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Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a exprimé son souhait que le Premier ministre, François Bayrou, évoque la "suspension" de la réforme des retraites lors de sa déclaration de politique générale prévue mardi. Cette question est au centre des débats avec les partis de gauche avant cet important discours, où la nécessité d'éviter la censure est primordiale.

## Une vision critique sur la suspension

Valérie Pécresse, présidente des Républicains en Ile-de-France, a déclaré sur France Inter le 13 janvier qu’un retour en arrière constituerait "le triomphe de la démagogie et de l'irresponsabilité". Pour elle, ce choix serait motivé par des préoccupations politiques à court terme plutôt que par une réelle considération pour l'avenir, soulignant que les critiques concernant la réforme reposent souvent sur des promesses séduisantes faites par divers partis.

## Un appel à la réflexion plutôt qu'à l'émotionnel

Elle insiste sur le fait qu'un véritable homme d'État doit avant tout penser aux générations futures, et non aux prochaines élections. La question de travailler plus longtemps est pour Pécresse une question d’arithmétique et de démographie. Elle reconnaît cependant que certaines facettes de la réforme méritent d'être réexaminées, comme la pénibilité et les carrières des femmes, ainsi que l'emploi des seniors.

## L'approche du Parti socialiste et ses conséquences

Valérie Pécresse critique le Parti socialiste pour son attitude qu'elle qualifie de "chantage", en affirmant que des concessions doivent être faites pour aboutir à un compromis constructif. Si François Bayrou accède à la demande d'Olivier Faure, elle avertit que cela mettrait en péril la participation de la droite au gouvernement, car une telle action irait à l’encontre des valeurs de responsabilité qu'elle défend.

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00:00Le premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure a exprimé son souhait que le premier ministre François Béraud
00:07évoque la suspension de la réforme des retraites lors de sa déclaration de politique générale.
00:12Prévue mardi, cette question est au centre des débats avec les partis de gauche avant cet important discours
00:18où la nécessité d'éviter la censure est primordiale.
00:21Valérie Pécresse, présidente des Républicains en Ile-de-France, a déclaré sur France Inter le 13 janvier
00:27qu'un retour en arrière constituerait le triomphe de la démagogie et de l'irresponsabilité.
00:32Pour elle, ce choix serait motivé par des préoccupations politiques à court terme plutôt que par une réelle considération pour l'avenir.
00:40Soulignant que les critiques concernant la réforme reposent souvent sur des promesses séduisantes faites par divers partis,
00:47elle insiste sur le fait qu'un véritable homme d'État doit avant tout penser aux générations futures et non aux prochaines élections.
00:54La question de travailler plus longtemps a pour Pécresse une question d'agime éthique et de démographie.
01:00Elle reconnaît cependant que certaines facettes de la réforme méritent d'être réexaminées,
01:04comme la pénibilité et les carrières des femmes ainsi que l'emploi des sonores.
01:08Valérie Pécresse critique le Parti Socialiste pour son attitude qu'elle qualifie de «chantage»,
01:13en affirmant que des concessions doivent être faites pour aboutir à un compromis constructif
01:18si François Bayrou accède à la demande d'Olivier Faure.
01:21Elle avertit que cela mettrait en péril la participation de la droite au gouvernement,
01:25car une telle action irait à l'encontre des valeurs de responsabilité qu'elle défend.

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