Ce mardi 3 décembre, le Premier ministre Michel Barnier est revenu sur les risques de censure lors des questions au gouvernement, indiquant que «tout le monde sait que la situation est difficile».
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00:00Vous êtes tous dépositaires d'une parcelle, d'un morceau de la
00:03légitimité républicaine. J'ai du respect pour vous comme pour
00:07tous les autres parlementaires. Nous avons, dans l'ensemble du
00:11travail du gouvernement, depuis trois mois, pratiqué ce respect.
00:14C'était coup de saut de dialogue. Je veux dire à monsieur Garraud, qui
00:17posait une bonne question tout à l'heure, que s'agissant du travail
00:21de transpartisans ou intergroupes, nous sommes favorables à toutes les
00:24initiatives qui vont être prises sur le sujet des déserts médicaux comme
00:27le désert. Je vais être très attentif à ces
00:30propositions transpartisanes. Voilà pour la forme, monsieur
00:32Chassaigne. Sur le fond, tout le monde sait que
00:35la situation est difficile. Elle l'est sur le plan budgétaire.
00:39Je l'ai dit dès le début en cherchant à dire la vérité aux
00:42Français. Plus grave qu'on ne l'a cru, avec
00:45une dette que tout le monde devra payer un jour.
00:48Tout le monde sait que la situation économique et sociale est
00:51difficile. Deux à l'heure, un de vos collègues
00:55a posé une question sur Michelin. Je suis très attentif avec le
01:01ministre de l'Industrie, le ministre de l'Economie et des
01:04Finances et le ministre du Travail. Tous les jours, nous sommes
01:08attentifs à apporter notre soutien aux salariés et aux territoires
01:11qui sont touchés. La situation est difficile sur le
01:14plan budgétaire, financier. Je suis aussi très vigilant sur les
01:17marchés financiers, que je connais assez bien.
01:20Très difficile sur le plan économique et social.
01:23Il y a une chose dont je suis sûr. Retenez bien ce que je vous dis
01:27aujourd'hui. C'est que la censure, dont il est
01:30question demain, nous retrouverons, rendra tout plus difficile et plus
01:34grave.