À Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne, le domicile de la CPE du collège Ferdinand-Buisson a été pris pour cible dimanche soir. Des coups de feu ont été tirés sur son logement de fonction au sein de l'établissement alors qu'elle se trouvait avec ses deux enfants et son mari. Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat. Sur place, les habitants sont encore sous le choc. Pour Maxime Reppert, vice-président national du SNALC, «il n’y a pas de trêve concernant la violence en milieu scolaire».
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00:00Encore une fois, malheureusement, ça montre bien qu'il n'y a pas de trêve concernant la violence en milieu scolaire,
00:09du moins qui touche le monde scolaire. On le voit ici, c'est quelque chose d'absolument choquant.
00:16Je rappelle là encore qu'il aurait pu y avoir un drame, il aurait pu y avoir des blessés,
00:22il aurait pu y avoir des morts. Cette histoire que l'on croirait venir tout droit d'un ouvrage, d'un roman,
00:36malheureusement, c'est la triste réalité, c'est la triste vérité. Est-ce que la collègue était visée ou pas ?
00:41Nous ne pouvons pas le savoir. Tout ce que nous savons à l'heure actuelle, c'est qu'une enquête est ouverte
00:46pour un assassinat. Nous espérons que cette enquête permettra de lever le voile sur de nombreux mystères.
00:55Et naturellement, au niveau du SNALC, nous ne pouvons que condamner cet acte ignoble et apporter tout notre soutien
01:03à notre collègue CPE et à sa famille.
01:06Justement, est-ce que vous avez, via vos contacts, des nouvelles de cette conseillère principale d'éducation,
01:11de l'état d'esprit ? On suppose qu'elle est profondément choquée, sa famille aussi.
01:17Notre équipe nous disait qu'évidemment, dans la commune, tout le monde est stupéfait.
01:23Je n'ai pas eu de nouvelles de notre collègue CPE directement. Par contre, ayant eu un contact sur place,
01:33elle part effectivement de sa vive émotion par rapport à ce qui s'est passé.
01:38Ce n'est pas simplement cette famille qui est sous choc, c'est toute une commune qui est également impactée
01:47par ce qui s'est passé. Et pour l'oeuvre, c'est vraiment l'incompréhension qui règne.