Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique. Ce soir, c'est l'ancien ministre de l’Intérieur et de l’Immigration, Brice Hortefeux qui est présent pour évoquer la censure du gouvernement de Michel Barnier.
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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:0419h20, le Premier ministre s'adresse aux députés avant le vote de la motion de censure qui est contre lui.
00:12Catherine Neyla, bonsoir Catherine.
00:14Bonsoir Pierre.
00:16Éditorialiste, politique, grande voix d'Europe 1.
00:18Bonsoir Olivier Dartigolle, chroniqueur politique, premier invité politique d'Europe 1 Soir.
00:24Bonsoir Brice Hortefeux.
00:25Bonsoir.
00:26Merci d'être avec nous, ancien ministre de l'Intérieur, ancien ministre de l'Immigration.
00:30Les mots de Michel Baragné qui continue son discours.
00:33Écoutez-le, c'était à l'instant sur la situation budgétaire de la France.
00:38Voilà ce que les Français, que nous allons devoir payer chaque année, 60 milliards d'intérêts.
00:44C'est davantage que le budget de notre défense ou de notre enseignement supérieur.
00:49Et sans doute encore davantage demain si nous ne faisions rien.
00:54Madame la Présidente, Madame les députés, voilà la réalité.
00:57On peut dire tout ce qu'on veut, c'est la réalité.
00:59J'ai essayé de l'affronter.
01:01C'est pas par plaisir que j'ai présenté quasiment que des mesures difficiles dans ce budget.
01:05J'aurais préféré distribuer de l'argent, même si nous ne l'avons pas,
01:09pour faciliter les choses et les discussions.
01:12Cette réalité, elle reste là.
01:15Et goûtez-moi bien, elle ne disparaîtra pas par l'enchantement d'une motion de censure.
01:22Voilà la réalité de la dette. La censure ne fera pas disparaître la dette.
01:27Brice Horteveux, comment est-ce que vous avez vécu ces dernières heures
01:31et surtout ces minutes-là qui nous espacent entre le vote de cette motion de censure
01:36qui semble condamner Michel Barnier ce soir ?
01:38Oui, il y a plusieurs réalités.
01:41La première réalité que l'on connaissait depuis déjà quelques jours,
01:46c'est que le Premier ministre Michel Barnier allait proposer un budget difficile
01:51sans majorité facile.
01:53Ce qui, bien évidemment, compliquait les perspectives.
01:57Deuxième réflexion, c'est que les mots qu'il a prononcés il y a quelques instants
02:02et qu'on vient d'écouter, finalement résument assez bien
02:06l'exercice pendant lequel il a exercé ses fonctions en premier ministre.
02:10C'est-à-dire qu'il se montre à la fois digne, responsable et ouvert.
02:19Il a fait preuve d'ouverture.
02:21Maintenant, quant aux conséquences du vote d'une motion de censure,
02:26à vrai dire, je fais partie.
02:28Je ne sais pas si tous ceux qui sont sur ce plateau, dans ce studio,
02:33avaient davantage de préférences que moi,
02:36mais je ne pensais pas sincèrement qu'il pouvait y avoir le vote d'une motion de censure aujourd'hui.
02:42En deux mots, je vous explique pourquoi je ne le pensais pas.
02:46Interessant, parce que Michel Barnier, visiblement, non plus ne pensait pas qu'il y aurait une censure.
02:51Écoutez, nous sommes sur la même ligne, on est au moins deux dans le pays,
02:55mais je m'imagine qu'on est peut-être un peu plus nombreux.
02:57Mais je pense, d'abord parce que cette motion de censure, elle est inutile.
03:02Puisque aujourd'hui, il n'y a pas de solution alternative qui soit proposée, sérieuse.
03:08On pourrait penser que si elle avait eu lieu plus tard, en juillet, il y avait d'autres perspectives.
03:12Premièrement, elle est inutile.
03:14Deuxième élément, elle est incongrue.
03:17Elle est incongrue, puisqu'une famille politique, le Rassemblement National,
03:24va voter une motion de censure qui attaque le Rassemblement National
03:28et qui le prend même comme prétexte pour déposer une motion de censure par la France Insoumise.
03:33Totalement incongrue.
03:34Et enfin, elle est nuisible, ça a été dit à plusieurs reprises.
03:38Elle est nuisible, pourquoi ? Parce qu'on connaît maintenant,
03:40et Michel Barnier a commencé dans son discours à les énumérer.
03:44Elle est nuisible pour 380 000 foyers fiscaux qui vont être assujettis à l'impôt sur le revenu.
03:51Pour plus de 17 millions de contribuables qui vont avoir davantage d'impôts à payer.
03:56Pour les crédits du ministère de l'Intérieur, vous avez rappelé mes anciennes fonctions,
04:01et je pense à Bruno Retailleau et à Nicolas Daragon en ce moment même,
04:05qui vont faire face à un budget qui n'est pas en augmentation comme ils le pouvaient le supposer.
04:12Qui vont être confrontés à des difficultés d'emprunt,
04:17parce que l'État va emprunter plus difficilement,
04:19mais naturellement ça va avoir des conséquences sur nos concitoyens.
04:23Donc c'est nuisible.
04:25Quand c'est à la fois inutile, incongrue et nuisible,
04:30c'est effectivement quelque chose que l'on n'a pas vu.
04:33On l'a vu, une dissolution et une motion de censure au début de la Ve République,
04:39mais elle avait une raison et elle avait des conséquences.
04:42Catherine Né ?
04:43Oui, mais cette motion de censure, elle a sa logique,
04:46et c'est Mélenchon qui l'a dit tout de suite,
04:49la motion de censure, dans 4 jours Barnier n'est plus là,
04:52puis après c'est Macron qui s'en va.
04:54Et c'est ce qu'a répété Coquerel,
04:56c'est-à-dire que nous sonnons le glas de Emmanuel Macron,
05:00les députés LFI qui ont été interrogés le disent,
05:03ben oui, c'est ce qu'ils veulent,
05:05les gens veulent que Macron s'en aille,
05:07et ça, ça sera l'étape d'après la censure.
05:09Alors Marine Le Pen qui vote la censure,
05:13dit qu'elle met du tout la dissolution du Président,
05:16qu'elle laisse cela au Che Guevaraiste de Carnaval qui est Mélenchon.
05:20Mais elle vote quand même la dissolution.
05:22Elle dit alors, ça sera cette...
05:27Donc, je veux dire, c'était ça le but.
05:29C'était ça en espérant, peut-être Mélenchon,
05:33que ça hâterait l'élection présidentielle le plus vite possible.
05:38Il a 73 ans, il aimerait que ça se fasse plus vite qu'eux.
05:41Et Mme Le Pen, peut-être y pense-t-elle, je n'en sais rien,
05:44parce qu'elle, elle a aussi les réquisitions de la justice
05:50font qu'elle a intérêt à hâter les choses.
05:53Réponse là-dessus de Brice Hortefeux,
05:56c'est ce que disait un peu Bruno Retailleau,
05:58c'est-à-dire que Marine Le Pen a un calendrier.
06:00Oui, si l'on veut chercher une cohérence et une logique,
06:04c'est à l'évidence celle-là.
06:05Et puis c'est vrai que dans l'histoire de nos républiques,
06:08il y a des précédents de démission,
06:10puisqu'il y a eu quatre présidents,
06:12au long, encore une fois, de l'histoire de nos républiques,
06:14qui ont été obligés de démissionner.
06:16Et un seul, pour des raisons d'affaires, c'était Grévy,
06:20puisque c'était l'affaire des ventes de décorations,
06:22ce qui était un épisode assez peu glorieux.
06:24Mais les trois autres, et notamment le dernier, Milran,
06:26pour prendre cet exemple,
06:28Milran a été obligé de démissionner
06:30au moment de la victoire du cartel des gauches.
06:33Et ce qui s'est passé à l'époque,
06:35et je ne suis pas sûr que là, le parallèle puisse se poursuivre,
06:38ce qui s'est passé à l'époque, c'est qu'il y a eu
06:40ce qu'on appelle la grève des ministères.
06:42Puisque, à ce moment-là, la gauche a dit,
06:45tant que Milran est là, nous n'irons pas au gouvernement.
06:49Je ne suis pas sûr que c'est ce qui se dessine.
06:519h26, on marque une pause.
06:53Vous restez avec nous, Brice Hortefeux, Catherine Ney,
06:55Olivier D'Artigolle, on revient dans un instant,
06:57dans Europe 1 Soir.
06:59Europe 1 Soir.
07:0019h21, Pierre de Villeneuve.
07:02Et toujours avec nous, Brice Hortefeux,
07:05ancien ministre de l'Intérieur et de l'Immigration,
07:07premier invité politique,
07:09dans ce moment historique où Michel Barnier,
07:11on l'a dit, continue de s'adresser aux débutés.
07:14Juste avant lui, plusieurs chefs de parti.
07:17Le dernier en date, c'était Gabriel Attal,
07:19qui, comme Laurent Wauquiez, a demandé un sursaut
07:22en essayant de dire à certains de ses députés,
07:26notamment de son ancienne famille politique OPS,
07:29de ne pas voter cette censure.
07:31On écoute Gabriel Attal.
07:32Mes chers collègues, je vais le dire sans détour,
07:35je crois que ce que demandent les Français,
07:37c'est en somme moins de bruit et plus d'action,
07:40se taire quand on n'a rien à dire
07:42et agir quand on a la chance de pouvoir le faire.
07:45Et c'est précisément le projet que cherche
07:48à mettre en oeuvre Michel Barnier,
07:50sans ébrouf, esbrouf, sans faux-semblant,
07:53avec le sens de l'État, son projet est clair,
07:56agir et avancer.
07:59Et je le dis d'autant plus librement
08:01que le Premier ministre n'est pas issu de notre famille politique,
08:04mais que malgré nos différences,
08:06malgré les débats que nous avons eus,
08:08malgré les difficultés de cette situation nouvelle,
08:10nous avons fait le choix de le soutenir
08:12parce que c'est l'intérêt du pays.
08:14L'ancien Premier ministre Gabriel Attal brisse ortefeu,
08:16est-ce que ces appels au sursaut peuvent encore marcher ?
08:19J'aimerais,
08:22et je pense que Gabriel Attal a raison de le faire,
08:25mais il faut être lucide.
08:28Ce qui est surtout choquant,
08:30et Gabriel Attal a raison,
08:32Laurent Wauquiez l'a fait,
08:34c'est de ne pas avoir finalement au cœur
08:37la seule question qui compte,
08:39c'est-à-dire l'intérêt de notre pays.
08:41On voit bien qu'on est face à des difficultés considérables,
08:45on voit bien que Michel Barnier avait lancé
08:48une initiative finalement de redressement,
08:52et ce redressement là aussi est arrêté,
08:55il est stoppé.
08:57Je dis beaucoup, moi je suis souvent dans ma région, en Auvergne,
09:00et je l'ai dit encore la semaine dernière,
09:03je me suis adressé à des gens qui étaient là pour une manifestation,
09:06et je leur ai dit, vous savez, il faut qu'on ait tous conscience
09:09que nous étions encore la quatrième ou cinquième puissance mondiale
09:12en 2017, et que nous sommes aujourd'hui la septième,
09:15et cette situation est connue.
09:18Mais il y a un élément encore beaucoup plus intéressant,
09:21c'est que j'ai en même temps rappelé
09:23que si nous étions toujours la septième puissance mondiale,
09:26pas pour très longtemps à mon sens,
09:28sauf s'il y a ce redressement qui pouvait se poursuivre,
09:31nous sommes simplement au 26ème rang
09:34pour la richesse par habitant.
09:36C'est une dégringolade spectaculaire,
09:38c'est 15% de moins que les Allemands,
09:41c'est la moitié de moins que les Américains.
09:44Et donc ce sont des signaux qui sont extrêmement forts,
09:47et aujourd'hui, je ne dis pas que c'est la catastrophe nucléaire,
09:51mais je dis en tout cas que c'est un coup d'arrêt
09:54à une entreprise de redressement qui était engagée.
09:57Et franchement, je pense...
09:59Et que certains responsables politiques ne semblent pas entendre,
10:02ne se sentent pas réaliser.
10:04Vous savez, il y a toujours...
10:06Pour des raisons de calendrier, pour certains, comme on l'a dit.
10:09Il y a d'abord la chorale des autruches,
10:11c'est une constante naturellement à la classe politique,
10:14c'est-à-dire on met la tête et on n'entend rien,
10:16on ne voit rien, on ne comprend rien,
10:18on ne tire aucune leçon.
10:20Et puis il y a ceux qui ont fait des calculs,
10:22et ce sont des mauvais calculs pour notre pays.
10:24La séquence s'achève avec le discours de Michel Barnier.
10:27Peut-être a-t-il pris les accents du président du Conseil,
10:30Émile Beaufort, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
10:33joué par Jean Gabin dans le film Le Président.
10:36Peut-être qu'il a énoncé quelques vérités
10:39à la représentation nationale.
10:41Trois moments, d'abord la dissolution,
10:43une dissolution sans raison valable,
10:45ça n'est pas rien,
10:47dans un pays très fracturé,
10:49ou avec une démocratie en mauvais état.
10:51Deuxième moment,
10:53nomination de Michel Barnier
10:55qui a fait ce qu'il a pu,
10:57mais sans socle véritablement commun.
10:59Je lisais un off dans la presse
11:01où un député Renaissance disait
11:03en direction des députés LR
11:05on ne se parle pas,
11:07on ne s'aime pas.
11:09Pareil au gouvernement.
11:11Premier séminaire gouvernemental,
11:13il y avait des petites tables de 4 ou 5,
11:15et personne ne se parlait.
11:17Donc ce socle commun n'a pas véritablement existé.
11:19Il y a plusieurs tables, c'est difficile aussi.
11:21Et ce qu'a pointé Catherine,
11:23la déflagration des réquisitions
11:25du 13 novembre dans le procès du RN,
11:27que très certainement
11:29Michel Barnier
11:31pris dans les affaires courantes
11:33a peu considéré
11:35dans le changement
11:37très certainement de stratégie politique
11:39mais dans la psychologie profonde
11:41de Marine Le Pen, un animal politique
11:43blessé et qui
11:45très certainement était amené à renverser
11:47la table pour accélérer un calendrier.
11:49Et ça, il a sous-estimé
11:51cette dimension-là.
11:53Ça c'est une question que vous posez à Brice Hortefeux,
11:55je pense Olivier d'Artigolles,
11:57c'est ce qui...
11:59On peut vraiment flatter
12:01Michel Barnier pour son travail
12:03et son opiniâtreté et sa détermination
12:05ces 90 jours
12:07mais ce qu'on lui reproche dernièrement
12:09et je pense le RN aussi, c'est qu'il a mis du temps
12:11à recevoir Marine Le Pen, il a mis du temps
12:13à l'écouter, à écouter ses doléances.
12:15Est-ce qu'il a bien joué là-dessus
12:17ou au contraire ça a été une erreur ?
12:19C'est pas comme ça que je l'ai ressenti,
12:21je l'ai lu comme chacun de vous.
12:23Moi je trouve qu'au contraire,
12:25depuis qu'il a pris ses fonctions,
12:27ça a fait preuve encore une fois
12:29d'écoute, d'attention,
12:31d'une certaine habileté, même un peu d'humour
12:33au moment où il le fallait.
12:35On l'a découvert.
12:37Vous disiez que ce n'était pas un agent d'ambiance ?
12:39Non mais j'étais étonnée
12:41par toujours un trait d'humour
12:43très british, c'était toujours...
12:47L'humour ne fait pas tout malheureusement,
12:49ça n'a pas pu le consolider.
12:51Vous savez, l'humour c'est...
12:53La formule c'est quoi ?
12:55La politesse du désespoir.
12:57C'est ça, je cherchais la politesse du désespoir.
12:59Donc il y avait la politesse,
13:01je ne suis pas sûr qu'il y avait du désespoir,
13:03mais aujourd'hui
13:05il y est confronté.
13:07Moi je partage assez cet avis
13:09sur les raisons
13:11du vote du Rassemblement National.
13:13Il peut y avoir
13:15en réalité trois raisons.
13:17La première,
13:19c'est tout simplement un phénomène qu'on connaît
13:21pas simplement dans ce domaine,
13:23c'est le moteur qui s'emballe.
13:25On accumule des reproches,
13:27des demandes, puis finalement on n'arrive plus
13:29à contrôler, il faut continuer et finalement on va dans le mur.
13:31On l'a vu sur des sujets absolument
13:33graves, gravissimes,
13:35même des conflits.
13:37Des guerres s'enclenchent comme ça.
13:39C'est pour ça que j'ai des...
13:41Il y a une deuxième possibilité,
13:43c'est effectivement la violence des réquisitions
13:45sur un sujet
13:47qui, à mon sens, ne méritait
13:49pas une telle violence.
13:51L'exécution provisoire, notamment.
13:53L'exécution provisoire, notamment, et même
13:55la question de fond.
13:57J'ai pas engagé le débat là-dessus, mais enfin,
13:59sur le rôle d'un assistant parlementaire,
14:01les rapports qu'il doit avoir
14:03avec un député, il y avait beaucoup de choses à dire
14:05et je pense qu'elle a été impressionnée par
14:07la violence. Et puis, il y a cette troisième
14:09possibilité, c'est d'obtenir
14:11rapidement la démission
14:13du chef de l'État, mais ce n'est pas elle
14:15qui en a les clés.
14:17Aujourd'hui, Emmanuel Macron,
14:19on a repassé un son tout à l'heure
14:21qui était daté du 23 juillet
14:23dernier, alors qu'on était
14:25à trois jours des JO, et
14:27le confrère de France Télévisions
14:29interrogeait le Président, pourquoi est-ce que
14:31vous avez dissous ? Et il disait, mais parce que
14:33il y avait un risque de censure
14:35à l'automne.
14:37Ben, on y est !
14:39Si c'était tout ça pour ça...
14:41Il avait surtout indiqué que c'était
14:43une entreprise de clarification,
14:45et nous aboutissons à
14:47une conclusion dans la confusion.
14:49Donc, je ne peux pas dire que ce soit un franc succès.
14:51Merci beaucoup, Brice Hortefeux, d'avoir été
14:53l'invité d'Europe 1 soir. Je vous
14:55signale qu'au coeur de l'histoire, vous êtes en tous les jours
14:57de 15h à 16h sur Europe 1 avec Stéphane
14:59Berne, du lundi au vendredi. Virginie Giraud
15:01samedi et dimanche, ils font le récit
15:03d'événements, de lieux, de personnages
15:05qui ont façonné l'histoire.
15:07Demain, Coco Chanel,
15:09créatrice de mode,
15:11sa propre légende racontée par Stéphane Berne.
15:13Tous les épisodes d'Au coeur en l'histoire sont
15:15à retrouver dès maintenant en replay
15:17et en podcast sur Europe 1.
15:19A tout de suite, on se retrouve avec Catherine Ney
15:21et Olivier Dartigold, et on continue à
15:23décrypter ce moment historique
15:25qui est le vote de la censure.
15:27A tout de suite sur Europe 1.