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Michel Barnier, qui a démarré une série de consultations avec les chefs de groupes parlementaires en vue de trouver un compromis sur le budget 2025 et éviter une motion de censure qui pourrait renverser son gouvernement, s’exprimera au journal de 20H de TF1 ce mardi soir.

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Transcription
00:00— Est-ce qu'on s'attend à une démission, un départ de Michel Barnier ?
00:03— Écoutez, pour le moment, on n'a pas d'informations. On est comme vous. On se pose la question.
00:08Nous, ce qu'on aimerait, c'est qu'il reconnaisse qu'on a gagné des votes à l'Assemblée nationale.
00:13On a remodelé le budget. Peut-être qu'à un moment, il y aura eu une épiphanie qui va reprendre nos mesures.
00:18On ne sait pas. Quand on ne sait pas ce qui se passe, tout est possible.
00:22— Mais vous attendez quoi, maintenant, dans l'aménagement du budget, Mme Chatelain ?
00:27— Dans l'aménagement du budget, on l'a toujours dit, il faut déjà changer cette idée qu'il y aurait
00:3340 milliards de coupes et 20 milliards de nouvelles recettes. Pour nous, il faut beaucoup plus de nouvelles recettes
00:38pour pouvoir financer nos services publics, arrêter de taper sur ces services publics dont les Français ont besoin.
00:45— Mais que répondez-vous à ceux qui disent dans le socle commun, Édouard Philippe ou d'autres,
00:52que si Michel Barnier tombe avec une motion de censure, ça serait une catastrophe financière, une crise sans précédent ?
01:00— Je leur réponds que la situation financière dans laquelle nous sommes, qui est effectivement inquiétante,
01:06c'est leur lègue, c'est leur héritage. Donc à un moment, peut-être qu'effectivement, il vaut changer
01:10de personne à la tête de l'État. Nous avons des propositions. Nous avons une politique économique
01:15complètement différente de celle de ces 7 dernières années d'Emmanuel Macron. Eh bien essayons-la.
01:20Nous savons comment à la fois être raisonnable tout en allant répartir les richesses avec de nouveaux impôts
01:27qui sont justes et qui permettent de financer nos services publics. En fait, à un moment,
01:30c'est pas ceux qui ont créé la situation qui vont la résoudre. — Oui, mais si Michel Barnier tombe,
01:35Emmanuel Macron reste quand même le maître du jeu dans la nomination du prochain Premier ministre.
01:40Aucune garantie que ce soit la gauche qui soit appelée au pouvoir. — Tout à fait. Mais ce que démontre
01:46quand même l'expérience Michel Barnier – on ne sait pas quand est-ce qu'elle va prendre fin –,
01:50c'est que la coalition gouvernementale n'avait aucune colonne vertébrale. Donc il n'avait pas de soutien.
01:56Donc il n'était pas en capacité de gouverner. Donc il y a deux solutions. Soit on reste sur un président
01:59de la République qui décide de tout et on est vertical. Soit on se dit qu'à un moment, les Français ont voté.
02:04On a eu une assemblée diverse. Eh bien c'est à l'assemblée qu'on doit créer les majorités.
02:08Et c'est de l'équilibre politique de cette assemblée que doit émerger le prochain ou la prochaine Premier ministre.

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