Avec Nicolas Dupont Aignan, Président de Debout la France, ex-député
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00:00Et aujourd'hui, d'un son face-à-face, André Bercoff reçoit Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
00:07« Tout va bien, tout va très bien, madame Lamarcky. C'est vrai, je ne comprends pas les gens. C'est vrai, Dupont-Aignan, on dit ça ne va pas.
00:16Mais non, mais vous êtes exérgé, vous n'êtes pas pourtant un prophète de mauvaise augure, mais enfin un esprit chagrin.
00:21Écoutez, le chômage, c'est pratiquement fini. On est dans le plein d'emplois. La dette, elle est pratiquement terminée.
00:30Le gouvernement, il paraît qu'on s'apprête à une dissolution. En tout cas, une dissolution non pas de l'Assemblée nationale,
00:38ce n'est pas possible pour le moment, mais une dissolution du gouvernement Barnier.
00:42Alors, je voudrais... On va un peu parler du fonds Nicolas Dupont-Aignan. Vous vous battez depuis...
00:47On le sait, vous avez été député de l'ESOM pendant 27 ans, depuis 27 ans. Vous avez été maire de Rière depuis 1995.
00:55Donc, la vie politique, vous la connaissez depuis plus longtemps. Et vous vous battez...
01:00En tout cas, on peut vous reprocher beaucoup de choses, mais pas votre cohérence, c'est clair.
01:04Et aujourd'hui, on a l'impression, et je voudrais avoir votre sentiment là-dessus, d'une espèce de jeu d'ombre,
01:11où on vous dit... Ah, dites bien... Ah non, non, il ne faut pas que Marine Le Pen envoie la guillotine.
01:19Non, il ne faut pas ceci, il ne faut pas cela. Qu'est-ce qui se passe ?
01:23On a l'impression d'un jeu d'ombre où on ne sait plus qui... Que les mots ont perdu leur sens et leur sens de mot.
01:29— Merci André Bercoff. C'est vrai que ça fait un certain nombre d'années que je subis ce monde politique pathétique
01:37et que j'ai vu la... Comment dire ? La descente aux enfers. Et pour autant, je reste convaincu qu'on peut faire autrement.
01:45Et c'est là où je comprends mes concitoyens quand ils sont désespérés, écœurés, et que je leur dis qu'il ne faut pas se résigner,
01:51parce que si vous vous résignez et que vous ne votez plus, eh ben ils vont rester, ce seront les mêmes, alors qu'on peut faire autrement.
01:57Ce qui me surprend le plus, je vais vous dire, mais vous savez la célèbre phrase d'Audiard, c'est à cela qu'on les reconnaît,
02:04c'est qu'en fait, ils étaient persuadés qu'ils pouvaient continuer éternellement. C'est-à-dire, je prends l'exemple d'Emmanuel Macron,
02:13il a cru qu'il suffisait de nommer Bob Michel Barnier, issu du plus petit parti suite aux élections législatives,
02:22qu'il suffisait de faire semblant de faire autrement tout en faisant la même chose, et que ça allait passer.
02:27C'est-à-dire qu'ils ont un culot à toute épreuve. Ils ont tellement eu l'habitude de se moquer des Français, et pour moi,
02:36je suis en train d'écrire un livre, donc je retravaille tout ça, ça a commencé la faille au référendum de 2005.
02:44Les Français ont voté contre, ils ont bafoué le vote des Français, et ils l'ont bafoué tous ensemble, je m'en souviens.
02:51J'avais voté contre le traité de Lisbonne, PS-UMP étaient ensemble pour bafouer le référendum. Et en fait, ce qui est intéressant,
02:59si vous regardez avec un peu de distance, c'est que cette classe politique qui a ruiné la France, qui s'est succédée PS-UMP
03:08avant l'arrivée de Macron, s'est regroupée tous avec Macron. Macron a eu ce génie avec le renfort des médias du système
03:16de faire croire qu'il était neuf, alors que c'était le recyclage de vieille sauce, de vieille gloire de droite et de gauche,
03:23et qu'ils ont continué encore 7 ans, et qu'on arrive au bout de ce système. C'est fini. Ce système est en train de mourir.
03:30— Oui, Nicolas, on dit que ce système est en train de mourir depuis des années et des années.
03:34— Oui, là, il est vraiment en train de mourir. Mais le drame, c'est qu'il entraîne le pays dans sa chute.
03:38— Oui, attendez, attendez, attendez. On va quand même parler de choses... Vous dites « Ah oui, mais les Français, il faut qu'ils continuent à voter ».
03:43Eh bien moi, je vais prendre un exemple... — « Ah oui, mais je comprends qu'ils aient plus envie ».
03:46— Attendez. Mais « je comprends qu'ils aient plus envie », attendez. Moi, je vais parler de ce qui s'est passé aux dernières élections législatives.
03:52Soyons... Prenons des choses concrètes. Vous étiez... Donc vous présentiez, vous, donc aux élections législatives.
03:59Je rappelle que vous étiez député depuis combien ? Depuis 27 ans ? Enfin depuis longtemps. Très bien.
04:05Alors il y a eu deux tours. C'est intéressant de parler de ça. Donc il y avait Bérenger Cernon de la France insoumise.
04:12Il y avait... Comment il s'appelle ? Il y avait François Durevray des Républicains. Et il y avait Nicolas Dupont-Aignan de Debout la France. Bien.
04:23Il s'est passé le premier tour. Bérenger Cernon est arrivé légèrement en tête. Vous étiez second à même pas...
04:31— On était dans un mouchoir de poche. — Voilà. Absolument. Et il y avait François Durevray qui était loin derrière avec 10 960 en voie.
04:39Alors moi, je ne sais pas. Je regarde un peu. Je suis à Huron. Mais j'essaie d'avoir du bon sens. Je me dis est-ce que le LR est plus proche de Dupont-Aignan ou plus proche de LFI ?
04:49Je me pose la question. Et je constate – parce que ça, ce sont des faits, c'est pas des élucubrations – que François Durevray s'est maintenu pour me faire perdre.
04:59Voilà. Pour vous faire perdre. Alors moi, parlons de ça. Parlons... Vous dites les Français doivent voter. Mais si les Français doivent voter pour voir les magouilles,
05:09les marchandages de tapis d'entre les deux tours, ça sert à quoi ? — Je vais vous répondre. Je vais vous répondre. Il y a deux choses.
05:18Il y a eu une magouille dont j'ai été la victime très clairement, c'est-à-dire que... — Il n'y a pas que vous.
05:24— Non, non. Au premier tour, on était très largement en tête. 62% face à Bayranger, c'est un nom. Si on additionnait mes voix et celles des Républicains...
05:31Je rappelle que ce fameux Durevray était l'homme que j'ai aidé toute ma vie à être élu, qui est le parrain de ma fille et qui a été choisi par Emmanuel Macron et Xavier Bertrand pour me tuer.
05:43Donc la morale en politique, ça fait 2. Mais enfin, qu'importe. Et il a été récompensé après de son coup de poignard dans le dos comme ministre des Transports.
05:50Éphémère. Mais qu'importe. Tout ça, c'est la basse cuisine abominable. Mais au-delà de ça, ce qui est très intéressant, c'est que vous savez très bien que les patriotes dans leur ensemble
06:01avaient gagné le premier tour et qu'au second tour dans toute la France, il y a eu une alliance contre-nature entre des Républicains, des macronistes, des LFI qui se sont faits des désistements mutuels.
06:16Chez moi, c'était une autre formule. C'était un maintien pour me faire perdre. Mais qu'il y ait un maintien ou un désistement, il y avait une alliance.
06:24Il faut pas oublier que Mme Borne, M. Darmanin, M. Wauquiez ont été élus par des voix France Insoumise. Il faut pas oublier que des France Insoumise ont été élus par des voix républicaines.
06:40Alors ça veut dire quoi ? On va aller au bout des choses. Ça veut dire qu'il y a eu une maigouille minable, mais que les Français ou une partie des Français l'ont ratifiée.
06:52Ils l'ont ratifiée pourquoi ? Parce que vous avez un système médiatique qui a fait une propagande d'enfer pour salir les patriotes, Éric Ciotti, moi-même, Marine Le Pen, et les faire passer pour des diables.
07:07Et pour tout à coup faire passer M. Mélenchon et M. Wauquiez et toute cette bande, M. Bertrand et M. Durevray chez moi, pour des parangons de vertu.
07:22Et une partie des électeurs sont tombés dans le panneau. Et c'est là où je dis qu'il y a les maigouilles politiciennes, mais il y a aussi les votes des Français.
07:31Et il y a un moment où je dis à mes compatriotes que j'aime, puisque j'essaye de me battre pour eux contre cette vie politique minable, en essayant de faire un peu autrement, peut-être.
07:43J'ai été candidat à la présidentielle, j'ai fait tout ce que j'ai pu, et je continue. Mais il y a un moment, et c'est le thème de mon bouquin que je suis en train de rédiger, vous verrez,
07:52où je leur dis, réveillez-vous, n'écoutez plus ces médias malhonnêtes, parce qu'il y a des médias malhonnêtes, vous le savez bien, Bercoff, ça ne veut pas dire les journalistes.
08:03Je ne les mets pas dans le même sac. Écoutez, faites-vous votre idée par vous-même. Et je pense sincèrement, André Bercoff, qu'ils ont été piégés là, mais que la prochaine fois, ils ne seront pas piégés.
08:14Voilà pourquoi je pense qu'on sortira de cette crise. On a touché le fond, on est en train de toucher le fond. On ne sortira de cette crise que par un nouvel appel au peuple.
08:25Dans toute l'histoire de France, il y a eu, si on prend un peu de recul, cette descente aux enfers. Et c'est quand on touche le fond que le peuple français, dans ce qu'il a de meilleur, se réveille.
08:36Pourquoi ? Parce que tout à coup, il regarde en face les choses et il ne fuit pas. Et je dis aux Français, mais ce n'est pas ceux de Sud Radio, parce qu'en général, les auditeurs de Sud Radio, ce sont ceux qui sont déjà éveillés.
08:48Mais je dis à ceux de Sud Radio, allez frapper aux portes de vos voisins et dites-leur qu'il y a deux solutions. Soit vous vous prenez en main, comme aux États-Unis, les électeurs américains à un moment se sont pris en main.
09:03Soit vous allez devenir des esclaves. Voilà, c'est simple, je n'y peux rien.
09:10– Oui, mais attendez, vous pouvez chacun... – Moi, j'ai fait tout ce que je pouvais, je continue.
09:13Mais si les Français ne se réveillent pas, je ne peux pas les réveiller.
09:16– Non, mais le problème, il n'est pas là. D'abord, vous dites... – Ah ben si, oui, d'ailleurs.
09:19– Si, parce que vous dites, c'est à cause des médias. – Ce n'est pas que la faute des magouilles, des médias et tout, c'est la faute des Français, à un moment.
09:23– Ah, nous sommes bien d'accord. Et d'ailleurs, comme vous dites, les Américains, les 90% des médias américains, télé, radio, presse, étaient contre, effectivement, à mort, contre Trump.
09:36Et pour Kamala Harris et Biden. Et pourtant, il a été élu par le vote populaire, pas seulement par le vote des grands électeurs.
09:41– Tout à fait. – Ce qui est quand même intéressant.
09:43Donc, ici, vous croyez franchement que... Est-ce que le problème... Alors, il y a ça.
09:47Est-ce que les Français sont encore victimes d'un certain nombre de la doxa d'opinion publique ?
09:52Bon. Alors, comme vous dites, chacun est responsable. Après tout, vous avez les politiques que vous méritez et le pouvoir que vous méritez.
09:58Il faut le dire. Il ne faut pas se raconter des histoires.
10:00Mais le problème aussi, l'autre problème, et je voudrais vraiment qu'on parle de ça, parce que vous avez été...
10:05Je sais que... Je connais votre position là-dessus.
10:08Qu'est-ce qui fait que les patriotes, ce que vous appelez les patriotes, partons les souverainistes, apprenons-les comme on veut,
10:13qui sont quand même aujourd'hui une majorité, les Français.
10:16Je veux dire, si on prend tous les partis. De Reconquête à Oso à Debout la France, à Pas-en-Pas.
10:22Tous. Je vais même citer les leaders.
10:25Bon. Qu'est-ce qui fait... Alors, je voudrais vraiment que vous me disiez, parce que vous connaissez,
10:30vous étiez dans le cœur du réacteur et vous êtes toujours dans le cœur du réacteur.
10:33Qu'est-ce qui fait qu'ils ne sont pas foutus depuis des années, depuis des décennies, de se rassembler,
10:38alors qu'ils représentent la majorité de l'opinion ?
10:40Alors, vous appuyez sur la plaie, car on ne peut pas en vouloir, et c'est ce que j'explique sans cesse aux uns et aux autres que je connais tous.
10:49On ne peut pas en vouloir aux Français si on n'est pas capable nous-mêmes de proposer aux Français une coalition rassemblant toutes les personnalités.
11:00Je crois avoir montré l'exemple. J'étais le premier en 2017, au second tour, après avoir fait 5% des voix au premier tour,
11:08à soutenir Marine Le Pen, et j'en ai pris plein la gueule. Mais je l'ai fait de manière désintéressée.
11:13J'ai ensuite essayé de rassembler les souverainistes, Asselineau, Philippot, avec un constat d'échec.
11:21Des chapelles, parce que l'esprit de chapelle, l'esprit politicien, l'a emporté malheureusement sur l'esprit de rassemblement.
11:32Et je vais vous dire même, et je l'ai dit à Marine Le Pen et à Jordane Bardella, quand il y a eu en 2024 la dissolution,
11:40il y a eu une alliance très bien entre Ciotti et Marine Le Pen, comme il y a eu à mon époque, en 2017, entre moi et Marine Le Pen.
11:48Et j'ai demandé à Jordane Bardella et Marine Le Pen pourquoi ils ne l'ont pas élargie à moi-même, j'étais demandeur.
11:55Pourquoi ils ne l'ont pas élargie à Marion Maréchal ? Pourquoi ils ne l'ont pas élargie, pourquoi pas, à Éric Zemmour ?
12:00– Et qu'est-ce qu'ils vous ont dit ? – Je n'ai pas la réponse, j'espère l'avoir un jour.
12:05Je veux dire par là, je pense que paradoxalement, ils sont plus honnêtes qu'un Mélenchon.
12:14Mélenchon a rassemblé à la fois Poutou et François Hollande, pour le Front populaire.
12:20C'était un râteau très large avec des contradictions.
12:23Et je pense que Marine Le Pen et Jordane Bardella, sous le feu des médias et un peu paralysés par les médias du système,
12:32se sont dit, si on prend Philippot, on va nous dire qu'on est pour le Frexit.
12:35Si on prend Zemmour, on va nous dire qu'on est trop identitaire.
12:38Si on prend Marion Maréchal, on va nous dire que sur les femmes.
12:41Si on prend Dupont-Aignan, on va nous dire que sur les souverainistes et sur le vaccin et la Russie.
12:46– Vous touchez la plaie du doigt. – Je finis, ma frère.
12:50Moi, je pense qu'on ne gagne jamais à se coucher même de manière aléatoire devant le système.
12:59Je pense qu'on doit assumer ce qu'on fait, qu'on doit rassembler tous les patriotes avec leurs spécificités,
13:06leurs défauts et leurs qualités et que les Français s'y reconnaissent.
13:09Et c'est ce qu'a fait Trump.
13:11Trump n'a pas eu peur de nommer au FBI, à la tête du FBI, quelqu'un qui n'a pas eu sa langue dans sa poche.
13:18Donc je pense que le secret de la victoire qui arrivera, obligatoirement,
13:22ce sera comme candidat à la présidentielle et quelqu'un qui ose.
13:27– C'est clair, on va en parler après une petite pause.
13:31– C'est ce qu'attendent nos concitoyens.
13:32– Non, mais surtout, je veux vous dire, vous touchez tout à fait du doigt,
13:37est-ce que le problème, et de savoir si c'est couché ou pas, ou avant un sens politique ou pas.
13:42Et on va en parler parce que c'est vraiment le nœud du problème, sinon il n'y aura jamais rien.
13:47À tout de suite, après une petite pause.
13:49– Et vous, auditeurs, vous pouvez réagir ou poser votre question en nous appelant dès à présent au 0826 3…
14:00– Et nous sommes avec Nicolas Dupont-Aignan, homme politique, on ne le présente pas.
14:06On a parlé de ce qui s'est passé effectivement aux dernières législatives,
14:10où il a été battu grâce au maintien du député à l'air, c'est très intéressant.
14:14D'ailleurs, je dirais un seul mot là-dessus, personnel.
14:16– Pas du député, d'un candidat à l'air.
14:18– Candidat à l'air, oui c'est ça.
14:19– Troisième derrière tout le monde.
14:20– Oui, mais de toute façon, le problème est très simple, c'est que,
14:23alors là c'est un avis totalement personnel, l'imbécilité absolue,
14:28c'est l'élection législative à deux tours qui permet de toutes les magouillir.
14:33Et je crois qu'il y a quelque chose, je trouve, je vais vous dire,
14:36mais si, il faudrait que les deux premiers, arriver les deux premiers, refassent le second tour.
14:41– Ah oui, ça d'accord.
14:42– C'est ça que je veux dire.
14:43Ou s'il y a un second tour, qu'on refasse les deux premiers.
14:45– Comme à la présidentielle.
14:46– Voilà, comme à la présidentielle, exactement.
14:49Et ça me paraît bien.
14:50– Ah, je suis d'accord.
14:51– Mais simplement, je voudrais, René, non, non, mais juste Nicolas Dupont-Aignan,
14:55vous dites, voilà pourquoi les patriotes ou souverainistes,
14:59ou ceux qui sont quand même, quand on voit les scores,
15:01si on additionne encore une fois, moi je suis là-dessus, je suis.
15:04Mais vous me dites, Mélenchon est plus, mais Mélenchon est plus politique.
15:09Mélenchon, je vais vous dire, est plus politique que Le Pen.
15:12Il est plus politique, pourquoi ?
15:14Parce que je vais vous donner deux exemples.
15:16De Gaulle a bien amené les communistes au gouvernement après 44-45.
15:20Mitterrand, de la Francisque, etc. a bien été le candidat du parti socialiste.
15:27Et il a amené qui ? Les communistes, avant de les avoir plumés comme une volaille.
15:31Écoutez, il y a la réalité et il y a la politique.
15:35– Mais, André Bercoff, vous prêchez un convaincu.
15:38– Je suis convaincu, je suis le premier à avoir balayé ces segmentations
15:44en soutenant Le Pen au deuxième tour.
15:46Je suis, depuis chaque candidature présidentielle,
15:50à demander une grande coalition, voilà.
15:52Et si je me présente à la présidentielle à chaque fois,
15:54c'est parce que je veux offrir ce choix.
15:57Et je suis convaincu qu'on va y arriver.
15:59– Qu'est-ce qui vous rend aussi convaincu ?
16:02– Parce que, qu'est-ce qui renforce votre conviction ?
16:06– Parce qu'il y a une poussée à la base considérable.
16:10Je vois ce que vivent les Français aujourd'hui.
16:13Parce que, derrière la politique, il y a la vie quotidienne de millions de Français
16:19qui ne peuvent plus se chauffer, qui ne peuvent plus manger,
16:21qui vivent dans l'insécurité, qui voient bien le pays qu'ils aiment sombrer.
16:26Il y a des solutions pour ça.
16:27– Mais ils ne font plus confiance aux politiques pour faire ça.
16:30– Mais je leur dis justement…
16:31– Nicolas Dupont-Aignan, c'est ça le problème.
16:33– Mais moi, mon boulot, André Bercoff, c'est justement de leur dire
16:36ne vous désespérez pas, on va y arriver.
16:39Parce qu'il va se passer un moment,
16:41quand on touche le fond de la piscine, ça remonte.
16:44J'ai eu l'expérience très modeste dans ma ville de hier,
16:47que j'ai reprise en 1995, qui était ruinée.
16:50Tout le monde disait, elle ne s'en sortira jamais,
16:52les gens vendaient leur maison.
16:54Et puis il y a eu un concours de circonstances, j'ai été élu,
16:56et en quelques années, on a redressé la ville
16:58qui est aujourd'hui une des plus agréables d'Ile-de-France.
17:01Elle est très bien classée partout, ça veut bien dire qu'il n'y a pas de fatalité.
17:04Ce que je veux dire à nos compatriotes,
17:07c'est je comprends votre découragement,
17:09mais vous allez voir, on va y arriver,
17:11parce qu'on ne peut pas laisser la France comme ça.
17:13Et vous verrez que plus les difficultés vont s'aggraver,
17:17plus nos compatriotes vont se réveiller.
17:20Chaque jour qui passe, je vois des gens venir dans la rue me saluer en me disant
17:24ben oui, c'est vrai que je n'ai pas voté la dernière élection,
17:28c'est vrai que j'y croyais plus, mais là, ça me touche.
17:31On ne peut pas continuer comme ça.
17:33Donc il va y avoir un moment une prise de conscience.
17:36Et je le vois bien même dans ma circonscription, c'est intéressant,
17:39je vois des gens qui ont voté pour le candidat France Insoumise,
17:42des bobos là, qui se sont dit ah ben ça changera.
17:45Ben là, ils ont compris maintenant.
17:48Ils ont compris, ils vous le disent ?
17:50Ben ils me le disent, oui, ils me le disent.
17:52Donc il y a un moment, vous savez, c'est comme un enfant qui se brûle,
17:55c'est comme un adulte qui fait une connerie.
17:58Je crois que dans la vie, on peut faire une connerie une fois, on ne la fait pas deux fois.
18:01Donc il n'y aura pas d'alliance.
18:03Je pense que l'alliance piégeuse, la manœuvre entre les Républicains,
18:09à l'avoquier, les Darmanins et les Mélenchons,
18:13qui a empêché l'émergence d'une force patriote à l'Assemblée
18:17qui aurait pu sauver le pays, ne se reproduira pas.
18:20Maintenant, ce qui est vrai, c'est que vous posez la question
18:23qui incarnera ce leadership ? Personne ne le sait.
18:26Vous aurez peut-être une personnalité qui émergera,
18:29ça sera peut-être l'un de nous, je ne sais pas.
18:31Ce n'est pas obligatoirement décidé d'avance.
18:33Mais pour ça, il faudrait que le système médiatique
18:36ne mette pas simplement en valeur toujours les mêmes personnalités.
18:42Car le système médiatique ne met en valeur
18:45Le Pen, Mélenchon, Macron, Édouard Philippe.
18:50Vous parliez tout à l'heure des médias dominants.
18:53Certes, il y a les réseaux sociaux, nous sommes puissants.
18:56Mais n'oubliez pas qu'il y a le JT de TF1 et de France 2
19:01qui représentent chaque soir 6-5 millions de Français
19:06qui ne s'informent que là, pour les plus âgés d'entre eux,
19:10et qui n'ont donc pas une autre information.
19:14Et pour moi, l'ARCOM, la manière dont l'ARCOM fossilise les temps de parole,
19:19puisque vous savez que moi, j'ai le droit qu'à moins de 1%.
19:22Parce que j'ai fait 1% aux législatives globalement pour Debout la France,
19:27même si dans les sondages, je suis à 2, 3, 4% dans la présidentielle.
19:31Donc on me bloque.
19:33Par ailleurs, vous avez des lois extrêmement rigoureuses,
19:37et c'est bien sur le financement, mais qui interdisent tout financement nouveau.
19:41Donc, si vous ne pouvez pas avoir d'argent,
19:44si vous ne pouvez pas avoir de dons,
19:46si vous ne pouvez pas avoir de temps d'antenne,
19:48il est clair que ça fossilise le jeu politique autour de personnalités
19:52qui sont tout à fait estimables,
19:55et que Le Pen, Mélenchon et les autres représentent certes beaucoup,
19:59mais il y a peut-être d'autres personnalités comme moi,
20:02et certaines qu'on ne connaît pas,
20:04qui mériteraient d'être entendues à TF1 et France 2.
20:07Et les millions de Français qui regardent ces journaux,
20:09aimeraient peut-être entendre autre chose.
20:11Pourquoi ils n'ont pas le droit ?
20:13D'abord, il y a deux choses qu'il faut différencier.
20:16Effectivement, il y a ce problème des lois, etc.
20:19Il ne faut pas en vouloir aux Français,
20:21si on ne leur montre pas des chambres différentes.
20:23Il n'y a pas d'ARCOM aux Etats-Unis,
20:25mais les trois quarts, oui,
20:27mais ça ne change rien à la réalité,
20:29que les trois quarts des télévisions privées et d'aides privées
20:32sont été pour les démocrates.
20:34Pourquoi ?
20:35Parce que vous oubliez, effectivement,
20:37qui possède les radios et les télévisions.
20:39En France, attendez, excusez-moi,
20:41en France, le vrai problème à régler,
20:43c'est les radios de services publics et les télés de services publics.
20:45Mais attaquez-vous à ça.
20:47Mais d'abord, c'est le contribuable qui paye.
20:50OK ?
20:51– Aubrey Bercoff, je m'y suis attaqué,
20:53j'ai fait des recours.
20:55C'est très simple.
20:57Même pendant la présidentielle,
20:59j'étais candidat à la présidentielle,
21:01j'ai eu quasiment 0% de temps d'antenne sur France Inter,
21:04France Inter me propose des émissions à 6h du matin.
21:07Voilà.
21:08Donc, les chaînes du service public
21:11ne respectent même pas les règles de l'ARCOM.
21:15C'est-à-dire que les 1% auxquels j'ai droit,
21:18je ne les ai même pas.
21:20– Vous ne les avez pas eues au moment où vous vous êtes présenté ?
21:22– Depuis un an, deux ans.
21:23France 2, France 3, France 5,
21:26France Inter, France Info,
21:29zéro, la tête de Toto, zéro.
21:33C'est scandaleux.
21:35Donc l'ARCOM, nous avons un organisme, l'ARCOM,
21:38qui fait respecter et qui impose par exemple à CNews
21:41de ne pas m'inviter pour ne pas dépasser 1%,
21:44mais qui n'impose pas à France Inter
21:46de m'inviter pour au moins atteindre 0,5%.
21:49Et le parti socialiste de M. Glucksmann,
21:53ce qui est très intéressant,
21:55j'ai fait plus de voix à la présidentielle que le parti socialiste.
21:58Bon, il n'y a pas de quoi être fier,
22:00M. Hidalgo était derrière moi et ce n'était pas une référence.
22:03Mais quand même, avant les Européennes,
22:07M. le parti socialiste a eu 10% de temps d'antenne,
22:1015% de temps d'antenne sur France Inter.
22:13Il ne faut pas s'étonner qu'aux Européennes,
22:15M. Glucksmann est remonté la pente,
22:17alors que les souverainistes,
22:19moi je n'ai même pas pu être candidat,
22:21et que M. Asselineau, Filippo,
22:23n'ont pas eu de temps d'antenne et ont fait moins de 1% chacun.
22:26Il y a un moment, alors vous me dites,
22:28oui, mais aux Etats-Unis, il y a les réseaux sociaux.
22:30Oui, mais aux Etats-Unis,
22:32il y a la possibilité de financement de ces réseaux sociaux.
22:37En France, nous ne l'avons pas.
22:39Il y a des plateformes qui sont financées.
22:42Oui, mais très peu, nous avons des règles extrêmement rigides,
22:45et c'est bien.
22:46Et l'argent va au grand parti,
22:50et pas à ceux qui ont des idées neuves.
22:52Donc il faut donner, là je le dis à ceux qui nous écoutent,
22:55vous allez sur les sites du parti que vous préférez,
22:57et vous faites un petit don,
22:59parce que là aussi, c'est défiscalisé,
23:02on a la chance d'avoir un système qui défiscalise,
23:05il faut que les Français aussi,
23:07à un moment, aident
23:09ceux qui sont petits aujourd'hui,
23:11et qui peuvent devenir grands.
23:13Le Français croit souvent,
23:15moi souvent j'ai vu des gens dans la rue qui m'ont dit,
23:17on aimerait voter pour vous, mais vous êtes à 3%,
23:19ou à 5% dans les sondages.
23:21Je leur dis, justement, votez pour moi et on va augmenter.
23:24Ah non, vous n'allez pas y arriver.
23:26C'est l'oeuf et la poule.
23:28C'est l'oeuf et la poule.
23:30Le tout départ des Français maintenant.
23:32Oui, alors il y a l'oeuf et la poule et l'égo.
23:34Nous allons parler de l'égo, non pas le jeu du l'égo,
23:36mais L apostrophe EGO,
23:38le tout à l'égo,
23:40qui nous préoccupe après cette petite pause.
23:42Et un numéro de téléphone pour poser une question,
23:44ou pour réagir, le 0 826 303.
23:46Le numéro de téléphone pour poser une question,
23:48ou pour réagir, le 0 826 303.
23:54Nicolas Dupont-Aignan,
23:56nous discutons de tout cela,
23:58et c'est vraiment intéressant,
24:00parce que je pense qu'on va à l'os,
24:02on essaie d'aller sur cet état des lieux,
24:04et encore une fois,
24:06vous n'avez pas votre langue dans votre poche,
24:08et surtout, on vous connait pour votre cohérence.
24:10On ne peut pas dire que vous changez d'opinion
24:12comme de chemise,
24:14que vous n'êtes pas l'opportuniste du tronc,
24:16ni d'un autre.
24:18Mais je voudrais vous dire quand même
24:20quelque chose d'important,
24:22par rapport, ils vous disent, vous appelez les français,
24:24ne pas se décourager, etc., dans tous les domaines.
24:26Qu'est-ce qu'il peut faire ?
24:28Je ne parle pas de qui,
24:30parce que ce sont des questions qu'on verra plus tard,
24:32et puis on ne va pas jouer aux marques de café,
24:34donc qui incarnera.
24:36Mais au fond, pourquoi,
24:38dans cette situation que vous décrivez
24:40comme difficile, voire tragique,
24:42parce qu'il y a un délai, pas seulement pour la France,
24:44mais tout ce qui se passe autour,
24:46les conflits, la crise économique majeure
24:48qui est déjà là,
24:50la dette, etc.,
24:52qu'est-ce qu'il fait ?
24:54Est-ce que c'est le tout à l'ego ?
24:56Je reviens à la question que je vous ai posée,
24:58mais à mon avis, on n'a pas creusé.
25:00Est-ce que ce sont les égos qui font
25:02qu'on a l'impression que chacun est dans sa bulle ?
25:04Je parle d'un certain nombre de gens.
25:06Si vous voulez, je reviens à Mélenchon.
25:08Evidemment qu'il savait très bien ce qu'il faisait,
25:10et on voit très très bien comment
25:12le nouveau front populaire se déchire,
25:14qu'il n'y a plus de, je ne sais pas si les fronts,
25:16si les populaires, en tout cas les affronts,
25:18s'accumulent entre socialistes
25:20et même écologistes et autres.
25:22Mais ils ont présenté à un moment donné
25:24un groupe socialiste, écologique,
25:26LFI et compagnie.
25:28Qu'est-ce qui fait qu'on a l'impression, de l'autre côté,
25:30même dans les petits groupes,
25:32on a l'impression que chacun,
25:34pardon de vous dire comme ça,
25:36est sur son territoire et dit,
25:38vous ne touchez pas mon territoire. Pas vous !
25:40Je sais, vous l'avez dit, pas vous.
25:42Mais expliquez-moi cette crise de l'égo.
25:44Moi je pense que cette crise de l'égo
25:46vient aussi du fait
25:48qu'on ne parle pas assez des problèmes de fond.
25:50Je vais vous donner un exemple très simple.
25:52J'ai écrit un bouquin qui vaut ce qu'il vaut,
25:54Où va le pognon, il y a trois ans.
25:56Il y a toutes les réponses,
25:58et j'ai travaillé dessus,
26:00mais on ne parle jamais du fond.
26:02Ce Où va le pognon, il y a 50 milliards d'économies
26:04qu'on pourrait faire
26:06sans faire souffrir les Français.
26:08Tout de suite, qu'ils remettraient en cause.
26:10Alors en revanche, des clientèles,
26:12des oligarchies,
26:14les millions de fausses cartes vitales,
26:16l'Union Européenne, la guerre en Ukraine
26:18qui coûte une fortune à la France,
26:20ça, on peut couper tout de suite.
26:22Mais on ne parle jamais du fond.
26:24Et là aussi,
26:26je pense que ça dépend vraiment
26:28du système médiatique
26:30qui brise la politique.
26:32Il y a les hommes politiques et les femmes politiques
26:34qui ont leurs défauts, je ne cherche pas à les excuser.
26:36Mais on ne parle jamais du fond des choses.
26:38Il y a des solutions.
26:40Moi, je refuse
26:42l'état d'esprit selon lequel il n'y aurait jamais
26:44de solution. Ce n'est pas vrai.
26:46Vous êtes un artisan, vous avez votre
26:48PME en difficulté, vous savez qu'à un moment
26:50il y a une solution. Il y a toujours une solution.
26:52Simplement, on ne les aborde jamais.
26:54Premier point.
26:56On ne les aborde jamais, ce n'est pas tout à fait juste.
26:58Le succès d'Internet vient de quoi ?
27:00C'est que les Français
27:02vont sur Internet
27:04et moi, moi-même, j'y vais
27:06et le soir, je trouve des émissions
27:08passionnantes.
27:10Ça fait avancer la réflexion.
27:12Et il y a un bouillonnement intellectuel
27:14de millions de Français.
27:16C'est pour ça que quand un certain Thierry
27:18Breteau voulait
27:20enfermer
27:22les réseaux sociaux...
27:24Mais bien sûr qu'ils veulent fermer Internet.
27:26Parce que sur Internet, il y a une ébullition intellectuelle.
27:28Moi, je me souviendrai toujours de la phrase de
27:30Lech Walesa.
27:32Ce grand résistant polonais, ce syndicaliste
27:34des chantiers navals avec le pape
27:36Jean-Paul II. Et un jour, j'ai vu un documentaire
27:38sur Lech Walesa et il dit
27:40quand on était au plus sombre,
27:42on a compris une chose.
27:44C'est qu'une dictature
27:46ou une soft dictature
27:48ou une fausse démocratie comme la nôtre,
27:50c'est faire croire à chaque Français qu'il est isolé
27:52qu'il est tout seul et qu'il n'y arrivera pas.
27:54Mais en fait, nous sommes majoritaires.
27:56Et donc, moi j'ai envie de dire aux Français
27:58que vous avez plein de moyens d'agir.
28:00Vous avez par exemple le fait de pouvoir acheter
28:02les journaux qui vous racontent n'importe quoi.
28:04Vous avez le moyen de boycotter
28:06France Inter qui
28:08n'invite toujours que les mêmes.
28:10Vous n'êtes pas obligé de regarder le JT
28:12si vous sentez que le JT vous emmerde.
28:14Et vous pouvez
28:16aller ailleurs. Il y a le choix.
28:18Il y a toujours le choix.
28:20Vous pouvez donner un peu de sous
28:22à un petit parti politique que vous voulez.
28:24Vous pouvez aller
28:26tenez à la porte de votre voisin
28:28et le secouer.
28:30Il y a plein de choses à faire.
28:32On ne s'en sortira qu'avec
28:34les Français. Mais moi je sens quand même
28:36un bouillonnement. Je sens un changement.
28:38Et ça va venir.
28:40Ça va venir. J'aimerais que ça ne vienne
28:42pas de manière violente. Et j'aimerais
28:44que ce ne soit pas un Mélenchon sur-excité,
28:46communautariste, dangereux
28:48qui saisissent
28:50la balle au bon.
28:52Parce que je pense qu'on mérite mieux.
28:54Et quand vous dites que ça va venir,
28:56est-ce que si ça ne vient pas ?
28:58Oui, les prochaines échéances.
29:00C'est 26, les municipales.
29:02Moi je veux que Macron parte.
29:04Et je vais vous dire une chose.
29:06Mais attendez.
29:08Il a le droit de rester.
29:10Mais la censure,
29:12elle va déboucher sur une situation difficile.
29:14Il faut prendre de la hauteur.
29:16La situation va être difficile.
29:18Il va y avoir une pression très forte
29:20sur Emmanuel Macron pour qu'il démissionne.
29:22Vous ne savez pas ce qui va être révélé aux Etats-Unis
29:24par Donald Trump et le FBI
29:26sur les chefs d'Etat européens.
29:28Vous ne savez pas si ceux
29:30qui ont mis Emmanuel Macron au pouvoir,
29:32parce que qui a mis
29:34Emmanuel Macron au pouvoir ? Pas seulement les Français.
29:36Des intérêts.
29:38Vous pensez que les intérêts ont envie de changer ?
29:40Peut-être que les intérêts vont
29:42peut-être pas avoir envie de voir le cours
29:44du CAC 40 chuter de 45%
29:46dans les prochaines semaines.
29:48Ils vont peut-être pas avoir envie d'avoir leur patrimoine
29:50baissé.
29:52Vous savez, tout peut évoluer.
29:54Et puis Emmanuel Macron, à un moment, va peut-être se dire
29:56je vais nommer un nouveau Premier ministre.
29:58Il n'aura pas plus de majorité.
30:00Je peux dissoudre au mois de juin.
30:02Mais je risque d'avoir encore moins
30:04de députés de la Macronie.
30:06Qu'est-ce que je vais faire ?
30:08Est-ce que je veux finir comme un président
30:10qui a ruiné définitivement
30:12le pays ou est-ce que je veux sortir par le haut ?
30:14Moi je pense qu'il faut une élection
30:16présidentielle le plus vite possible
30:18pour sauver le pays.
30:20On ne peut pas rester 2 ans et demi encore comme ça.
30:22Il peut aussi faire quelque chose dont vous ne parlez pas.
30:24Je ne dis pas que je le souhaite.
30:26Examinons sans froid
30:28toutes les possibilités. Il peut dire
30:30la guerre est en train de monter avec l'Ukraine.
30:32Il peut déclencher la guerre avec la Russie.
30:34Oui.
30:36Et non, devant le danger,
30:38faire l'article 16.
30:40Je pense que
30:42si vous voulez, bien sûr,
30:44il peut aller jusque là.
30:46Vous savez, quand l'histoire est en marche
30:48et qu'il n'y a plus de légitimité,
30:50il a la légalité, il n'a plus
30:52la légitimité. N'oublions jamais
30:54qu'il a ruiné le pays.
30:56Vous savez, ce qui est nouveau...
30:58Il n'est pas le seul.
31:001200 milliards de dettes
31:02d'un coup.
31:04C'est beaucoup.
31:06Pour l'homme qui était présenté comme le Mozart
31:08de la finance. Et je suis
31:10très surpris d'ailleurs dans notre pays
31:12qu'en fait on puisse faire
31:141200 milliards de dettes.
31:16C'est nous qui allons payer.
31:18Avoir un ministre des Finances,
31:20de l'économie et des finances, M. Le Maire,
31:22qui parade dans les médias
31:24et qui va donner des leçons d'économie à Lausanne
31:26et que ça passe comme une lettre
31:28à la Poste. Parce que
31:30ce sont les Français qui vont se saigner
31:32pour payer cela. Rien que pour cela,
31:34il doit démissionner, il devrait être
31:36destitué. Et
31:38la destitution, elle existe. Les parlementaires
31:40peuvent s'en saisir. Le général
31:42de Gaulle qui avait un autre respect du peuple
31:44français a démissionné sur
31:46un référendum perdu à quelques
31:48pourcents sur une affaire technique
31:50du Sénat. Vous imaginez
31:52la différence de comportement ?
31:54D'un côté vous avez
31:56un homme d'État qui respecte le
31:58peuple. De l'autre vous avez
32:00un homme dangereux qui s'accroche
32:02au pouvoir et qui
32:04scénarise un show
32:06dans Notre-Dame de Paris. C'est pas la même
32:08classe quand même. Je pense qu'il peut rester
32:10encore deux ans et demi comme ça.
32:12Et je pense aussi, je vais vous dire,
32:14Nicolas Dupont-Aignan, je vous provoque un peu
32:16mais c'est en toute
32:18amitié
32:20et en toute... Est-ce que
32:22quand même, là, est-ce qu'on ne parle pas
32:24moral, est-ce qu'on ne parle pas
32:26plutôt moral que politique ?
32:28Ce que vous dites, il faut dire, oui, il a
32:30échoué, il devrait partir. Mais
32:32vous savez très bien que ce n'est pas l'échec
32:34sauf pour des gens de la trempe
32:36de De Gaulle, mais il n'y en a pas beaucoup.
32:38J'ai une autre idée
32:40de la politique,
32:42je vais vous dire très sincèrement,
32:44si on ne parle pas de moral un peu
32:46en politique, autant, moi, fermer la boutique.
32:48Ça ne m'intéresse plus.
32:50J'ai passé l'âge. Ce qui m'intéresse
32:52c'est de dire aux Français, on va s'en sortir,
32:54j'ai un projet différent,
32:56on peut rassembler tous les amoureux de la France
32:58et on va le faire.
33:00Parce que sinon, si c'est pour
33:02refaire des
33:04tours de pistes éternelles
33:06dans cette médiocrité,
33:08ça n'a aucun intérêt.
33:10Moi, je veux dire aux Français,
33:12il y a la possibilité
33:14de s'en sortir ensemble, on va y arriver.
33:16Maintenant, est-ce que ce sera demain matin ?
33:18Est-ce que ce sera après ? Chacun a
33:20un tout petit pouvoir, le droit de vote,
33:22c'est quand même pas mal, et puis ensuite
33:24la pression citoyenne.
33:26Et la pression citoyenne, elle est possible.
33:28Vous savez, ils ont très peur,
33:30le système a très peur
33:32parce qu'il sait qu'il est ultra minoritaire.
33:34Mais je vous renvoie à ce que je disais
33:36de Leitch Valéza
33:38et de Jean-Paul II,
33:40n'ayez pas peur,
33:42nous sommes les plus forts.
33:44Regardez comment ils ont traité
33:46les gilets jaunes.
33:48Ils les ont éborgnés, ils les ont maltraités.
33:50Et qu'il y a eu une certaine peur à ce moment-là.
33:52Est-ce que ça n'a pas
33:54découragé, je fais exprès, je fais l'avocat
33:56un peu du pessimisme,
33:58est-ce que ça n'a pas découragé beaucoup de gens de dire
34:00si c'est pour se faire éborgner
34:02les mains arrachées par les CRS ?
34:04Voilà.
34:06Et donc la grande différence
34:08c'est que
34:10les gilets jaunes ont été des héros
34:12parce qu'on avait raison
34:14tôt, mais la grande différence
34:16c'est que la légitimité
34:18populaire
34:20d'Emmanuel Macron était beaucoup plus forte
34:22malgré sa baisse de popularité à l'époque
34:24qu'aujourd'hui. Aujourd'hui c'est un homme
34:26seul qui finit son mandat, qui a ruiné la France,
34:28qui a trompé
34:30les gens, et je crois
34:32que la vraie question, pardonnez-moi André
34:34Bercoff, c'est plutôt, et vous l'avez souligné,
34:36la capacité des oppositions
34:38à se hisser au-dessus des jeux
34:40politiciens, à rassembler
34:42et à incarner un projet qui a un peu
34:44de gueule, c'est-à-dire qui aille à l'essentiel
34:46la démocratie, le RIC par exemple,
34:48le référendum, l'indépendance
34:50de la France, la sortie du commandement militaire
34:52intégré de l'OTAN, l'arrêt de la guerre en Ukraine,
34:54une politique
34:56d'économie budgétaire sur les gaspillages,
34:58le respect
35:00des zones rurales, le respect de l'égalité,
35:02il y a beaucoup de choses à faire.
35:04Si nous, on ne prend pas de la hauteur
35:06à proposer aux Français quelque chose de grand,
35:08pourquoi les Français
35:10finalement ne garderaient pas
35:12la médiocrité macronienne si c'est pour avoir
35:14une autre médiocrité ?
35:16Alors, on n'a pas parlé de cette alternative
35:18mais on la pose, parce que l'histoire de France
35:20c'est pas à vous que j'apprendrais ça,
35:22que j'enseignerais ça, Nicolas Dupont-Renier
35:24est fait aussi
35:26d'un certain nombre d'instructions,
35:28je ne parle pas seulement de la prise de la Bastille,
35:30je parle de 1848,
35:32je parle d'autres dates que vous connaissez
35:34au moins aussi bien que moi,
35:36est-ce qu'au fond, à un moment donné,
35:38ça a encore une fois affaire dans le marque de café
35:40ou dans la voyance, est-ce qu'il ne peut pas y avoir
35:42des gens qui disent, bon, basta cozy,
35:44il faut descendre dans la rue
35:46et montrer ce qui se passe. Alors, avec tout ce qui se passe,
35:48on connaît le paysage français aujourd'hui,
35:50beaucoup de gens très différents
35:52peuvent descendre dans la rue,
35:54est-ce que le pouvoir,
35:56quel qu'il soit, ne joue pas
35:58sur ces divisions, qu'elles soient communautaires
36:00et autres, pour justement
36:02maintenir les français en disant, attention,
36:04parce que qu'est-ce qui se passe
36:06aujourd'hui ? C'est merveilleux, le gouvernement parle
36:08à peur, si vous voulez pas,
36:10vous avez vu avec le Covid, vous avez vu le climat,
36:12vous avez vu tout ça, c'est-à-dire,
36:14si vous voulez pas des islamistes d'un côté, vous voulez pas
36:16des fascistes le pénis de l'autre,
36:18écoutez, c'est pas très bien ce qu'on fait,
36:20mais suivez-nous quand même.
36:22Je crois que...
36:24Je crois que c'est fini, en tout cas, je pense que les français
36:26sont assez adultes pour comprendre
36:28qu'ils ont été trompés
36:30et qu'on peut pas être trompés deux fois.
36:32La vraie question, c'est la capacité
36:34des, ce que j'appelle, les amoureux
36:36de la France, à proposer au peuple
36:38français un projet
36:40qui soit capable de les
36:42entraîner, de régler leurs problèmes,
36:44qui soit pas démagogique, qui soit sérieux
36:46et qui ait un peu de morale.
36:48C'est ça l'enjeu, et
36:50pour cela, il faut se préparer pour la prochaine présidentielle
36:52que je souhaite le plus tôt possible.
36:54Voilà, c'est tout ce que j'ai à vous dire aujourd'hui, moi je vais pas inciter
36:56à la violence et aux manifestations.
36:58Mais, je...
37:00Je dis aux français, tenez bon,
37:02on s'en sortira, c'est évident.
37:04Maintenant, quand ?
37:06Je suis pas voyant.
37:08Ce qui est étonnant dans cette histoire, bien sûr,
37:10personne et personne ne peut,
37:12c'est facile de s'avancer à ces petits jeux,
37:14ça n'amène à rien.
37:16Mais personne, mais il y a aujourd'hui encore,
37:18alors est-ce qu'il y a, c'est intéressant,
37:20parce qu'on n'a pas parlé de politique étrangère,
37:22on a vu ce qui se passe avec la politique étrangère,
37:24et je parle pas de l'Afrique,
37:26etc.
37:28Voilà, et politique étrangère,
37:30alors est-ce que vous croyez, vous,
37:32que ce qui se passe avec l'avènement
37:34de Trump
37:36aux Etats-Unis,
37:38est-ce que ça va jouer, juste après
37:40cette petite pause, on va peut-être parler de politique étrangère.
37:42Sud Radio,
37:44Bercov dans tous ses états.
37:46Alors, pour reprendre ce face-à-face
37:48avec Nicolas Dupont-Aignan, nous avons un auditeur
37:50qui voulait réagir ou poser une question,
37:52et c'est Bruno de Paris.
37:54Oui, bonjour Bruno, on vous écoute.
37:56Oui, bonjour, et bien je vais me demander
37:58à Nicolas Dupont-Aignan
38:00comment il expliquait que le Parlement français
38:02ne se soit pas
38:04saisi de la question de la guerre en Ukraine.
38:06Nicolas Dupont-Aignan
38:08a dit tout à l'heure qu'elle avait des conséquences
38:10financières importantes
38:12pour la France, donc pour le sujet de la France.
38:14Comment est-ce qu'il explique
38:16que le Parlement ne se soit pas
38:18saisi, par exemple, de la décision
38:20qui a été donnée par le président
38:22de la République et annoncée par le ministre
38:24des Affaires étrangères, je crois, à la BBC
38:26à Londres, d'autoriser
38:28le tir de missiles français
38:30depuis l'Ukraine sur le territoire russe.
38:32Pourquoi le Parlement ne se saisit
38:34pas de cette question ?
38:36Bonne question Bruno, Nicolas Dupont-Aignan.
38:38Quand j'étais parlementaire,
38:40j'avais été l'un des seuls, je crois le seul
38:42à droite à avoir voté contre
38:44l'accord militaire franco-ukrainien qui nous
38:46entraînait vers la guerre.
38:48Le Parlement est paralysé
38:50parce que pour la
38:52plupart des députés, du moins,
38:54il ne faut pas avoir l'air d'être
38:56pro-russe et il cède
38:58à la propagande
39:00délirante qu'il y a
39:02dans nos médias. Si vous voulez
39:04la paix comme je l'ai proposé, j'ai proposé un plan
39:06de paix, etc. dès 2022,
39:08vous êtes suspecté d'être un agent russe.
39:10C'est débile, scandaleux.
39:12Nous donnons des milliards
39:14pour acheter des armes américaines, pour faire
39:16tuer des pauvres ukrainiens. Ce conflit
39:18n'a aucun sens.
39:20Il signifie la ruine de l'Europe pour le
39:22XXIe siècle et nous avons
39:24des députés qui ont peur du
39:26candidaton du Média.
39:28Voilà la réalité, cher monsieur.
39:30Voilà, voilà
39:32effectivement Bruno,
39:34voilà Nicolas Dupont-Aignan.
39:36La lutte politique, c'est la politique
39:38est un sport de combat, ça on le savait
39:40depuis longtemps.
39:42Qu'on dit qui votera, verra.
39:44Et pas seulement celui qui vote.
39:46Mais est-ce que, alors aujourd'hui
39:48on parle de démission,
39:50on parle d'un nouveau gouvernement,
39:52on parle de la crise, on parle de Macron.
39:54En fait,
39:56Français pensez une chose simplement,
39:58si vous ne vous occupez pas de politique,
40:00la politique s'occupera de vous.
40:02Ne l'oubliez jamais.
40:04Aujourd'hui dans son Face à Face, André Bercoff
40:06et Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
40:08Si vous voulez retrouver l'émission,
40:10vous pouvez la réécouter ou l'écouter
40:12sur notre site sudradio.fr
40:14ou en replay sur notre
40:16chat Youtube.