«Plus de pouvoir d'achat, moins d'immigration, plus de sécurité», demande Laurent Jacobelli à Michel Barnier

  • il y a 5 jours

Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir

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00:00C'est parti pour la première heure d'Europe, un soir, on se l'indique, bonsoir à Philippe
00:06Guybert, chroniqueur politique qui aime la politique, qui a travaillé, faut-il le rappeler
00:11à chaque émission, au sigle, service d'information du gouvernement, bonsoir, à un autre chroniqueur
00:16politique, Paul Melun, bonsoir Paul, et bonsoir à vous, Laurent Jacobelli, vous êtes député
00:22RN de Moselle, est-ce que Michel Barnier est le jouet extraordinaire de Marine Le Pen ?
00:38Alors là, je ne m'y attendais pas quand j'ai entendu Claude François, oui j'imagine bien,
00:43non je ne pense pas qu'il soit le jouet de Marine Le Pen et j'espère de personne d'autre
00:47et surtout pas d'Emmanuel Macron, mais Marine Le Pen elle le casse en mille morceaux quand
00:51elle veut, Michel Barnier elle appuie sur la gâchette, la censure tombe et il n'y
00:55a plus de Michel Barnier.
00:56Oui mais parce que vous vous êtes habitué à un climat de violence politique ces derniers
01:00temps.
01:01Vous voulez dire que Marine Le Pen n'a pas de violence politique dans son ADN ?
01:03Non mais ce que nous voulons nous, c'est représenter l'intérêt des français, notamment
01:06les 11 millions d'électeurs qui nous ont élus et donc nous serons très vigilants,
01:10Marine Le Pen a employé cette expression et Jordan Bardella aussi, il est sous surveillance,
01:13ça c'est vrai.
01:14Mais ça veut dire quoi ?
01:15Mais l'idée n'est pas de détruire, vous savez on ne va pas rajouter du chaos au chaos,
01:18la France est assez divisée aujourd'hui, ceux qui détruisent, vous pouvez les trouver
01:21dans la rue à coups de drapeaux palestiniens, à coups d'insultes, ceux qui veulent prendre
01:25le pouvoir dans la rue parce qu'ils n'ont pas eu la majorité, ça on leur laisse ce
01:29rôle-là et les filles elles leur partenairent, nous on veut respecter la 5ème République,
01:34respecter la démocratie et la République et c'est dans ce cadre-là que nous allons
01:37représenter nos électeurs et les français.
01:40Mais sous surveillance, ça veut dire quoi ? On sait que Michel Barnier est un excellent
01:43skieur en étant en Savoyard, ça veut dire qu'à la moindre faute de car vous dézinguez
01:46?
01:48L'idée n'est pas de lui faire du chantage, ni de lui lancer un défi, mais vous savez
01:50les électeurs qui nous ont élus...
01:52Attention, je regarderai le discours de politique judéen, M. Barnier sous surveillance, il
01:59y a une légère pression là.
02:01Nous ne sommes pas les partenaires de M. Barnier, nous sommes le principal groupe d'opposition
02:06et le premier groupe à l'Assemblée Nationale.
02:07Nos électeurs nous ont donné, je crois, un mandat, plus de pouvoir d'achat, moins
02:12d'immigration, plus de sécurité.
02:14Si sur un de ces trois points-là, le nouveau Premier ministre va dans le mur ou nous semble
02:20aller contre l'intérêt de la France, bien évidemment nous agirons et un des moyens
02:24d'agir que nous avons, c'est la motion de censure.
02:26Donc les lignes rouges, c'est, vous avez dit, l'immigration, pouvoir d'achat d'abord.
02:30Bien sûr.
02:31Donc pouvoir d'achat, dans quel sens ?
02:32C'est-à-dire ?
02:33Imaginons par exemple que la pression fiscale augmente sur les classes moyennes, cela nous
02:37paraîtra contraire au principe de respect du pouvoir d'achat.
02:40Mais si elle augmente sur les plus riches ?
02:41Ça dépend pourquoi, comment, vous savez, on n'est pas des fanatiques de l'augmentation
02:45de la taxe.
02:46Mais une fois encore, nous verrons bien, vous savez, nous étions pour une taxe sur
02:50les surprofits.
02:51Surprofit, c'est quoi ?
02:52C'est quand il y a une circonstance exceptionnelle, comme une crise, comme un virus, et que certaines
02:56entreprises, pas à cause de leur génie ou de leur existence, gagnent plus d'argent
03:00que d'habitude.
03:01Oui, on peut taxer le surprofit, donc on verra bien.
03:03Mais si c'est dire aux classes moyennes, on va une fois encore vous tondre et vous,
03:07vous allez payer pour tous les autres, tous ceux qui profitent de l'assistanat et notamment
03:11ceux qui viennent d'arriver en France, évidemment ce sera sans nous.
03:14Dans les classes moyennes, vous mettez qui c'est sur quelle tranche d'imposition ?
03:17Pas la tranche zéro, j'imagine, la première et la deuxième ?
03:20Oui, on peut même aller un peu au-dessus.
03:23Celle de 41 aussi ?
03:24Oui, vous savez, je crois que les Français aujourd'hui, qui travaillent, en ont ras
03:28le bol de travailler un jour sur deux pour l'État, vu la manière dont l'État investit
03:33l'argent.
03:34Je rappelle que le coût de l'immigration sur le contribuable est associé par an.
03:37C'est la fameuse question, où vont mes impôts, c'est ça ?
03:38Où va notre argent ? 54 milliards par an, 1,2 milliard pour soigner les clandestins
03:43illégaux, 75 milliards au bas mot de fraude fiscale et sociale, l'argent, il existe,
03:48il est juste mal dépensé.
03:50Donc vouloir avoir encore plus de recettes publiques, c'est probablement une erreur
03:54d'analyse, il faut juste mieux dépenser l'argent.
03:56Deuxième ligne rouge, l'immigration.
03:58Bien évidemment, nous n'en pouvons plus, la France est recordman, c'est un demi-million
04:02de migrants légaux supplémentaires par an, ce qui fait exploser les caisses sociales,
04:07exploser l'insécurité.
04:08Je ne vais pas reprendre avec vous tous les cas de personnes sous obligation de quitter
04:12le territoire français d'étrangers qui ont commis des crimes graves ces derniers
04:16temps mais qui n'auraient pas dû se retrouver sur le territoire français.
04:19Évidemment, il faut lutter contre cette immigration qui met en danger, je le rappelle, notre
04:24pouvoir d'achat, nos caisses sociales et notre identité.
04:28Dans le chapitre de l'immigration, il y a la question de l'AME, l'Aide Médicale
04:33d'État.
04:34Est-ce que c'est une ligne rouge ?
04:35Est-ce que son maintien mériterait une motion de censure de Michel Barnier ?
04:38Non, je ne crois pas.
04:39En revanche, il serait sage de sa part de réfléchir à avoir un système, évidemment,
04:44de premier secours.
04:45Il ne s'agit pas de laisser des personnes dépérir.
04:48En revanche, que ça ne soit toujours pas une pompe aspirante de l'immigration dans
04:53le monde entier.
04:54Vous vous dites, je vais aller me faire soigner gratuitement en France, même en rentrant
04:56illégalement.
04:57Eh bien, c'est possible.
04:58Certains vont même jusqu'à la chirurgie esthétique.
05:00Je pense qu'il faut que ça s'arrête.
05:01Je pense qu'il faut mettre des limites au moment même.
05:03Ça veut dire qu'on refait l'AME ?
05:05Oui, on la détricote et on en fait un système d'aide d'urgence.
05:08Je repose ma question, l'AME en tant que telle, si rien n'est changé, elle représente
05:13d'ailleurs un milliard d'euros dans le budget de l'État, si elle est maintenue
05:17telle qu'elle, c'est une motion de censure ?
05:19Non, parce qu'une fois encore, nous savons bien que le Premier ministre n'est pas issu
05:23des rangs du Rassemblement National, qui ne va pas mener la politique que nous avons préconisé.
05:28Nous n'avons pas la majorité.
05:29Nous sommes assez lucides pour le remarquer.
05:32Vous avez un moyen de pression.
05:34Nous n'avons pas inventé un Premier ministre fantôme avec une majorité fantôme et une
05:39alliance fantôme.
05:40Nous, nous sommes des gens réalistes, raisonnables et pragmatiques.
05:42Donc, il n'est pas là pour mener notre politique.
05:44En revanche, je le répète, s'il transgresse un certain nombre de lignes, alors nous censurerons.
05:50Votre réaction à ce qui s'est passé à Grenoble ?
05:53C'est une horreur.
05:54D'abord, vous me permettrez d'avoir une pensée pour la famille, les collègues, les amis
06:00de monsieur Dejean, ce fonctionnaire municipal qui a été sauvagement assassiné par un
06:06criminel qui, je crois, est en passe d'être retrouvé.
06:09La police fait beaucoup d'efforts.
06:11En tout cas, il est activement recherché.
06:12Absolument, je crois qu'ils l'ont identifié et qu'il y a des perquisitions dans des lieux
06:16où il aurait pu être.
06:17Ça pose une question grave, c'est-à-dire le laxisme judiciaire en France, qui fait
06:22penser à certains que tout leur est permis, le fait de la violence gratuite en permanence
06:27et tout ça, ce n'est pas que l'être humain est devenu plus mauvais aujourd'hui qu'il ne l'était hier,
06:31c'est que les limites ont été repoussées ou que la justice n'a pas fait son travail.
06:35Donc il faut très vite prendre des mesures, comme par exemple des peines minimales, des
06:38peines planchées, quand l'intégrité physique est atteinte par des criminels ou des délinquants,
06:43la double peine pour les criminels étrangers qui doivent, après leur peine, absolument
06:48repartir chez eux.
06:49Nous verrons bien ce qu'il en est de ce criminel précis.
06:52Vous serez, j'allais dire, en surveillance du gouvernement sur ce qu'il fait, sur ce
06:56que la justice fait, sous l'égide évidemment du ministère de la Justice.
06:59Absolument, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se refaire une Dupond-Moretti version 2, ça
07:03c'est évident.
07:04D'ailleurs, où est-il ? Il faut lancer un avis de recherche, mais je pense qu'il ne
07:08sort plus le nez de sa tanière, parce qu'avec toutes les horreurs qui ont eu lieu ces dernières
07:12semaines, dû, je le répète, à un manque de fermeté de la justice, évidemment il
07:17se cache, mais il faut maintenant épargner aux Français.
07:19Vous pensez qu'il se cache ? Gérald Darmanin est présent, tandis qu'Éric Dupond-Moretti
07:22se cache ?
07:23On va voir en tout cas.
07:24En tout cas, il faut évidemment qu'on ait un ministre de la Justice sensible à l'intérêt
07:28des victimes et des honnêtes gens, plus qu'à celui des voyous.
07:31Merci beaucoup Laurent Jacobelli d'avoir été l'invité politique d'Europe 1 soir, 19h26.
07:37On revient dans un instant.
07:38A tout de suite.

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