Avec Philippe Caverivière
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NewsTranscription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média.
00:03Bonjour Gilles Gansman.
00:05Bonjour.
00:06Je suis ravi de vous retrouver.
00:08On embrasse toujours, c'est la nouvelle tradition.
00:10On embrasse Valérie.
00:11Valérie Expert.
00:12D'ailleurs, un petit rappel amical à tous ceux qui nous écoutent sur Sud Radio.
00:15N'embrassez pas Valérie Expert.
00:17Il y a une sale grippe qui tourne, la moitié de la rédaction l'a attrapée.
00:20Sachez-le, ne gâchez pas vos fêtes comme ça.
00:22Si vous croisez Valérie au marché, surtout ne l'embrassez pas.
00:27Surtout n'embrassez pas Valérie Expert.
00:29On est aujourd'hui d'une noble cause.
00:31Avec votre invité, mon cher Gilles Gansman.
00:33Avec d'autres invités.
00:34Mais bien sûr.
00:35Votre invité.
00:36On reçoit Philippe Cavre-Rivière.
00:37Salut, bonjour.
00:38Ça nous fait plaisir de recevoir Philippe Cavre-Rivière.
00:41Avec vous, on va parler de ce documentaire sur W9.
00:44C'est un concert.
00:45C'est un concert, pardonnez-moi.
00:47Invincible ensemble contre la maladie de Charcot.
00:49Un fléau.
00:50Pourquoi la maladie de Charcot d'ailleurs ?
00:52Parce que j'ai une histoire de rencontre amicale forte avec Olivier Gouin.
00:59Dont j'ai vu le documentaire Invincible été.
01:01J'ai vu un extrait et je lui ai envoyé un message sur Instagram.
01:04Et il m'a dit je vous écoute.
01:06Et puis après on a parlé.
01:07Et puis après on s'est tutoyé.
01:08Et après j'ai vu le docu en entier.
01:09Il m'a invité.
01:10Et je suis comme Nicolas Santiveil.
01:14Comme Pierre-Antoine Capeton.
01:16Comme tous les gens qui croisent Olivier Gouin.
01:18On ne peut être que bouleversé par ce monsieur.
01:21C'était un moment fort de quelle époque ?
01:23C'était incroyable.
01:25Il y avait un silence.
01:27C'était un moment, moi, je l'avais mis dans mon zapping assez inoubliable.
01:32Il y a des émissions qu'on retient.
01:34Il a fait un chemin de pensée par rapport à l'acceptation de la maladie.
01:41De l'impermanence.
01:43De la finitude qu'on doit tous faire.
01:45Que lui a fait en accéléré.
01:47Il le dit avec beaucoup de justesse.
01:49C'est lui qui a été le déclencheur.
01:51Qui lui a dit, attention Olivier, vous êtes en train de vous punir deux fois.
01:54Une fois avec la maladie et une fois en ressassant en permanence.
01:58Maintenant c'est à vous de choisir.
02:00Comment faire ?
02:01Être à la fois dans l'empathie et pas la pitié.
02:04C'est toujours difficile d'aborder, on en parlait un peu en rentaine,
02:08d'aborder les malades du cancer qui est une autre cause.
02:11On peut en parler tout à l'heure.
02:13Et les gens de la maladie de Charcot, comment être face à eux ?
02:16C'est lui qui donne le la.
02:19J'ai vu qu'il avait de l'humour.
02:21Il m'a dit, je t'aime bien, je te suis sur les chroniques.
02:25Je me suis dit, il aime cet humour-là.
02:27Je l'ai eu une première fois où j'avais fait des vannes.
02:30Et après je l'ai découvert.
02:32J'ai vu qu'il allait plus loin que moi.
02:34Quand je l'ai reçu la deuxième fois,
02:36il est avec Anne Fulda, il rentre en studio
02:38et il ne parle plus depuis des mois, Olivier Gouin.
02:41Il parle grâce à l'aide d'un ordinateur,
02:44d'une machine qui retranscrit sa voix.
02:47Je l'accueille en disant, bonjour, bienvenue.
02:49Je lui dis, quel bonheur de recevoir un malade de Charcot.
02:53Quel bonheur de ne pas être interrompu par l'invité.
02:56Et là, il se marre.
02:57Et en fait, c'est très émouvant pour moi
02:59parce que le seul son qu'on entend, c'est son rire.
03:02Sauf que vous savez que c'est son rire, exactement.
03:04C'est fou et très émouvant.
03:06C'est déchirant et émouvant.
03:07C'est le dernier mode d'expression naturel pour lui.
03:09La communication, le rire est encore là.
03:12Et je lui ai dit des horreurs
03:14parce que je sais qu'il a validé.
03:16Je lui parle de l'espérance de vie.
03:18Je lui dis, une tortue des Galapagos, c'est 120 ans.
03:22Un moustique, c'est 15 jours.
03:23Vous êtes autour du hamster, entre 3 et 5 ans.
03:26Et on sort du studio, il prend son téléphone
03:29et il me tape en majuscule hamster.
03:31C'est génial.
03:32Et derrière, il me propose, avec Nicolas Sentivay,
03:35il me propose les deux de co-animer le spectacle.
03:39Autant dire qu'Ophélie Meunier a animé
03:42parce qu'elle sait faire plein de choses.
03:44Et ça, on se trouve très bien.
03:46Et moi, j'étais là à côté pour raconter quelques bêtises
03:48et l'accompagner.
03:49Non, trop bouleversante.
03:51En même temps, l'humour pour lutter contre la peur.
03:53Parce qu'il n'y a pas beaucoup de maladies comme celle-ci.
03:55Vous en entendez le nom, vous avez peur de l'attraper un jour.
03:58C'est terrifiant.
03:59Elle est terrifiante.
04:00Et en même temps, j'ai mon copain Paune
04:03qui a la maladie de Charcot depuis 10 ans.
04:05L'ancien DJ de la Funky Family.
04:0710 ans qu'il est malade.
04:09En 2014, il chute et il est encore là.
04:11Il a accepté la tracheo.
04:13Donc, il est chez lui.
04:14Il crée, il travaille, il a fait des albums,
04:16il a fait un livre.
04:17Il est en train de bosser sur des projets.
04:19Ça fait 10 ans qu'il est à Charcot.
04:21Il y a ce pronostic de 3 à 5 ans.
04:23Il est vrai.
04:24Il y a les malades qui acceptent la tracheo
04:26et qui vivent beaucoup plus longtemps.
04:28Et ça, c'est parfois aussi formidable.
04:29Des belles leçons de vie.
04:30On va en reparler avec vous.
04:31Je le rappelle.
04:3222h50.
04:34W9.
04:35Invincibles ensemble contre la maladie de Charcot.
04:37Avec vous, cher Philippe Cavrivière.
04:40Pardonnez-moi tout de suite votre zapping, mon cher Gilles.
04:46On va se l'avouer, c'est un peu son secret de Santa,
04:49Nicolas Sarkozy.
04:51Sous le sympa, un joli bracelet.
04:53Ça lui donne un peu les boules.
04:55Il la voit en guirlande du tribunal.
04:57Mais la décision est définitive.
04:59Alors forcément, dans ses d'avou sur France 5,
05:02on chantait Jingle Bell.
05:04Je ne sais pas si vous avez vu hier.
05:05Ils chantaient à tue-tête.
05:06Ils étaient très contents.
05:08Mais ils ont quand même reçu l'avocat de Nicolas Sarkozy
05:10qui a confirmé qu'il porterait le cadeau
05:12que vient lui faire la France.
05:14Votre client s'apprête à vivre avec un bracelet électronique
05:17avec toutes les contraintes que ça implique ?
05:19Bien sûr.
05:20Mon client a toujours dit qu'il exécuterait
05:23les décisions de justice qui sont rendues contre lui.
05:26Il a exercé une voie de recours devant la Cour de cassation.
05:29Ce recours a été rejeté.
05:31Évidemment, il n'est pas d'accord avec cette solution.
05:34Et il la conteste.
05:36Encore une fois, il use des voies de droit
05:38qui lui sont reconnues.
05:39Donc, il a la possibilité de faire un recours
05:41devant la Cour européenne droit de l'homme.
05:42Il le fait.
05:43Mais ce recours n'est pas suspensif.
05:44Donc, il va évidemment exécuter la décision.
05:47Nicolas Sarkozy ne se défausse pas.
05:49Il n'est élu de rien.
05:50Il a été président de la République.
05:52Il respecte évidemment les institutions de ce pays.
05:55Et il exécutera la peine qui doit être exécutée.
05:59Je me suis amusé en écrivant.
06:00J'imagine que pour vous, c'est du pain béni.
06:02Vous prenez un rire.
06:03J'avais l'avocat ce matin devant moi.
06:04C'est vrai ?
06:05Oui, finalement.
06:07J'écouterai votre avis.
06:08J'en profite d'ailleurs.
06:09Tendez l'antenne, vous qui nous écoutez sur Sud Radio.
06:11C'est la période du grand sapin de Noël Sud Radio.
06:13Nous aussi, nous vous offrons des bracelets.
06:15Alors, promis, ce ne sont pas des bracelets.
06:16Ce sont des vrais bracelets.
06:17Écoutez au bon moment le 0826-300-300.
06:20Appelez-nous surtout.
06:21C'est un têtu, un béarnais.
06:24Alors qu'on lui reproche d'avoir été présidé
06:27le Conseil municipal de Pau
06:29au lieu de la réunion consacrée aux Mahorais
06:31qui eux n'ont plus rien à se mettre sur la peau.
06:33Il a indiqué vouloir revenir sur le cumul des mandats.
06:36Quotidien était dans la salle du Conseil
06:39et l'a interrogé sur ce revirement surprenant.
06:42Mais il a un peu niqué.
06:43Mais eux, comme disait Canal.
06:46Vous avez toujours été un grand pourfondeur
06:47du non-cumul des mandats.
06:48Ah non, non, jamais.
06:49Jamais, jamais, jamais.
06:50Jamais, jamais.
06:51Si, en 2007, vous disiez bien
06:52que dans votre programme de 2007,
06:53vous étiez contre le cumul des mandats.
06:55Non, ce n'est pas vrai.
06:56Peut-être, j'ai oublié.
06:58Mais disons que...
06:59Qu'est-ce qui a changé depuis ?
07:02Ce qui a changé, vous le voyez bien,
07:04c'est que ce que les Français disent,
07:09c'est les puissants là-bas
07:12ne s'intéressent plus à nous.
07:14Vous comprenez ce...
07:15Vous n'avez pas de gouvernement,
07:16il y a une crise à Mayotte.
07:17Mais j'ai pris deux heures
07:20pour venir au Conseil municipal.
07:23Pour info, on a bien vérifié par le passé,
07:25François Bayrou a bien été un pourfondeur
07:27du cumul des mandats.
07:29C'est le maire ou c'est le Premier ministre ?
07:31C'est le maire.
07:32C'est un titre plus durable que le Premier ministre.
07:37Mais quand il était contre le cumul des mandats,
07:39il n'était pas encore maire de peau.
07:40C'est ça qui a changé aussi.
07:41Oui, aussi.
07:42C'est un peu François Pignon.
07:44Totalement.
07:45Oui, c'est très juste.
07:46C'est l'emmerdeur, le premier...
07:48Le petit gaffeur aussi de Pierre Richard.
07:51Exactement.
07:52Il y a un côté...
07:53Un petit peu gaffeur.
07:54Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux,
07:56la bienveillance a disparu.
07:58Même Miss France n'est plus épargnée.
08:00L'année dernière, c'était la coupe de cheveux.
08:03Cette année, c'est l'âge du capitaine.
08:05Un tournant d'insultes est tombé sur la pauvre Miss Martinique,
08:08du haut de ses 34 ans.
08:10Et oui, madame, elle ne se laisse pas se faire.
08:13Mais elle avoue quand même que les critiques peuvent l'atteindre.
08:15C'était sur TF1.
08:17J'ai une de mes tantes qui m'a toujours appris
08:19que quand on fait un compliment à quelqu'un
08:20ou quand on parle de quelqu'un,
08:21on ne doit pas ajouter une notion d'excès.
08:23On ne dit pas de quelqu'un qu'elle est trop belle
08:25ou trop intelligente.
08:26Donc une femme ne sera jamais trop âgée.
08:28Elle est âgée, j'ai mon âge,
08:30mais je ne suis pas trop âgée.
08:31Je ne peux pas être trop âgée.
08:32Je me détache vraiment.
08:34Je pense que ça, ça va avec l'âge.
08:35Après, probablement qu'il y aura des jours avec
08:37et des jours sans,
08:38parce que malheureusement,
08:39certaines personnes ont tendance à oublier
08:41que derrière un écran se cache une vraie personne.
08:43Ça, c'est de la vraie peau.
08:45C'est un vrai visage et un vrai cerveau.
08:47Et les mots touchent.
08:49Donc faites attention
08:50et passez plus de temps à faire de très bonnes choses
08:52plutôt qu'à faire des mauvaises
08:54et la vie va vous le rendre.
08:55Je vous le jure.
08:56Comment vous prenez...
08:57Elle est chouette.
08:58Elle est très chouette.
09:00Comment vous prenez toute la haine que vous recevez ?
09:03C'est la même chose pour les hassamés.
09:05Au moment des JO, c'était d'une violence.
09:07Au début, moi, j'étais que auteur.
09:09Après, je suis allé en première ligne par hasard.
09:12C'est d'une grande violence, en fait.
09:14On se dit, mais pourquoi j'ai accepté la première ligne ?
09:17Parce que, véritablement,
09:19je me suis pris des fatwas portugaises,
09:21des trucs très bizarres.
09:23Les portugais, vous aviez chargé un peu sur quelques blagues.
09:25On peut se dire ça,
09:26mais de jamais prendre des fatwas, c'est normal.
09:28Oui, c'est une fatwash, je ne sais pas.
09:30Mais on ne l'apprend jamais.
09:32On ne l'apprend jamais.
09:33Je fais les blagues le 4 janvier
09:35et c'est quatre mois après qu'il y a le hashtag raciste.
09:38C'est ça.
09:39Et c'est là où ça part en sucette.
09:41Et où j'ai eu les fans de K-pop.
09:44Mais j'ai des trucs bizarres.
09:47Je n'ai pas les fatwas classiques.
09:48Mais oui, évidemment,
09:50on se dit qu'on a envie d'arrêter,
09:52sur le coup.
09:53Et puis après, on se dit qu'on les emmerde
09:55parce qu'on croise des gens intelligents dans la rue.
09:59Olivier Gouin ou Philippe Croizon
10:01en sont des exemples.
10:03Parce qu'on peut parler de rire de l'humour de la maladie.
10:06Et il y a une très belle phrase de Romain Garé
10:08qui dit que l'humour est une déclaration de dignité,
10:11l'affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive.
10:14Donc on se dit,
10:15finalement, j'ai perdu les cons,
10:17et ce n'est pas si grave.
10:18Et je n'ai que des gens intelligents
10:20de toutes les communautés
10:21qui viennent me voir
10:22et qui me disent,
10:23tiens, ça me fait du bien.
10:24Et après, on se dit, continue.
10:26Et Léa Salamé,
10:27elle est blindée parce qu'elle aussi.
10:29Oui, c'était très injuste sur les JO.
10:32Alors qu'elle avait le rôle parfait
10:35de quelqu'un qui ne vient pas du sport,
10:37mais qui s'est passionné
10:38comme les trois quarts des Français.
10:40On est nuls en sport,
10:41mais on a le droit d'aimer.
10:42On est tous devenus footics pendant les JO,
10:44mais sur tous les sports.
10:45De sauter sur notre fauteuil
10:46et d'être enthousiaste.
10:47Et c'était le parfait équilibre
10:48avec Laurent Luyat,
10:49avec Christophe,
10:50avec Paul de Saint-Cerna,
10:52et j'ai trouvé l'émission excellente.
10:54Les audiences étaient là.
10:55J'ai revu les sportifs,
10:57moi, aux étoiles du sport.
10:58Ils ont adoré le plateau.
11:00Mais bien sûr.
11:01On ne dit pas footics,
11:02on dit les friges.
11:03C'était la cause du monde.
11:04C'était une expression.
11:05Ça date des friges.
11:06Je suis fan des friges.
11:08Je vous verrai bien déguisé en frige.
11:10La frige paillette.
11:11Exactement.
11:12À Noël,
11:13alors,
11:14par contre, on change de sujet.
11:15Je suis sûr que,
11:16parce que derrière cette ironie,
11:18ce sarcasme,
11:19il y a un cœur.
11:20Écoutez bien ce reportage exceptionnel
11:22qu'a fait France 2.
11:23À Noël,
11:24évidemment,
11:25vous allez être nombreux
11:26à recevoir des téléphones portables
11:27ou des ordinateurs
11:28qui vont se vendre
11:29puis être offerts.
11:30Donc,
11:31à plusieurs kilomètres de la France,
11:32en Indonésie,
11:33je vous emmène à Bangka.
11:3465% des forêts
11:36sont rayées de la carte
11:38et une faune sous-marine
11:39est quasi éteinte
11:40pour que vous puissiez posséder
11:41tous ces appareils numériques.
11:43C'est une incroyable enquête
11:45dont le 20h de France 2,
11:46une ville a disparu
11:48pour que les portables soient fabriqués.
11:50C'est une île indonésienne
11:51et grande comme la Corse,
11:53sacrifiée au nom de notre appétit
11:55pour les appareils électroniques.
11:57L'Indonésie
11:58est le deuxième plus gros producteur
12:00d'étain de la planète
12:02après la Chine.
12:03Voilà l'étain après notre nettoyage.
12:05C'est ça que l'on recherche.
12:07Cette poudre noire,
12:08la cassiterite,
12:10qui, lors d'un long processus industriel,
12:12est transformée en étain,
12:14utilisé pour souder
12:16les composants électroniques.
12:17Je n'ai aucune idée d'à quoi ça sert.
12:19Tout ce que je sais,
12:20c'est que je dois en trouver.
12:21C'est comme ça que je gagne ma vie.
12:23Ces dernières années,
12:24la ruée vers l'étain a été telle
12:26que 65% des forêts sur l'île
12:28auraient été rasées
12:30pour permettre aux hommes de creuser.
12:33C'est totalement fou.
12:34Oui, c'est spectaculaire.
12:35Et souvent, il y a des mineurs,
12:36évidemment, qui sont dans ces mines.
12:39Mais voilà.
12:40Vous seriez prêt à renoncer
12:41à votre téléphone pour ça ?
12:42Mais non.
12:43Bon, ben alors.
12:44Non, mais ça serait hypocrite.
12:46Non, mais ça serait hypocrite.
12:48Je pourrais jouer le chevalier blanc.
12:51Mais voilà, on en a tous besoin,
12:53et puis encore plus dans nos métiers.
12:55Mais voilà, il faudrait trouver une solution.
12:58Alors, vous ne le savez peut-être pas,
13:00mais Philippe Caverivière,
13:02il peut faire et défaire des carrières.
13:05Mais vraiment.
13:06Si un jour, vous décidez de faire
13:08d'une chanson un tube,
13:09vous allez voir Philippe Caverivière.
13:11On peut dire que le producteur
13:13qui a Philippe Caverivière,
13:15il a du pot.
13:16Il a même du popo.
13:17Vous voyez où je veux en venir ou pas ?
13:19Allez-y.
13:20Non, vous ne voyez pas où je veux en venir.
13:22Je vous propose d'écouter ce chef-d'oeuvre
13:24que vénère Philippe Caverivière
13:26sur une radio amie et concurrente.
13:28Alors, je vous le dis, comme je le pense,
13:30cette chanson, ce n'est pas de la merde.
13:33Dans la vie, on fait caca.
13:36Tous les jours, on fait caca.
13:40Dans la vie, on fait caca.
13:44Tous les jours, on fait caca.
13:48Alors, sur la radio dont on parle...
13:51J'aime les grands textes.
13:52Voilà.
13:53Et quand vous passez, alors là,
13:55vos camarades, ils sont...
13:56Ils deviennent fous de rage.
13:57Là, Thomas et Amandine,
13:58ils sont anti-caca.
13:59Hier, j'ai fait une vanne
14:00sur le caca dans le Perrier.
14:01Ils sont stratophobes.
14:02Ouais.
14:03Et ils pètent les plombs.
14:05Et j'ai une amende de 10 euros maintenant.
14:06Mais comment vous avez trouvé cette chanson ?
14:08Alors, avec mes auteurs
14:09qui sont cultivés aussi.
14:11Ah ben oui, je vois ça.
14:12Et spirituels.
14:13Ouais, c'est très spirituel.
14:15Bon, on l'a dans la tête
14:16pour la journée, on est d'accord ?
14:17Ouais.
14:18Malheureusement,
14:19je pense qu'on sera tous dans ces cas.
14:20Alors, on s'excuse aussi
14:21auprès de vous, chers amis,
14:22sur Sud Radio.
14:23Allez, restez avec nous,
14:24Philippe Carvillère.
14:25On vous retrouve dans un instant
14:26sur Sud Radio
14:27avec Gilles Grosman.
14:28Invincible ensemble
14:29contre la maladie de Charcot.
14:30On va en parler à tout de suite.
14:34André Bercoff vous souhaite
14:36de sublimes, d'intensives
14:39et de jouissives fêtes
14:41avec Sud Radio.
14:42Bonne fête avec Sud Radio.
14:44Sud Radio Média,
14:46l'invité du jour.
14:47L'invité du jour,
14:48Philippe Caverivière
14:49qui est avec nous,
14:50homme de télé, homme de radio,
14:51homme de scène aussi
14:52et homme de chant ce soir.
14:53Et hauteur !
14:54Hauteur !
14:55L'homme qui se cache
14:56derrière Cantloup.
14:57Exactement,
14:58le rire qui se cache
14:59derrière le rire des autres.
15:00Oh, c'est joli.
15:01C'est vrai ?
15:02Voilà, vous êtes poète ce matin.
15:03Beaucoup d'où on essaye,
15:04tant qu'à faire.
15:05Et notamment de ce concert,
15:06c'est à 22h50 ce soir
15:08sur W9,
15:09Invincible Ensemble
15:10contre la maladie de Charcot.
15:11Bon, est-ce que pour un humoriste,
15:13la maladie,
15:14une maladie comme celle-ci,
15:15c'est un peu l'Everest de la blague ?
15:16Si vous avez réussi
15:17à faire rire les gens dessus,
15:18c'est que vous pouvez les faire rire
15:19sur à peu près tout ?
15:20Écoute, moi j'étais au Téléthon,
15:21je fais des vannes sur le Téléthon,
15:23sur le cancer et sur Charcot.
15:25S'il n'y avait pas la maladie,
15:26finalement,
15:27j'aurais pas une carrière si belle.
15:29Donc je dois beaucoup
15:30à l'antisémitisme,
15:31au racisme,
15:32à la maladie.
15:36J'essaye de pas.
15:38Et avec mes auteurs,
15:39là, on a fait des vannes sur Mayotte,
15:42c'est une horreur totale.
15:43On a reçu, il y a quelques jours,
15:46la sœur de Samuel Paty.
15:49On a reçu celle qui accompagne Gisèle Pellicot.
15:53Et j'en profite pour vous interrompre,
15:55puisque la nouvelle vient de tomber.
15:5720 ans de réclusion criminelle,
15:58c'est la condamnation de M. Pellicot.
16:01C'est facile de blaguer sur le procès Pellicot ?
16:03J'ai un de mes auteurs,
16:05qui m'avait envoyé,
16:06par texto,
16:07on s'envoie en WhatsApp les vannes,
16:09il m'avait envoyé
16:10« Fin du procès le 20 décembre,
16:12c'est super,
16:13ils pourront passer Noël en famille. »
16:14Et je me marre.
16:16Je la lis, je me marre.
16:17Et on a attendu un peu pour la faire,
16:20et on l'a fait.
16:21Et quand on lit sur Gisèle Pellicot
16:23et Anne-Sophie,
16:24celle qui l'accompagne,
16:25elle dit qu'elle a beaucoup d'humour,
16:26et qu'elle rit,
16:28elle la rit quand vous lisez les articles,
16:30des dénégations et des justifications débiles
16:34de ses agresseurs.
16:36C'est-à-dire que c'est la résilience,
16:38c'est-à-dire qu'elle arrive à rire
16:40de l'horreur de ce qu'elle a vécu.
16:42Donc c'est le premier signe
16:44qu'elle va aller mieux,
16:46cette dame qui...
16:47On l'a d'ailleurs reçue ici.
16:49Moi je voulais parler avec vous aussi,
16:52parce que vous étiez l'auteur de Nicolas Canteloup,
16:55maintenant en effet vous êtes en première ligne,
16:57comme vous avez dit.
16:58Alors aux Etats-Unis,
16:59ils ont 5-6 auteurs, les animateurs et autres,
17:01c'est absolument pas un tabou.
17:03En France, on se dit
17:05« Ah bah il nous fait rire,
17:06mais c'est pas lui qui l'a écrit ».
17:08Alors comment on vit de faire rire
17:10avec quelque chose dont on n'est pas auteur ?
17:13Parce que moi je suis un auteur plus qu'un interprète,
17:16et que je kiffe les auteurs,
17:17et que je kiffe ce travail,
17:19et que j'admire cette recherche-là,
17:23face à la page blanche.
17:25Donc j'ai mes gars, Clément Charton,
17:28Arsène, Jonas Évin et Grégor Day,
17:31qui tournent selon les jours,
17:32on n'est pas à 5 par jour,
17:34on est 2 ou 3 selon les jours,
17:36et on s'envoie des vannes ensemble,
17:38et on recherche ensemble.
17:39Moi j'ai 2 chroniques par jour sur RTL,
17:41plus qu'à l'époque le samedi,
17:43donc c'est juste impossible
17:44de faire 10 chroniques seules de qualité.
17:47Donc je dois me nourrir de leur talent.
17:50Plus Nicolas Canteloup sur TF1.
17:52J'ai arrêté Nicolas...
17:54après 17 ans je crois.
17:56Ah mais c'est pour ça que ça marche plus !
17:58Comment vous calibrez différemment des blagues ?
18:00Selon qu'elles seront pour la scène,
18:01selon qu'elles seront pour la télé,
18:03ou selon qu'elles seront pour la radio ?
18:04Alors, je pense que la radio,
18:06et je ne dis pas ça parce que nous sommes à la radio,
18:08est un média intelligent.
18:09C'est un média de l'écoute,
18:11où on peut faire des choses plus longues,
18:13où on peut faire des pavés un petit peu plus écrits,
18:16un peu plus fins.
18:17Et c'est un média de l'imaginaire.
18:19C'est comme quand tu lis ton livre,
18:21et que tu te crées les images.
18:23La radio, quand je pars dans mes délires
18:25de faire le commandant de bord ou autre,
18:27on peut croire deux secondes que je suis commandant de bord.
18:29En télé ça marche moins tout ça,
18:31et on doit écrire plus resserré,
18:33sinon au bout de deux lignes les gens s'emmerdent.
18:35C'est un peu le drame de la télé.
18:37Et je pense que la scène,
18:39on peut aller encore plus loin,
18:40et j'ai prévu d'aller encore plus loin sur scène.
18:42C'est vrai ? Et c'est quand la scène ?
18:44Il faut que je travaille,
18:46je suis à la bourre, mais je dois travailler.
18:48Il faut que je travaille pendant les vacances.
18:50On a commencé à faire des petites scènes
18:52chez Kev Adams,
18:54mais on se garde des vannes
18:56qu'on ne met pas en radio ou en télé,
18:57parce qu'elles vont trop loin,
18:58et on se dit là, on les garde pour la scène.
19:00Alors évidemment, vous êtes dans Quelle Époque
19:02avec Léa Salamé.
19:04Laquelle des deux est mieux,
19:05Ophélie Meunier ou Léa Salamé ?
19:06La brune ou la blonde ?
19:08Parce que vous avez trompé Léa !
19:10Léa c'est ma grande histoire.
19:11Mais ce soir, vous êtes avec l'amour.
19:13C'est très moderne.
19:14C'est le polyamour.
19:16Je suis très chanceux finalement.
19:18Maintenant que vous me le dites,
19:19je suis en train de réaliser
19:20avec Léa Salamé et Ophélie Meunier.
19:22Je suis extrêmement chanceux.
19:23Elle ne sera pas jalouse Léa Salamé ?
19:25Non, je ne sais pas.
19:26Je vais savoir demain.
19:28Je la revois demain.
19:29Donc vous êtes avec Léa Salamé.
19:31Vous avez des cibles.
19:33Je vais vous faire écouter deux extraits.
19:35Un premier extrait,
19:36et puis derrière,
19:38il y a les deux Philippe Caprivière.
19:40Le sarcastique et le showman,
19:42et derrière l'homme de chœur.
19:44Évidemment, il y a une époque
19:46où c'était sur toutes les télés,
19:47tout le monde en parlait.
19:50Et vous l'avez lié à une autre affaire.
19:52C'est assez drôle. Écoutez.
19:54Kenji a voulu simuler un suicide,
19:56une preuve encore que les femmes
19:58simulent mieux que les hommes.
20:00Normalement, quand tu simules,
20:02tu n'en fous pas partout.
20:04Alors clairement,
20:06les experts balistiques,
20:07ils ont dit que c'était un miraculé
20:09parce que la balle a traversé son torse.
20:11Mais alors, il va bien.
20:12Ça n'a touché aucun organe.
20:13En revanche, il y a le haut vent
20:15de la caravane derrière.
20:18On a pour 115 euros à le changer.
20:20Mais bon, c'est pas grave.
20:23J'ai suivi toute l'affaire.
20:25Vous avez vu, le procureur a donné
20:27tous les détails.
20:28Il a dit que le cou a été tiré
20:29à bout portant.
20:30Bon, déjà, il a tiré un trou
20:31dans le tee-shirt.
20:33Et il y a eu de la fumée
20:34sur les vêtements, il a dit.
20:35C'est vrai que cette histoire
20:36de coke et de trop de balles
20:38qui fument, moi, ça m'a quand même
20:40rappelé les soirées
20:41chez Pierre Palmade.
20:44Vous en souveniez pas ?
20:46Si, si, je voyais où ça allait.
20:49Quand vous entendez une information
20:50qui va à la radio, que vous la regardez
20:51à la télé, par exemple,
20:52est-ce que vous vous dites tout de suite
20:53ça, je vais en parler dans mon prochain
20:55sketch, je vais en faire une blague ?
20:56Oui, il faut avoir des envies,
20:58des colères,
21:00envie de mettre un coup d'éclairage
21:02sur de l'absurdité.
21:03Et après, oui, quand tout le monde
21:05en parle, on se dit, on va en parler.
21:07On va essayer d'en parler différemment.
21:08Et on peut dire à nos éditeurs
21:10qui n'ont pas vu Philippe Caprivière arriver,
21:12il est arrivé avec une tonne de journaux
21:14de sa revue de presse.
21:16Et des journaux, vous étiez en train
21:18de chercher l'inspiration.
21:20Alors, je vous montre maintenant
21:22le Philippe Caprivière tendre.
21:24Juste à la fin de sa chronique,
21:26après avoir beaucoup parlé de Kenji Girac,
21:28voilà ce qu'il a dit.
21:30Moi, je connais un peu Kenji.
21:32Je vais vous parler du Kenji que je connais.
21:34Et c'est M. Oui qu'on lui demande un service
21:36pour les enfants, ou tu le connais
21:38un petit peu, sur les cancers pédiatriques.
21:40Il m'a toujours dit oui.
21:42Alors, il y a l'année dernière,
21:44il y a un petit truc en plus, une petite trisomique
21:46capucine qui se bat contre un cancer.
21:48J'ai appelé Kenji. Est-ce que tu peux la recevoir ?
21:50Il y a très peu d'artistes qui font ça.
21:52Et regardez le Kenji
21:54qu'on connaît et qu'on aime.
21:56Et c'est un mec extraordinaire.
21:58Et depuis, elle n'est plus trisomique.
22:02Il a eu beaucoup de chance de ne pas se tirer
22:04une balle dans le cœur parce qu'il a un cœur très gros.
22:06Kenji va revenir et on va continuer à l'aimer.
22:10Incroyable !
22:12Je n'aime pas hurler avec les loups.
22:14Quand tout le monde s'acharne
22:16sur Kenji parce qu'il tombe
22:18et qu'il fait une erreur.
22:20Peut-être depuis des mois, il est fatigué
22:22et il est surmené, il fait des bêtises
22:24et il fait une grosse bêtise.
22:28Là, on parle du mec qui l'a été pendant 3 minutes.
22:30Mais moi, je connais le gars qu'il est depuis
22:32des semaines, des mois.
22:34Et quand je reçois les photos de Kenji
22:36avec la petite capucine dans les bras
22:38qui prend le temps avant le concert
22:40de prendre du temps avec elle.
22:42Il est tellement sollicité
22:44avec Kenji. Et là, il prend le temps.
22:46Vous arrivez à séparer l'homme du sujet
22:48de la vanne, en fait.
22:50Quand je les connais dans l'intime,
22:52je ne peux pas supporter
22:54qu'on soit si durs avec lui.
22:56Vous savez s'il a entendu vos blagues ou pas ?
22:58Je pense que oui, parce que je connais bien
23:00Nani, son garde du corps aussi.
23:02Et je sais
23:04qu'il les entend et qu'ils ont de l'humour.
23:06Et quand vous attaquez
23:08à la religion,
23:10c'est souvent la religion catholique
23:12que vous attaquez ?
23:14Et puis la centenaire.
23:16J'essaie de faire les trois.
23:18Et j'ai la chance d'avoir des retours
23:20de la communauté juive
23:22où je dis parfois des horreurs,
23:24des musulmans et pour cause.
23:26Je suis avec une femme qui est musulmane
23:28pratiquante et
23:30je n'ai pas du tout le même regard.
23:32Je ne suis pas effrayé quand je m'endors
23:34parce que je connais
23:36les musulmans de près, de l'intérieur
23:38et je sais le coeur immense
23:40qu'ils peuvent avoir et ce qu'il y a
23:42de fondamentalement bon
23:44dans la religion, la zaquette, le partage,
23:46la table ouverte.
23:48Et j'ai la chance, ça va être le bordel dans mes salles
23:50parce qu'il y aura des juifs et des musulmans.
23:52J'espère qu'ils ne vont pas s'engueuler, c'est qu'on l'a.
23:54Et la religion catholique
23:56parce que ma mère était très pratiquante
23:58et italienne
24:00et très croyante et elle m'engueulait
24:02à chaque fois que je faisais des vannes.
24:04Et je me rappelle d'une vanne, le jour où
24:06l'abbé Pierre meurt,
24:08Nicolas Canteloup m'appelle
24:10genre à 6h30 du matin et me dit
24:12« l'abbé Pierre est mort » et je lui dis en déconnant
24:14« putain de sida ! » et il me dit « je fais la vanne ! »
24:16Je lui dis « non, non, non, fais pas la vanne ! »
24:18Et il fait la vanne en barthèse
24:20et il me dit « putain de l'abbé Pierre est mort,
24:22putain de sida ! »
24:24Et là, l'émission passe, ma mère derrière
24:26me dit « qui m'appelle ? »
24:28Elle me dit « qui a écrit la vanne sur l'abbé Pierre ? »
24:30Le feu, ma mère qui doit m'écouter,
24:32voit que j'avais sûrement raison.
24:34C'était prémonitoire.
24:36Elle est restée avec nous.
24:38De quoi peut-on rire ? Jusqu'où on peut aller ?
24:40On en parle avec notre invité Philippe Caverivière.
24:42A tout de suite sur Sud Radio.
24:44Sud Radio vous souhaite de joyeuses fêtes.
24:46Sud Radio
24:48Le Supplément Média.
24:50Le Supplément Média avec notre invité supplémentaire.
24:52Il est resté, c'est le temps additionnel pour Philippe Caverivière.
24:54On parle de ce concert
24:56ce soir, Invincible Ensemble
24:58sur la maladie de Charcot, W9, 22h50.
25:00Précisément.
25:02Alors vous ne serez pas seul.
25:04On est plus précis à la télé en général
25:06que à la radio.
25:08Je ne sais pas.
25:10On est très précis.
25:12C'est vrai qu'on estime à la seconde près nos propres retards.
25:14Vous avez raison.
25:16Alors vous ne serez pas seul, vous serez loin d'être seul.
25:18Edith Préteaux, Zahot Sagazan, Louane, Patrick Fiori,
25:20Mentissa, Pierre Demare,
25:22Edith Préteaux,
25:24Delphine Horvilleur qui vient chanter aussi,
25:26ma copine Charlotte Deneau,
25:28Aurélie Saada, Desbrigitte.
25:30Le casting, Zahot Sagazan,
25:32je ne sais pas si on l'a dit, le casting il est fou.
25:34Moi qui fais Les Enfoirés souvent,
25:36j'ai fait pendant 10 ans.
25:38Vous avez battu Les Enfoirés là ?
25:40Les Enfoirés, on a une semaine pour préparer un concert.
25:42Là ils l'ont préparé en 24-48h.
25:44Ils ont réuni un casting de dingue.
25:46Et il y a
25:48les camarades d'Olivier Goua de l'association
25:50Les Invincibles.
25:52Vous pouvez aller sur le site
25:54www.lesinvincibles.com
25:56acheter les t-shirts.
25:58Je voudrais faire un petit coucou à Jeanne Scala,
26:00Ludovic Besombes et Olivier Goua
26:02qui ont cette association.
26:04Toutes les ventes vont pour la recherche contre Charcot,
26:06pour les maladies du cerveau, etc.
26:08C'est nécessaire.
26:10On rappelle aussi, vous pourrez donner pendant ce concert,
26:12il faudra prendre en photo le QR code
26:14qui sera sur la télévision et puis ensuite
26:16ça vous enverra sur le lien.
26:18On a l'habitude du QR code.
26:20On a découvert ça pendant le Covid.
26:22Merci pour ces bons souvenirs.
26:28J'ai une autre question avant.
26:30C'est la première fois
26:32que vous êtes animateur ?
26:34Oui, c'est une folie.
26:36C'est Olivier Goua et
26:38Nicolas Sentivay
26:40qui m'ont demandé comme ça.
26:42Ils avaient sûrement
26:44manigancé ça dans un coin de leur tête
26:46et après la chronique avec Olivier
26:48qui s'est bien passée
26:50j'ai fait des vannes très très dures
26:52et ils m'ont demandé
26:54par message, devant moi, Olivier
26:56et Nicolas Sentivay m'envoie un texto
26:58il dit on veut que tu présentes.
27:00Je dis oh les gars vous êtes fous, c'est pas mon métier, je sais pas faire.
27:02Et j'étais rassuré par la présence d'Ophélie
27:04et après on peut pas dire non
27:06Olivier Goua, donc j'y suis allé.
27:08Ça vous a plu comme aventure ?
27:10Comme c'était bénévole.
27:12Si je suis mauvais, je suis pas payé.
27:14C'était moins grave.
27:16Oui parce que là
27:18il y a une émotion dans le bénévolat
27:20dans le fait
27:22de faire une action comme ça, de voir un Olympia
27:24plein, il y a des moments, regardez
27:26le concert parce qu'il y a des moments
27:28tellement émouvants quand il y a les trois malades
27:30qui déboulent et vous verrez
27:32il y a une vanne, j'ai osé
27:34une vanne, je la dévoile pas.
27:36Regardez.
27:38Quand ils arrivent sur scène
27:40vous allez voir et c'est des mecs qui ont un humour incroyable
27:42et il s'est passé un truc spécial
27:44ce soir. Vous voyez beaucoup de
27:46votre engagement est fort sur
27:48le cancer parce que c'est lié à votre propre histoire
27:50et à la maladie de Charcot.
27:52Est-ce que vous parliez de votre
27:54maman qui est très religieuse
27:56elle a donc perdu votre soeur
27:58du cancer quand elle était
28:00petite. Est-ce qu'on arrive
28:02encore lorsque vous voyez
28:04toutes ces personnes
28:06malades, est-ce que vous
28:08arrivez ou on peut continuer à croire
28:10en Dieu ?
28:12Moi
28:14comment dire, j'aime bien
28:16la phrase de Saint-Augustin qui dit
28:18croire c'est espérer
28:20c'est pas savoir, je crois qu'il va faire
28:22beau demain j'espère. Moi j'espère
28:24en Dieu, je crois pas en Dieu, j'espère en Dieu.
28:26Et après
28:28je pense
28:30que pour des gens
28:32comme Yannick
28:34Allénaud qui a perdu son fils dans des conditions
28:36tragiques et je vous invite à
28:38vous balader sur le site de l'association
28:40Antoine Allénaud aussi
28:42je pense que c'est une aide
28:44et qu'ils essayent de trouver un sens
28:46dans le combat et de se dire
28:48est-ce que ça avait un sens
28:50avec ce destin ? J'ai l'impression que
28:52oui, Léo avec l'association
28:54Léo il a un destin tragique
28:56ce gamin de 15 ans mais il vit la maladie différemment
28:58et donc
29:00il dégage quelque chose
29:02qui inspire
29:04les gens de l'association, sa maman
29:06les trois copines
29:08ces quatre femmes qui tiennent l'association
29:10c'est moi qui suis le parrain
29:12oui parce que le gamin à 15 ans
29:14il se bat pour le cancer
29:16il est mort du cancer en 2017
29:18il note ses dernières volontés
29:20et il les donne à sa soeur de 12 ans
29:22et il dit je veux ça, je veux cette musique
29:24je veux mes copains du Hante, je veux
29:26l'escendre dans la baie d'Aguer à Saint Raphaël
29:28c'est fou, donc il y a des gens
29:30qui sont faits
29:32pour allumer le chemin
29:34aux autres. Et j'imagine que
29:36est-ce que vous pensez que vous êtes sarcastique
29:38vous voyez la vie avec des lunettes d'humour
29:40parce que vous avez eu
29:42la disparition de votre soeur
29:44et vous vous êtes dit bon bah maintenant
29:46je vois la vie autrement
29:48et j'en rigole
29:50et je ris au lieu de pleurer. J'ai 4 ans quand je perds ma soeur
29:52mon frère il a 15
29:54donc moi j'ai été
29:56marqué différemment mais je sens
29:58qu'il y a une chape de plomb à la maison donc je fais des vannes
30:00à la maison, je fais des blagues à la maison pour détendre l'atmosphère
30:02c'est la phrase de Sagan
30:04on ne sait jamais ce que le passé vous réserve
30:06tout est là dans l'enfance
30:08donc oui je fais des blagues parce que la vie
30:10peut être terriblement cruel.
30:12Et on passe rapidement de la colère face à la malchance
30:14puisque c'est de la malchance en fin de compte
30:16de la colère au rire comme ça ?
30:18C'est une loterie absurde la maladie
30:22et la vie peut être magique dans l'autre sens aussi
30:24et moi j'ai rien
30:26pu faire quand j'avais 4 ans
30:28et je reprends un combat qu'on a perdu
30:30j'ai perdu ma mère du cancer aussi
30:32ça concerne des milliers
30:34d'auditeurs qui nous écoutent
30:36et qui ont vécu ça
30:38moi j'ai la chance de pouvoir me battre
30:40et de pouvoir des sourires
30:42de pouvoir voir des sourires d'enfants
30:44là ils ont tous reçu des cadeaux de Noël
30:46les enfants de l'association Léo
30:48je reçois vidéo sur vidéo
30:50ça me rend heureux
30:52Alors vous avez une cible dans quelle époque
30:54c'est les centenaires
30:56ça c'est votre Maroc
30:58il y a eu évidemment
31:00cette dame qui était la plus âgée de France
31:02comment elle s'appelait
31:04je ne sais plus où vous étiez
31:06très drôle
31:08je me fais engueuler
31:10quand je fais des vannes sur une centenaire
31:12qui meurt ou quand
31:14la reine Elisabeth meurt
31:16Mamie Fluo, Mamie Stabilo
31:18je me fais défoncer
31:20alors elle est morte à 97
31:22soit elle a vécu sa vie en palais
31:24elle peut dire merci la vie
31:26et il y a des gens qui m'envoient
31:28comment vous pouvez
31:30vous n'avez pas du dire oui fauché
31:32la pauvre à 97 ans
31:34non t'as tout gagné
31:36à la noterie de la vie t'es gagnante
31:38alors on écoute
31:40votre amour pour les centenaires
31:42le nombre de centenaires a quadruplé
31:44en 25 ans
31:46alors comment ça s'explique
31:48est-ce qu'ils se reproduisent entre eux
31:50non bien évidemment
31:52parce que la sexualité des super centenaires
31:54est assez calme finalement
31:56même si elle a plein d'avantages
31:58un homme de 117 ans dit
32:00oh merde j'ai oublié ma pilule
32:02bon Lucien il va pas paniquer
32:04il va dire t'inquiète pas je tire à blinde depuis 40 ans
32:06donc pas de problème
32:08alors autre cause de l'augmentation
32:10du nombre de centenaires
32:12Alzheimer
32:14alors on se pose la question
32:16est-ce que ce sont des gens qui ont juste oublié de mourir
32:18peut-être tu vois
32:20avec un infirmier qui passe dans la chambre
32:22qui dit là Gaston et Francine
32:24148 et 173 ans
32:26il faut y aller j'ai des gens qui attendent
32:28c'est comme les blagues sur le viage
32:30et en quelque sorte
32:32je considère que ça fait partie des choses
32:34sur lesquelles on peut rire
32:36quand Leïa Salamé a vos relances
32:38est-ce qu'elle a les textes avant et après
32:40non parce qu'on répète pas ensemble
32:42je répète avec
32:44ma copine Charlotte Desnault
32:46on répète pas ensemble pour qu'elle découvre les textes
32:48alors comment elle sait qu'elle doit faire la relance
32:50elle a juste sa partie question
32:52et les derniers mots sur la fiche
32:54pour qu'elle sache que c'est à ce moment là qu'elle intervient
32:56je me suis toujours posé la question
32:58elle veut surtout pas lire
33:00elle a raison
33:02on la voit réagir
33:04et parfois être choqué par ce que vous dites
33:06elle se cache souvent derrière les fiches
33:08elle fait comme ça
33:10et alors une autre de vos cibles
33:12c'est les trisomiques
33:14il y a aussi un truc avec les trisomiques
33:16alors
33:18très belle émission ce soir
33:20il y a de la solennité bien sûr mais il y a du rythme
33:22il y a de l'énergie
33:24et vraiment ça nous change
33:26de la semaine dernière
33:28je sais pas si vous avez regardé la semaine dernière
33:30c'était long
33:32c'était molasson la semaine dernière
33:34c'était statique
33:36c'était même un peu statique c'est le mot
33:38on était pas là la semaine dernière
33:40c'était le téléthon
33:42et bien voilà
33:44ça explique pourquoi c'était statique
33:46donc
33:48c'était pas
33:50ok je comprends
33:52c'était pas des invités mous c'était des myopathes en pleine forme
33:54ok tout fait sens d'accord
33:56j'irai en enfer
33:58surtout que vous vous êtes mobilisé
34:00tout le week-end pour les enfants malades
34:02c'est vrai
34:04c'était des myopathes
34:06on a un autre extrait
34:08on aura pas le temps de le passer
34:10c'est l'extrait des myopathes qui est parti
34:12oui bien sûr
34:14c'est faire le lien, faire des blagues
34:16et à partir du moment où on fait plus de vannes
34:18c'est qu'on exclue les gens
34:20et je connaissais rien
34:22à la trisomie
34:24j'ai découvert la petite capucine qui a eu un cancer
34:26qui a trisomie, ça fait beaucoup
34:28merci la vie, elle est extraordinaire
34:30elle est jolie, elle est intelligente
34:32je suis loin du cliché de la trisomie
34:34que je me faisais
34:36il n'y a jamais eu aucune intervention
34:38de la direction de France 2
34:40ou des choses comme ça
34:42non
34:44c'est moi qui prends les vagues
34:46de haine
34:48ils sont garants de l'antenne aussi
34:50oui
34:52c'est une condition sine qua non
34:54c'est qu'ils n'aient pas les textes avant
34:56ils n'y ont pas avant ?
34:58ni en radio, ni en télé
35:00surtout pas
35:02je pensais que le service juridique de France 2
35:04le disait avant
35:06et puis ils paniqueraient, ils auraient déçu
35:08on va pas donner des blagues à des juristes quand même
35:10non
35:12c'est une condition sine qua non
35:14on a la confiance et puis on a le droit
35:16de prendre des risques, de remettre une à côté
35:18de temps en temps, de pas être drôle
35:20vous savez, il y a un coup
35:22j'ai une auditrice qui m'a rendu un grand service
35:24elle me fait une très jolie lettre, elle me dit
35:26je n'écouterai plus, j'étais une fidèle
35:28de Yves Calvi, mais j'ai été choqué
35:30machin, etc, et je me dis qu'est-ce que j'ai fait
35:32alors je cherche la Shoah, le machin
35:34le téléthon, le cancer, elle me dit
35:36l'autre jour vous avez fait des vannes sur Barre-le-Duc
35:38ça va trop loin
35:40et cette femme m'a rendu un tel
35:42service, je l'embrasse
35:44elle écoute sur la radio maintenant, vu que je l'ai fait
35:46quitter RTL, c'est que j'ai compris
35:48que chacun avait son
35:50précaré et sa partie
35:52intouchable, elle c'était Barre-le-Duc
35:54donc il y en a, c'est la maladie, le cancer
35:56la myopathie, elle fallait pas toucher
35:58à sa ville, donc je me suis
36:00ça m'a soulagé, ça m'a libéré
36:02la télé au quotidien, ça vous plairait ?
36:04c'est lourd la télé
36:06c'est lourd parce que j'aime la
36:08magie
36:10d'une feuille sur laquelle
36:12on peut rajouter des choses à la dernière seconde
36:14j'aime bien RTL
36:16parce que j'écoute l'interview de Thomas Soto
36:18ou d'Amandine Bégaud et qu'à la dernière seconde
36:20je peux rajouter une connerie sur ce qui
36:22vient de se passer, j'aime la fluidité
36:24de la radio en quotidien, la télé
36:26c'est plus lent et plus lourd
36:28la radio est plus spontanée en plus
36:30on vous retrouve ce soir à la télé
36:32pour le coup
36:34W9, 22h50
36:36Invincibles ensemble contre la maladie de Charcot
36:38Merci mille fois
36:40C'est pas trop terrible Sud Radio ?
36:42J'ai passé un très bon moment
36:44J'ai passé un très bon moment avec vous
36:46Faites comme votre auditrice de Bar-le-Duc
36:48Pressez RTL à Sud Radio
36:50On vous accueille à bras ouverts
36:52Merci beaucoup
36:54Je rappelle aussi qu'on vous retrouve chaque
36:56samedi vers 23h30 dans
36:58Quelle Époque sur France 2
37:00Léa Salamé, merci beaucoup Gilles Gansman
37:02On vous dit à demain
37:04Demain on parlera de Massinger
37:06Je suis derrière un masque
37:08Pourquoi pas, mais j'ai pas une voix de chanteur
37:10Restez avec nous sur Sud Radio
37:12On va reparler de ce procès historique
37:14Cette condamnation plutôt historique
37:16Un bracelet électronique pour un ancien Président de la République
37:18On n'avait jamais vu ça
37:20Qu'est-ce que ça va changer ? C'est ce qu'on verra notamment dans les débats