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Les députés vont examiner ce mercredi deux motions de censure déposées par la gauche et le Rassemblement national après le recours au 49.3 du gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale 

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00:00A nous c'est sûr qu'on ne gouvernera jamais avec le Rassemblement national.
00:03Non mais enfin ensemble, vous faites tomber un gouvernement aujourd'hui.
00:06Mais vous savez quelque part, l'histoire est écrite depuis le début.
00:08Ils ont voulu éviter la censure, ils ont la censure et le déshonneur.
00:12Cette histoire-là, elle est déjà finie.
00:14Moi ce qui m'intéresse maintenant, c'est la suite,
00:16parce que depuis tout à l'heure, j'écoute votre antenne,
00:18on débat des argues si politiciennes, on suit l'Assemblée,
00:21mais moi je me mets à la place de tous les téléspectateurs qui se disent « et maintenant ».
00:25Et les écologistes, c'est ça qui nous intéresse.
00:27Qu'est-ce qu'on va faire à partir du moment où M. Barnier chutera ?
00:30Vous n'avez pas la main ?
00:31Nous n'avons pas la main, mais nous avons des choses à dire et à proposer.
00:34C'est le Président qui va choisir, s'il y a un nouveau prémisseur à choisir.
00:36C'est, mais le Président, il a montré qu'à sa tête, ça ne marchait pas.
00:39Et il a montré que quand il ignorait les deux faits politiques majeurs de cet été,
00:43il s'enterrait dans une impasse en se déshonorant.
00:45Vous voulez proposer quoi ?
00:46Le premier fait politique majeur de cet été,
00:48je suis désolée de le dire à ceux qui ne sont pas d'accord avec ça,
00:50mais c'est le Front républicain.
00:52C'est que, massivement, les Français se sont déplacés
00:54pour que Jordan Bardella ne soit pas à Matignon.
00:56Et donc, tous les députés qui ne sont pas Rassemblement national ou Jochette Ciotti,
01:00ils ont un point en commun, une chose qui les relie.
01:03Ils ont dans leurs électeurs des gens qui ont voté pour leur projet, à eux,
01:07mais aussi des électeurs qui ont voté pour eux pour éviter le Rassemblement national.
01:10Ils ont ce point en commun.
01:11Le deuxième fait politique majeur de cet été, je suis désolée de vous le dire,
01:14c'est que, contre l'entièreté des pronostiqueurs et des sondeurs,
01:17le nouveau Front populaire est arrivé en tête.
01:19Alors, moi, ce que je propose, c'est simple.
01:21C'est qu'on se calme tous 24 heures.
01:23Parce que je vois bien comment ça va se passer à partir de ce soir.
01:26Tout le monde va partir en ligne rouge, ligne rouge, ligne rouge, si c'est ça,
01:29en s'être déchirant.
01:31Les Français, ils ont besoin d'un moment d'union nationale.
01:33On vit un moment politique extrêmement grave.
01:35Et donc, ce que nous proposons, c'est que, pendant 24 heures,
01:37les membres de ce Front républicain se parlent.
01:41Alors, c'est qui ? Ça va d'où à où, le Front républicain ?
01:44Alors, c'est vrai qu'il y en a, on a du mal à comprendre.
01:46Mais je pense que, pour le nouveau Front populaire, c'est très clair.
01:49Je pense que Renaissance a été faite...
01:51Attendez, elle va terminer son raisonnement.
01:53Non, vous inquiétez pas, vous inquiétez pas.
01:55La France insoumise est dans le Front républicain.
01:57On propose une nouvelle donne politique,
01:59c'est coûter de se parler.
02:01Monsieur Bellamy, s'il vous plaît, elle va terminer son raisonnement.
02:03Donc, ce que je propose, c'est qu'on puisse...
02:05Ceux qui se retrouvent dans le Front républicain,
02:07ils viendront nous le dire.
02:08Il y en a, pour être tout à fait sincère, et c'est le cas des républicains
02:10qui portent très mal leur nom parfois,
02:12je n'ai pas compris ce que vous avez fait.
02:14Il y en a qui l'ont fait.
02:15Xavier Bertrand, notamment, mon président de région,
02:17pour qui j'avais moi-même fait le Front républicain.
02:19LR, officiellement, n'était pas dans le Front républicain.
02:21Mais je n'ai pas écrit en priorité aux républicains.
02:23Donc, ça va jusqu'à Attal, en fait.
02:25En fait, c'est de Attal jusqu'à Mélenchon.
02:27À eux de nous dire où ils se situent.
02:28Mais moi, j'ai écrit aux chefs de parti politique.
02:30Vous êtes sûre que la France insoumise est d'accord avec ça ?
02:31Je suis une chef de parti politique.
02:32J'écris aux chefs de parti politique.
02:34Libre à eux de me répondre.
02:35Ils feront ce qu'ils veulent.
02:36Mais je pense que, dans l'urgence dans laquelle on est,
02:39à situation exceptionnelle, quelque part,
02:41solution exceptionnelle.
02:42Et donc, il faut, oui, prendre l'urgence pour protéger les Français.
02:45Pour protéger les salariés.
02:47Parce que je discutais cet après-midi avec des présidents.
02:49Mathilde Manot travaille avec Yuri Attal.
02:51Je parlais tout à l'heure avec des présidents.
02:52Ce n'est pas encore Noël, Marine Tondelier.
02:54Vous croyez au miracle.
02:55C'est important, ce que je vais vous dire.
02:56Je parlais tout à l'heure avec des chefs de grandes centrales syndicales
02:59qui sont extrêmement inquiètes pour les salariés.
03:01Parce que si, là, il y a 15 jours de flottement,
03:03ces 300 plans d'incentivement qui sont au cours de la chapelle d'Arbelay,
03:06en Normandie, ça se joue maintenant.
03:07Michelin, ça se joue maintenant.
03:08Je ne sais pas ce que vous voulez faire.
03:09Et donc, on ne peut pas se permettre le luxe d'argustier politiciens
03:13pendant des semaines et des semaines.
03:15Et de rejouer le sketch de cet été.
03:16Alors, il faut que toutes celles et ceux qui ont conscience du problème
03:20sortent de leur zone de confort.
03:21Le chemin qu'on propose, il n'est ni évident, ni confortable.
03:24Ce ne sera pas simple, en fait.
03:26Mais tout le monde a compris que ce ne serait pas simple.

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