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00:00Michel Barnier déclenche le 49-3 pour faire adopter sans vote le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.
00:08Marine Le Pen l'a dit aujourd'hui, elle va faire une motion de censure, c'est-à-dire que le gouvernement va tomber mercredi.
00:16Ce sera terminé, je vais vous dire ce qui va se passer ensuite.
00:19Mais c'est vrai que pour les agriculteurs, c'est une très mauvaise nouvelle puisqu'il y avait des mesures qui avaient été annoncées.
00:25Forcément, elles vont être bloquées et ils vont encore attendre des semaines, des mois.
00:29Et aujourd'hui, pour les agriculteurs, chaque jour compte. Chaque jour, c'est catastrophique.
00:33Chaque mois, c'est un drame. Ils ne savent pas combien de mois ils vont pouvoir tenir.
00:37Et là, d'attendre encore un nouveau gouvernement, que des lois soient revotées, que des choses soient proposées et que ce soit fait,
00:44là, je suis très, très, très inquiet pour nos agriculteurs, notamment, et même pour toute la France.
00:49Ce qu'il va se passer, je vous le dis, c'est qu'ils vont prendre, comme il n'y a pas de budget qui va être voté,
00:54ils vont en prendre le budget de 2024. Le budget de 2024 qui ne correspond pas du tout à ce qu'il nous faut pour 2025.
01:01Donc ça veut dire que ça va être catastrophique. Sachez-le, c'est dramatique ce qui se passe.
01:06Pour vous dire, sachez que le Rassemblement national, vendredi soir, était dans un truc où, pour vous dire un petit peu les coulisses,
01:15oui, ils ne savaient pas trop s'ils allaient faire une motion de censure ou pas. C'était plutôt 50-50.
01:22Ils ont écrit une lettre à Michel Barnier, le Premier ministre, pour lui dire tout ce qu'il voudrait pour qu'il ne fasse pas une motion de censure.
01:31Samedi soir, c'était encore à 50-50. 50-50 samedi soir et Jordan Bardella et Marine Le Pen ne savaient pas encore.
01:42C'était 50-50 s'ils allaient adopter la motion de censure ou pas. Et ce qui s'est passé, c'est que dimanche matin,
01:48il y a le ministre du Budget, Saint-Martin, qui a parlé, qui a dit que ça ne bougerait pas.
01:52Et là, c'est tombé. Marine Le Pen et Jordan Bardella se sont appelés et ont décidé qu'ils faisaient une motion de censure,
01:59c'était sûr, et qu'ils allaient censurer le gouvernement.
02:02Donc là, Michel Barnier, ce qui s'est passé, c'est qu'apparemment, il a mis énormément de temps à s'adresser au RN, à s'adresser à Marine Le Pen,
02:09à s'adresser à Jordan Bardella, à les traiter, comme on dit, c'est-à-dire à voir avec eux ce qu'ils pourraient faire et pas faire.
02:16Et forcément, il était persuadé que le RN ne ferait pas de motion de censure et ils se sont trompés dans leur stratégie.
02:23Donc aujourd'hui, le gouvernement va tomber mercredi. Ce qui va se passer, c'est qu'il va y avoir un nouveau gouvernement.
02:28On ne sait pas si le chef de l'État va attendre, il va faire une trêve de Noël et dire on verra ça en janvier,
02:34ou s'il va nommer quelqu'un très vite. Il y a un nom qui sort, qui ferait consensus auprès du Rassemblement national
02:40et auprès du chef de l'État, c'est Sébastien Lecornu, qui est actuellement ministre.
02:45Sébastien Lecornu serait actuellement le seul sur la liste, Sébastien Lecornu, pour prendre la place de Michel Barnier
02:53et il parle énormément avec Marine Le Pen. Donc Marine Le Pen laissera passer à Sébastien Lecornu
03:01et Emmanuel Macron aimerait bien que ce soit Sébastien Lecornu aussi puisqu'il est dans ses rangs
03:07et donc forcément ça ferait consensus entre les deux.
03:10On a parlé de Bernard Cazeneuve. Bernard Cazeneuve, sachez-le, il ne durerait pas trois jours.
03:14Trois jours puisque le Rassemblement national ferait une motion de censure directe sur Bernard Cazeneuve.
03:19Donc ce ne sera pas bon. Donc il y a très peu de noms qui peuvent sortir.
03:22La question qu'on se pose et la question que se posent énormément de gens, c'est est-ce que Bruno Retailleau,
03:26qui s'est fait énormément remarquer et qui commence à être extrêmement apprécié des Français,
03:30est-ce qu'il va rester à l'intérieur ? Si c'est Lecornu, ça risque d'être le cas.
03:36On parle aussi de Rachida Dati. Est-ce qu'elle resterait ou pas encore ?
03:39Puisqu'elle est très appréciée également des Français.
03:41Voilà, c'est les deux ministères.
03:43Ceux qui sautent très très vite, c'est bien sûr ceux qui sont, à mon avis,
03:48c'est que ça va être plus compliqué pour d'autres ministères, notamment au budget.
03:52Puisqu'en plus avec la sortie, c'est ce qui a fait qu'aujourd'hui,
03:55il y a eu une motion de censure du Rassemblement national.
03:58Donc moi, je dis tout ça. Je dis oui, c'est très sympa tout ça.
04:03On va changer de gouvernement, etc.
04:05Moi, la seule question que je me pose, c'est qu'est-ce que ça va changer pour les Français ?
04:10Et ce que ça va changer pour les Français,
04:12c'est que ça va encore les foutre encore plus dans une situation critique.
04:16Puisque ça veut dire pas de décision prise encore.
04:20Pas de budget, puisque budget de 2024.
04:23Aujourd'hui, ça veut dire un pays complètement figé.
04:26Aujourd'hui, sachez-le, on est dans une situation
04:28qui va être bien plus dramatique que celle de la Grèce.
04:33Parce que la Grèce, quand elle est tombée, vous savez,
04:36quand vous tombez, si vous tombez de pas très haut,
04:38ou vous faites mal, mais ça va, si vous tombez de très haut,
04:41là, les dégâts sont beaucoup plus importants.
04:43Et la France, aujourd'hui, chaque jour qui passe,
04:46la France devient extrêmement compliquée.
04:48Sachez que là, la chute du gouvernement va avoir des répercussions
04:51très importantes sur les marchés financiers.
04:53Et aujourd'hui, sur les taux d'intérêt, etc.
04:56Et derrière, c'est pas eux qui vont être impactés, c'est les Français.
05:00Les Français qui vont être encore impactés.
05:03Le quotidien des Français.
05:05Et moi, je suis très inquiet pour les Français, sachez-le.
05:08Et je me dis, c'est quand même fou.
05:11Parce qu'on a l'impression vraiment que chacun pense à 2027,
05:16aux élections présidentielles de 2027,
05:18quelles sont les stratégies, les bonnes stratégies
05:20pour peut-être être élu en 2027.
05:22Et le problème, c'est que les Français,
05:252027, c'est très loin pour eux.
05:27Les Français, c'est tous les jours.
05:29C'est tous les jours qu'ils se lèvent le matin
05:31avec la boule au ventre.
05:32De se dire, est-ce que je vais pouvoir faire Noël ?
05:34Est-ce que je vais pouvoir nourrir mes enfants
05:37demain ou ce week-end ?
05:39Donc 2027, c'est bien.
05:41Mais la situation des Français,
05:43elle est catastrophique au quotidien.
05:45Et je pense très fort à tous ceux qui nous regardent.
05:48Sachez-le, c'est incroyable de voir ce qui se passe actuellement.
05:52C'est fou.
05:54J'ai un espoir, moi.
05:56Le seul espoir que j'ai,
05:58c'est pas dans les décideurs.
06:00C'est dans les Français.
06:02Parce que les Français, ils ont une résilience incroyable.
06:05Et ce sont des travailleurs.
06:07Ce sont des gens qui travaillent.
06:08Ce sont des gens qui veulent s'en sortir.
06:10Et je pense que les seuls qui peuvent sauver la France,
06:13sachez-le, je ne compte pas du tout sur les politiques.
06:18Je pense que ce sont les Français.
06:20Seuls qui peuvent sauver la France sont les Français.
06:22Et ce ne sont pas les hommes politiques
06:24de n'importe quel bord.
06:26Aujourd'hui, on le voit bien, de toutes les façons,
06:28c'est un chaos total.
06:29Et aujourd'hui, tant qu'il n'y aura pas quelqu'un
06:31pour tout remettre à plat,
06:33tout remettre à zéro, même dans les institutions,
06:35même chez les hauts fonctionnaires, etc.,
06:37dans le système, comme il s'est passé aux États-Unis,
06:39sachez-le, la France n'avancera pas,
06:41quel que soit le gouvernement,
06:43quel que soit le parti.
06:45Et aujourd'hui, il y a une urgence incroyable.
06:48Et je peux vous dire que, moi, je suis très inquiet
06:50pour les Français.
06:52Parce qu'il y a énormément de Français
06:54qui n'en peuvent plus.
06:56Et aujourd'hui, le problème, c'est que la France
06:58est à l'arrêt.
07:00Donc, c'est extrêmement compliqué.
07:02– Je suis entièrement d'accord avec vous, surtout.
07:04Et je repense notamment, c'est vrai, aux agriculteurs,
07:06c'est le symbole de cet arrêt total.
07:08Parce que Gabriel Attal avait pris 70 engagements,
07:11rien n'est tenu, pas de revenus pour eux.
07:13Les normes, boum, ils courent dessous.
07:15– Quand arrive le marchandis, il n'y a rien qui n'était fait.
07:17– Rien, rien.
07:18Maintenant, on parle du Mercosur
07:20qui va nous envahir avec ces saloperies
07:22de viande aux hormones et de soja traitées.
07:24Donc, ils croulent sous les dettes, sous les problèmes.
07:27On ne fait rien pour eux.
07:28C'est le symbole d'une catégorie de population
07:30qui est abandonnée.
07:31Et vous avez raison, on abandonne petit à petit
07:33toutes les catégories de population.
07:35Donc, c'est terrible, c'est terrible.
07:36– C'est terrible, oui.
07:37– Et vous êtes sûr, Cyril, que donc, il n'y a zéro chance
07:39sur 100 qu'il y ait des tractations
07:41et que le gouvernement se maintienne ?
07:43– Non, impossible, c'est fini.
07:44– C'est terminé, rideau.
07:46– Terminé, c'est rideau.
07:47Il y avait une chance samedi soir encore.
07:49– Oui, c'est ça.
07:50– Samedi soir encore, il y avait une petite chance
07:52puisque Jordan Bardella et Marine Le Pen,
07:54ils hésitaient à 50-50.
07:56Ils hésitaient, c'était 50-50.
07:58Aujourd'hui, aucune chance, c'est terminé.
08:00Donc, à moins qu'ils nomment un Michel Barnier II,
08:04peut-être, mais je n'y crois pas du tout.
08:06Je pense que là, on va avoir un autre gouvernement.
08:08Mais est-ce que le gouvernement va mettre autant de temps
08:10à être nommé que la dernière fois ?
08:12Et pendant ce temps-là, les Français, eux,
08:14ils doivent continuer à travailler,
08:15ils doivent continuer à se lever le matin
08:17sans savoir où ils vont.
08:18C'est un petit peu compliqué.
08:19Et c'est vrai que c'est quand même…
08:21Moi, ça me rend fou, je vous jure.
08:24Et c'est dingue.
08:25Gilles Verdet, vous avez été d'ailleurs à la rencontre
08:27des commerçants ce week-end.
08:28Vous étiez à Lille.
08:29Vous avez été avec Jérôme Jean, mon ami.
08:30– Absolument.
08:31– Exactement.
08:32Pour échanger avec Stéphane Lillois, Gilles Verdet.
08:34– Oui.
08:35– Stéphane, petit bain de foule, regardez-le.
08:37– C'est un plaisir.
08:38Ce n'était pas du tout une contrainte.
08:40On avait trouvé le moment.
08:41Les gens font leur course, ce qui est bien pour les commerçants
08:44qui ont quand même quelques temps de discuter avec nous.
08:46Il y a des vols, il faut porter plainte.
08:49Et alors, ce que j'ai trouvé génial, c'est le groupe WhatsApp.
08:52Ils s'entraident, ils disent tiens, j'ai revu un voleur, faites attention.
08:57Les commerçants sont des gens respectueux.
08:59– Ah bah oui, je n'ai jamais dit le contraire.
09:01– C'est vrai.
09:02Aujourd'hui, ils ne diffusent pas le visage de leur voleur
09:05parce que la loi ne le permet pas.
09:07– Voilà.
09:08– Je savais qu'on serait d'accord un jour.
09:10– Voilà.
09:11– J'avais promis que j'irais à Lille.
09:16– C'est quoi cette coiffure ?
09:18– Je suis parti à 6 heures du matin de chez moi,
09:20donc je n'ai pas eu le temps de me coiffer.
09:22J'avais promis que j'irais à Lille voir les commerçants et ras-le-vol.
09:25Ceux que j'ai vus ne mettent pas les photos des voleurs
09:29parce que c'est illégal.
09:30Mais en fait, ça m'a permis de comprendre beaucoup de choses.
09:32Ils ne portent même pas plainte, parce que vous avez raison de le dire.
09:35Ils voient que leurs plaintes n'aboutissent pas.
09:37Alors, ils ne savent même pas qu'ils peuvent porter plainte électroniquement
09:40parce que personne ne leur dit.
09:42Et j'ai appris que quand ils appelaient les forces de l'or pour des préjudices,
09:46si ce n'était pas supérieur à 130 euros, personne ne se déplaçait.
09:50J'ai trouvé ça extrêmement choquant.
09:52C'est dégueulasse.
09:53Donc voilà, ça m'a permis de les rencontrer.
09:55– Ça va nous permettre une fois de plus de dire qu'on marche sur la tête.
09:58– Ouais.
09:59– Parce qu'on marche vraiment sur la tête dans ce pays.
10:01Vous l'avez bien compris.

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