L'Heure des Pros 2 (Émission du 18/01/2024)

  • il y a 9 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 - Bonsoir à tous, Geoffroy Lejeune, Gilles-William Golnadel, Georges Fenech, Joseph Macéscar,
00:05 on sont là pour évoquer l'actualité ce soir.
00:07 Emmanuel Macron s'est rendu cet après-midi accompagné de Rachida Datu dans un lieu de création artistique
00:11 de Clichy-sous-bois, foyer des émeutes de 2005.
00:15 Écoutez le président de la République interroger sur l'arrivée de Rachida Datu.
00:20 - Monsieur le président, bonjour.
00:22 - Bonjour, vous allez bien ?
00:23 - Vous discutez aujourd'hui avec votre nouvelle musée de culture.
00:24 Est-ce que c'est une façon de l'asseoir à ce moment-là, alors que la nomination a pu surprendre le monde culturel ?
00:29 - D'abord, elle n'a pas besoin de ce soir pour l'asseoir et ensuite, je lui demande pas de rester assise,
00:35 mais de vrai, de travailler.
00:37 J'étais ici il y a quelques années pour les travaux, les avancées.
00:43 On va continuer de se battre pour que la culture soit possible partout.
00:46 Et ici, un maire qui s'est battu de manière formidable.
00:49 Je suis très heureux qu'on ait ces ateliers Médicis ici à Clichy.
00:53 On a développé aussi des microfolies.
00:54 Enfin, on pourra y revenir tout à l'heure, je vous dirai deux mots.
00:56 Mais voilà, et ce sera l'une de ses missions principales.
00:59 C'est aussi de vrai à cette culture accessible partout et que plus personne puisse se dire, c'est pas fait pour moi.
01:05 - Il était dans les ateliers Médicis, ouvert en 2018, résidence d'artistes s'inspirant du modèle de la Villa Médicis à Rome,
01:13 qui ambitionne de faire émerger des nouvelles voies, des voies nouvelles et diverses.
01:18 Les ateliers Médicis et l'inauguration de ces nouveaux équipements est attendu pour 2025.
01:23 - On est dans de la com', bien sûr, mais un président, par définition, dès qu'il parle, c'est de la com'.
01:29 C'est pour ça que cet argument-là, on peut le laisser tomber.
01:31 Une conférence de presse, c'est de la com', tout est com', mais il s'affiche à côté de Rachida Dati.
01:37 Plutôt intéressant pour Rachida Dati.
01:40 Il répond assez vif, avec vivacité, plus exactement à une question qui lui est posée, où il dit "j'ai pas envie qu'elle soit assise ou qu'elle reste assise".
01:52 Il n'y a pas grand chose à en dire.
01:53 - Non, sinon qu'il est dans le plaisir, ça se voit.
01:57 - Alors ça, c'est important parce qu'il a choisi effectivement des gens autour de lui avec qui il s'entend bien.
02:03 Effectivement, il a l'air plus joyeux qu'avec Elisabeth Bord, c'est ce que vous voulez dire.
02:07 - Il est dans une séquence plaisir.
02:08 Parce que bon, les ateliers Médicis, je veux pas être dur, mais voilà.
02:11 - Non, mais parce que c'est vrai que Rachida Dati, c'est agréable de la rencontrer parce qu'elle a de l'énergie, parce qu'elle a de l'intelligence,
02:19 parce qu'elle a du punch, on peut ne pas être d'accord avec elle, mais comme on dit, tu ne t'ennuies pas.
02:23 - Voilà, c'est le plaisir.
02:24 - C'est important dans la vie de ne pas s'ennuyer avec les gens.
02:27 Il y a des gens qui sont des bonnets de nuit.
02:28 Bon, Rachida Dati, tu ne t'ennuies pas.
02:32 Et ça, ça peut être agréable.
02:33 - Oui, je me souviens de fou rire à l'Assemblée nationale quand elle était au banc des ministres.
02:38 - Bon, voilà.
02:39 - Ensuite, la buvette.
02:40 - L'énergie, c'est intéressant quand même, c'est important.
02:42 - Vraiment de sympathique.
02:43 Maintenant, vous connaissez ma déception sur le fait qu'elle ait quitté les airs.
02:47 - Vous refassez.
02:48 - Mais on n'en parle plus.
02:49 - On n'en parle plus au ciné.
02:50 - On n'en parle plus.
02:51 - On n'en parle plus quand vous parlez.
02:52 - On n'en parle plus.
02:53 - On n'en parle plus.
02:54 - Il faut vous en remettre quand même.
02:55 - C'est vrai que cette personnalité est...
02:56 - Mais vous allez voter pour elle quand même.
02:58 Vous votez à Paris ?
02:59 - Oui, je vote à Paris, oui.
03:00 - Bon, ben vous voterez pour elle.
03:01 - Je verrai qui sera le candidat.
03:02 - C'est elle.
03:03 - Ah ben on verra, elle a...
03:04 - La lumière, c'est de faire perdre Hidalgo quand même.
03:07 - Oui, le but, c'est bien.
03:08 - Ah non, mais eux, c'est la droite la plus bête du monde.
03:10 Ils sont capables de faire élire...
03:13 - Un emparpillier national.
03:16 - La droite la plus bête du monde, c'est Jean Chouennec.
03:17 - Oui, non, c'est pas la plus bête du monde, je crois que c'est la plus fidèle à ses convictions.
03:22 - Oui.
03:23 - Et donc, ben vous faites élire Hidalgo, vous avez raison.
03:26 - Eh bien, faites élire Hidalgo, vous avez raison.
03:28 - Vous parlez dans le sens où je vous assure.
03:29 - Alors, deuxième passage justement sur la mairie de Paris.
03:31 - Mais il voulait absolument, la droite voulait absolument Rachida Dati comme tête de liste
03:36 aux européennes.
03:37 - Oui, aux européennes.
03:38 - Aux européennes.
03:39 - LR.
03:40 - Ah oui, LR.
03:41 - Ah oui.
03:42 - Il a pas démérité, François-Xavier Benhamy.
03:44 - Oui, tout à fait.
03:45 - Tu étais quand même étrange de le retirer, alors qu'il est toujours député européen
03:51 et qu'il a pas démérité.
03:52 - C'est le moins qu'on puisse dire.
03:53 - C'est deux profils différents.
03:54 - Totalement.
03:55 - Il a fait un excellent travail.
03:56 - Bon, deuxième passage, et celui-là vraiment il est très intéressant, parce que vous
04:02 allez voir le président de la République comme il est habile, si j'ose dire, ce qu'on
04:05 ne découvre pas bien sûr.
04:07 Il est interrogé sur cette fois-ci la mairie de Paris et regardez bien, parce que la journaliste
04:14 est là, il comprend que cette question, il faut mieux que ce soit lui qui y réponde
04:19 et que Rachida Dati n'est pas utile, qu'elle reste en place.
04:25 Et on le reverra ensuite, mais il va l'accompagner légèrement pour presque la pousser de telle
04:31 sorte qu'elle ne réponde pas à la question, si tant est que la journaliste avait envie
04:35 de l'interroger.
04:36 On va voir cette séquence.
04:37 - Est-ce qu'elle vous a prévenu avant d'annoncer à la radio que vous seriez candidat pour
04:41 Paris en 2026 ?
04:42 - Moi je m'occupe déjà des affaires du gouvernement du pays, ça me suffit.
04:44 Et on continue.
04:45 - Bon, réponse civiliste, mais est-ce que vous avez vu le petit geste ? Regardez, regardez
04:51 bien, regardez bien, regardez bien comme le président de la République, regardez, ne
04:55 répond pas Rachida, ne répond pas, ne répond pas, c'est pour moi, on ne va pas rentrer
04:59 là-dedans.
05:00 - Ah voilà, c'est rentre, rentre, rentre, rentre Rachida, parce que c'est pas utile
05:05 de faire de...
05:06 Bon alors on est dans de la com', alors on peut effectivement dire c'est rien, ça sert
05:11 à rien, c'est ceci, bon.
05:12 - Chacun commentera.
05:13 - Le théâtre pour le peuple, on ne va pas critiquer ça quand même.
05:17 Je trouve que c'est bien que le président de la République se déplace avec le Wi-Fi
05:21 pour les ateliers de médicis, moi ça me paraît.
05:23 - Oui, mais moi je trouve que la culture franchement, qu'elle soit au centre de la politique.
05:27 - Oui, alors sans doute c'est aussi de la com', mais c'est quand même intéressant.
05:30 - Une séquence de point de foutue.
05:31 - Si on était taquin, si on était sur le fond, on dirait, ça rappelle combien de temps
05:36 la Villa Médicis est restée en déshérence, alors que c'est un fleuron de la culture française
05:42 à l'étranger, tout simplement parce qu'Emmanuel Macron se refusait à nommer une patronne
05:46 ou un patron à la Villa Médicis.
05:48 - Ah bon ?
05:49 - Voilà, j'en fais un parenthèse.
05:50 - Et qui est à la Villa Médicis aujourd'hui ?
05:51 - Je ne sais même plus.
05:52 - Ah bon ?
05:53 - Je ne sais même plus.
05:54 - Ah bon ?
05:55 - Je ne sais même plus.
05:56 - Ah bon ?
05:57 - Je ne sais même plus.
05:58 - Ah bon ?
05:59 - Je ne sais même plus.
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06:01 - Je ne sais même plus.
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06:03 - Je ne sais même plus.
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06:05 - Je ne sais même plus.
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06:07 - Je ne sais même plus.
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06:13 - Je ne sais même plus.
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06:19 - Je ne sais même plus.
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06:21 - Je ne sais même plus.
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07:13 - Je ne sais même plus.
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09:11 - Je ne sais même plus.
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09:13 - Je ne sais même plus.
09:14 - Ah bon ?
09:15 - Je ne sais même plus.
09:16 - Ah bon ?
09:17 - Je ne sais même plus.
09:18 - Vous êtes un peu méprisant.
09:19 - Vous êtes un peu méprisant.
09:20 - Vous êtes un peu méprisant.
09:21 - Vous êtes un peu méprisant.
09:22 - Vous êtes un peu méprisant.
09:23 - Vous êtes un peu méprisant.
09:24 - Vous êtes un peu méprisant.
09:25 - Vous êtes un peu méprisant.
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09:28 - Vous êtes un peu méprisant.
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09:30 - Vous êtes un peu méprisant.
09:31 - Vous êtes un peu méprisant.
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09:34 - Vous êtes un peu méprisant.
09:35 - Vous êtes un peu méprisant.
09:36 - Vous êtes un peu méprisant.
10:02 - Les émeutes, c'est vraiment un marqueur d'abord de cette conférence de presse et
10:10 puis il restera peut-être précisément pas grand chose de cette conférence de presse
10:14 sauf son analyse des émeutes parce qu'évidemment ça infuse ce que les gens se disent "mais
10:19 il ne vit pas dans le même pays que nous" et il y a beaucoup de réactions.
10:22 Je vous propose d'écouter un commerçant de Marseille qui a été interrogé par l'Orpara
10:25 qui a eu beaucoup de mal d'ailleurs, l'Orpara m'a-t-elle dit, à faire témoigner des gens
10:29 parce que les gens ont un peu peur, ils hésitent de témoigner les commerçants.
10:33 Écoutez ce commerçant réagissant aux propos d'Emmanuel Macron.
10:36 - Il a un manque de réalisme selon vous du chef d'État ?
10:39 - Complètement, il doit vivre dans sa bulle, je ne sais pas où il vit mais je veux dire
10:43 c'est pas du tout des écoliers.
10:44 On a les vidéos à l'appui et nous on a été...
10:48 Moi ça fait six mois que je me bats auprès des assurances où je n'ai pas gagné de cause,
10:53 ils ne veulent rien savoir.
10:54 On était obligé de prendre un expertise d'assurance pour monter tout un dossier, de prendre un
11:00 avocat et à ce jour je n'ai toujours pas reçu, j'ai pas toujours gagné de cause.
11:05 Donc on a mis en demeure l'assurance, le GAN, donc voilà avec mon avocat on va se battre
11:12 jusqu'au bout mais ce n'est pas du tout gagné.
11:14 Ben là oui on est complètement délaissé par le gouvernement.
11:17 Bruno Le Maire il est venu au début des émeutes, ne vous inquiétez pas on est là, on est là
11:22 mais bon quand je tape à toutes les portes il n'y a aucune solution.
11:25 La seule solution c'est de se débrouiller tout seul, de prendre un avocat, de payer
11:29 l'avocat, de prendre un bureau d'expertise, de payer le bureau d'expertise.
11:33 Toute ma trésorerie est dehors, le préjudice se monte à 200 000 euros.
11:37 Alors en deux mots moi j'ai été le jouet de ces écoliers.
11:41 Cher le jouet, très cher le jouet.
11:44 Il y a toujours une différence entre les actes et les paroles chez tous les présidents de
11:47 la république mais peut-être que l'écart est le plus grand précisément chez Emmanuel
11:50 Macron parce que ces gens-là on leur dit des choses et rien ne suit.
11:53 Et ça c'est quand même un drame, c'est pas normal, c'est pas convenable.
11:56 On va écouter Monsieur Jean-Jean qui représente les commerçants également, c'est l'UMI
12:00 vous savez qui est un syndicat qui représente les commerçants à Marseille.
12:04 Écoutez-le Monsieur Jean-Jean.
12:05 C'est une blague.
12:07 Oui on était au chevet effectivement avec le président de la chambre de commerce, avec
12:11 l'UMI, les bougironnes on était là.
12:13 C'était pas des scolaires qui étaient là.
12:17 Je vois pas le rapport entre l'école et les émeutes.
12:19 Là vous me surprenez, je ne comprends pas.
12:22 Je crois qu'on va passer de consternation en consternation.
12:24 C'est tout ce que je peux dire.
12:26 Si c'est effectivement ce qui a été dit.
12:28 Avant de vous donner la parole je vous propose d'écouter les policiers qui étaient également
12:31 sur place et qui n'ont pas vu que des enfants oisifs.
12:34 J'ai pas l'impression que, si vous voulez, l'institution police intéresse beaucoup
12:40 notre président de la république.
12:42 Quand j'entends qu'il parle au sujet notamment des émeutes de CTT, qu'il parle d'oisiveté,
12:48 je suis écœurée.
12:49 Je suis écœurée.
12:50 Voilà.
12:51 Donc si vous voulez les propos d'Emmanuel Macron, j'ai même plus envie de les écouter.
12:55 J'ai le soutien de notre ministre quand même et ça nous suffit.
12:57 Je pense que le président de la république aurait peut-être dû sortir de l'Elysée
13:03 et aller voir un peu ce qui se passait au moment des émeutes.
13:07 Je pense qu'on avait affaire à tout sauf à des jeunes oisifs et on a affaire à une
13:13 véritable délinquance et la réponse doit être à la hauteur des émeutes.
13:17 Le ministre de l'Intérieur nous défend.
13:19 Il nous entend, je l'ai vu moi-même lundi.
13:21 Il nous a dit qu'il comprenait qu'il était avec les policiers.
13:24 Mais parfois, et ça ne regarde que moi, ce que je veux dire, et notre organisation syndicale,
13:29 mais parfois je me demande s'il n'est pas tout seul dans ce gouvernement et il n'est
13:32 pas tout seul dans ce bateau.
13:33 J'aimerais que le président de la république, au lieu de parler de oisiveté et au lieu
13:36 de parler des individus qui s'ennuyaient quand il pillait des magasins, j'aimerais
13:39 qu'il ait un bon signal, le vrai signal nécessaire auprès des policiers.
13:43 J'ai une question essentielle à vous poser.
13:45 D'abord, vous demandez de vous réveiller, mais surtout une question essentielle.
13:49 Est-ce que le président sait les choses et il ne les dit pas parce qu'il ne veut pas
13:56 allumer des feux et qu'il est dans une stratégie ? Il sait tout ça, donc il invente la oisiveté,
14:02 mais il le sait au fond.
14:03 Où est-ce qu'il vit, comme je le dis, dans sa bulle ?
14:06 Il est dans le déni oui-oui.
14:07 C'est-à-dire qu'il le sait sans vouloir y penser.
14:10 Donc, il est vrai que par rapport à des policiers ou par rapport à des commerçants qui ont
14:15 été pillés, ne rien dire sur la réalité aveuglante du fait que c'était l'immigration
14:24 radicalisée qui descendait dans la rue, qui pour casser du flic français, qui pour piller.
14:31 Alors, effectivement, on est dans une cécité volontaire, mais je pense très sincèrement,
14:36 la séquence que j'ai vue lors de sa conférence, l'impression que j'avais, c'est qu'il n'était
14:42 même pas à...
14:43 Vous n'avez pas saisi ma question.
14:45 Je peux répondre.
14:46 Ah bon ?
14:47 Je ne pense pas qu'il soit dans le déni.
14:48 Ma question, c'est, est-ce qu'il sait ce que vous dites, mais qu'il pense qu'il ne faut
14:54 pas le dire ?
14:55 Non, je ne pense pas.
14:56 Je viens de vous répondre.
14:57 Moi, je n'y pense pas.
14:58 Moi, j'ai une autre perception.
14:59 Allez-y.
15:00 Oui, j'ai une autre perception.
15:03 Au fond, c'est difficile pour ce courant-là d'admettre qu'il s'est trompé depuis tant
15:11 d'années.
15:12 Quand vous nommez Pace Vandome l'héritier de la politique de Mme Taubira et de Mme Belloubet,
15:20 qui repose essentiellement sur la culture de l'excuse, si ces jeunes commettent des
15:26 crimes et délits, c'est en réalité de la faute de la société discriminante.
15:31 Là, on a trouvé un nouveau critère, l'oisiveté.
15:33 Ils ne sont pas responsables.
15:35 Il faut les excuser et les comprendre, puisqu'ils étaient oisifs.
15:39 On ne veut pas voir, on ne veut oublier que ces émeutes ont été le résultat de l'affaire
15:44 Nahel et ça a été une vengeance quasiment concertée dans tout le pays par les réseaux
15:48 sociaux pour en découdre avec les forces de l'ordre.
15:51 Est-ce que vous voulez que je vous fasse écouter ?
15:52 Non, ça n'a pas l'air de vous convaincre.
15:55 Si, moi, je suis d'accord.
15:56 Non, non, mais ça n'a pas l'air de vous convaincre.
15:57 Non, mais peu importe.
15:58 Mais est-ce que vous voulez que je vous fasse écouter comment on parlait de ces choses-là
16:03 il y a 40 ans ?
16:04 Ah oui, s'il vous plaît.
16:05 Je vais vous faire écouter Lino Ventura.
16:07 Lino Ventura, il incarnait dans la société française des années 70-80, je dirais, une
16:14 sorte de bon père de famille.
16:16 Pourtant, issu de l'immigration.
16:17 Oui, bien sûr.
16:18 Une sorte de bon père de famille, de bon sens, avec des codes très forts et avec une pensée
16:27 qui était assez stricte.
16:29 Des méthodes quand même un peu expéditives.
16:31 Pourquoi vous dites ça ?
16:33 Pourquoi ?
16:34 Vous n'allez pas critiquer Lino Ventura ?
16:35 On ne critique pas Lino Ventura.
16:36 Non, mais attendez.
16:37 Montrez la scène.
16:38 Non, mais c'est une question d'état d'esprit.
16:41 La phrase, ce que vous allez entendre là, c'est le monde d'avant.
16:46 Moi, j'aime le monde d'avant, vous le savez.
16:48 J'aime bien ce monde d'avant.
16:50 Et il annonce qu'en même temps, le monde d'aujourd'hui.
16:54 Et c'est ça aussi qui est intéressant.
16:56 Lino Ventura, il y a 40 ans.
16:57 Écoutez ce qu'il disait.
16:58 Moi, je refuse absolument.
17:01 D'abord, je refuse de me culpabiliser en disant que tout ça est de ma faute.
17:05 Moi, je n'y suis pour rien.
17:06 Moi, je n'y suis pour rien.
17:09 Je n'ai pas de leçons à recevoir de gens comme ça.
17:14 À savoir que c'est parce qu'un type a commis un crime, d'un seul coup, c'est moi qui suis
17:20 le coupable.
17:21 Moi, la société, j'entends.
17:22 N'est-ce pas ? Or, je ne suis pas tout à fait d'accord.
17:25 Je pense que ça, c'est un laxisme.
17:27 C'est une facilité qui, moi, me déconcerte complètement.
17:31 Je ne comprends pas ce processus de pensée.
17:35 De faire en sorte que c'est moi le coupable parce que ce type a tué, par exemple.
17:39 J'ai assisté, il y a quelques années, j'étais chez des amis sur la côte d'Azur.
17:46 Et j'ai assisté à un crime effroyable qui a été commis par un homme sur une jeune
17:52 femme de 22 ans.
17:54 Un crime ignoble, vraiment, à tout point de vue.
17:57 Il se trouve que, quelques jours après, dans les journaux, mais pas très longtemps après,
18:04 48 heures après, on ne parlait pratiquement plus de la victime.
18:08 On ne parlait plus que de ce pauvre jeune homme qui était perdu dans cette société
18:13 qui a fait qu'il l'avait amené, etc.
18:16 Moi, j'avoue, je ne comprends pas.
18:18 Je ne comprends pas très bien.
18:19 Il n'y avait pas encore la dimension de l'excuse.
18:25 On était en plein dans la culture de l'excuse.
18:28 Mais son discours est moderne, je vous signale.
18:31 À nouveau, maintenant, on peut parfaitement, peut-être avec moins de virilisme, parce
18:39 que ça, c'est encore un peu déprisé, mais on peut parfaitement tenir ce discours en
18:45 moquant justement les tenants de la culture de l'excuse sans être ridicule.
18:51 Moi, ça m'en faut.
18:52 Le balancier est revenu quand même.
18:54 Oui, c'est possible.
18:55 Mais c'est toujours intéressant d'écouter les archives.
18:57 Pour revenir sur Macron et votre question à laquelle Georges a répondu, moi, je pense
19:02 qu'il ne veut pas voir le problème.
19:04 C'est-à-dire qu'en fait, imaginez qu'il accepte tout à coup d'ouvrir les yeux sur
19:07 le problème, en l'occurrence sur les émeutes.
19:09 Quelle serait la conséquence pour lui, président de la République ?
19:11 Ça voudrait dire qu'il faut que sur la question de l'immigration, il accepte de renverser
19:17 la table et c'est des conséquences monstrueuses pour lui.
19:20 Sur la question de la justice, qu'il change évidemment de garde d'Essoe et qu'il crée
19:25 40 000 places de prison dans les six mois qui viennent pour tout à coup avoir une réponse
19:29 pénale à la hauteur.
19:30 Ensuite, en fait, il faudrait que je vais reprendre votre formule, je vous évite, la
19:33 litanie de mesures qu'il faudrait mettre en place, mais il faudrait qu'il change de
19:38 logiciel quasiment en tout point, en très peu de temps, s'il acceptait d'ouvrir les
19:43 yeux sur ce qui s'est passé.
19:44 Donc c'est beaucoup plus simple.
19:45 La pause.
19:46 Non, on ne peut pas.
19:47 La pause.
19:48 Juste une petite chose.
19:49 Le mot oisiveté.
19:50 Le mot oisiveté, choisi.
19:51 Parce qu'il sait choisir les mots.
19:54 On ne peut pas lui enlever ça.
19:55 C'est toujours la volonté de minimiser pour enjamber.
19:58 Car finalement, Emmanuel Macron a passé ses présidences, il passera ses présidences
20:03 à enjamber les problèmes.
20:04 On va marquer une pause.
20:07 Et revenir.
20:08 Il y avait quand même un rapport officiel.
20:12 Il relance.
20:13 60% étaient issus de l'immigration.
20:18 Il n'a pas fait.
20:19 C'est un rapport officiel.
20:20 Le meilleur analyse des émeutes, Pierre Brochand, dans le Figaro Magazine.
20:26 Voilà.
20:27 Début juin, début juillet.
20:28 On lance la pause, soyez gentils.
20:32 C'est vous qui relancez.
20:33 Oui, mais moi, je suis le chef.
20:34 Évidemment que je relance, mais je relance la pub.
20:38 Il relance et puis après nous, la pub.
20:40 Il y a de la rébellion.
20:41 Ah oui, il y a un mauvais climat.
20:42 Le président de la Cour des comptes a parlé aujourd'hui.
20:47 Pierre Moscovitzky.
20:48 Il est accusé d'avoir différé la diffusion d'un rapport sur la lutte contre l'immigration
20:53 irrégulière.
20:54 Il m'a écrit d'ailleurs, Pierre Moscovitzky.
20:55 Il m'a fait un petit courrier.
20:56 Parce que j'avais parlé de lui l'autre jour et j'avais dit qu'effectivement, il n'avait
21:00 jamais quitté Saint-Germain-des-Prés.
21:01 Il a rappelé qu'il était allé dans le Doubs pendant de nombreuses années.
21:05 Et pourtant dans le Doubs, abstiens-toi.
21:07 Oui, mais donc il m'a écrit.
21:09 J'ai une lettre absolument charmante.
21:11 À l'époque où il était dans le Doubs, il vivait à Paris quand même.
21:13 Enfin, il était là-bas, mais...
21:15 Vous arrivez votre clou.
21:16 Je ne dirais pas ça non plus.
21:20 Il m'a écrit et il m'a dit que vraiment le terme de petit marquis ne lui correspondait
21:24 pas.
21:25 Bon, il est accusé d'avoir différé la diffusion d'un rapport sur la lutte contre l'immigration
21:28 irrégulière.
21:29 Il a pris la parole.
21:30 Franchement, dans ces cas-là, il ne devrait pas remettre une pièce dans la machine parce
21:34 qu'il est guère convaincant, disons-le à Pierre Moscovici.
21:37 Mais écoutons-le quand même.
21:38 Ah oui.
21:39 Nous avons collectivement décidé, et je pense que c'était vraiment sage, de reporter ce
21:44 rapport de quelques semaines.
21:45 Ce n'est pas par une volonté de dissimuler au Parlement et à l'opinion publique une
21:50 information par ailleurs largement connue.
21:52 Ce n'est pas par une prudence excessive, moins encore par je ne sais quelle préférence
21:57 idéologique qui n'a jamais sa place dans mes décisions que j'ai été amené à proposer
22:02 cette décision.
22:03 Ce n'est pas une volonté de garantir l'impartialité, la neutralité de la Cour, sa réputation.
22:10 Et donc, nous avons voulu que le travail du Parlement soit totalement respecté à ce
22:15 sade et sous la forme qu'il avait choisie.
22:17 C'est très curieux d'ailleurs.
22:19 Respecter, c'est une privation d'information.
22:21 L'argumentation, c'est très curieux parce que ce n'est pas par volonté de dissimuler
22:25 au Parlement et au grand public une information qui par ailleurs tout le monde connaît.
22:29 Vous aviez parlé de forfaiture, je crois.
22:32 Oui, mais je trouve que le conseil constitue…
22:34 Chaque mot était chez moi comme toujours assez pesé.
22:37 D'abord, je vous signale que là il prend une attitude modeste en disant "nous avons"
22:42 etc.
22:43 Sa première face c'est "j'ai décidé, j'ai pris la décision".
22:46 Il avait dit "j'ai pris la décision".
22:48 Et puis, il faut vraiment faire peu de cas de l'esprit des députés ou des sénateurs
22:56 en pensant qu'une note d'information, émanant de la Cour des comptes, va troubler
23:02 leur jugement.
23:03 Elle est là pour apporter de l'information.
23:06 Donc, pardon, ces explications c'est encore pire qu'avant.
23:09 On va l'auditionner le 24 janvier, vous avez vu, par le Sénat.
23:13 J'espère qu'il sera…
23:14 On va l'auditionner parce que ce sont des explications qui ne sont pas recevables.
23:19 Quand on est parlementaire, on veut recevoir les rapports.
23:22 Bien sûr.
23:23 Il n'y a pas de bons ou de mauvais moments.
23:24 Il n'y a pas de bons ou de mauvais moments.
23:28 Je l'ai revu dans l'avion.
23:31 Il n'y a pas de bons.
23:33 Vous savez l'importance.
23:34 Oui.
23:35 C'est pas un petit marge de…
23:37 Je danse la vie.
23:38 Je chante la vie.
23:39 C'est mon…
23:40 C'est Edouard Baird qui a dit ça dans cette fameuse…
23:47 Je crois qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais moments.
23:51 Une improvisation.
23:52 Une improvisation totale.
23:53 En tout cas, monsieur Mosquée, comme tous les jours, il peut venir, bien sûr.
23:57 Alors, il commence sa lettre en disant "je ne vous connais pas".
23:59 Ils sont tous pareil.
24:01 "Je ne regarde jamais votre émission.
24:02 Je ne regarde jamais ces news.
24:03 Mais on m'a rapporté."
24:04 C'est toujours la même chose.
24:05 Tout le monde…
24:06 Personne ne regarde.
24:07 Tu penses, c'est dans leur télé matin, midi, soir.
24:09 Il dit tout.
24:10 Il regarde tout.
24:11 Et dès qu'on a dit quelque chose…
24:12 Mais ils n'osent pas le dire.
24:13 Bon, on le salue s'il veut venir.
24:15 Je suis certain qu'il me regarde.
24:16 En tout cas, il a toute sa place autour de cette table.
24:19 C'est quelqu'un d'honnête.
24:20 Il ne manquerait plus qu'il ne soit pas là.
24:23 La commission Cahuzac à laquelle j'ai participé, c'est le seul qui disait la vérité.
24:28 Le seul.
24:29 Tous les autres mentaient.
24:30 Et il était le seul à avoir parlé des choses telles qu'elles s'étaient déroulées.
24:34 Je tenais à le dire.
24:36 Si vous avez raison.
24:37 Ça te rendit.
24:38 Je ne dirai pas des informations que je connais.
24:41 Donc je les garde pour moi.
24:42 Oh non, oui.
24:43 Vous en avez trop dit.
24:45 Non.
24:46 Si vous le dites, je vous crois.
24:48 Je n'ai rien compris à cette séquence.
24:51 Non, mais j'en suis convaincu.
24:55 Stanislas.
24:57 Stanislas.
24:58 Évidemment, c'est un sujet aujourd'hui qui fait réagir, forcément.
25:04 Puisque Stanislas, c'est l'élite.
25:06 Stanislas, c'est le catholicisme.
25:08 Stanislas, c'est l'excellence.
25:11 Donc évidemment, il s'est pas mal attaqué, forcément.
25:15 Vous savez que les subventions ont été retirées par la mairie de Paris.
25:19 Et Louis Manat-Ranche, qui est le directeur des classes préparatoires, a pris la parole.
25:24 Je vous propose de l'écouter.
25:26 Le mot dérive est parfaitement à admettre.
25:29 Dans la mesure où, je le rappelle, ce rapport n'a pas conclu qu'il fallait prendre des sanctions disciplinaires
25:34 parce qu'il n'y avait pas d'ambiance généralement sexiste et homophobe à Stanislas,
25:38 mais qu'en revanche, il y avait eu des cas particuliers de sortie de piste parfaitement bien documentés,
25:42 notamment de la part d'un catéchiste dont l'intervention est longuement détaillée.
25:46 C'est celui qui parle à la fois des thérapies de conversion, du viol, etc.
25:51 Il a été immédiatement sanctionné et renvoyé de l'établissement.
25:55 Non, ça, la volonté de dissimulation, je la conteste absolument.
25:58 En revanche, qu'on puisse progresser avec le rectorat de Paris et qu'on puisse rassurer aussi ces deux élus communistes,
26:04 nous le ferons évidemment, mais je conteste absolument la dissimulation.
26:07 Mais beaucoup a déjà été fait pour normaliser les choses.
26:11 Après, il faut aussi qu'on reconnaisse le caractère propre de Stanislas avec certains points.
26:17 Vous voyez, par exemple, la proposition de la non mixité, la proposition de vie chrétienne dans Stanislas,
26:23 qui font partie quand même de notre identité.
26:25 Donc, il faut distinguer les vrais abus contre lesquels nous sommes pleinement résolus à agir définitivement
26:31 et puis le caractère propre de Stanislas.
26:34 Il peut y avoir un effet contre-productif parce qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent donner des dons.
26:38 Des particuliers, mais peut-être également des gens assez fortunés.
26:42 J'ai une question à poser. Est-ce qu'on a fait les mêmes investigations dans le collège public
26:47 où la pauvre petite, on avait reçu les parents ici, s'était suicidée,
26:52 alors qu'elle se faisait dérouiller par les mômes de Mans,
26:57 les professeurs ne venaient pas, le directeur n'a répondu à rien.
27:00 Est-ce qu'on a fait les mêmes investigations dans cette collège publique ?
27:03 Je ne suis pas sûr du tout.
27:05 - Et vous le savez bien qu'on ne l'a pas fait.
27:07 Stanislas est une cible, Stanislas est un symbole.
27:11 Et involontairement, Mme Oudéa Castella a rallumé la guerre scolaire.
27:16 Il ne supporte pas qu'il y ait des écoles qui produisent des élèves d'exception.
27:25 - On les fait travailler les mômes.
27:27 - En fait, on est encore en 84, le clivage est toujours aussi vivace.
27:31 On l'avait un peu oublié.
27:32 Et moi, par ailleurs, Pascal, je vais dans votre sens,
27:35 mais pour moi, le seul sujet, parce que j'ai beaucoup regardé ce qui avait été écrit, le rapport, etc.
27:39 Il n'y a pas de sujet sur Stanislas, au sens où il y a des abus, des dérives, etc.
27:45 Et il a raison, Louis Benarroche, de dire ça.
27:47 Elles sont systématiquement sanctionnées.
27:49 C'est un établissement, comment dire, très prudent, en réalité.
27:52 Donc, il n'y a strictement rien qui est toléré.
27:54 - Et avec des parents qui sont très attentifs, effectivement, puisqu'ils surveillent de très près.
28:01 Alors, on peut dire effectivement que c'est l'élite république.
28:04 Oui, en tout cas, c'est une volonté de mettre en place des meilleures études possibles pour ces enfants.
28:11 Par exemple, ce n'est pas un hasard, Mme Oudéa Castella, elle a fait l'ENA.
28:14 Son mari a fait Polytechnique.
28:16 Donc, évidemment, quand tu as un enfant et que tu es fils de ce profil-là,
28:22 les enjeux pour l'éducation ne sont pas les mêmes que dans d'autres familles.
28:27 La méritocratie républicaine est au cœur de la réussite de l'enfant.
28:31 Et effectivement, on cherche les plus grosses études, les plus belles...
28:35 - On ne fait pas la promotion de l'oisiveté, par exemple.
28:38 - Mais ce qui est intéressant, c'est que, pour moi, le vrai sujet le plus grave,
28:42 c'est le traitement médiatique de cette affaire.
28:43 - Bien sûr !
28:44 - C'est-à-dire que vous avez à l'origine Mediapart,
28:46 qui est objectivement en train de devenir une officine, c'est-à-dire ils ont des cibles,
28:50 ils enquêtent, ils prennent du temps et ils vont chercher des pouls, etc.
28:53 Quitte parfois à mentir, à exagérer, et ils le font sur quasiment tous les sujets,
28:58 toutes les cibles qui sont les leurs.
29:00 - Sauf l'hôtel de ville de Paris.
29:01 - Ah oui, sauf l'hôtel de ville de Paris.
29:03 Mais il a répondu, d'ailleurs, à Edwin Plenel,
29:05 parce que je lui ai dit qu'à l'hôtel de ville de Paris, il n'y avait jamais d'enquête.
29:08 Alors il a fait des enquêtes, mais effectivement, pour aider Anne Hidalgo.
29:12 - C'est ça !
29:13 - C'est ça qui est le plus drôle.
29:14 Sa fille travaille dans le cabinet d'Anne Hidalgo.
29:17 Mais on le sait.
29:19 Mais moi, ça ne m'ennuyait pas à Mediapart.
29:20 Le problème, c'est que maintenant, 90% des journalistes français sont alignés sur Mediapart.
29:24 - Je peux vous raconter comment ça se passe.
29:25 - C'est ça que je veux vous dire.
29:26 Dans les écoles de journalisme, ils s'endorment avec un portrait d'Edwin Plenel au-dessus de leur lit.
29:32 - Comment c'est organisé aujourd'hui ?
29:34 - Vous avez 90% des étudiants en journalisme qui s'endorment avec un portrait de Plenel au-dessus de leur lit.
29:38 Vous en avez certains qui vont bosser à Mediapart, d'autres qui vont bosser ailleurs,
29:41 pour reprendre le travail de Mediapart.
29:43 - Bien sûr !
29:44 - En fait, toute cette histoire-là de Stanislas démarre d'un travail de Mediapart,
29:48 qui est objectivement ultra contestable, et ce sera contesté d'ailleurs.
29:51 Et ensuite, vous avez des médias de plus en plus gros, de plus en plus importants,
29:54 et pour certains publics, qui reprennent ce travail.
29:57 - Mais vous...
29:58 - Alors, problème d'enquête ce soir, justement, avec Jordan Bardella.
30:01 - Un mot encore sur Mediapart.
30:02 Il fut un temps où il y avait un journal d'extrême-droite qui s'appelait Minute,
30:05 qui faisait aussi de temps en temps des enquêtes, et quelquefois sérieuses.
30:09 Mais on ne prenait pas Minute, parce que c'était d'extrême-droite.
30:12 Mediapart, je peux vous dire, c'est le journal le plus haineux qui soit par rapport à Israël.
30:18 Mais d'une détestation impressemblable.
30:20 - À l'image d'Edouard Plenel !
30:21 - Mais oui, bien sûr, c'est le centre.
30:23 Mais ça ne gêne personne.
30:25 - Personne.
30:26 - Je veux dire, ça ne souille pas pour autant le travail journalistique.
30:28 - Le privilège...
30:29 - C'est ça que je voulais dire.
30:30 - Et Mediapart qui avait titré au lendemain de la loi Immigration votée,
30:34 le rassemblement national au pouvoir.
30:37 Donc, évidemment...
30:38 - Voilà.
30:39 - Mais là encore, ça ne me gêne pas, c'est normal.
30:41 Ce qui m'ennuie, c'est que toute la presse soit alignée aujourd'hui.
30:44 - Bien, mais je ne parle pas...
30:45 - Tous les jeunes journalistes.
30:46 - Bien sûr.
30:47 - Mais c'est normal, puisque tu as tout laissé.
30:48 C'est-à-dire que tu as recruté...
30:49 Dans les écoles de journalistes, tu recrutes les jeunes gens en fonction.
30:53 Il y a eu une plénélisation du journalisme français.
30:57 - On s'est donné beaucoup de crédits.
30:59 - Évidemment.
31:00 - C'est Méridien Ticard.
31:01 - Il a raison.
31:02 - C'est le meilleur éditeur du monde.
31:03 - Bien sûr.
31:04 - Il a fait brûler.
31:05 Vous savez, c'est la première fois qu'on a mis au pilon le livre.
31:08 Les pauvres Péon et Cohen ont été mis au pilon
31:10 parce qu'ils avaient le malheur de dire ce qui se passait.
31:13 - Pour Bardella, ce soir, le rassemblement national est vendebout
31:15 contre la diffusion jeudi soir d'un complément d'enquête sur son président Jordan Bardella.
31:19 Complément d'enquête, c'est un coup Philippe de Villiers,
31:22 un coup Jordan Bardella, un coup Cyril Hanouna.
31:25 - Dans la diffamation totale.
31:26 Villiers, c'est la diffamation.
31:27 - Et de par Dieu.
31:29 - Et de par Dieu, bien sûr.
31:30 C'est-à-dire que...
31:31 Et c'est le service public, c'est votre argent.
31:33 - Bien sûr.
31:34 - C'est votre argent.
31:35 - Bien sûr.
31:36 - Et Mme Ernotte, quand Mme Rima Abdoulmalak quitte son poste,
31:40 elle vient l'embrasser, etc.
31:41 Pour une seule raison.
31:42 Pour une seule raison.
31:43 Mme Abdoulmalak, elle a attaqué Vincent Bolloré.
31:46 - Oui.
31:47 - Cherchez pas.
31:48 - Oui.
31:49 - Alors ça, c'est un brevet de...
31:50 - Mais avant, elle l'a...
31:51 - Avant, elle a...
31:52 - Avant, elle a...
31:53 - Elle n'était pas du tout...
31:54 - Elle a attaqué CNews et elle a attaqué le JDD.
31:57 - Mais des parlementaires français lui ont demandé d'enquêter
32:01 sur les journalistes arabophones hitlériens de France 24.
32:05 Je peux vous dire qu'elle n'a pas bougé.
32:06 - C'est un...
32:07 Si tu veux, dans la presse française, avoir une légion d'honneur,
32:10 tu attaques CNews, le JDD, Paris Match Europe.
32:13 - Moi, je suis effrayé de...
32:15 - Vous le savez bien, écoutez.
32:17 - Non, mais ça veut donc dire qu'il y a un hold-up.
32:19 - Mais vous le savez bien.
32:20 - Par un clan du service public.
32:22 - C'est vrai.
32:23 - Il y a un hold-up du service public par un clan.
32:26 - Le directeur des programmes de France 2.
32:28 - Mais c'est M. Sidbon-Gomez, le directeur des programmes de France 2.
32:32 Il a raison.
32:33 - L'ancien responsable de...
32:34 - Si je peux me permettre, Pascal, il faut que vous lui diez la dépêche.
32:36 - Bardella.
32:37 - Ah oui, la dépêche, est-ce que je l'ai, la dépêche ?
32:39 - Je vous la raconte si vous voulez, mais elle est exceptionnelle.
32:42 Sur Bardella.
32:43 - Oui, racontée en deux secondes.
32:44 - En deux secondes, en fait, c'est...
32:46 Donc, il est accusé d'avoir eu un compte Twitter.
32:48 - Voilà, c'est ça, la dépêche, c'est celle-là ?
32:50 - Oui, je vais faire une petite mise au point, car je lis ici, là, des bêtises.
32:53 Tout le monde, journaliste inclus, connaissait...
32:54 - Attendez, vous allez trop vite, pardon.
32:56 Parce qu'il y a eu le complément d'enquête.
32:57 En fait, la révélation du complément d'enquête, c'est que Bardella a utilisé un faux compte
33:01 jusqu'en 2017 pour dire des horreurs racistes, etc.
33:05 - Horrais ou... ?
33:06 - Non, c'est la révélation.
33:08 Il l'a dit, il affirme qu'il l'a dit.
33:10 Et dans le reportage, il s'appuie sur le témoignage d'une personne face caméra
33:16 en disant qu'il y a trois autres témoins, mais qui, eux, sont anonymes, on ne les voit pas,
33:19 qui racontent qu'il a eu ce compte, etc.
33:21 Donc, vous voyez tout ce que le compte dit, etc.
33:23 C'est parfois humoristique, parfois raciste.
33:25 Et le témoin qui est le témoin de moralité, en fait, de la séquence,
33:29 qui est face caméra le seul, c'est lui qui tweet ce que vous venez de montrer.
33:33 Il dit "Pardon, je ne parlais pas de ce compte-là.
33:35 Je dis qu'il a eu un faux compte, mais je ne sais pas si c'est celui-là."
33:37 - Donc, il dit "Petite mise au point, car je lis ici, là, des bêtises.
33:40 Tout le monde, journaliste inclus, connaissait la très courante pratique des comptes fake.
33:44 Mais qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai jamais dit.
33:47 Le montage est trompeur.
33:49 A aucun moment, je n'ai fait le lien entre un compte et un individu.
33:52 Je n'ai donné ni confirmé aucun nom de compte.
33:55 Je n'ai d'ailleurs aucune idée de qui tenait le compte.
33:58 Renat Dugotto, ou Duqueto.
34:01 Et à vrai dire, je m'en fiche."
34:03 Ben oui, c'est des extrus, les journalistes.
34:05 - Ben, Geoffroy boit du petit lait, parce que sur les montages trompeurs,
34:08 il boit vraiment du petit lait.
34:11 - Non, mais c'est très important.
34:13 Ils ont un témoin officiel qui dément, trois témoins anonymes.
34:18 - Mais c'est fou, je vous assure.
34:20 - Mais ce qui est fou, c'est que j'espère que Mme Rachida Dati va s'attaquer à l'audiovisuel public.
34:25 - Non, je ne sais pas quoi elle sait.
34:27 - J'espère.
34:28 - Pardon, on est en train de vivre le remake de l'affaire Depardieu.
34:30 Parce que dans l'affaire Depardieu, c'est pareil.
34:32 On n'a jamais vu les images.
34:33 Ils ont utilisé un huissier avec un argumentaire compliqué et un peu bidon
34:37 pour expliquer que Depardieu avait bien dit ça en présence d'une fillette,
34:41 mais il y avait aussi d'autres personnes, etc.
34:42 C'est systématique.
34:43 Avant, c'était de temps en temps.
34:44 Maintenant, c'est à chaque fois.
34:45 - Mais c'est pour ça qu'il faut...
34:46 - Il y a aussi la diffamation contre le type de Villiers.
34:49 Je suis assez bien placé pour parler.
34:51 - Non, je n'ai pas oublié.
34:52 - Ah bon ? Mais diffamation totale.
34:54 - Mais je vais vous dire, la bataille culturelle, elle va être effectivement horrible.
35:00 Pourquoi ? Parce qu'ils sont en train de comprendre qu'ils perdent.
35:04 - Bien sûr, mais ils viennent les faire.
35:05 - Ils perdent parce que le public, grâce à ces news et grâce à d'autres médias,
35:10 grâce au GDD, etc., aujourd'hui dit les choses, dit les choses.
35:15 L'audience d'ailleurs de ces news montre...
35:17 Il y a beaucoup de gens qui disent "oui, effectivement, la pluralité,
35:22 on la retrouve sur votre chaîne et le débat contradictoire,
35:25 on le retrouve sur votre chaîne".
35:27 Donc, ils ont bien compris qu'ils sont en train de perdre la bataille
35:30 et là, ils vont être méchants.
35:32 - Non, mais regardez, Libération prouve le moyen...
35:34 - Ils vont être méchants.
35:35 Mais Libération, c'est 40 000 personnes, personne ne lit Libération.
35:38 - Vous avez raison, parce que...
35:39 - Libération prouve le moyen de dire ce soir,
35:41 nous sommes en mesure de dire que ce que a dit Complément d'Enquête était vrai.
35:45 Libération. Libération est le journal qui a commis le fake le plus grave
35:50 des dix dernières années en prétendant mensongèrement
35:53 qu'il y avait eu des pogroms anti-maghrébins dans les villes de France
35:57 au lendemain de France-Maroc.
35:59 C'est un mensonge énorme.
36:01 - Yann Moix, qui est à l'origine et qui nous écoute d'ailleurs,
36:06 qui est à l'origine du documentaire de Gérard Depardieu,
36:11 me fait dire "Gérard n'a jamais dit ça sur La Féillette,
36:14 je vais bientôt le prouver, c'est ma montage, frauduleux".
36:17 - Et vous savez quoi ?
36:18 - On l'attend.
36:19 - Cette histoire, c'est un peu étante, Pascal, si je puis me permettre.
36:22 Et quand Yann Moix va réussir à prouver ça...
36:25 - Un expert va faire le travail, lui, s'il n'y ait aucun intérêt,
36:28 un expert va faire le travail.
36:29 Mais ça, ça va être bien sûr, c'est important.
36:31 Vous avez à en faire.
36:32 Attention, la bataille, elle va être rude.
36:34 Elle va être très, très rude.
36:35 Sauf que le jour où Yann Moix réussira à prouver ce qu'il avance
36:38 depuis des semaines, et j'ai quand même beaucoup travaillé sur le sujet,
36:42 et ils sont très mal.
36:44 Ils ne peuvent rien prouver.
36:45 Ils ne veulent pas montrer leurs images.
36:46 Il aurait suffi qu'ils diffusent leurs images.
36:48 Ils ne l'ont pas voulu.
36:49 Yann Moix s'est fait voler son film, que j'ai vu.
36:51 J'ai vu son film.
36:52 Donc je l'ai vu monter.
36:53 - Moi, je l'ai dit, site bongomèse, Airnot et tout.
36:56 Si, si vraiment, c'est dehors.
36:58 - C'est dehors.
36:59 - C'est tous dehors.
37:00 Et ils le savent.
37:01 - Voilà.
37:02 - Et ils le savent.
37:03 - Ils le savent et croyez-moi, ils sont inquiets.
37:06 Ils sont très, très inquiets.
37:08 L'affaire Théo, si vous le voulez, on va écouter Noémie Schultz,
37:12 aujourd'hui, qui a écouté Les Réquisitoires.
37:15 Le Réquisitoire.
37:17 - Les mots de l'avocat général claquent.
37:20 Il dénonce le comportement inacceptable des trois fonctionnaires.
37:23 Un policier a le droit d'utiliser la violence, rappelle le magistrat,
37:26 mais ce droit n'est pas absolu.
37:28 Ce coup de bâton de défense télescopique, explique-t-il,
37:31 n'est ni légitime, ni proportionné.
37:33 Il est porté alors que Théo Louaka s'agrippe à un muret.
37:36 Il n'est plus violent à ce moment-là.
37:38 Le rôle d'un policier, c'est d'interpeller, oui,
37:40 mais pas à n'importe quel prix, pas dans n'importe quelles conditions.
37:43 Il souligne les conséquences terribles de ce geste.
37:46 Une mutilation, une infirmité permanente du jeune homme de 22 ans à l'époque.
37:51 Un continent à vie, lui qui rêvait d'être footballeur professionnel
37:55 et dont le seul tort ce jour-là a été de se mêler d'un contrôle de police.
37:59 Et puis il y a les violences qui ont suivi quand Théo Louaka était au sol,
38:03 puis menotté.
38:04 Les trois policiers vont le frapper, gifle, coup de pied, jet de gaz lacrymogène.
38:08 Nous n'avons pas besoin de policiers comme eux,
38:10 qui exercent des violences gratuites.
38:12 Les accusés se tassent sur leur siège.
38:14 Dans la forme, leur inquisitoire est sévère,
38:17 mais les peines demandées le sont beaucoup moins
38:19 puisque les trois fonctionnaires pourront rester dans la police.
38:22 La défense du principal accusé, elle, a demandé aux jurés
38:25 de faire abstraction de la pression sociétale,
38:27 de ne pas juger un dossier emblématique,
38:29 mais un homme qui a agi en vertu d'une loi simple,
38:32 faire de son mieux et faire comme on peut.
38:34 Je vous propose d'écouter peut-être Théo Louaka
38:38 qui s'est exprimé à la suite de ces récueils d'histoires.
38:41 Je suis le plus inquiet pour la France.
38:44 Parce que comme on l'a dépeint durant le procès,
38:48 je ne suis pas dans le milieu de la police.
38:50 Moi je suis un sportif, je ne suis pas en train d'attaquer la police.
38:54 Mais pour les gens, lambda, qui sont en contact avec la police,
38:58 tomber sur ces fonctionnaires-là, je suis triste.
39:01 Et ce ne sont pas des policiers.
39:03 Parce qu'un policier n'aurait jamais fait ce genre de choses.
39:05 Quand on fait ce genre de choses-là, et qu'en plus on vient à la barre égaument,
39:08 et qu'on ne respecte même pas la grandeur de la cour d'assises,
39:12 c'est très très inquiétant.
39:14 Le verdict est attendu demain soir, on le dit chaque soir,
39:19 ça va être très compliqué pour les jurés de se dénoncer.
39:22 Je peux vous dire deux choses qu'on n'a pas entendu dans la séquence.
39:25 Premièrement, initialement, l'avocat de Théo,
39:28 en l'occurrence M. Dupond-Moretti, expliquait qu'il avait été violé.
39:32 Il l'expliquait alors même que l'accusation de viol avait déjà été écartée de l'enquête.
39:37 Premièrement, c'est une manipulation depuis le début.
39:40 Ensuite, le président de la République, sans savoir rien de l'histoire,
39:43 en l'occurrence François Hollande à l'époque,
39:45 était allé à son chevet, avait pris faites causes pour lui,
39:47 en n'ayant aucun élément, ou alors il est complètement fou,
39:49 mais en n'ayant aucun élément sur l'histoire, c'est la deuxième chose.
39:52 Aujourd'hui, on parle d'une interpellation qui peut-être a été trop musclée,
39:54 on verra s'ils sont condamnés ou pas.
39:56 Mais à l'origine, c'était un viol avec une matraque, comprenez bien.
39:59 Et ensuite, troisièmement, on fait du jeune Théo un témoin de moralité,
40:03 une victime des violences policières, dans la salle d'audience.
40:06 Là, ça aussi, on ne l'a pas entendu.
40:08 Il y a Assa Traoré, il y a Michel Zecler, le producteur de musique,
40:11 qui avait été...
40:12 - Oui, mais Théo Louaka, il n'a jamais été condamné.
40:16 - Ah si, il a été condamné pour détournement de fonds l'année dernière, en 2022,
40:21 bien sûr, avec ses frères, 700 000 euros.
40:23 C'est pour ça que je dis justement qu'on présente comme un témoin de moralité.
40:26 - Je voudrais vérifier ce que vous êtes en train de dire,
40:29 parce que c'était extrêmement important.
40:30 - Vous lirez le JDD du dimanche dernier, où on a expliqué cette histoire,
40:33 où avec ses frères, il a été condamné.
40:34 - Oui, je sais que ses frères avaient été condamnés, mais lui...
40:37 - Oui, évidemment.
40:38 - Je demande à Benjamin, parce que c'est très important,
40:40 et évidemment, on n'a jamais eu...
40:42 Noémie Schultz nous a dit plusieurs fois qu'il n'avait jamais eu affaire à la justice.
40:45 - Pardon ?
40:46 - Ben je...
40:48 Voilà, de mémoire, je rafranchis ça.
40:50 - Je vais vérifier aussi.
40:51 - Moi, ce qui me frappe, c'est la distorsion entre...
40:53 - Vous pouvez vérifier ça, quoi.
40:54 - Oui, tout de suite.
40:55 - Entre la sévérité dans les mots du procureur, le réquisitoire,
40:59 qui est extrêmement lourd, et finalement, les peines qui ne sont pas excessives,
41:04 qui ont été requises.
41:06 Trois mois exsurcis, six mois exsurcis, trois ans exsurcis, deux choses d'une.
41:10 Où effectivement, ce sont des policiers qui ont totalement failli
41:13 et volontairement blessés, et à ce moment-là, ce sont des peines fermes.
41:17 Ou alors, c'est une, je dirais, une maltaillée.
41:20 - C'est une affaire qui est maintenant...
41:23 - Donc, c'est important de préciser qu'effectivement,
41:27 Geoffroy Lejeune a raison, il a été condamné,
41:30 et en fait, l'erreur que je fais, c'est lorsqu'il avait été interpellé,
41:34 il n'avait jamais eu affaire à la...
41:36 - Ah oui, c'était en 2022, absolument.
41:38 - En 2017, vous avez parfaitement raison.
41:40 - Et attendez, ce n'est pas une petite histoire, Pascal.
41:43 - Oui, oui, vous tenez à ce que je dise un mot ?
41:45 - Oui, je vous en prie.
41:47 - Geoffroy Lejeune, il a totalement raison.
41:49 L'affaire qui est maintenant devant la Cour d'Assise
41:53 n'a rien à faire, rien à voir avec l'affaire telle qu'elle nous a été présentée
41:59 mensongèrement et planétairement.
42:02 Mais cette affaire-là, pardon, les réquisitions me paraissent normales
42:08 par rapport à une faute éventuelle de policiers qui sont dans le cadre de l'action.
42:13 Alors, ils ne se sont sans doute pas conduits, peut-être, je ne sais pas,
42:16 exactement comme il fallait, mais ils ne sont pas allés le chercher, Théo.
42:20 - Et Noémie Chaud, cela me confirme qu'effectivement,
42:22 au moment de l'interpellation, il était inconnu de la police et de la justice.
42:25 C'est important de le dire.
42:27 - Oui, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
42:29 L'IGPN a témoigné, ce qui est assez rare, en faveur des policiers.
42:32 - Oui, alors, il y a deux témoignages de l'IGPN.
42:34 Il y en a un en faveur et l'autre qui n'est pas en faveur.
42:36 - L'IGPN a écarté la question du viol très rapidement.
42:38 - Un mot sur le couple Garrido-Corbier, parce que j'ai trouvé la déclaration à l'AFP remarquable
42:44 de Raquel Garrido et d'Alexis Corbier, qui ont expliqué que le parquet de Paris
42:48 avait ouvert une enquête qui l'a conduit à perquisitionner, mardi, leur domicile.
42:51 Je l'ai dit hier, c'est leur fille, Inès, qui est au centre d'une polémique.
42:55 Je pense que nous n'avons pas instrumentalisé politiquement cela, bien évidemment.
43:01 - C'est-à-dire quoi, instrumentaliser politiquement ?
43:03 - C'est-à-dire qu'on n'a pas à considérer que les parents Corbier sont responsables de ce qui est de leur fille.
43:10 - Non, mais on peut dire que leur fille majeure s'est conduite quand même de manière assez ignominieuse.
43:15 - J'entends bien, mais vous avez bien compris ce que je veux dire.
43:17 - Bien sûr.
43:18 - Et ça n'était même pas dans notre idée, à aucun moment.
43:21 - Je trouve que la lettre est remarquable.
43:23 C'est des parents qui sont confrontés à une difficulté familiale.
43:27 J'ai envie de dire comme ça peut arriver dans n'importe quelle famille.
43:30 - Ils disent que leur fille n'est pas antisémite alors que leur fille reconnaît qu'elle est antisémite.
43:34 Il y a quand même une petite divergence au niveau de la réalité des choses.
43:37 Il ne faut pas non plus exagérer.
43:39 - Ils disent qu'ils ressortent des conversations avec leur fille qu'elle déteste et réprouve le racisme et l'antisémitisme.
43:45 Toutefois, elle n'est pas une militante, elle n'est pas membre de la France Insoumise, dit-il, etc.
43:49 C'est une jeune fille qui a 21 ans, 22 ans, qui manifestement peut, dans sa vie, comment dire...
43:58 - Vous êtes bien indulgent.
44:00 - Je suis indulgent avec les parents.
44:02 Je veux dire, je suis indulgent avec les parents, je ne suis pas indulgent avec cette jeune femme.
44:06 Et j'ai trouvé que je ne veux pas... En fait, je ne veux pas faire ce que d'autres feraient.
44:10 - Absolument, vous avez raison.
44:12 - C'est-à-dire que si Mediapart, s'il y avait un témoignage, par exemple, d'un fils de ministre qui avait dit ce qu'il ne fallait pas dire,
44:19 Mediapart l'inst... Laissez-moi terminer, soyez gentil.
44:24 Je ne veux pas instrumentaliser ça et je ne veux pas être dans ce rôle.
44:27 Je trouve que les parents, ils souffrent, sans doute, Raquel Garrido et Alexis Corbière, de cela.
44:32 Ils le disent avec beaucoup d'émotion et...
44:34 - Vous avez raison, je sais un homme politique français qu'on a embêté parce que son fils avait été appréhendé dans une voiture en état d'ébriété.
44:42 Ça s'est vu.
44:43 - Zemmour, Morano...
44:44 - Je trouve vraiment que le... Je l'ai là, d'ailleurs, la déclaration de Raquel Garrido et Alexis Corbière.
44:50 - Quel hors-d'heure ?
44:51 - "Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une épreuve familiale et parentale. Nous acceptons sans sourciller le procès public devant le tribunal des parents, dit-il.
44:58 Nous demandons cependant à chacun de ne pas entraîner nos trois filles, même les deux qui sont majeures,
45:03 dans ces dynamiques de confrontation politique et médiatique qu'elles n'ont pas choisies, qui sont d'une grande violence."
45:07 C'est tout. Ni plus ni...
45:09 - C'est très bien.
45:10 - Exactement.
45:11 - Un mot peut-être que je voulais vous dire sur Nathalie Marquet, qui était avec nous ce matin.
45:20 Parce que Nathalie Marquet, elle a écrit un livre.
45:22 Et hier... Enfin, avant-hier, je l'avais reçu sur Europe 1.
45:26 Et on avait isolé un passage. Et ça avait été vu par un million de personnes. Un million de personnes.
45:31 Et donc, moi, ça m'avait d'abord surpris.
45:33 Et elle parle de... Avec beaucoup, d'ailleurs, d'amour, de tendresse de Jean-Pierre Pernaut.
45:37 Et puis elle explique effectivement que Jean-Pierre Pernaut a reçu une troisième dose avant de déclencher des AVC.
45:45 Et après, elle entre là dans des choses où elle met des doutes.
45:49 Elle ne dit pas, comment dire, avec certitude ce qui peut se passer.
45:53 Mais son témoignage, manifestement, marque le plus grand nombre.
45:56 Donc je voulais vous proposer d'écouter Nathalie Marquet-Pernaut.
46:00 - Je n'ai rien contre les vaccins. Moi-même, j'ai été vaccinée trois fois.
46:05 J'ai été vaccinée trois fois. J'ai été vaccinée trois fois.
46:08 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:10 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:12 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:14 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:16 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:18 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:20 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:22 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:24 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:26 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:28 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:30 Et j'ai été vaccinée trois fois.
46:32 - C'est une très bonne thérapie. C'est un traitement très lourd.
46:35 On n'a pas de recul. Ce n'est pas possible.
46:37 Et donc, huit jours après, il a commencé à me faire ses AVC.
46:40 Et puis, AVC sur AVC, thrombose.
46:42 Thrombose sur thrombose.
46:44 Bien sûr, ça a sauvé énormément de gens.
46:47 Heureusement et merci.
46:49 Mais malheureusement, sur beaucoup de gens, ça a été néfaste aussi.
46:52 Donc moi, je pense qu'on aurait dû nous laisser le choix,
46:55 surtout quand on est malade, si on veut faire les vaccins ou pas.
46:58 Parce qu'il y a un protocole différent. C'est tout.
47:01 - Vous savez quoi ? Dieu sait si je suis pro-vaccin.
47:05 Je vais en être en quatrième ou cinquième vaccin.
47:07 - Mais on l'est tous pro-vaccin.
47:09 - Je ne me demande pas moi.
47:11 - Je pense qu'il faut l'être.
47:14 Mais j'ai déjà entendu, lorsqu'elle s'est exprimée pour la première fois,
47:18 elle m'a troublée.
47:21 Elle m'a troublée.
47:23 C'est-à-dire qu'elle a introduit chez moi un doute.
47:26 Et que si vous n'entendez pas ce doute, à mon avis,
47:29 enfin pas vous, Pascal Praud, mais si on n'entend pas ce doute,
47:32 à mon avis, il y a un problème.
47:34 Et Dieu sait que je suis vacciné, ultra-vacciné,
47:38 et que j'ai bataillé contre tous les complotismes,
47:41 les philipotismes, etc.
47:43 Mais si on n'entend pas ce qu'elle dit,
47:47 je crois qu'on passe à côté de quelque chose.
47:50 On ne peut pas faire comme si de rien n'était.
47:53 On ne peut pas jeter aux oubliettes cette témoignage.
47:56 - Ce qui me trouve, c'est quand elle dit aussi que le médecin lui a dit
47:59 "surtout dites qu'il est mort d'un cancer".
48:01 - Oui, c'est ça, c'est dingue.
48:03 - Il ne faut pas qu'on ait le sentiment que ça puisse être une conséquence du vaccin.
48:06 Ça, je trouve ça particulièrement grave.
48:08 - Oui, particulièrement.
48:10 - Si c'est avéré.
48:11 - En fait, il faudrait être sacrément prétentieux pour prétendre
48:13 que la mort de Jean-Pierre Pernaud n'a aucun rapport avec le vaccin.
48:16 Personne ne peut l'affirmer.
48:19 - Il y a des effets secondaires qui existent malheureusement.
48:22 Et ce vaccin, c'est le bénéfice risque.
48:26 D'abord, tous les vaccins, par définition...
48:28 - Pour tous.
48:29 - Pour tous.
48:30 Et vous avez parfaitement raison de dire que c'est possible.
48:33 Après, est-ce que ce vaccin a plus d'effets secondaires que d'autres ?
48:38 Première question.
48:39 Et deuxième question, le bénéfice risque.
48:41 Quand tu as 80 ans, que tu sois vacciné,
48:44 sans doute vacciner des gosses de 15 ans qui n'avaient aucun risque
48:48 avec le Covid de terminer en réanimation,
48:50 déjà on peut se poser la question.
48:52 D'autant que ce vaccin n'empêchait pas la transmission.
48:55 - Ça n'est pas à l'époque.
48:56 - Mais on le savait.
48:57 - A l'époque, au début...
48:59 - Arrêtez, puisque on a eu toujours cette position.
49:01 Là, vous allez me fâcher.
49:02 Puisque depuis le départ, en trois ans, j'ai toujours eu cette position.
49:05 - Au début, je me souviens qu'Olivier Véran disait que ça empêchait
49:07 la contamination.
49:08 - C'est ce qu'il disait, bien sûr.
49:09 - Je le disais, mais les médecins disaient la même chose.
49:11 - Si vous croyez Olivier Véran...
49:13 - C'était la permission officielle au début.
49:15 - C'est vrai, il a raison.
49:16 - Pardon.
49:19 - Vivement, Olivier Véran aux hôpitaux.
49:21 - Ça vous laisse...
49:22 - Là-dessus, cette scène-là, qu'une plus-value ajoutée à ça.
49:26 Vous avez très bien dit.
49:28 - Ça me regenit un peu par rapport à nos débats d'il y a quelques années.
49:31 - Et on terminera évidemment, pour avoir une pensée ce soir,
49:35 pour Kate Middleton, puisqu'elle a été hospitalisée ce mardi à Londres
49:42 pour une intervention chirurgicale abdominale programmée.
49:44 Le royaume étant némois parce qu'elle va rester 14 jours à l'hôpital.
49:49 Elle ne réapparaîtra pas en public avant le mois de mars ou avril.
49:53 Et chacun s'interroge parce que la princesse de Gale a 42 ans,
49:58 même si le mot qui est toujours celui qui fait peur a été lâché,
50:04 mais pour dire précisément que la princesse ne souffrait pas de cancer.
50:08 Et ce mot, ce n'est pas moi qui, évidemment, le dit,
50:10 c'est le palais qui a communiqué précisément cela.
50:15 Et en parallèle, le roi Charles III devrait être hospitalisé la semaine prochaine
50:18 en raison d'une hypertrophie bénigne de la prostate,
50:21 a annoncé également le palais de Buckingham.
50:23 Voilà les informations avec lesquelles nous allons terminer notre émission
50:27 et rejoindre notre ami Olivier Benkemoen.
50:30 Comment allez-vous ?
50:31 - Ça va très bien. Ça vous passionne, cette affaire du palais de Buckingham ?
50:34 - Oui, ça passionne. Pas le mot d'ailleurs, mais...
50:37 - Si, si, ça vous passionne, je vois bien. Toute la journée...
50:41 - Écoutez, on vient de faire une émission d'une heure, on en a parlé une minute.
50:45 - Ce matin, vous avez fait un peu plus.
50:47 - Je vais me faire engueuler alors, enfin !
50:50 - Non, mais j'essaye de comprendre.
50:53 - Les tabloïds du monde entier en parlent.
50:55 - Je suis un peu d'accord avec M. Benkemoen.
50:58 - On en a parlé une minute, vous êtes quand même de mauvaise foi.
51:01 - J'aurais préféré... Vous voulez que je vous dise la vérité ?
51:03 - Oui.
51:04 - J'aurais préféré qu'on ait une pensée pour le jeune Kfir.
51:06 - Mais vous avez raison.
51:07 - Voilà.
51:08 - Eh bien, ayons-là cette pensée.
51:09 - Alors, vous avez parfaitement raison.
51:11 - Alors, le jeune Kfir, c'est le bébé qui a célébré, a fêté, aujourd'hui c'est un an,
51:18 dans les conditions que nous savons, puisque ce bébé est otage.
51:22 Et vous avez raison.
51:24 Kfir Bibas, c'est le plus jeune otage fait par le Hamas.
51:28 Il aurait dû fêter, c'est un an aujourd'hui.
51:30 Il n'avait pas encore 9 mois lorsqu'il a été enlevé.
51:32 Et Yonatan Harfi, qui est le président du conseil représentatif des institutions juives de France,
51:37 a, lui, dénoncé la barbarie des tortionnaires du Hamas qui ont enlevé cet enfant.
51:40 250 otages ont été enlevés le même jour que Kfir.
51:43 Vous avez parfaitement raison de le dire.
51:46 - Nous, on va beaucoup parler de Kfir.
51:48 - Et je savais que vous alliez en parler.
51:50 - Ce soir, on va en parler. Donc, restez avec nous.
51:54 Il s'est passé beaucoup de choses, d'ailleurs, aujourd'hui, du côté d'Israël.
51:57 La Croix-Rouge, qui a refusé de livrer les médicaments promis par Emmanuel Macron pour les otages.
52:03 - Décidément.
52:05 - C'était jeudi soir. Donc, demain soir, ce sera Éliott Deval.
52:08 Il y aura également Philippe Devilliers, juste avant.
52:10 Et puis, on va vous retrouver tout le week-end, j'imagine.
52:13 J'ai Louis-Dame Gollnadel.
52:14 - En tout cas, dimanche.
52:15 - En tout cas, dimanche. Dans le JDD, on sait déjà ce que sera la une du journal du dimanche.
52:19 - Vous apprendrez beaucoup de choses sur Stenisas.
52:21 L'affaire Stenisas dont on a parlé ce soir, la guerre médiatique menée contre le privé.
52:25 - On vous lira évidemment avec beaucoup d'intérêt.
52:29 Jean-Luc Lambert était à la réalisation.
52:31 David de Tonelier, Télévision.
52:32 Jean-François Couvelard était au son.
52:34 Merci à Benjamin Nau, à Marwan Saïr, à Alice Sommerer, qui est donc la nouvelle venue dans notre équipe.
52:39 Toutes ces émissions sont à retrouver sur stenisas.fr.
52:41 Je vous dis rendez-vous demain matin.
52:43 *clic*

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