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Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-01-07##

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00:00— Le matin, Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 8h24. On en parle avec vous, Benjamin Anglaise. On parle de beaucoup de choses, ici.
00:09— C'est Emmanuel Macron qui parle, en l'occurrence. — Qui avait mangé du lion hier. Bon, il faut bien qu'il existe. Donc sur la scène internationale, il existe.
00:16Alors qu'est-ce qu'il a dit ? Rappelez-nous. — C'est vrai qu'il a été plutôt incisif, hier, devant les ambassadeurs français. C'est le cas de le dire.
00:22— Trois séquences marquantes. La première sur Elon Musk. Il l'accuse d'ingérence, notamment en Allemagne, où le milliardaire apporte
00:29un soutien défectible à l'AfD, le parti de l'extrême-droite allemand, à un mois – il faut le préciser, un mois et demi – des élections législatives
00:36anticipées allemandes. Volonté de déstabilisation dénoncée par Emmanuel Macron, qui s'en est pris donc à Elon Musk, mais sans le nommer.
00:41— Voilà 10 ans. Si on nous avait dit que le propriétaire d'un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle
00:46internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l'aurait imaginé ?
00:52— C'est le monde dans lequel nous vivons et dans lequel nous avons affaire de la diplomatie.
00:56— Il cite pas le nom, il donne pas le nom, mais clairement, il accuse Elon Musk de soutenir donc une nouvelle internationale réactionnaire.
01:02Autre séquence marquante sur le Sahel. Cette fois-ci, le président l'assume. La France a eu raison d'intervenir militairement pour lutter
01:08contre le terrorisme. Mais il reproche au dirigeant africain d'avoir oublié de dire merci à la France.
01:13— Nous avions une relation sécuritaire. Il y a une partie, c'était notre engagement contre le terrorisme depuis 2013. On avait raison.
01:19Je crois qu'on a oublié de nous dire merci. C'est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude, je suis bien placé pour le savoir,
01:24c'est une maladie non transmissible à l'homme. Mais je le dis pour tous les gouvernants africains qui n'ont pas eu le courage vis-à-vis
01:29de leurs opinions publiques de le porter, aucun d'entre eux ne serait aujourd'hui avec un pays souverain si l'armée française
01:33ne s'était pas dépouillée dans cette région. — Et puis dernière séquence, son attaque vis-à-vis de l'Algérie, qui retient prisonnier
01:39l'écrivain franco-algérien Boalem Sansal. — L'Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d'enfants
01:45et tant d'histoires entre dans une histoire qui la déshonore, a empêché un homme gravement malade de se soigner.
01:51Et ça n'est pas à la hauteur de ce qu'elle est. Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire, je demande
01:56instamment à son gouvernement de libérer Boalem Sansal. — Bon. Alors, vous avez entendu ces 3 déclarations.
02:03— Vous savez que c'est une des phrases que j'adore. C'est « Au diable, dans les tentes enflinguées, on n'est pas venus pour beurrer les tartines ».
02:07Alors là, ce qui est clair, c'est qu'il n'est pas venu hier Emmanuel Macron pour beurrer les tartines à la conférence des ambassadeurs.
02:13— Bon. J'en ai parlé déjà dans mon édito. Je pense quand même que sur l'Afrique, effectivement, on peut contester.
02:18Je vois Jean-Luc Mélenchon qui conteste. Après, c'est le style de Macron. Vous savez, à moi...
02:22— On est allés aussi protéger nos intérêts en Afrique. Attention. — Mais ce que je pense, c'est que François Hollande, quand il vous parle...
02:27— Soyez honnêtes. — Non mais peut-être. Mais quand François Hollande vous parle du plus grand moment de sa vie de président,
02:32eh bien c'est ce moment où il arrive et où Bamako ne tombe pas. Imaginez si Bamako était tombée en 2013.
02:40Ce serait été une catastrophe. — Quel cadeau avait-il reçu ?
02:43— Absolument. En tout cas, je ne sais pas. En tout cas, ça a été un moment. Et moi, je suis absolument d'accord là-dessus, sur cette question.
02:49On a eu raison d'intervenir. Oui. — Bon. Sur les propos d'Emmanuel Macron, Elisabeth ?
02:54— Moi, je suis soixante. Je pense qu'Emmanuel Macron a raison de dire la vérité. On publie... Pardon, mais dans Coseur,
02:59on publie un reportage, moi, qui m'a vraiment bouleversée, sur le Mali, où les gens de Wagner se livrent vraiment
03:06à une sorte de nettoyage ethnique dans certaines régions. Et donc ils nous ont foutus dehors, alors que nous avons perdu des soldats là-bas
03:15pour avoir Wagner. Il y a un moment, je suis d'accord avec Emmanuel Macron. Il y en a assez de se servir de la France comme d'un paillasson.
03:24Je voudrais, parce que je vois qu'il nous reste peu de temps. Et j'ai entendu... Sur le reste, je suis absolument d'accord.
03:29Moi, j'aime bien quand Emmanuel Macron dit la vérité, y compris quand c'est un peu... Comment vous avez dit ? Genre tartine beurrée.
03:35— Ah oui, il n'a pas beurré les tartines. Les haïtiens sont tous des cons. — Et sur l'Algérie, il aurait pu enlever « Nous aimons le peuple algérien »
03:42et son histoire. Enfin, son histoire, c'est la guerre avec nous. Il y a un moment, quand même. Il faut arrêter. La soumission, ça commence à ne pas marcher avec l'Algérie.
03:50Mais je voudrais vous répondre sur Elon Musk. Et je suis consciente du fait que c'est un problème, parce qu'Elon Musk va être ministre
03:57dans le gouvernement de Donald Trump. Mais tous ces gens, tous les qui, tout d'un coup, s'émeuvent qu'un milliardaire dépense son argent
04:04pour faire de l'agite propre idéologique. Quand il dit que c'est M. Soros qui a financé le lobby trans dans le monde entier pour... Non mais c'est vrai !
04:13Qui a placé des pions dans les institutions européennes, genre la Cour de justice, des communautés européennes, etc., ça, comme M. Soros...
04:21— Non mais c'est pas le même niveau ! Non mais... Non, non, non, mais Élisabeth... — Élisabeth, j'ai une question à vous poser.
04:27— Qui soutient ? Musk soutient qui ? L'AFD. — Uniquement l'extrême droite. — L'AFD, qui est favorable à une remigration. Qui soutient ?
04:36— On a déjà le problème. Tout le problème est là. — Je vais vous répondre à tous les deux. Je vais vous répondre.
04:41Si vous ne voulez pas que ce soit des partis qui vont le faire à la dure... D'accord ? — C'est pas à la dure. C'est autre chose.
04:48C'est plus qu'à la dure. — Si vous ne voulez pas que ce soit des partis qui le feront à la dure, je dis ça entre guillemets,
04:53sans faire trop de... Avec des méthodes qui ne nous plairont pas. Je vous dis tout de suite. Les peuples européens ne sont plus prêts, aucun d'entre eux,
05:02et les Français non plus, à supporter que leur pays change sous l'effet d'une immigration incontrôlée. Si vous ne comprenez pas ça...
05:11— Je voudrais répondre par rapport à ce que tu dis. Je ne suis pas d'accord avec ça. Mais surtout, sur Soros, ça ne prend pas les mêmes proportions.
05:19C'est-à-dire qu'en plus, Elon Musk est complètement déjanté. C'est-à-dire qu'on se demande même jusqu'où il va aller.
05:25Il traite le Premier ministre de méprisable. Il délire complètement. Il interpelle le roi Charles en disant qu'il faut dissoudre le Parlement.
05:32Il y a quelque chose qui est complètement presque du syndrome de la toilette. — Vous avez dit tout à l'heure un truc qui m'a fait marrer.
05:36Vous avez dit que c'est du tremblement sur le moitié. — Est-ce que vous supporteriez une ingérence semblable en France ?
05:43— Vous ne vous rappelez pas le nombre de gens qui ont laissé entendre qu'il fallait que ce soit Emmanuel Macron qui soit excusez-moi...
05:51— C'est pas à ce niveau-là. — Non mais attendez. Le nombre de responsables politiques européens qui ont manifesté leur soutien à Emmanuel Macron
05:58dans les élections, ça vous a pas gêné, ça ? — Non mais ça, c'est traditionnel. — Je vous ai dit au début. Le problème... Soros, c'est des milliards.
06:04C'est pas rien. Un jour, on mesurera l'impact que ça a eu. Mais le problème de Musk, en dehors de ce que vous avez dit,
06:13qui me paraissait très juste, un trompe-sous sur moi... — C'est vrai. — Ça fait beaucoup. Mais c'est qu'il va être un ministre du gouvernement américain.
06:21S'il n'avait pas ça, il aurait le droit. — Je suis d'accord avec vous. C'est ce qui me gêne le plus. Et donc la réalité, c'est qu'à un moment donné,
06:28c'est Trump qui va s'en débarrasser. — Merci. Merci. — Ah, merci à vous, alors. — Ça, je crois que ça veut dire « fermez-la ». — Merci. Oui. Oui, j'assume. J'assume.
06:36Laurie Leclerc, le rappel des titres de l'actualité.

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