
26:08il y a la radio.
26:09Il y a beaucoup France Inter
26:10avec beaucoup de talent.
26:11Il y a RTL.
26:12Il y en a deux, trois.
26:13Mais c'est vrai qu'il y a plus
26:15C'est ce que disait Guy Carlier
26:16sur Sud Radio
26:17il y a quelques jours.
26:18Il disait que c'est très difficile
26:19aujourd'hui de faire des chroniques
26:20d'humour,
26:21de prendre des sujets.
26:22Ils sont une forme d'auto-censure.
26:23Vous vous auto-censurez jamais.
26:24Non, parce qu'en fait,
26:25je m'auto-censure
26:26parce qu'en fait,
26:27je dis sur ça
26:28ce qui me plaît.
26:29Mais sur l'affaire Pélico,
26:30par exemple,
26:31sur l'affaire,
26:32le rapport homme-femme.
26:33Je ne parle pas
26:34d'actualité dans mes spectacles.
26:35Donc, l'affaire Pélico,
26:36je n'en parle pas.
26:37C'est un...
26:38Et puis, je trouve qu'à partir...
26:39Il y a une histoire de timing.
26:40Quand l'actualité est chaude,
26:41comme celle-là,
26:42moi, je...
26:43Il faut que ce soit très bien fait.
26:44Quand c'est très bien fait,
26:45ça peut marcher.
26:46Mais vous voyez,
26:47par exemple,
26:48l'affaire Pélico,
26:49c'est un drame absolu.
26:50On est dans l'empathie, etc.
26:51Ça ne m'amuse pas.
26:52Mais parce que moi,
26:53il faut que ça me fasse rire.
26:54Allez, merci beaucoup.
26:55On vous aurait écouté.
26:56Vous reviendrez quand vous voulez.
26:57Demain.
26:58Si vous voulez.
26:59Je suis le 1er novembre
27:00en rediff sur C8.
27:01J'ai oublié de vous dire,
27:02mon spectacle le petit dernier
27:03sera en rediff sur C8
27:05le 1er novembre.
27:06Donc, si vous voulez voir
27:07le spectacle précédent,
27:08c'est sur C8.
27:09Un humoriste qui parle vrai
27:10sur Sud Radio,
27:11Olivier de Benoist.
27:12Vous serez du 17 octobre,
27:13donc très bientôt,
27:14jusqu'au 28 décembre.
27:15Si vous venez à Paris,
27:16c'est à l'Européen
27:17et ensuite en tournée
27:18dans toute la France.
27:19Il suffit de regarder
27:20le programme.
27:21Je ne vais pas donner
27:22toutes les dates.
27:23Y compris à Bordeaux
27:24et à Toulouse.
27:25Exactement.
27:26Et même au-delà,
27:27Montpellier,
27:28toutes ces grandes villes.
27:29Mais il y a ailleurs.
27:30Et vendredi soir,
27:31on vous invite chaudement
27:32à regarder ce nouvel épisode
27:33du capitaine Marleau
27:34à Contrecourant.
27:35C'est sur France 3, 21h05.
27:36Même s'il y a
27:37le nouveau jeu d'Arthur.
27:38Objectif 5 millions.
27:39Sinon, ça va mal se passer
27:40avec José Daillon.
27:41Je parie qu'on fait plus.
27:42Allez.
27:43Allez.
27:44Pari pris.
27:45Chiche.
27:46Dans un instant,
27:47on va continuer les médias.
27:48On va recevoir
27:4960 millions de consommateurs
27:50et leur enquête sur les banques.
27:51Vous en recevez 60 millions
27:52ou vous en prenez 15 ?
27:53Non, on en prend 15.
27:54Ça va bien avec votre banque ?
27:55Vous êtes contents
27:56de votre banque ?
27:57Oui.
27:58En fait,
27:59ce n'est pas la banque
28:00qui est importante,
28:02C'est vrai.
28:03On va en parler
28:04dans un instant.
28:05Allez, on y va
28:06parce que sinon,
28:07on est en retard
28:08et on va me gronder
28:09derrière dans la régie.
28:10A tout de suite.
28:11Le 10h midi,
28:12Sud Radio Média.
28:13Christine Bouillaud,
28:14Gilles Gansman.
28:15Sud Radio.
28:16Le Supplément Média.
28:17Alors,
28:18le Supplément Média,
28:19le magazine 60 millions
28:20de consommateurs
28:21et qui fait une étude,
28:22entre autres,
28:23sur la face cachée
28:24des banques.
28:25Donc, vous dites,
28:26effectivement,
28:27Gilles Gansman,
28:28c'est un journal
28:29Donc, vous dites,
28:30effectivement,
28:31Gilles Gansman,
28:32vous êtes journaliste
28:33à 60 millions
28:34de consommateurs,
28:35que en matière sociale,
28:36fiscale, environnementale,
28:37les grandes banques
28:38françaises
28:39ne font pas le job.
28:40Sur quoi vous vous basez
28:41déjà pour dire ça ?
28:42Alors,
28:43c'est la première fois
28:44qu'on fait ce type
28:45de comparatif
28:46sur le comportement
28:47des banques.
28:48C'est-à-dire
28:49qu'on a voulu savoir
28:50comment elles se comportaient
28:51à l'égard des clients
28:52les plus fragiles
28:53par leur tarification,
28:54comment elles se comportaient
28:55à l'égard des clients
28:56les plus fragiles
28:57par leur tarification,
28:58comment elles se comportaient
28:59à l'égard de l'administration,
29:00est-ce qu'elles payaient
29:01leurs impôts en France ?
29:02Est-ce qu'elles finançaient
29:03le...
29:04Elles contribuaient
29:05à financer
29:06le terrorisme ?
29:07Est-ce qu'il y avait
29:08de la corruption ?
29:09Combien étaient payés
29:10les dirigeants
29:11de chaque banque ?
29:12Vous voyez,
29:13on a fait
29:14beaucoup,
29:15beaucoup de critères.
29:16La face cachée
29:17des banques.
29:18Oui.
29:19Alors,
29:20ce n'est pas 60 millions,
29:21c'est des ONG
29:22qui l'ont fait.
29:23Vous avez compilé
29:24les informations
29:25de différentes ONG,
29:26Oxfam, etc.
29:27Elles ont accepté
29:28d'ouvrir
29:29leur base de données,
29:30de nous donner
29:31un certain nombre
29:32d'informations.
29:33Il y a aussi
29:34des chercheurs
29:35sur les aspects fiscaux.
29:36On a demandé
29:37à une chercheuse
29:38dont c'est la spécialité
29:39qui nous a donné,
29:40effectivement,
29:41est-ce que votre banque
29:42paye ses impôts en France ?
29:43Et bien,
29:44la réponse est très différente
29:45selon les banques.
29:46Qui ne paye pas
29:47ses impôts en France ?
29:48La Société Générale,
29:49par exemple,
29:50qui a, je crois,
29:51que 10 à 15 %
29:52de ses impôts
29:53payés en France.
29:54Non seulement ça,
29:55mais il y a encore
29:57elle loge ses profits
29:58dans des paradis fiscaux.
30:00Et pourquoi
30:01on ne dit rien ?
30:02Nous, on le dit.
30:05Je pense que
30:06dans l'État,
30:07c'est très bien
30:08le comportement
30:09de la Société Générale,
30:10non ?
30:11Ce n'est pas
30:12des informations inédites.
30:13On sait sur certaines banques,
30:14là, c'est la première fois
30:15qu'on fait un comparatif
30:16sur ce critère.
30:17D'accord.
30:18La Banque Postale,
30:19par exemple,
30:20paye 90 %
30:21de ses impôts en France.
30:22La plupart
30:23des grands groupes
30:24bancaires français,
30:25ce n'est pas le cas.
30:26Et donc,
30:27pareil,
30:28est-ce que votre banque
30:29contribue à la déforestation
30:30en Amazonie ?
30:31Donc là encore,
30:32on a fait un comparatif.
30:33Est-ce que votre banque
30:34contribue au projet
30:35de nouveaux parcs
30:36pétroliers,
30:37par exemple,
30:38ou gazeux ?
30:39Les écologistes
30:40ont énormément
30:41attaqué la BNP,
30:42là-dessus.
30:43Oui,
30:44alors que
30:45les quatre grands groupes
30:46bancaires français
30:47sont tout à fait,
30:48et même particulièrement
30:49le Crédit Agricole,
30:50aussi surprenant
30:51que ça puisse paraître,
30:52est particulièrement
30:53mal placé
30:54sur ces critères-là.
30:55C'est-à-dire comment
30:56ils financent
30:57la déforestation ?
30:58Non,
30:59c'est-à-dire qu'ils ne financent
31:00pas directement.
31:01Ce n'est pas
31:02une volonté politique.
31:03Alors,
31:04sur la déforestation,
31:05il y a une liste noire
31:06de 263 entreprises
31:07dont les activités
31:08contribuent
31:09à déforester
31:10sur,
31:11pas simplement
31:12en Amérique du Sud,
31:13mais aussi en Asie.
31:14Ah,
31:15c'est leurs clients,
31:16en fait.
31:17Non,
31:18non,
31:19ils prêtent
31:20à ces gens-là
31:21pour leurs projets
31:22ou pour leurs trésors.
31:24Et si eux ne le font pas,
31:25finalement,
31:26d'autres banques ?
31:27Parce que,
31:28par exemple,
31:29vous citez effectivement
31:30ces banques-là.
31:31Certaines,
31:32effectivement,
31:33mettent des engagements
31:34très précis,
31:35vont changer
31:36ou disent
31:37vouloir changer.
31:38Et on peut les croire aussi,
31:39mais si
31:40elles n'y vont pas,
31:41ces banques françaises,
31:42si elles ne tiennent pas
31:43de toute façon
31:44d'autres organismes
31:45bancaires internationaux
31:46beaucoup moins scrupuleux,
31:47beaucoup moins surveillés,
31:48avec beaucoup moins de règles,
31:49finiront par y aller ?
31:50Oui,
31:51on connaît quand même
31:52les ONG font
31:53ce type de classement
31:54à l'échelle internationale.
31:55Effectivement,
31:56les banques françaises
31:57ne sont pas les pires
31:58en la matière.
31:59C'est ce que j'allais vous dire.
32:00Simplement,
32:01en tant que client,
32:02je crois qu'il y a des gens
32:03qui ont des valeurs
32:04et nous donnons
32:05des informations
32:06à chaque client
32:07de faire son tri.
32:08Si vous êtes sensible
32:09à la cause climatique,
32:10vous avez tout un tas
32:11d'informations,
32:12banque par banque.
32:13Vous pouvez repérer
32:14où se trouve votre banque
32:15et en changer
32:16si ces valeurs
32:17ne vous plaisent pas.
32:18Oui,
32:19moi,
32:20dans votre dossier
32:21sur lequel j'étais d'accord,
32:22c'est qu'aujourd'hui,
32:23on nous vend
32:24les livrets A
32:25qui sont désormais écologistes,
32:27qui ont été sortis.
32:28On nous vend
32:29des livrets verts
32:30dans différentes banques.
32:31Alors,
32:32c'est vrai que si,
32:33à côté,
32:34ils font de l'argent
32:35en disant
32:36mettez de l'argent
32:37dans vos livrets verts
32:38et écologistes
32:39et que derrière,
32:40en effet,
32:41la majorité
32:42ou beaucoup de clients
32:43font de la déforestation,
32:44il y a une hypocrisie totale.
32:45C'est ça.
32:46Et ce qui manquait,
32:47nous,
32:48on n'est pas dans
32:49le jugement de valeur,
32:50nous,
32:51les consommateurs,
32:52on donne des informations
32:53pour que les gens choisissent.
32:54On donne des conseils.
32:55Et là,
32:56effectivement,
32:57on va un peu plus loin
32:58que ce qu'on fait d'habitude,
32:59c'est-à-dire qu'on compare
33:00les tarifs bancaires.
33:01Ça,
33:02on l'a fait
33:03pour deux,
33:04trois prestations.
33:05Mais,
33:06il nous semble
33:07que la demande
33:08des consommateurs,
33:09en tout cas,
33:10évolue.
33:11Les gens ont des valeurs
33:12et on essaye
33:13le patriotisme économique,
33:14par exemple.
33:15C'est une valeur
33:16qui monte
33:17et donc,
33:18c'est intéressant
33:19de savoir
33:20si votre banque
33:21paye ses impôts en France.
33:22Après,
33:23on peut toujours commenter
33:24comme vous le faites
33:25et vous avez des arguments
33:26tout à fait recevables.
33:27Mais,
33:28plus on a d'informations,
33:29plus les banques
33:30pourront être embêtées
33:31et les gens pourront,
33:32en tout cas,
33:33choisir.
33:34L'objectif
33:35de cette enquête,
33:36c'est quoi ?
33:37C'est de dire aux clients,
33:38finalement,
33:39d'agir en conséquence,
33:40d'aller voir son conseiller,
33:41de dire,
33:42voilà,
33:43je voudrais savoir
33:44où va mon argent.
33:45Ça serait bien
33:46que ça finance véritablement
33:47l'économie locale,
33:48que ça soit vertueux.
33:49Vous pensez,
33:50comme pour la grande distribution,
33:51que le consommateur,
33:52le client,
33:53va le faire ?
33:54En tout cas,
33:55c'est une demande
33:56qui n'était pas,
33:57aujourd'hui,
33:58remplie.
33:59Le conseiller,
34:00non,
34:01il ne saura pas plus
34:02que vous
34:03où va l'argent
34:04de vos placements
34:05ou de votre solde
34:06sur votre compte.
34:07Là,
34:08ces résultats
34:09ont été soumis
34:10aux grands groupes
34:11bancaires français
34:12pour validation.
34:13Donc,
34:14c'est une demande
34:15qui n'est pas remplie
34:16aujourd'hui.
34:18Et qu'est-ce qu'ils ont répondu ?
34:20Ben,
34:21voilà,
34:22c'est publié.
34:23Parfois,
34:24il y a même des banques
34:25qui sont encore
34:26mis
34:27une plus mauvaise note
34:28parce qu'on avait oublié
34:29un certain nombre
34:30de projets
34:31climaticides.
34:32Qui reconnaissent,
34:33donc,
34:34effectivement,
34:35qu'il faut
34:36inverser la tendance.
34:37En tous les cas,
34:38c'est un levier
34:39pour aller vers du plus vertueux,
34:40c'est ça ?
34:41Oui,
34:42exactement.
34:43C'est de l'information.
34:44Le consommateur a le droit
34:45de savoir ces choses-là.
34:46C'est votre argent.
34:47Vous allez bien savoir
34:48où il va,
34:49ce que fait
34:50la banque
34:51de votre argent,
34:52mais également
34:53des aspects sociaux.
34:54Par exemple,
34:55est-ce que vous êtes d'accord
34:56pour que le patron
34:57de votre banque
34:58soit payé 45 fois
34:59l'employé moyen ?
35:00Donc,
35:01là aussi,
35:02il y a un classement,
35:03un comparatif.
35:04Il y a des différences
35:05entre les banques.
35:06Il y a des banques
35:07qui se comportent
35:08correctement,
35:09qui ont des valeurs
35:10qui s'affichent
35:11et qui s'assument.
35:12Oui,
35:13mais alors,
35:14vous allez prendre
35:15la banque postale,
35:16par exemple,
35:17qui est plutôt bien notée,
35:18mais la banque postale
35:19a, par exemple,
35:20la banque privée postale
35:21derrière.
35:22Donc,
35:23elle a une grosse filiale
35:24d'affaires
35:25et vous n'en parlez pas
35:26dans votre...
35:27Je n'ai pas vu
35:28la banque du Louvre
35:29qui est la filiale...
35:30Oui,
35:31mais qui est la filiale
35:32de La Poste.
35:33Ce n'est pas celle
35:34qui se comporte
35:35le mieux
35:36pour bien...
35:37C'est pas la banque
35:38qui a annoncé
35:39qu'elle allait...
35:40Non,
35:41mais ça rentre
35:42dans les critères.
35:43Pareil,
35:45on ne parle pas
35:46de Natixis.
35:47Pourtant,
35:48c'est elle
35:49qui investit.
35:50Non,
35:51c'est l'ensemble
35:52du groupe
35:53qui est évalué
35:54et c'est vrai
35:55que la banque postale
35:56a plutôt des...
35:57Sauf sur...
35:58Elle s'est fait
35:59très lourdement
36:00condamnée
36:01sur le financement
36:02d'actions...
36:03Enfin,
36:04la contribution
36:05de financement
36:06d'actions terroristes
36:07et ce qui la pénalise
36:08dans notre classement.
36:09Bien sûr,
36:10il y a un procédé.
36:11Elle a fait beaucoup
36:12évoluer,
36:13il y a d'autres sujets
36:14dans ce numéro-là
36:15et je voudrais faire
36:16un point
36:17pour vous raconter
36:18un peu,
36:19effectivement,
36:20des sujets
36:21qu'on peut glaner
36:22dans ce numéro.
36:23Qui ne concernent pas
36:24Gilles Lionel.
36:25Non, non,
36:26je ne vous concerne pas,
36:27vous,
36:28mais on parle de...
36:29Il y a une comparative
36:30sur les vins.
36:31En ce moment,
36:32c'est les foires au vin,
36:33les mutuelles pour sa retraite,
36:34le bon chauffage,
36:35mais aussi
36:36de renégocier
36:37ses abonnements téléphoniques
36:38parce que là aussi,
36:39les consommateurs
36:40sont aussi acteurs
36:41de leur consommation.
36:42C'est plutôt à la baisse.
36:43C'est plutôt à la baisse.
36:44Je vous invite,
36:45parce que c'est ce que j'ai fait
36:46en la lecture du magazine hier
36:47et j'ai gagné des sous
36:48rien qu'en renégociant
36:49mes forfaits téléphoniques
36:50en disant voilà,
36:51il paraît que...
36:52Je m'en vais.
36:53Je m'en vais.
36:54Il vous a dit non,
36:55revenez,
36:56mais ça sera moins cher.
36:57C'est formidable.
36:58C'est vrai,
36:59vous avez gagné combien ?
37:00J'ai gagné à peu près 70 euros
37:01sur l'ensemble
37:02de toutes mes factures
37:03par mois.
37:04Mais non.
37:05Mais oui.
37:06Grâce à 60 millions
37:07de consommateurs.
37:08Exactement.
37:09Et c'est comme ça
37:10et je vais vérifier.
37:11C'est un sujet,
37:12effectivement,
37:13qui nous concerne.
37:14Oui,
37:15il faudra que vous reveniez
37:16pour parler vraiment
37:17du sujet entre banque fixe
37:18et banque virtuelle.
37:19Parce qu'on n'a pas
37:20abordé ça.
37:21Parce qu'il y a des très
37:22différences tarifaires,
37:23évidemment.
37:24Oui,
37:25mais c'est quelque chose
37:26qui tenait à cœur.
37:27Alors,
37:28juste d'un mot,
37:29banque fixe
37:30et banque en ligne,
37:31les banques en ligne,
37:32elles n'ont pas d'agence,
37:33elles n'ont pas de frais,
37:34elles ont beaucoup moins de frais.
37:35Donc,
37:36elles peuvent effectivement
37:37être plus intéressantes.
37:38Elles s'intéressent aussi
37:39à la jeune clientèle
37:40qui est aujourd'hui
37:41beaucoup plus volatile
37:42et qui n'a pas besoin,
37:43on va de moins en moins
37:44dans son agence bancaire.
37:45Exactement,
37:46ce qui pose des problèmes,
37:47d'ailleurs,
37:48de disparition des agences
37:49et des distributeurs
37:50de billets.
37:51Mais,
37:52il n'y a absolument
37:53ou aucune commune mesure
37:55entre la tarification
37:56d'une banque en ligne,
37:57sauf une qui ne se comporte
37:58pas très bien.
37:59Laquelle ?
38:00Hello Bank,
38:01de la BNP Paribas,
38:02qui a une tarification
38:03vraiment de banque en dur.
38:04Mais,
38:05en dehors de ça,
38:06que ce soit pour les personnes
38:07en difficulté,
38:08et ça,
38:09c'est très important,
38:10les personnes en difficulté
38:11qui se font quand même
38:12matraquer
38:13dans les banques en dur,
38:14notamment les quatre
38:15grands groupes français,
38:16dans les banques en ligne,
38:17ce n'est pas le cas.
38:18Vous êtes chez qui, Gilles ?
38:19Moi, non,
38:20mais la plupart des gens
38:21sont multi-bancarisés.
38:22Je suis sûr que vous avez
38:23deux ou trois banques.
38:24Moi, j'ai trois banques.
38:25Et toi ?
38:26Je n'en ai qu'une.
38:27Vous n'avez qu'une banque ?
38:28Oui.
38:29Ah, ben ça alors !
38:30Bon, ben voilà.
38:31Allez,
38:32je ne vous dirai pas laquelle.
38:33Merci beaucoup.
38:34En tous les cas,
38:35on vous renvoie effectivement
38:36à ce nouveau numéro
38:37de 60 millions de consommateurs
38:38et tous les autres.
38:39Gilles Lionel Mauguin,
38:40merci beaucoup
38:41d'être passé nous voir
38:42et dans un instant,
38:43on va débattre,
38:44on va tenter de se mettre d'accord
38:45sur Sud Radio.
38:46A tout de suite.

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