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00:00Et à contrario, il y a des influenceurs extrêmement toxiques sur les réseaux sociaux.
00:05Il y a trois Algériens, dont deux sous-OQTF, qui ont été interpellés en France en quelques jours, le dernier à Grenoble.
00:10On fait le point avec Célia Barotte, et puis on en débat sur cette influence, ces appels quasiment au meurtre,
00:16et qui ont été diffusés sur les réseaux sociaux.
00:19Ils se présentent comme influenceurs et sont désormais dans le viseur de la justice pour leurs déclarations tenues sur les réseaux sociaux.
00:26À l'issue de sa garde à vue, l'Algérien sous-OQTF Zazou Youssef est poursuivi pour apologie publique d'un acte de terrorisme
00:33commis au moyen d'un service de communication au public en ligne.
00:36En attendant d'être jugé le 24 février prochain, il a été placé en détention provisoire.
00:42C'est notamment grâce à l'activiste politique algérien Shaouky Benzéra que les autorités ont été alertées.
00:48On est sur une campagne organisée et organisée par le régime algérien.
00:53Organisée par des relais du régime algérien en France.
00:56Ce régime est en train d'essayer de déstabiliser la France.
01:00Il y a une campagne de terreur.
01:02Moi, c'est pour ça que j'ai décidé de lancer l'alerte.
01:06Même cas également à Montpellier, où le maire Mickaël Delafosse et le préfet De L'Hérault
01:10ont réalisé un signalement suite à la publication d'une vidéo sur TikTok d'un homme utilisant le pseudo Ami Boalem DZ.
01:17Ce dimanche, il a été interpellé et placé en garde à vue pour provocation publique et directe et non suivie des faits à commettre un crime.
01:24Ces trois influenceurs encourent jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.
01:29Celui qui a été interpellé à Grenoble a été placé en détention provisoire cet après-midi dans l'attente de son procès qui se déroulera au mois de mars.
01:37Il est poursuivi pour provocation directe à un acte terroriste pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.
01:41C'est extrêmement grave. C'est une affaire de déstabilisation de notre pays, Gautier Lebrecht.
01:46La question, et pour le moment, on n'a pas la preuve, c'est est-ce qu'il y a le bras de l'Algérie derrière ces influenceurs qui appellent au meurtre,
01:53qui ont des discours très hostiles à la France ?
01:57Ça, c'est une première chose.
01:58Ensuite, deuxième chose, je note que dans le lot, il y en a deux qui sont sous OQTF.
02:01Donc, on revient toujours à cette même histoire de la non-application des OQTF.
02:05Ça s'appelle l'obligation de quitter le territoire français.
02:08Ça n'a d'obligation que le nom.
02:10C'est toujours ce fameux dossier.
02:11Et comme boilem sans salle, je suis désolé, mais on pourrait prendre des mesures de rétorsion,
02:15couper les transferts de fonds, empêcher que l'élite de ces pays vienne se soigner en France,
02:20diminuer drastiquement comme on l'a fait.
02:22Mais c'est toujours pareil, c'est une histoire de bluff, c'est à qui va céder le premier ?
02:25Et c'est la France qui a cédé la première quand Emmanuel Macron avait baissé de moitié les visas pour les Algériens.
02:32Donc, c'est toujours le même dossier.
02:33Et donc, quand vous avez d'un côté Bruno Rotaillot qui fait des signalements au parquet pour que ces hommes soient interpellés
02:39et qu'au même moment, vous avez un discours d'Emmanuel Macron qui rappelle son attachement au peuple algérien,
02:45ce n'est pas tout à fait la même ambiance entre les deux hommes.
02:48Oui, mais il fait la différence avec les dirigeants.
02:50Oui, bien sûr.
02:51Évidemment qu'il fait la différence.
02:53Mais je voulais rappeler, c'est à Louis Dragnel qu'il avait dit qu'il allait appliquer 100 % des obligations de quitter le territoire français.
03:00C'était quand ? En 2019 ?
03:02On est à 10 %.
03:04Marc, le mot de synthèse de la fin.
03:07Synthèse rapide, c'est-à-dire que déjà, c'est vrai que dire tout et son contraire, Emmanuel Macron, il est très fort.
03:11Dans tout un point de vue.
03:13Point de vue économique, social, géopolitique, etc.
03:15Donc, ça ne fait pas très sérieux, effectivement.
03:17Ça ne donne pas justement une vision du monde.
03:19Et les Français, ils ont besoin d'un patron avec une vision du monde.
03:21Ce qui, malheureusement, n'est pas le cas.
03:23Effectivement, je pense au peuple algérien.
03:25Vous savez que Thouthi, ça vient d'Algérie à la base.
03:27C'est un ensemble d'oasis.
03:29C'est le Thouats, ça vient de là-bas.
03:31Mes parents sont d'Algérie.
03:32L'Algérie était française, évidemment, à l'époque.
03:34On était français.
03:35C'est vrai que, moi, je pense beaucoup au peuple algérien.
03:37Parce que, je me dis, regardez le Maroc,
03:39qui s'est énormément développé.
03:41L'Algérie a une puissance, je dirais,
03:43d'un point de vue économique,
03:45d'un point de vue des matières premières,
03:47qui est énorme, potentielle,
03:49et qui, malheureusement, est gâchée.
03:51Et donc, là, on voit bien, encore une fois, comment, je reprends ma cascade économiste,
03:53comment on peut gâcher un pays.
03:55C'est-à-dire que l'Algérie, effectivement, après l'indépendance,
03:57aurait pu devenir une très grande puissance économique.
03:59Et malheureusement, parce que, justement, elle a été gérée,
04:01c'était l'URSS qui, à l'époque, effectivement,
04:03a mis son grain de sel.
04:05Puis, aujourd'hui, ça n'a malheureusement pas changé,
04:07avec les généraux et autres qui bloquent le pays.
04:09Donc, c'est ça, je pense, qu'il faut dire aujourd'hui.
04:11Il faut réconcilier, effectivement, les Algériens avec leur propre pays.
04:13Et si, aujourd'hui, effectivement...
04:15Il faut que l'Algérie se développe aujourd'hui.
04:17Et j'ai envie de dire, effectivement,
04:19à tous nos amis algériens
04:21qui veulent du mal à la France,
04:23ce n'est pas le but. Aujourd'hui, on doit être,
04:25entre anguillements, on doit penser ensemble.
04:27C'est ça qui, aujourd'hui, est très dangereux.
04:29Et tous ces réseaux sociaux, etc.,
04:31moi, m'inquiète, puisque ce n'est pas le message
04:33qu'on doit, effectivement, véhiculer.
04:35Il faut apaiser.
04:37C'est un truc qui passionne tous.
04:39Vous voulez dire un dernier mot, Rachel ?
04:41Ou alors, on fait la pause et on reprend le débat.
04:43Ces gens-là ne doivent pas être influencés,
04:45les influenceurs algériens, par le pouvoir algérien.
04:47Non, je posais la question.
04:49Ce qui m'a frappé, quand même, c'est le contexte
04:51dans lequel est intervenu ces attaques verbales
04:53sur les réseaux sociaux de ces influenceurs.
04:55C'est intervenu, quelques jours après,
04:57un discours extrêmement rude, extrêmement dur,
04:59de Théboune à la nation algérienne.
05:01Relisez ce qu'il a dit.
05:03C'est d'une violence incroyable
05:05contre la France.
05:07Et je ne veux pas croire
05:09que ce soit simplement un hasard.
05:11Maintenant, Théboune, il accuse aussi la France
05:13de déstabiliser son pays. Dans son discours,
05:15il accuse la France.
05:17Moi, je pense surtout qu'il profite de la fragilité politique
05:19du chef de l'État et de la France
05:21sur ces sujets.
05:23Et d'ailleurs, le troisième qui a été arrêté
05:25le plus récemment, qui a été signalé par le maire de Montpellier,
05:27Mickaël Delafousse, le troisième,
05:29il s'en prenait et l'appelait au meurtre
05:31à des opposants du régime algérien.
05:33Là, ça remonte...
05:35Tout le monde a un dernier mot.
05:37Soit on fait la pause, soit on arrête le débat.
05:39Sur la question
05:41de l'influenceur, moi, déjà,
05:43je me pose cette question de comment c'est possible
05:45que des personnes
05:47aient ce genre
05:49de message. C'est une idéologie
05:51totalement archaïque de haine de l'Occident,
05:53antisémite, antidémocratie,
05:55antilaïcité,
05:57d'une haine de l'Occident absolue
05:59qui aujourd'hui est complètement banalisée
06:01de toute façon, même ici.
06:03Qu'il y ait un lien avec le régime algérien
06:05ou pas, de toute façon,
06:07on sait que ces personnes-là ont un public,
06:09vu le nombre de followers
06:11qu'ils ont, les 400 000 followers
06:13d'un des influenceurs,
06:15c'est qu'il y a
06:17une création de ce besoin
06:19que cette idéologie-là
06:21entre au sein de nos sociétés.