Category
🗞
NewsTranscription
00:00Bras technique de l'import-substitution décliné par le plan intégré proclamé par le chef de l'État,
00:22le Centre technique agroalimentaire du Cameroun est doté d'un matériel performant,
00:27à pour mission, entre autres, d'améliorer la qualité des produits, adopter des normes et des bonnes pratiques d'hygiène et de fabrication,
00:35amélioration de la valeur ajoutée, de même que la modernisation des processus de fabrication et d'adoption des bonnes pratiques.
00:42On amène les entreprises agroalimentaires à être plus compétitives en les amenant à acquérir de bonnes formations,
00:53à améliorer leurs produits, nous intervenons dans le processus de fabrication.
01:01On amène les entreprises à avoir de bonnes normes de fabrication.
01:08Au niveau des bonnes pratiques, par exemple, faisons les formations, le renforcement des capacités.
01:15Nous formons aussi les entreprises dans tout ce qui est procédé technologique pour améliorer la qualité de leurs produits.
01:28Alors nous avons un domaine, un autre domaine qui est le laboratoire,
01:35nous faisons des analyses et des essais pour, justement, amener ces entreprises à produire et à faire des produits de qualité.
01:45Parce qu'en fait, qui dit évaluation d'un produit dit analyse et cette analyse permet à l'entreprise soit de s'améliorer,
01:55soit de trouver les moyens palliatifs pour gérer ou alors créer d'autres process pour que le produit qu'ils donnent,
02:05qu'ils donnent au consommateur final soit le produit de qualité.
02:09La compétitivité, ça veut dire quoi ?
02:11Ça veut dire que pour les entreprises qui, aujourd'hui, produisent au Cameroun,
02:17pour être compétitives, doivent donner du mieux de ce qu'elles font,
02:24doivent produire, doivent mettre sur le marché des produits de qualité.
02:29Vous savez, la matière première, nous l'avons au Cameroun.
02:32Alors la seule chose qui manque à nos entreprises très souvent, c'est la technologie.
02:38C'est cette technologie que nous apportons aux entreprises.
02:41Le centre technique agroalimentaire du Cameroun se présente également comme un véritable incubateur
02:47d'où ce grand projet Rizikol dont le but est de faire de la région un grand bassin de production de riz.
02:53Avec un champ expérimental tel que ce que nous vivons aujourd'hui,
02:59sur plus d'un hectare, on voit un riz qui est déjà à la pousse, qui est sorti du sol.
03:07Nous pensons que la filière est vraiment sur de très beaux jours
03:13parce qu'avec un import de plus de 850 000 tonnes
03:21que le gouvernement Camerounais supporte et que les acteurs de la filière aussi supportent.
03:28En ce moment, nous avons à peu près 150 000 tonnes de culture de riz local.
03:35Nous pensons que dans cette lancée, déjà avec l'expérience de Sawa Rice que nous avons,
03:42que nous accompagnons ici, nous pensons que les beaux jours sont vraiment placés
03:48pour que la filière puisse éclore dans les deux prochaines années qui suivent.
03:58Avec l'accompagnement du centre technique agroalimentaire,
04:04nous pensons une fois de plus que le riz qui entre dans le plan intégré d'import substitution
04:12agro-pastoral et aléotique, il est de bon ton parce que le centre technique agroalimentaire
04:18qui est un outil du gouvernement pour accompagner ces entreprises, les TPE,
04:24les petites et moyennes entreprises qui se débrouillent pour faire sortir ce genre de riz,
04:30on va dire de qualité, made in Cameroun, nous pensons que nous sommes vraiment avancés.
04:36Aujourd'hui, nous sommes sur un hectare de champ expérimental.
04:41Nous découvrons que de l'autre côté, il y a 23 hectares et que plus loin, on est à 500 hectares.
04:49Vous voyez que déjà, on avoisine les 1000 hectares.
04:53Vous comprenez que le littoral va bientôt donner le ton dans la production du riz au Cameroun,
04:59ce qui était pratiquement impensable et non seulement impensable mais inimaginable.
05:06Alors, nous sommes ici aujourd'hui pour promouvoir cette coopérative,
05:14pour promouvoir le produit de cette coopérative, pour promouvoir le riz que cette coopérative produit,
05:21pour promouvoir le label CTA Cam que nous allons mettre sur ce produit
05:27afin que le consommateur final, quand il a ce riz à main, puisse savoir qu'il a un riz de qualité
05:33et qui a été analysé dans un laboratoire de qualité,
05:38qui est un laboratoire agroalimentaire que l'État a mis sur pied pour booster les produits made in Cameroun.
05:46Il s'agit là d'un emploi doté d'une juste matérialisation de la politique d'import-substitution voulue par les pouvoirs publics.
05:54Ici, nous sommes dans la rizière de Manga appartenant à la coopérative Tazo Rice.
06:00Ici, nous sommes là depuis 12 ans aujourd'hui.
06:04Nous pratiquons un peu, un peu, un peu jusqu'à ce qu'aujourd'hui nous sommes au niveau d'un hectare déjà.
06:11Et nous comptons faire déjà du littoral, un bassin, une colle pour le riz.
06:16Et nous avons déjà plusieurs sites où il faut pratiquer.
06:21Et tout ce qui nous manque, c'est juste des mesures d'accompagnement.
06:25Nous avons des semences provenant du Nord-Ouest, puis précisément en Dorp.
06:31Nous avons pris les semences là-bas et chaque jour, et ça fait aujourd'hui 12 ans qu'on a pris les semences là-bas.
06:38Mais à chaque fois, on prend des semences.
06:40Nous-mêmes, nous sélectionnons déjà les semences dans ce que nous faisions.
06:45Et c'est là où on améliore un peu, petit à petit.
06:49Comme vous allez regarder, le riz a pratiquement la même taille.
06:54La première fois où on a pris les semences là-bas, le riz avait plusieurs variétés.
06:59Donc à chaque fois, on essaie de sélectionner ce qui peut nous être utile.
07:04Et ça, c'est le riz K14.
07:06C'est ça que nous pratiquons pour le moment, puisque lui, il a un bon rendement et il est résistant aux maladies.
07:12Vous serez un peu surpris, le littoral regorge le meilleur climat par rapport au Nord-Ouest et à l'extrême Nord.
07:19Le riz s'épanouit beaucoup plus entre 15 et 25 degrés.
07:24C'est pratiquement le climat du littoral.
07:26Par contre, dans le Nord-Ouest, c'est plus élevé.
07:29Et à l'extrême Nord, c'est plus bas.
07:34Nous mettons l'accent sur l'assurance qualité
07:37et sur les plans d'échantillonnage et la maîtrise statistique des procédés
07:42pour permettre aux PME, aux TPE de faire la qualité, on va dire, à moindre coût.
07:48Parce que quand on a mis un système d'assurance qualité en place
07:53et qu'on maîtrise ses procédés et son plan d'échantillonnage,
07:58à la fin, on n'aura pas beaucoup de contrôle à faire.
08:01Parce qu'on a dépassé l'étape de qualité contrôle, où on contrôle chaque produit.
08:08Mais plutôt, on est à l'étape depuis quand même les années 70
08:14et au plus fort en 90, avec les normes ISO 9000,
08:18où on parle de management de processus.
08:21On a mis en place des dispositions pour être sûr que le fournisseur
08:24nous donne les intrants qu'il faut ou les matières premières qu'il faut.
08:27Le CTA-CAM, un outil de performance au service de la compétitivité
08:32et de l'amélioration de la qualité.
08:34Le centre technique agroalimentaire du Cameroun
08:37va accompagner dans ce qu'on appelle
08:41la mise en place des bonnes pratiques d'hygiène de fabrication
08:44à l'étape de fabrication.
08:46Nous nous intéressons aussi à la culture
08:49parce que ça commence avec la culture.
08:51Si on utilise les mauvais pesticides,
08:53si on ne respecte pas certaines règles,
08:56le produit final va avoir des pesticides, par exemple.
09:00Et donc, finalement, le consommateur va manger des pesticides
09:06et ça aura un impact sur sa santé.
09:10On est ici à double titre aussi.
09:12Nous sommes un outil du gouvernement
09:15dans le plan intégré d'imports et substitutions agro-pastorales et haliotiques.
09:21La filière riz est une des filières
09:25puisqu'on exporte beaucoup.
09:27Dans ce plan, il est prévu que d'ici 2026,
09:31on multiplie par 5 la production de riz au Cameroun.
09:35C'est-à-dire qu'on soit à peu près à 750 000 tonnes de riz.
09:39Le projet communautaire sera également très bénéfique pour tous
09:43et pour cela, il demande un accompagnement des pouvoirs publics.
09:47Nous avons entrepris de faire des laits culturels SAWA,
09:52un bassin agricole et un bassin rizicole.
09:55Et pour cela, nous avons pensé développer la filière
10:00au niveau de la région du littoral déjà
10:04et les régions périphériques qui ont une acquaintance avec le SAWA.
10:09Ensuite, nous avons entrepris de travailler avec les chefs du village
10:15qui nous ont rassuré de la présence effective des portions de terre.
10:19C'est ainsi qu'au niveau de la zone du Cam,
10:23nous avons assez d'espace,
10:25plus de 30 000 hectares
10:29au niveau du canton Godiman.
10:33Et au niveau du village Ebangmama,
10:37dans la commune de Melon,
10:39on nous a remis gracieusement 500 hectares.
10:43Maintenant, pour pouvoir résister,
10:46comme vous voyez la phase expérimentale,
10:49nous avons développé une stratégie de développement participatif.
10:54C'est ainsi qu'au jour d'aujourd'hui,
10:57nous avons une quarantaine de personnes
10:59qui ont déjà intégré le projet.
11:01Et ici, c'est un peu sous forme de tontine.
11:04Vous tontinez pendant un an.
11:07Le montant que vous baissez par mois,
11:10on vous remet chaque 4 mois la moitié en termes de riz
11:14à chaque récolte, chaque 4 mois.
11:16Nous appelons tous les hommes de bonne volonté,
11:19le gouvernement aussi,
11:21de tourner son regard vers la région du littoral
11:23parce que beaucoup de projets de riz
11:25ne sont pas orientés vers la région du littoral
11:27dans la mesure où il n'y a pas encore d'acteurs.
11:30Nous voulons dire que nous sommes là.
11:33Nous avons déjà été visités
11:36par la délégation régionale,
11:38la délégation départementale
11:40et nous avons une proximité avec la délégation
11:42d'arrondissement de Manga
11:44qui fait des efforts pour nous accompagner
11:46avec quelques intrants.
11:49C'est un nouveau produit qu'on a mis sur le marché
11:53et nous avons engagé par des séances de dégustation
11:56et nous distribuons même déjà à petite échelle
12:00sur riz dans mon espace marchand
12:03parce que nous avons des points de vente
12:05qui ne font que le milieu du Cameroun pour le moment
12:07et c'est dans ces points
12:10que nous avons commencé à les distribuer
12:12parce que vous savez la production
12:14ne répond même pas encore à la demande d'un seul quartier
12:16donc du coup quand ça sort d'ici
12:18généralement c'est déjà prêt
12:20et nous avons mis sur pied
12:22un système d'investissement participatif
12:24c'est à dire que le riz que vous voyez
12:26ici en ce moment
12:28c'est des investisseurs
12:30qui nous permettent de produire
12:32et quand nous allons récolter
12:34nous allons le distribuer au pro rata
12:36de chaque investissement
12:38et parfois les quantités qui restent
12:40sont vendues uniquement
12:42dans nos espaces marchands
12:44donc vraiment ce qui est vendu
12:46pour le moment ne représente pas grand chose
12:48mais la demande dès que nous avons fait
12:50les séances de dégustation
12:52il y avait énormément de pression
12:54du coup on ne peut pas encore
12:56penser à faire des communications
12:58ou alors des démarches
13:00marketing dans ce sens
13:02parce que le produit ne pourra pas répondre à la demande
13:04Avec une production estimée
13:06à 4 tonnes l'hectare
13:08ce projet est à sa deuxième récolte
13:10et promet de meilleurs jours
13:12pour ce qui est de la production du riz dans la région du littoral
13:22Merci d'avoir regardé cette vidéo
13:24N'hésitez pas à partager la vidéo
13:26et à vous abonner pour ne manquer aucune de mes vidéos
13:28Merci