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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, était l’invité de BFM Politique de ce dimanche 22 décembre. 

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Transcription
00:00Je ne vais pas dire qu'on tire sur une ambulance, parce que ce n'est pas l'idée que je me fais de François Bayrou, même si son boulot, c'est peut-être de réparer les dégâts d'Emmanuel Macron.
00:07Mais oui, on a compris ce que le signal que voulait envoyer François Bayrou en allant à Pau, c'était de dire « je reste un homme des territoires, un homme de la ruralité, un homme de la province, etc. »
00:18Mais sauf que c'était totalement décalé par rapport à la situation de Mayotte.
00:22Oui, mais pas à ce moment-là, c'est ça ?
00:24Non, mais il fallait au moins terminer la réunion qui était au ministère de l'Intérieur, je crois, et qu'il a quittée 20 minutes avant pour aller présider le conseil municipal de Pau.
00:32Il fallait quand même savoir quel était l'ordre des priorités lorsqu'on est Premier ministre. Donc voilà, c'était totalement décalé.
00:37Sur le fond, il veut relancer le débat sur la loi sur le non-cumul des mandats. Vous êtes pour, donc ?
00:42Moi, j'aime bien la loi telle qu'elle est actuellement.
00:45On peut peut-être un peu, voire pour des petites communes, ou avec une strate qui soit évidemment peut-être inférieure à 5 000 habitants, si on peut remettre le cumul des mandats.
00:55Mais d'abord, dans l'esprit des gens, « cumul des mandats », ça veut dire « cumul des indemnités », ce qui n'est pas possible puisque c'est plafonné.
01:00Mais moi, je trouve que la loi telle qu'elle est est pas mal fichue.
01:03Maire de Pau, Premier ministre, c'est possible, c'est pas possible ?
01:05C'est baroque, c'est décalé. Comment peut-il être, sincèrement ?
01:09Premier ministre qui est une tâche qui demande toute une énergie qu'il n'a visiblement déjà pas beaucoup.
01:15Et en plus, maire de Pau, vous savez, souvent, ça veut dire qu'en fait, quand on n'assume pas une responsabilité, ce sont d'autres qui l'assument à votre place.
01:22Et derrière, ce sont souvent des collaborateurs et non pas des élus.
01:24Donc, il faut qu'il se consacre à une des tâches, si on comprend.
01:26Pour les premiers ministres de la France, on est à 100 % occupés par l'intérêt des Français.

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