Lundi 6 janvier 2025, 4GOOD reçoit Guillaume Capelle (Cofondateur, SINGA)
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00:00Et on approche de la fin de cette émission, il nous reste juste un peu de temps pour faire
00:08un focus sur un outil, c'est notre goût de tounneau. Et aujourd'hui, Guillaume,
00:12vous nous parlez d'un outil d'audit de l'inclusion en entreprise.
00:16Tout à fait, on a créé un outil avec Synga pour mesurer en fait dans les entreprises à
00:25quel point elles sont inclusives depuis le recrutement jusqu'aux pratiques qu'elles
00:30peuvent avoir en interne, jusqu'à la fabrication de produits de service. Est-ce qu'ils sont dédiés
00:38à des publics particuliers ? Est-ce qu'ils sont accessibles ? Et c'est important parce
00:44qu'aujourd'hui, on fait des audits financiers, on fait des audits juridiques, on fait des audits
00:49techniques. Mais en fait, on n'audite jamais est-ce qu'une entreprise est sociale ? Est-ce
00:53qu'elle est respectueuse de l'environnement ? Est-ce qu'elle est inclusive ? Et donc nous,
00:57on l'a fait très spécifiquement au départ avec Synga pour l'investissement dans un certain
01:01nombre d'entreprises en Europe. Mais ça peut servir à n'importe quelle entreprise aujourd'hui
01:06en France, des petits, des grands groupes. Et j'espère aussi que ces outils vont se développer
01:12parce que ce n'est pas forcément des outils de certification de label, c'est plutôt des outils
01:17aussi pour que l'entreprise arrive à mieux s'évaluer et qu'elle avance en fait sur le
01:22chemin de l'entreprise sociale. Ce qui devrait être le cœur finalement au départ de l'évaluation
01:29d'impact. On est censé au départ faire ça pour s'améliorer, soit au sein de l'entreprise et pas
01:34forcément pour le valoriser à l'externe. C'est marrant parce que dans le cadre d'un programme
01:39qu'on a mené avec les jeunesses pour réfléchir à qu'est-ce que c'est que réussir ensemble au
01:4321e siècle, une des mesures qui est ressortie, donc ça va un peu dans ce que tu disais Guillaume,
01:47c'était de créer un sociétaux score, un peu à l'image du Nutri-Score, mais pour mesurer
01:52justement la manière dont une entreprise se mettait au diapason de tous ses critères.
01:57Donc, c'est des jeunes de 16 à 24 ans qui ont décidé de monter ça et ça les aidait
02:02potentiellement à décider d'aller travailler dans telle ou telle entreprise en fonction de son A,
02:06B, C, de son petit score sociétaux score. On a un index égalité qui pourrait peut-être
02:12être extrapolé ou en tout cas transformé dans cette perspective d'inclusion aussi.
02:16La seule chose que je dirais, que j'ajouterais à ça, c'est que parfois on parle de ces outils,
02:21ils sont vraiment très intéressants pour les entreprises, mais pour les entreprises qui sont
02:26grandes. Moi je vois, je connais aussi beaucoup d'artisans, de petits entrepreneurs, de TPE et
02:32on leur demande parfois des exigences de dingue sur les sujets environnementaux ou sociétaux et
02:37en fait, ils font juste tourner leur boutique, parfois tout seul ou à deux ou trois personnes et
02:42en fait, on ne peut pas leur demander la même comptabilité ou les mêmes exigences en fait sur
02:47cette mesure d'impact parce qu'en fait, ils n'ont juste pas la capacité de le faire et donc je
02:52pense qu'il y a aussi un peu un échalonnement à faire par rapport à la taille des entreprises,
02:56à quel moment on leur demande, ça devient une ETI, hop, il y a ces exigences-là,
03:00mais il faut que ce soit progressif quoi. Peut-être Alix, pour conclure, tout à l'heure,
03:04Guillaume terminait le débat en disant qu'on n'avait que des problèmes, mais c'était pour
03:11faire une ouverture sur les perspectives de sujets qui peuvent être adressés. Si je prends
03:15le verre à moitié plein, on pourrait aussi conclure en disant qu'on n'a que des solutions,
03:18il n'y a jamais eu autant de personnes qui ont envie d'entreprendre pour résoudre des
03:22problématiques sociales et environnementales. Il y a de plus en plus d'entreprises qui ont bien
03:26compris l'enjeu, que ce soit pour trouver des nouveaux salariés, pour attirer les talents,
03:30pour explorer des nouveaux modèles d'affaires, donc ça veut dire aussi que par exemple par des
03:33JV social ou d'autres modèles qui sont assez innovants, on peut entreprendre différemment
03:37pour l'intérêt général, donc allons-y. C'est beau, merci Thomas, c'est la fin de
03:43cette émission. Merci à Elsa D'Acosta, directrice générale de l'ONG Ashoka,
03:48Salomé Géraud également, cofondatrice du Drive tout nu, Guillaume Capel, cofondateur de Singa,
03:54et puis toi Thomas, bien sûr, Thomas Brezard, directeur perm'entreprise de Nordsis,
03:57également le co-président du mouvement BeCorp en France. Merci de nous avoir suivis sur BeSmart
04:04for Change, on se retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro.