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Avec Frédéric Dabi, directeur général de l'IFOP

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##LES_GRANDES_PREOCCUPATIONS_DU_MATIN-2024-12-31##

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Transcription
00:00Frédéric Dhabi qui est avec nous. Bonjour cher Frédéric, vous qui êtes directeur général de l'IFOP.
00:12Bonjour Frédéric.
00:13Bon alors ça y est, on se prépare, les fameux vœux, 20h, c'est la tradition.
00:19Alors déjà sur ces vœux, le président ce soir, que peut-il dire ?
00:27Parce que vous avez vos infos Frédéric, vous êtes comme ça.
00:30Les infos je ne sais pas mais vous savez, vous avez raison Frédéric, les vœux c'est un moment très ritualisé
00:36où le président s'exprime, parle au français, il va sans doute revenir sur le bilan de l'année 2024
00:41qu'il avait d'ailleurs esquissé lors de ses vœux du 31 décembre 2023.
00:45Il avait parlé des fiertés françaises, il avait parlé de Notre-Dame, il avait parlé des Jeux Olympiques.
00:49Et puis je pense qu'il ne pourra pas ne pas parler de la dissolution de cet acte si mal compris
00:55qu'il est au cœur de la crise politique.
00:57Et puis qu'est-ce qu'il se passe dans des vœux ?
00:59Un président met en perspective 2024 et essaye de projeter les français dans 2025
01:03avec bien sûr, il ne fait traditionnellement un mot sur les territoires ultramarins
01:09et bien sûr Mayotte sera présent.
01:10Évidemment on l'imagine.
01:11Alors là où ça change par rapport à l'année dernière, on peut rappeler les vœux de 2023.
01:17Il y avait de quoi enthousiasmer les français, les Jeux Olympiques arrivaient,
01:21la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame.
01:23Là ça change parce que par rapport à 2023 finalement il y a moins de grains à moudre.
01:28Oui c'est vrai qu'il y a moins de choses à moudre.
01:32On vous entend mal Frédéric Dhabi, essayez de vous placer différemment
01:38parce que ça décroche un petit peu.
01:40Allez-y, on essaye, on essaye.
01:42Oui, on essaye.
01:44Je disais qu'il va sans doute parler de la crise au cœur du politique actuelle.
01:48C'est-à-dire cette dissolution qui a été si mal comprise par les français,
01:53cet acte de rupture absolue.
01:55Il va peut-être faire un acte de contrition comme il l'a fait il y a une quinzaine de jours.
01:58Bon, sur les chiffres, parce que c'est votre métier Aliphop,
02:02est-ce que vous avez quelques repères à nous donner sur ce fameux désamour des français pour le président ?
02:09Bon, c'est à chaque fois pareil.
02:11Le président Sarkozy, le président Hollande, tout le monde a eu son lot de désamour.
02:15Mais là, est-ce que c'est vraiment costaud pour Emmanuel Macron ?
02:18Oui, je reprends votre mot Frédéric, c'est costaud.
02:21Il y a une intensité du mécontentement qui est très fort.
02:2476% des français, en cas Tifop, JDD, sont mécontents du président de la République.
02:291 sur 2 est même très mécontent.
02:31Ce qui frappe, c'est à quel point les français sont sur une triple critique.
02:35L'idée que le président est déconnecté, il ne nous connaît pas, il ne nous écoute pas, il ne nous comprend pas.
02:40Et bien sûr, je le disais, je suis obligé de le répéter,
02:43cet acte de dissoudre l'Assemblée le 9 juin, au soir des élections européennes,
02:47reste l'acte de rupture absolue qui fait du président,
02:50non pas un président insupportable, mais un président insaisissable.
02:53Oui, c'est son hara-kiri, en fait, finalement, cette dissolution.
02:57Oui, votre terme convient.
03:00Ça a, je dirais, exacerbé toute une série de critiques qui lui ont été adressées.
03:04Alors, il reste un socle de satisfait qui n'est pas négligeable.
03:07Il est toujours fort dans son électorat, mais pour beaucoup de français,
03:11Emmanuel Macron n'est pas la solution, il est le problème.
03:14Reste à dire, dans ce cadre-là, ces voeux vont être très importants pour essayer de renouer les liens.
03:19Parce qu'avec cette année 2024, formidable d'un certain côté,
03:23Jeux olympiques, Notre-Dame, anniversaire du 6 juin 1944,
03:27et catastrophique de l'autre, Emmanuel Macron reste très fragilisé dans sa relation avec les français.
03:32Il est en première ligne. Il a usé, comme vous le savez, en 2024,
03:35tenez-vous bien, vous le savez, quatre premiers ministres.
03:38– Bon, avec vos équipes de l'IFOP, je le rappelle,
03:40vous avez beaucoup d'analyses, de travail que vous fournissez.
03:44Et vous êtes en mesure, cher Frédéric Dhabi, de nous donner les thèmes
03:48que les français souhaitent qu'Emmanuel Macron aborde ce soir à 20h à l'occasion de ses voeux.
03:52– Oui, alors, très clairement, les thèmes, on les a vus dans les enquêtes IFOP
03:56fiduciales pour Sud Radio, mon cher Frédéric.
03:58C'est la question de la santé, de l'éducation, ce qui est au cœur du déclin français.
04:02La question des salaires et du pouvoir d'achat.
04:04Et puis la question de l'insécurité et de l'immigration que maintenant les français regroupent.
04:08Mais au-delà de ces thèmes, l'important pour les français,
04:11c'est de sortir de cette crise politique.
04:13– Bon, ça a été une bonne année pour vous, Frédéric Dhabi à l'IFOP.
04:16On a bu vos paroles, vos analyses.
04:19Vous avez sorti un livre aussi cette année, on peut le rappeler Frédéric, non ?
04:22– Oui, tout à fait. « Parlons-nous tous la même langue » avec mon ami Brice Socol.
04:26Et j'ai eu la chance d'avoir eu le prix Edgar Ford de l'œuvre « Engagé ».
04:29– Oui, je voulais quand même le rappeler, c'était important.
04:31Elle était belle pour vous, Frédéric, cette année 2024.
04:34Bon, nous suivons...
04:35– Vivement 2005.
04:36– Oui, quand même, quand même.

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