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Après le verdict du procès des viols de Mazan jeudi 19 décembre, Christophe Bruschi, l’avocat d’un accusé condamné mais ressorti libre, a traité les militantes féministes d’« hystériques » et de « tricoteuses ».

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Transcription
00:00Je me suis un peu emporté, mais effectivement, le mot de con rône.
00:03Et pour ça, j'ai trouvé que c'était un peu disproportionné.
00:08Mais en tout cas, voilà, je ne renie rien, quoi.
00:12Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il y a ?
00:15Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il y a ?
00:18Nous sommes juste ! Nous sommes juste !
00:21Nous sommes juste ! Nous sommes juste !
00:24Nous sommes juste ! Nous sommes juste !
00:28En fait, hier, je suis allé au tribunal pour écouter le verdict
00:33et je sortais pour aller déjeuner.
00:35Et effectivement, j'ai vu quelques femmes qui étaient surexcitées
00:39et puis peut-être sous le coup de l'émotion ou sous le coup de la fatigue ou autre.
00:43Mais effectivement, j'ai exprimé ce que beaucoup d'accusés avaient sur le cœur
00:47parce que pendant tout le procès, pendant quatre mois, ils venaient tous les jours
00:50et ils étaient copaisement insultés tous les jours.
00:52Donc effectivement, j'ai transmis ce message-là.
00:55C'est un comportement abominable.
00:57J'ai eu ce comportement-là en réaction à des comportements hystériques.
01:02En aucune manière, je suis contre les féministes, contre les femmes.
01:05Au contraire, je suis totalement pour leur lutte.
01:08Mais ces furies, et je le répète, et ces hystériques,
01:11elles ne rendent pas service à la cause des femmes.
01:13Il y a des vrais féministes et puis il y a des féministes de pacotille
01:17qui ont réclamé 20 ans pour tout le monde, la peine maximale pour tous les accusés.
01:23C'est ridicule. Moi, j'accepte le débat.
01:25J'accepte tous les débats, du moment qu'il n'y a pas d'agressivité.
01:28La honte ! Honte à vous !
01:30C'est vous les tricoteuses, vous savez, pendant la Révolution.
01:33Les tricoteuses !
01:45Les tricoteuses, c'est des femmes qui, devant la guillotine,
01:49elles se réjouissaient de voir des têtes tomber.
01:52Elles étaient là, sur des chaises, elles tricotaient.
01:54C'est pour ça qu'on les appelle des tricoteuses.
01:57De la même manière que ces quelques personnes,
01:59pas simplement une poignée d'hystériques,
02:01qui effectivement n'attendaient qu'une chose,
02:03voir les réquisitions que j'estimais beaucoup trop élevées,
02:06tomber sur la tête des accusés.
02:23Et pourquoi vous avez choisi de revenir une seconde fois
02:25avec les pouces en l'air devant le tribunal,
02:27où les policiers ont été obligés de vous mettre de côté ?
02:29Non, je suis revenu d'après-midi,
02:30parce que justement je devais rencontrer une journaliste
02:32qui était à l'intérieur du tribunal.
02:34Et puis, à nouveau, je suis tombé sur ces furies, donc voilà.
02:39Il y a un petit peu de provocation quand même.
02:41Si on ne peut pas lever les pouces en France, c'est un peu triste.
02:44Voilà, je trouve ça un peu dommage.
02:46Ça fait un peu le buzz.
02:48Vous savez, moi je suis un petit héroïtier de quartier,
02:50un petit citoyen lambda.
02:51Est-ce que vous, vous cherchiez le buzz ?
02:55Je vous dis, j'allais voir des journalistes pour être interrogé
02:57comme vous m'interrogez là.
02:58Bon, il faut qu'après, c'est le moment,
03:00je suis passé devant à nouveau ces hystériques.
03:02Bon, je vais peut-être lever le pouce.
03:04La belle affaire, j'allais dire.
03:05La belle affaire de lever le pouce.

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