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00:00M. Ballard est là. La retraite, justement, du RN. Honnêtement, moi je suis perdu dans la retraite du RN.
00:06Est-ce qu'il y a, comment dire, pour tout le monde, un point commun de travail, si j'ose dire, un temps de travail commun à tout le monde
00:17qui fait que vous avez une proposition claire sur la retraite au Rassemblement National ?
00:22Je vais vous l'expliquer en 30 secondes, si ça vous va. Pour ceux qui ont commencé à travailler, c'est le projet présidentiel de 2022,
00:29c'était celui des législatives portées par le gendarme Bardella, ceux qui ont commencé à travailler entre 17 ans et 20 ans,
00:34et qui à 60 ans ont 40 annuités de cotisation, ils peuvent partir. Ensuite, et c'était dans notre niche parlementaire le 31 octobre dernier,
00:42c'était très simple, on revenait à la situation précédente, c'est-à-dire âge légal, 62 ans, et pour avoir une retraite à taux plein il fallait 42 annuités de cotisation.
00:53Mais ça, c'est souvent très contesté, l'Europe entière travaille plus, et la première chose que fait le Rassemblement National lorsqu'il a cette fameuse journée de niche parlementaire,
01:04il trouve le plus intéressant de proposer ce sujet-là, sans doute pour des raisons électorales, parce que vous avez une base de gens qui ont travaillé effectivement,
01:15qui sont des employés, des ouvriers, qui parfois ont commencé plus tôt, c'est vrai, et qui sont sensibles à cette mesure.
01:21Certains y ont vu simplement une volonté démagogique.
01:25Mais c'est une base qui est très large à l'heure, parce que 80% des français refusaient, et refusent toujours d'ailleurs, cette réforme, donc c'est une grosse base, vous en reviendrez.
01:34Mais Philippe, c'est peut-être pas parce qu'ils le veulent qu'il faut les écouter, parce qu'apparaît-il qu'on ne peut plus financer, c'est ce que j'entends, je ne suis pas un spécialiste de la retraite.
01:42Les Italiens vont jusqu'à 66, 67, etc., tout le monde va plus loin.
01:47Non mais il faut aller jusqu'au bout du raisonnement, et pas faire preuve de paresse à l'intellectuel, alors déjà c'est une mesure de justice sociale, non mais c'est pas pour vous que je disais ça, mon cher Pascal, c'est pas pour vous que je disais ça.
01:59Non mais il faut aller, nous, dans ces débats que nous avons eus, et la gauche n'a pas voté entre parenthèses, pour remettre les pendules à l'heure, il y avait deux paramètres très importants qu'il fallait prendre en compte,
02:08et c'est le taux de productivité en France, parce que M. Macron se targue d'avoir créé des emplois, sauf que ce sont des emplois ubérisés,
02:13c'est-à-dire que ça ne rapporte, en taux de productivité, ça ne rapporte pas suffisamment de richesse à la France.
02:20Et puis deuxième point fondamental, mettre en place, mais là c'est du moyen long terme, une réelle politique familiale pour que, enfin, vous le voyez, le taux de natalité, on a encore eu le chiffre hier de l'INSEE, c'est catastrophique !
02:31Mais là, à l'heure actuelle, il y a 1,7 quotidien pour un retraité, c'était 1 pour 4 il y a une quarantaine d'années, mais il faut absolument que la France ait une politique nataliste volontariste.
02:43On ne va pas obliger les gens, évidemment, à avoir des enfants, même s'il y a un désir d'enfant très important dans le pays, mais faciliter tout simplement, faire en sorte que la vie des couples qui ont des enfants, leur vie soit facilitée.
02:55Mais au-delà de ça, sur ce sujet-là, j'entendais ce matin des témoignages, parce qu'il y a beaucoup, évidemment, de réactions à ce chiffre-là, c'est vrai que la vie est rude aujourd'hui, c'est vrai qu'il y a une éco-anxiété, disaient un ou deux psy, que j'ai entendue, c'est-à-dire des jeunes gens qui ont 20 ans, 25 ans, qui se disent faire un enfant dans ces conditions, sur cette terre.
03:18Il y a un climat général qui ne favorise pas, il y a également la parole des femmes, parce qu'effectivement, certaines disent réduire la femme à la mère, ce n'est pas un discours aujourd'hui qui est très entendu, qui est très porteur, donc il y a beaucoup de raisons qui existent en Occident le recul de la natalité.
03:37Mais on peut être mère et travailler, et justement, quand je vous disais faciliter la vie des familles et des femmes qui travaillent, c'est évidemment un angle extrêmement important, et puis ce que vous disiez, effectivement, c'est l'éco-anxiété, moi j'ai surpris une conversation, alors j'étais en train de me faire maquiller, parce qu'on passe parfois à la télé aussi, trois jeunes maquilleuses qui parlaient, et qui disaient, la première disait, moi je ne veux pas l'enfant parce que je ne veux pas qu'il vive avec un masque à oxygène, la deuxième disait, mais moi je voudrais qu'il ait de l'eau potable à boire tout au long de sa vie,
04:07et la troisième disait, oui, vous avez raison, moi non plus je n'en veux pas, alors là j'ai fait quelque chose, je leur ai dit, écoutez, excusez-moi, mais je vous entends, je vais faire quelque chose qui n'est pas poli, je vais m'insérer dans votre conversation, parce que ce que vous dites, ça n'a pas de sens, et je vais vous dire maintenant pourquoi ça n'a pas de sens, parce que ce que vous faites là, ça veut dire que nous en France, en Europe, on fait de moins en moins d'enfants, il n'y a pas que la France, parce qu'à la limite, on s'en sort un peu mieux que les autres, en Italie, c'est 1,2 enfants par femme, mais de l'autre côté de la Méditerranée, en Afrique, ils sont 1 milliard 250 millions, en 2050, ils sont 2 milliards 500 millions, la nature a horreur du vide,
04:37nous sommes sur un continent qui va se dépeupler, et vous avez une explosion démographique de l'autre, qu'est-ce qui va se passer ?
04:42Ils vont traverser la Méditerranée, mais à la limite, ça peut se comprendre, ça peut très bien se comprendre, donc votre sacrifice, il est complètement vain,
04:49donc effectivement, cette éco-anxiété, il faut vraiment revenir là-dessus, et je pense que des Greta Thunberg et autres ont une part de responsabilité dans ce délire.
04:58Et pas que Greta Thunberg !
05:00C'est un beau produit marketing, Greta Thunberg.
05:02Mais j'ai envie de vous dire, et vous avez souvent travaillé, et longtemps même, toute votre carrière professionnelle, vous avez travaillé dans les médias,
05:08les médias ont une responsabilité d'avoir un fusée, un discours dominant, qui change, et c'est tant mieux, mais pour expliquer que le monde est horrible et qu'il faut le changer.
05:19Il est 11h11, on est avec Philippe Ballard, on va parler de François Robsamen, parce qu'il ne vous respecte pas du tout, François Robsamen.
05:24Oui, on l'a remarqué.
05:27Mais on va en parler après la pause, il ne vous respecte pas.
05:30Moi, si quelqu'un me dit que je ne le respecte pas, franchement, je me trouve un peu frileux sur ce thème depuis hier, le Rassemblement National.
05:38Vous pourriez demander tout simplement qu'il soit exclu du gouvernement, puisqu'il explique qu'il ne vous respecte pas.
05:45Et le gouvernement demande votre voix, ou la non-censure.
05:49Mais on en parle, comme je le dis, après la pause.
05:53Il est 11h12, vous êtes sur Europe 1.
05:55On salue Monsieur Libertique, avec qui j'ai déjeuné hier assez longuement.
05:59Oui, je vous ai vu à la cantine hier.
06:00Exactement, parce que nous déjeunions ensemble, et d'abord, il vous félicite, parce qu'il vous trouve tous remarquables.
06:07Mais effectivement, il m'a dit, on ne dit pas assez que nous sommes sur Europe 1, donc disons-le davantage.
06:14Vous êtes sur Europe 1, il est 11h12, et vous êtes sur Europe 1.
06:17Restez bien avec nous, si vous voulez échanger avec notre invité Philippe Ballard.
06:20Un seul numéro, le numéro du standard d'Europe 1, c'est le 01 80 20 39 21.
06:26A tout de suite avec Pascal Praud.
06:33Laurent Tessier me rappelle que j'ai appelé Philippe Ballard Philippe,
06:36et c'est vrai que nous avons travaillé ensemble dans une chaîne qui s'appelait LCI, Jadus.
06:41C'est vrai d'ailleurs, puisque vous étiez présentateur.
06:45D'ailleurs, à cette heure-là, je crois que vous faisiez la tranche.
06:47J'ai fait toutes les tranches, j'ai fait les matinales, j'ai fait le soir, j'ai fait le 12-14.
06:51Le 12-14 pendant de nombreuses années.
06:53Vous étiez rentré à LCI en quelle année ? En 94 ?
06:55Au début, oui, 94.
06:56Donc c'était effectivement en juin 94, Jean-Claude Dacier avait dirigé LCI.
07:02C'était Jérôme Bélet à l'époque.
07:03C'était Jérôme Bélet, après il y a eu un Jean-Claude Dacier, il y a eu Éric Réveil, et puis il y a d'autres.
07:08François Refsamen, ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation,
07:13il n'a rien retenu, peut-être, des dernières semaines.
07:16Hier soir, il a déclaré à la télévision, je vous propose de l'écouter.
07:19Et puis après, je vous lirai le tweet qu'il a produit il y a 59 minutes.
07:23C'est les insoumis, moi je les respecte.
07:25Je respecte toutes les forces politiques, sauf l'ERN.
07:28Je le dis ici, mais c'est ma position.
07:30Et donc, c'est pas du tout...
07:31Vous ne respectez pas l'ERN ?
07:33Non, moi je respecte pas ceux qui portent, pas tous, heureusement, j'en connais dans mon département.
07:39Mais ceux qui portent des discours de haine et d'exclusion de l'autre, c'est pas ma tasse de thé.
07:43Bon, alors évidemment, c'est toujours facile dans ces cas-là,
07:46d'excommunier l'adversaire et de parler de discours de haine ou d'exclusion.
07:51Je trouve peut-être que dans les propos de M. Refsamen,
07:55il y a peut-être plus de haine et d'exclusion que dans ceux du Rassemblement National.
07:59Mais Philippe Ballard pourra lui aussi apporter sa réponse.
08:03Ce qui est intéressant, c'est que M. Refsamen, il y a 59 minutes,
08:06il a dit, je respecte chaque Français.
08:08En revérant, je ne respecte pas les idées de l'ERN, je les combats.
08:12Bon, qu'on combatte des idées, ça ne me dérange pas,
08:15qu'on ne respecte pas les idées, je ne sais pas précisément ce que ça veut dire.
08:18Quelle est votre réaction, Philippe Ballard ?
08:20Bah écoutez, nous, ce qu'on demande, c'est qu'on respecte,
08:23mais pas nous, députés Marine Le Pen, Jordan Bardella,
08:27nos 11 millions d'électeurs.
08:29Et si vous me référez aux tweets qui ont été faits,
08:33notamment par Jordan Bardella dès hier soir,
08:35on n'accepte pas.
08:37On n'accepte pas ces propos.
08:39Donc, déjà, je pense que M. Bayrou devrait quand même réagir,
08:43parce que M. Barnier avait recadré assez sévèrement,
08:46d'après ce qu'on avait compris, son ministre de l'économie,
08:49qui avait considéré que l'ERN n'avait pas sa place dans les discussions.
08:53Donc, on attend la suite, mais je vais vous dire...
08:55Quand vous dites, vous n'acceptez pas, ça peut aller jusqu'à...
08:58Est-ce qu'il y a une menace du Rassemblement National,
09:01qui peut dire, pourquoi pas, si M. Refsamen reste au gouvernement,
09:04bah nous, on vote la censure.
09:05Parce qu'on n'accepte pas qu'un de vos ministres
09:07soit présent dans ce gouvernement,
09:09et parle comme ça des électeurs du RN.
09:12Alors, un, c'est à François Bayrou d'en tirer les conséquences.
09:14Deux, la censure, c'est quand même...
09:16On a voté la censure au mois de décembre,
09:18sur un texte précis, en l'occurrence,
09:20le projet de loi, le PLFSS, comme on l'appelle,
09:22le projet de loi sur la sécurité sociale.
09:24On n'a pas la censure convulsive.
09:27Je veux bien que vous me posiez la question.
09:29Il ne faut pas que vous vous transformiez en présentateur,
09:31membre de l'LFI.
09:33La censure, c'est quelque chose de sérieux.
09:36Bon, on va voir l'attitude de M. Bayrou.
09:39Mais ce n'est pas étonnant, en fait,
09:41cette déclaration de M. Refsamen.
09:42Moi, je n'ai pas été surpris, je vais vous dire franchement.
09:44Moi, je suis étonné, parce que je ne la trouve pas habile,
09:46et pas très maligne.
09:48Mais attendez, ça nous...
09:50On revient six mois en arrière.
09:51Parce que l'attitude...
09:52Ce que dit M. Refsamen,
09:54ça a été l'attitude des macronistes,
09:56et de LFI,
09:58qui ont marché main dans la main, quand même.
10:00Vous vous souvenez ?
10:02C'est encore autre chose, parce que c'est pour des calculs,
10:04et pour des raisons d'être élus.
10:06Ils sont toujours dans cette logique.
10:08Donc, pourquoi M. Darmanin a été élu,
10:11parce que des candidats Nouveau Front Populaire,
10:13et parfois LFI, se sont retirés,
10:15et ont appelé à voter pour les macronistes ?
10:17Et la même chose dans l'autre sens.
10:19Il y a des macronistes qui se sont retirés,
10:21parce qu'arrivait le troisième,
10:22pour faire barrage au Rassemblement National
10:24à son candidat,
10:25ont appelé à voter pour des candidats du Nouveau Front Populaire,
10:28et de LFI.
10:29C'est la même chose,
10:30c'est la suite de ce qui s'est passé dans l'entre-deux-tours.
10:32Qu'est-ce qui s'est passé dans l'Oise pour vous ?
10:34J'avais été réélu dès le premier tour,
10:36merci à mes électeurs,
10:38avec 53,2% des suffrages.
10:40C'est votre deuxième mandat ?
10:41C'est mon deuxième mandat.
10:42Et la première fois, vous aviez été ?
10:44J'avais fait 56%, mais au deuxième tour.
10:46Donc, manifestement,
10:48les gens de l'Oise sont contents de vous.
10:50Et on a six députés sur sept.
10:51Six députés sur sept.
10:53Je salue dans la régie,
10:54je ne sais pas pourquoi il est là d'ailleurs,
10:56notre ami Olivier Dartigal,
10:58qui régulièrement intervient
11:00sur l'antenne de CNews
11:02et sur celle également d'Europe 1.
11:04Qu'est-ce que vous faites dans la régie, monsieur Dartigal ?
11:06J'ai ici le prochain Pascal Praud,
11:08c'est un jeune homme
11:10passionné par le journalisme,
11:12qui en parle d'une manière très précise,
11:14il est en troisième.
11:16Ah bon, j'ai le temps, alors vous m'avez fait...
11:18Je m'apprêtais à faire ma valise.
11:20Mais bon, s'il n'est qu'en troisième...
11:22Il est très déterminé, Pascal.
11:24Et donc,
11:26il m'a abordé dans un café,
11:28où je prenais un café, il y a quelques mois.
11:30Un café, un café, dans les cafés, on sait ce que vous prenez.
11:32Non, c'est vrai, il prend un café.
11:34Un café, oui, n'est-ce pas.
11:36Il est vraiment déterminé,
11:38quel âge il a ?
11:39Je vous le passe ?
11:40Ben écoutez, venez tous les deux, tiens.
11:42Comme ça, ça va nous faire plaisir
11:44de parler avec
11:46un jeune.
11:48C'est bien d'être déterminé.
11:50Il est 11h22,
11:52François Bayrou devrait rapidement
11:54rappeler à son ministre que le respect
11:56du haut 11 millions de Français électeurs
11:58du Rassemblement National
12:00est l'une de nos principales exigences.
12:02C'est ce qu'a écrit Jordan Bardella
12:04hier sur le réseau X.
12:06Et l'insulte à leur égard,
12:08une ligne rouge qu'il vaut mieux ne pas
12:10franchir lorsque l'on fait partie
12:12d'un gouvernement minoritaire.
12:14Donc, il n'y aura pas de censure.
12:16Philippe Ballard, la censure
12:18pourrait arriver sur le budget ?
12:20C'est ce que j'allais vous dire, il n'y a a priori pas de censure
12:22demain, et en fonction
12:24des débats, on prendra
12:26la décision adéquate.
12:28Pourquoi on avait censuré le PLFSS
12:30comme l'on dit ? Parce que c'était 40 milliards
12:32d'impôts et de taxes supplémentaires.
12:34Donc la ligne rouge, c'est des impôts ?
12:36C'est des impôts, pas que.
12:38C'est le pouvoir d'achat des Français qui n'était pas préservé,
12:40notamment celui des retraités, puisque les retraites
12:42n'étaient plus indexées complètement sur l'inflation.
12:44Puis nos lignes rouges,
12:46c'est la sécurité, l'immigration,
12:48etc.
12:50Toutes ces lignes rouges, mais c'est pas nouveau.
12:52Quand Jordan Bardel et Marine Le Pen
12:54avaient rencontré Emmanuel Macron
12:56fin août, ils avaient déjà
12:58dressé ces mêmes lignes rouges.
13:00Voilà, pouvoir d'achat, sécurité, immigration.
13:02Hier, c'est Jean-Philippe Tanguy qui a
13:04pris la parole. Ce n'est pas Marine Le Pen.
13:06Marine Le Pen était dans l'hémicycle.
13:08On sait évidemment le drame qui l'a frappé. Est-ce que vous avez
13:10échangé avec elle ces dernières heures ?
13:12Non, elle a écouté le discours
13:14de François Bayrou.
13:16Je pense qu'elle a été
13:18très affectée par la disparition
13:20de son papa.
13:22Tout simplement.
13:24On ira à la messe demain, d'ailleurs, à 11h.
13:26Est-ce que vous avez le sentiment que la mort
13:28de Jean-Marie Le Pen peut changer quelque chose politiquement ?
13:30C'est-à-dire à quel niveau ?
13:32Est-ce que le fait
13:34qu'il soit mort aujourd'hui
13:36peut faire évoluer
13:38le regard
13:40qu'ont les Français sur Marine Le Pen ?
13:42Puisque, précisément,
13:44il n'est plus là. C'est une question que je vous pose.
13:46Jean-Marie Le Pen, ça a été un lanceur
13:48d'alerte. Enfin, voilà.
13:50Qui peut dire qu'il a eu faux
13:52dès les années 1970-1980 ?
13:54Il a mis en garde contre une immigration
13:56complètement incontrôlée. Moi, je me rappelle d'une affiche
13:58que je voyais dans la rue, mais ça remonte
14:00au début des années 1990.
14:02C'était marqué « mondialisation, piège à cons ».
14:04Pardon, mais c'était ce qu'il y avait de marqué.
14:06C'est vrai ou c'est pas vrai ? Ben oui, c'est vrai.
14:08Après, il y a eu tout ce qui a fait
14:10qu'il y a eu ces dissensions
14:12entre Marine Le Pen
14:14et Jean-Marie Le Pen.
14:16Donc, ces phrases, effectivement,
14:18au moins qu'on puisse dire, c'était, je veux dire,
14:20inappropriées
14:22sur les chambres à gaz, etc.
14:24ou sur du rafroclamatoire.
14:26Mais, ça a été un lanceur
14:28d'alerte qui a permis
14:30de faire évoluer le débat politique.
14:32Tout simplement. Et on n'a
14:34rien à renier de
14:36toutes ces alertes que
14:38Jean-Marie Le Pen a lancées depuis 40 ans.

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