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  • 06/12/2024
Pieyre-Alexandre Anglade, député "Ensemble pour la République", était l'invité du Live Switek ce vendredi 6 décembre. 

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Transcription
00:00Sauf que dans la foulée, réaction de Bruno Rotailleau, le ministre de l'Intérieur, venu donc des Républicains.
00:05La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clemenceau,
00:10cette partie de la gauche qui a pactisé avec les Insoumis,
00:13refusé d'énoncer les folles dérives des Mélenchonistes après le 7 octobre
00:16et voté une motion de censure irresponsable dans l'intérêt du pays.
00:20La droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions.
00:25Bonjour Pierre-Alexandre Anglade.
00:26Merci d'être là.
00:27Député Ensemble pour la République et Président de la Commission des Affaires Européennes à l'Assemblée.
00:31Alexis Cuville est avec nous. Bonjour Alexis.
00:32Bonjour.
00:33Chef adjoint des services politiques de BFM TV.
00:35Pierre-Alexandre Anglade, vous êtes un peu entre les deux ce matin, entre Olivier Faure et Bruno Rotailleau.
00:41Qu'est-ce que vous dites ?
00:42D'abord, est-ce que vous acceptez la main tendue ou vous tendez vous aussi la main, Olivier Faure ?
00:47Moi je dis enfin, ça bouge.
00:49Parce que depuis le 7 juillet dernier, nous avons appelé constamment
00:53à ce que l'on puisse rassembler les forces dites de gouvernement,
00:56de la droite républicaine jusqu'à la social-démocratie.
00:59Il y avait une fin de non-recevoir très claire du Parti Socialiste à l'époque
01:03qui n'envisageait pas de pouvoir évoluer en dehors du Nouveau Front Populaire,
01:08qui estimait que ce devait être le programme du Nouveau Front Populaire
01:11et un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire qui devait gouverner ce pays.
01:15Nous en avions tiré les conséquences, mais aujourd'hui tout le monde se rend bien compte
01:19que si nous voulons débloquer le pays politiquement,
01:22il faut que nous soyons capables de faire des compromis.
01:24La classe politique française est obligée de changer de culture politique.
01:28Et donc moi, quand j'entends des...
01:29La censure a tout changé pour ça.
01:30Mais je pense que beaucoup se sont rendus compte que nous envoyons collectivement
01:34le pays dans un mur et dans une impasse.
01:36Et si nous voulons briser la tenaille qui enserre la vie politique française,
01:40la tenaille des partis populistes que sont le Rassemblement National et la France Insoumise,
01:44alors il faut que les partis dits de gouvernement, les partis républicains,
01:47soient capables de faire un pas l'un vers l'autre.
01:49Et donc moi, je suis heureux, je pense que c'est utile au pays
01:53quand j'entends des responsables politiques qui étaient sur une position
01:55qui était très sectaire, très fermée, qui évoluent.
01:57Et de la même manière, quand je vois des responsables politiques
02:01qui étaient sur des positions de compromis revenir nous dire ce matin
02:05que le compromis serait une forme de compromission...
02:06– Ça c'est pour Bruno Rotailleau.
02:07– Là je ne comprends plus, là je ne comprends plus.
02:09On ne peut pas dire qu'on est pour la discussion, qu'on est pour le compromis,
02:13mais que le compromis serait une compromission.
02:14On ne peut pas avoir deux discours.
02:16Donc, la bonne ligne et le bon chemin pour le pays,
02:19ce qui est au fond la seule ligne viable,
02:20c'est le rassemblement des démocrates, des progressistes, des républicains.
02:25Peut-être avec une participation au gouvernement, un accord de non-censure,
02:27les termes sont sur la table, la discussion sera à se faire.
02:30Mais on ne peut pas avoir des propos définitifs
02:32comme ceux que nous venons de lire à l'instant.

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