Le député PS du Val-d’Oise, Romain Eskinazi, a indiqué que l’impasse politique dans laquelle se trouve actuellement devait le conduire à geler ou suspendre la réforme des retraites, largement décriée par l’opposition.
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00:00La continuité du pouvoir, ce n'est pas un objectif absolu en soi, il n'y aura pas de continuité sans justice, pour nous ça c'est clair, donc encore une fois, on sait que notre programme, et strictement notre programme, pour nous en tout cas au Parti Socialiste, il n'a jamais été question, quand on pèse un tiers de l'Assemblée, de l'appliquer, ce n'est pas le sujet.
00:16Simplement, je voudrais que quand on nous demande de sauver la République, qu'on se rappelle que la République c'est une démocratie, et qu'en démocratie, le peuple choisit à travers un vote,
00:24et qu'à travers un vote, les Français ont condamné, ont dénoncé la politique menée depuis 7 ans, soit en votant NFP, soit même en votant RN, et que si l'objectif de M. Bayrou, comme c'était celui de M. Barnier,
00:34c'est absolument de préserver le bilan, sans entendre les cris d'alerte des Français, sans entendre les besoins des Français, ça ne pourra pas fonctionner, nous on a quelques, sans mettre des lignes rouges tout de suite,
00:44il y a quand même quelques thématiques, je voudrais parler des retraites, il me semble que la raison, moi j'ai assisté au débat sur l'abrogation, il y a quelques jours, à l'occasion d'une niche, la niche de la France Insoumise,
00:57on constate bien que la droite et le centre tiennent à conserver cette réforme, autant que nous, on souhaite l'abroger, il me semble que le gel ou la suspension s'imposent,
01:07il me semble, de dire, écoutez, on la met de côté, on ne l'abroge pas, mais on la met de côté, et charge au prochain président de la République dans 30 mois, qui aura une nouvelle majorité, j'espère plus stable,
01:16soit d'ancrer le fait que ça soit sur cette réforme, on la supprime, soit de l'inscrire définitivement dans les textes, et qu'elle s'applique, il y a la deuxième chose, c'est la justice fiscale, je l'ai évoqué,
01:27et la troisième chose, c'est les services publics, là, quand on entend, vu la crise de l'école républicaine, on parle de la République, l'autorité, etc., il manque des profs partout,
01:35et on veut en supprimer 4000 supplémentaires dans le budget qui était proposé. Pour moi, la santé et l'hôpital, c'est aussi deux totems qui me paraissent quand même assez importants.