Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-02-10##
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00:00— Écoutez, je ne sais pas si c'est des bêtises, mais voilà, une universitaire spécialiste dans le droit des migrations,
00:06c'était sur la 5, c'était sur la 5, sur France 5, dans l'émission Cpolitique, c'est toujours très politique sur France 1,
00:14et assez politiquement correct, mais après tout, c'est leur droit, ça s'appelle diversité.
00:20Eh bien, on parlait des migrations, des migrants, etc. Et voici ce que disait Marie-Laure Basilien-Guinche. Écoutez.
00:29— L'intégration, c'est un effort qui est demandé à celui qui vient de l'étranger. Jamais on conçoit l'intégration
00:35comme un mouvement mutuel, un mouvement réciproque. Il y a celui qui s'intègre et celui qui intègre
00:41celui qui demande à s'intégrer. Et donc je trouve que faire reposer toute la charge de l'intégration aux migrants
00:47est en fait un refus de se poser la question de notre capacité à être une société dynamique, une société ouverte.
00:54On est vraiment dans un univers où on a l'impression que l'identité, ça serait la mêmeté, c'est-à-dire ne pas bouger,
01:01ne pas s'interroger, ne pas se questionner, alors que l'identité, c'est l'ipséité, c'est s'ouvrir, c'est intégrer la diversité,
01:08c'est s'enrichir. Et je trouve que se priver de cette richesse est quand même un tiétan.
01:13— Ah oui, cher professeur Marie-Laure Basilien-Guinche. C'est vrai que refuser de s'enrichir, refuser d'intégrer,
01:22c'est vrai. En fait, on voit très bien. C'est-à-dire qu'au fond, celui qui doit s'intégrer, c'est pas lui à faire l'effort.
01:30Celui qui doit s'intégrer, c'est celui qui accueille. Eh oui. Il doit faire beaucoup plus d'efforts pour effectivement recevoir l'intégration.
01:39Comme chacun sait, on reçoit les intégrés comme des chiens. Enfin les intégrés, les immigrés comme des chiens.
01:45Donc selon Marie-Laure Basilien-Guinche, le RSA, le minimum vieillesse, la ME, la CMU, l'aide au logement, l'aide au transport...
01:58Non mais ça, c'est rien. Ça, ça nous enrichit, bien sûr. Ça, ça ne suffit pas. Mais ça, ça, ce sont des vileux détails sonnants et trébuchants.
02:08Ce qu'on fait pour l'accueil en France, on ne fait rien en France. On n'aide personne. Non, non, on essaie de renvoyer tout le monde.
02:15Vous savez, c'est au QTF. On mélange tout, d'ailleurs. Mais alors dites-moi, tout ce qui se fait effectivement en France,
02:23qui est un des pays d'accueil, et ce pourquoi, et on comprend, beaucoup d'immigrés, d'étrangers veulent venir en Europe, veulent venir en France.
02:31Oui, mais ça, selon cette chère universitaire, ça ne compte pas. Ça, tout ça. Non, non, non. C'est à vous, petits crétins de Français d'accueil,
02:40de recevoir, de faire plus d'efforts. C'est vrai. C'est vrai. Vous avez raison. J'aime beaucoup cette espèce d'inversion de la charge de la preuve,
02:49cette espèce d'appel absolument permanent à « nous sommes coupables, repentons-nous, accueillons, serré-mère avec ma discipline ».
03:00Voilà. Tartuffe is alive and well, un vivant à l'université. Vive Molière !
03:07Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
03:11Je vous invite à l'indécence de ce tango presque argentin.
03:18Je vous invite à l'indécence. Oui, mais c'est très joli. C'était Brigitte Bardot. Mais c'est une autre indécence.
03:26Écoutez, je ne vais pas citer le nom de l'animateur qui a envoyé un tweet, celui-ci.
03:32Vous savez que récemment, après bien d'autres adolescents, Louise, 11 ans, a été retrouvée morte, comme on sait, lardée de coup de couteau.
03:42Et après Elias, après combien d'adolescents, c'est devenu quotidien, encore une fois, on ne va pas répéter ce qu'on dit.
03:53Voilà, il faut s'habituer, dit l'autre, c'est ça ? Il faut s'habituer ? Mais si on ne s'habitue pas.
03:58Et voici ce que dit cet animateur de télévision, a envoyé ce tweet.
04:03C'était quelques heures après, effectivement, que l'on ait appris la découverte du corps de Louise et la découverte de son massacre, il faut le dire.
04:14Voici le tweet. « J'ai échangé avec le papa de Louise. Il remercie tous ceux qui se sont mobilisés et tous ceux qui soutiennent la famille dans ce drame terrible.
04:22Et surtout, c'est toujours l'auteur, l'animateur qui parle, qui tweet, il demande ceci, qu'aucune récupération politique ne soit réalisée sur notre malheur.
04:33Merci de respecter leur peine. »
04:36Voilà, après donc Thomas, Elias, Lola, Philippine.
04:43Voici que quelques heures après qu'un cadavre a été trouvé, la seule chose qu'il trouve à dire, « attention, attention, attention, pas de récupération politique ».
04:53Mais c'est ça l'obscénité ? Mais c'est ça l'indécence ? Attendez, est-ce qu'on a le droit de réagir ?
04:58Est-ce que réagir, sans parler de gauche, de droite, du nord et du sud, à ça, à son horreur, à son indignation de découvrir une petite fille de 11 ans lardée de coup de couteau,
05:10c'est de la récupération politique ? Et vous avez besoin de dire ça ? Et vous avez besoin de faire un tweet pour affirmer cela ?
05:17Mais c'est d'une obscénité totale, ça. D'une obscénité absolument totale. C'est honteux.
05:23D'abord, vous n'allez pas vous faire le porte-parole de la famille, que la famille le dise elle-même, et pas par votre intermédiaire.
05:30Je trouve ça hallucinant. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, si vous vous indignez de l'assassinat d'un enfant, ou du viol d'un enfant, ou quoi que ce soit,
05:37c'est de la récupération politique. Mais regardez-vous devant la glace, et gerbez-vous dessus, monsieur l'animateur.
05:45Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
05:49Continuez à soigner vos corps. Prends vos gestes, soulagez vos corps. Aidez vos âmes à aller mieux encore.
06:00Voilà ! Soigner, soigner, soigner. Il s'est passé beaucoup de choses. On est à 5 ans de la première irruption du Covid-19,
06:15on ne va pas revenir là-dessus. Mais voici la confession, une confession d'une infirmière libérale,
06:21qui avait été condamnée à 4 mois de prison avec sursis, 1 000 euros d'amende, et à l'interdiction de désercer pendant 18 mois.
06:29Et voici pourquoi. Écoutez-la.
06:32Je suis Élodie, j'ai 39 ans. Je suis mère d'une enfant qui a 4 ans, jeune, en couple avec son papa.
06:40Je suis de Bordeaux, et je suis infirmière de métier, infirmière libérale pendant le Covid.
06:47Et quand les obligations d'injection dites vaccinales s'imposent à nous, je ne peux pas m'y accorder du tout.
06:56Je ne peux pas répondre à ces obligations. Et je me dis, qu'est-ce que je fais ?
07:01Parce que je ne suis pas hospitalière à ce moment-là, je suis en libéral, et je ne peux pas abandonner mes patients,
07:08je ne peux pas abandonner mes associés, je ne peux pas abandonner mon poste.
07:11Il y a un peu un truc qui dit, tu n'abandonnes pas ton poste, il n'y a pas de raison valable.
07:16Et puis tu n'injectes pas un produit que tu ne connais pas.
07:19Donc comment je fais, en fait ? On n'a pas trop de solutions qui sont proposées à nous.
07:25Et me suspendre et quitter mon poste, je ne peux pas m'y accorder non plus.
07:30Et donc je décide de faire des faux passes vaccinaux.
07:34D'abord pour moi, pour honorer ce besoin de rester dans le lien professionnel et humain.
07:42Et puis ensuite assez rapidement pour d'autres personnes, pour à peu près les mêmes raisons.
07:47Soit conserver son emploi, mais pour honorer l'emploi, pas par nécessité, vraiment pour honorer l'emploi.
07:56Une vocation profonde en fait.
07:59Et puis ça va être aussi des faux passes pour maintenir le lien familial.
08:03Aller voir une personne âgée en structure.
08:06Prendre un biais d'avion pour aller voir un parent souffrant à l'île de la Réunion.
08:10Des exemples comme ça.
08:12Donc je m'engage.
08:14Et pourquoi je suis ici ?
08:16Parce que j'ai été dénoncée par mes associés à l'époque.
08:20Et il s'en est suivi tout un tas de procédures juridiques.
08:24Un lynchage personnel énorme.
08:28Et je suis là, je crois, pour commencer un petit peu à témoigner de cette histoire.
08:33Parce que je suis loin d'être la seule à avoir fait ce choix-là.
08:38Et c'est vrai que jusque-là, je pense qu'on ne nous a pas trop entendu.
08:42En fait, on a beaucoup entendu les soignants suspendus.
08:45Mais les soignants qui ont choisi finalement de trouver une solution pour, je dirais, maintenir le lien.
08:51On nous a très peu entendu jusque-là.
08:54Voilà, très peu entendu jusque-là.
08:56Alors, c'est très intéressant.
08:58Quel que soit ce qu'on peut penser, et je comprends très bien.
09:00Chacun peut penser, il dit, oui, elle a contrevenu à la loi.
09:05Elle a contrevenu aux ordres qui ont été donnés.
09:08Elle mérite d'être condamnée à la prison.
09:12Mille francs d'amende.
09:13Interdiction d'exercer pendant 18 mois.
09:15Parce qu'elle avait fourni des faux passes.
09:17Et effectivement, elle, donc, elle n'a pas été suspendue.
09:22Elle a continué, comme des centaines et des milliers,
09:26et même, pour voir, des dizaines de milliers de soignants,
09:29qui ont considéré qu'il n'y avait pas un passé par, effectivement, l'injection.
09:36Elles trouvaient en leur âme et conscience que ce n'était pas ça.
09:40Et elles ont fait, effectivement, des faux passes.
09:43Elles ont fait, peut-être, certains médecins, des faux certificats.
09:47Je ne sais pas.
09:48En tout cas, c'est vrai qu'on les a très peu entendus.
09:51Ces gens qui ont voulu garder, elle dit très, très bien,
09:54garder l'honneur des soins, garder les soins.
09:57Alors, est-ce qu'effectivement, ceux qui sont absolument adversaires de sa démarche,
10:03disent, oui, il nous a contribué à peut-être vers mourir des gens.
10:06Et d'autres, et beaucoup d'autres, disent non, non.
10:09On n'a pas contribué.
10:10On a essayé, en toute conscience, de continuer à soigner,
10:15mais de contrevenir à tel ou tel mot d'ordre ou loi.
10:20C'est une vraie question.
10:21Elle est ouverte.
10:22Nous n'avons pas, nous, à nous prononcer.
10:24Nous avons simplement à vous faire entendre un témoignage,
10:28comme cette infirmier libéral.
10:30Et nous connaissons tous, effectivement, dans nos entourages,
10:34des infirmières, des employés de pharmacie, des soignants et des soignantes
10:39qui ont exercé comme ça, en estimant qu'il y avait un vrai conflit,
10:44en voulant rester, évidemment, en voulant travailler encore.
10:46Et on peut comprendre.
10:47On sait ce qui s'est passé avec les soignants suspendus,
10:49mais en voulant travailler, mais en même temps,
10:51en refusant d'obéir à ce qu'elles considéraient comme contraire à leur conscience.
10:57Voilà.
10:58C'est un témoignage.
10:59On voulait vous le donner.
11:01À très, très vite.