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00:00Écoutez Europe 1 en DAB+. Le DAB+, c'est la radio avec un son de qualité numérique.
00:12Punchline, 18h-19h, Thierry Cabane sur CNews et Europe 1.
00:1918h17, merci de nous accueillir sur Europe 1 et sur CNews. On décrypte, on analyse avec moi ce soir
00:25Noémie Allua, Nathan Dauvert, Véronique Jaquet, Michel Auboin, ancien préfet, et notre ami Gautier Lebret,
00:30notre spécialiste politique. Entre dossier prioritaire de Bruno Retailleau, qui était l'invité, vous le savez,
00:35ce matin, du grand rendez-vous politique d'Europe 1 et de CNews, invité de Sonia Mabrouk.
00:40L'autre gros dossier, évidemment, c'est le narcotrafic. Il s'est exprimé sur le sujet. Ensuite, on vous emmènera
00:46du côté de Montpellier, où le maire de Montpellier a décidé de mener une grande lutte contre le blanchiment
00:51d'argent lié à ce narcotrafic. Mais d'abord, Bruno Retailleau.
00:55On va renverser les choses, parce qu'on est allé très loin, et aujourd'hui, on a une menace existentielle
01:01avec la drogue, avec la corruption en France. Les résultats, on commence à en avoir.
01:06Un exemple, la cocaïne, le volume de cocaïne saisie. En 2023, 23 tonnes. L'an dernier, sur 11 mois, 47 tonnes.
01:17Plus du double. Le problème, c'est que le prix ne bouge pas, parce qu'il y en a de plus en plus.
01:20Et donc, il faut qu'on s'organise. Aujourd'hui, on ne lutte pas à armes égales. Ce texte-là va créer un nouvel arsenal.
01:26Et on va faire, avec le narcotrafic, ce qu'on a fait pour le terrorisme. Et c'est comme ça qu'on aura des résultats.
01:33On a eu des résultats, l'an dernier, sur le terrorisme. On a déjoué neuf attentats, aucun mort.
01:38Il n'y a jamais eu autant de tentatives d'attentats terroristes en 2024, et on a eu zéro mort.
01:45Michel Auboin, en tant qu'ancien préfet, lorsque vous exerciez encore, est-ce que vous aviez le sentiment que vous étiez autant débordé par la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui, en France, en 2025 ?
01:55Du point de vue du trafic de drogue, non. C'est clairement, on a une montée en puissance qui est très forte.
02:03Du point de vue du terrorisme, la situation était la même. Et les services, d'ailleurs, étaient aussi efficaces qu'aujourd'hui, d'une certaine façon.
02:12Et du point de vue de la violence, en particulier ce sur quoi je travaille depuis longtemps, c'est la violence dans les quartiers,
02:21on voit très bien qu'on a des niveaux de violence qui augmentent, et en particulier liés à l'utilisation d'armes et d'armes de guerre.
02:29Ce qui est quand même le phénomène nouveau. C'est des phénomènes qu'on avait imaginés il y a déjà 30 ans.
02:37Je veux dire, ces évolutions sont lentes. Moi, j'ai commencé à travailler dans les années 90 sur ces sujets, et on voyait bien la perspective qui était en train de se mettre en œuvre.
02:46On a mis, et c'est vrai que le ministre a raison, on a mis les moyens nécessaires pour lutter contre les attentats terroristes.
02:54Et globalement, on n'échappera pas un jour, malheureusement, à une faille dans le dispositif, mais globalement, le système fonctionne, et on a évité des attentats majeurs.
03:05Et la menace est toujours présente. Sur le trafic de drogue à haut niveau, ce qu'on appelle le narcotrafic, là, on a aujourd'hui une guerre qu'on doit engager,
03:18parce que c'est peut-être que c'est l'avenir même de nos institutions qui est en jeu.
03:23Bien que ce qui est en train de se passer en France, avec des puissances considérables mises au service du crime, ça préfigure aussi ce qui peut se passer dans d'autres pays,
03:37où à un certain moment, ces puissances criminelles sont capables de remettre en cause le fonctionnement normal des institutions en infiltrant des collectivités,
03:46en modifiant les marchés publics, en élargissant leurs champs d'action, peut-être d'ailleurs en commettant des crimes comme celui qu'on a vu tout à l'heure, qui concernait cette industrielle.
03:57Donc on a quand même une situation qui est très particulière, pour laquelle on n'a pas encore les outils.
04:03Gauthier Lebret, Bruno Rotailleau ne change pas. Il a une ligne, il ne change pas, il le dit très clairement, il l'a dit très clairement à Sonia Brabouk, on va renverser les choses, dit-il.
04:14Il faut considérer les narcos comme des terroristes, ce que d'ailleurs vient de faire aux Etats-Unis Donald Trump, et on voit que les deux hommes,
04:20ministre de la Justice Gérald Darmanin et ministre de l'Intérieur Bruno Rotailleau, sont totalement alignés, puisqu'hier, Gérald Darmanin a fait une grande conférence de presse,
04:27un grand discours dans lequel lui aussi sert considérablement la vis, revenant sur sa promesse de prison en juillet prochain, où il enfermera les 100 plus gros narcos du pays.
04:37Moi, je veux mettre ça en miroir avec les propos d'Éric Piolle, le maire de Grenoble, qui nous propose un modus vivendi avec les dealers.
04:45Ça veut dire que quand vous avez un dealer en bas de chez vous, il faut apprendre à vivre avec, donc il faut lui dire bonjour en partant travailler,
04:50il faut lui dire comment ça va, est-ce que tu as besoin que je te dépanne, est-ce que tu veux déjeuner, est-ce que tu veux venir chez moi ?
04:56C'est ce qu'a proposé le maire de Grenoble, le modus vivendi, le vivre ensemble avec les dealers.
05:03Je vois que c'est quand même intéressant de comparer la fermeté du gouvernement avec l'idéologie, parce que ce n'est que ça, de ce maire écolo.
05:13Évidemment, il veut légaliser ou dépénaliser le cannabis, il veut un référendum sur le sujet.
05:18Ça, ça a toujours été une vieille maxime au parti Europe Écologie Les Verts, légaliser le cannabis.
05:26Là, on franchit un cran de plus, on dit il faut vivre avec le dealer en bas de chez vous.
05:31Il faut apprendre à vivre.
05:32Il faut le comprendre.
05:33Souvent, c'est des jeunes qui, vous comprenez, n'ont pas la chance de naître au bon endroit et ont parfois des situations familiales compliquées.
05:40Quand vous avez des voisins qui éduquent bien leurs enfants, ce n'est pas de leur responsabilité.
05:46C'est absolument lunaire, c'est les propos du maire de Grenoble et ça arrive pile au moment où les deux hommes, à l'intérieur et à la justice, serrent la vis.
05:54Je vois Nathan Nové, Véronique Jacquet et Noémie Allua qui veulent absolument réagir et je le comprends.
05:59Mais on a interrogé les Grenoblois, justement, vous y faites référence, mon cher Gautier Lebret.
06:04Écoutez ces Grenoblois, propos recueillis par Jean-Luc Goujon.
06:09Je pense que ça vaut la peine d'en débattre vraiment.
06:11Dans une pensée immédiate, on pourrait se dire qu'effectivement, ça freinerait les trafics puisque ça serait réglementé, ça serait encadré.
06:17Peut-être, ça tuerait dans l'œuf une économie parallèle.
06:20Moi, je pense qu'il faut serrer la vis, verbaliser au maximum.
06:23Mais bon, tout ce qui est en sécurité, il faut s'en laver les mains.
06:25Il ne faut pas armer la police municipale.
06:27En face, ils ont des kalachnikovs. Franchement, qu'est-ce que vous voulez faire avec un maire comme ça ?
06:30Monsieur Piolle devait descendre dans les rues, voir ce qui se passe vraiment.
06:33L'atmosphère à Grenoble, c'est la peur pour son intégrité physique à cause des trafics et à cause des armes qui circulent et qui, malheureusement, sont en action.
06:40Je ne vais plus à Saint-Bruno parce que deux fois de suite, j'étais présente lors de fusillades.
06:45Donc, je tiens à ma vie et je ne vais plus à Saint-Bruno.
06:48Bon, voilà. C'est un micro-trottoir. C'est ce qu'on appelle dans notre jargon professionnel.
06:52Ce serait peut-être bien qu'Éric Piolle écoute ses administrés, Véronique Jacquier, Nathan Devers et Noémie Allure.
06:59Peut-être que Gautier Leboit va réagir aussi. Véronique Jacquier ?
07:02Oui, sur la légalisation du cannabis. Bon, moi, je ne suis pas pour.
07:06Sur la politique d'Éric Piolle, je pense que c'est carrément une forme de collaboration avec les dealers.
07:11Enfin, c'est une défaite...
07:12Apprendre à vivre ensemble, dit Gautier Leboit.
07:14C'est une défaite qui ne m'en...
07:15C'est pas moi qui dis ça !
07:16Non, mais évidemment, c'est pas vous.
07:18Mais c'est pas vous. Je parle d'Éric Piolle.
07:20Qui ne dit pas son nom, puisqu'on voit qu'en plus, ils sont toujours dans une logique de conquête de territoire.
07:25Donc, c'est leur céder toujours plus de terrain au sens propre et au sens figuré.
07:28Moi, je trouve ça d'autant plus dommageable qu'il y a une histoire qui est quand même vraiment passée sous les écrans radars
07:34et qui me semble extrêmement symptomatique de ce que vivent ou de ce que vont vivre de plus en plus de mères en France.
07:40A savoir ce qui s'est passé à Mâcon le week-end dernier.
07:44On a beaucoup commenté ce qui s'est passé à New-Zeast-Europe.
07:46Il y a plus d'une dizaine de jours, ça remonte même à plusieurs semaines,
07:49des dealers avaient carrément demandé au maire LR de la Commune, M. Courtois,
07:53d'avoir un local pour faire leur petit business.
07:56Et comme le maire a été très courageux et leur a dit qu'il en était hors de question,
08:00ils ont dit, pas de local, on va mettre le feu.
08:02Ils étaient tagués sur les bâtiments.
08:04Et il y a eu quand même trois jours, effectivement, d'échauffourées, de mini-guérillas urbaines.
08:09Vous avez quand même trois bâtiments municipaux qui ont pris feu.
08:12Tout ça parce que vous avez un maire qui tient bon face aux dealers.
08:16Moi, j'aimerais bien entendre Bruno Rotaillot apporter son soutien à ce maire LR.
08:20Sans doute, là, tu le fais, d'ailleurs, déjà.
08:21Mais ça me paraît emblématique.
08:23Mais qui va vouloir être maire encore en France quand vous voyez les défis qui vous attendent ?
08:28Puisque le narcotrafic, de toute façon, s'étend de plus en plus,
08:31y compris dans des villes qui étaient extrêmement tranquilles jusqu'à présent.
08:34Là, à Mâcon, c'est dans un quartier sensible.
08:36Mais toujours est-il que maintenant, plus personne n'est à l'abri.
08:40Moi, je suis en désaccord, et notamment avec ce que vous avez dit, Gauthier, sur un point.
08:44C'est de croire qu'il y aurait Bruno Rotaillot qui serait du côté, entre guillemets, du pragmatisme,
08:48ou de la solution rationnelle,
08:50et les partisans de la légalisation, de la dépénalisation, du côté de l'idéologie.
08:54Il me semble que...
08:56Non, non, l'idéologie, je disais que c'était sur le mot du jour, lundi, et le vivre ensemble.
09:01Mais en tout cas, il me semble qu'il y a de l'idéologie chez Bruno Rotaillot,
09:05en ce sens que la solution de la prohibition, qui est adoptée aujourd'hui par la France,
09:09n'a jamais fonctionné sur un point, même s'il y a toute la répression du monde,
09:13c'est qu'elle ne permettra pas d'en finir avec la consommation massive.
09:17Je ne parle pas des drogues les plus dures.
09:19Mais la dépénalisation...
09:20Mais justement, là, vous avez en France, oui, je cite tout 20 chiffres,
09:242 millions de consommateurs très réguliers de cannabis,
09:275 millions de consommateurs occasionnels,
09:29un Français sur deux qui a déjà pris de la drogue dans sa vie.
09:31Donc, on est sur un sujet très large.
09:33Ensuite, il y a une question presque philosophique.
09:35Qu'est-ce qu'on reproche à un dealer ?
09:36Moi, ce que je reproche à un dealer, en l'état actuel en France,
09:39ce n'est pas de vendre un produit dangereux,
09:41parce que sinon, vous pouvez dire ça sur les vendeurs d'alcool,
09:43vous pouvez dire ça sur les vendeurs de tabac,
09:45vous pouvez dire ça sur les gens qui travaillent dans des fast-foods,
09:47vous pouvez dire ça sur à peu près tous les gens qui vendent de la nourriture,
09:49vu toutes les horreurs qu'on mange.
09:51Ce que je reproche à un dealer, en l'état actuel des choses,
09:53c'est de travailler dans une organisation criminelle, mafieuse,
09:56de faire couler du sang, de tuer des gens,
09:58de détruire la vie dans des quartiers,
10:00de faire régner l'insécurité,
10:02de menacer, comme vous l'avez cité à Macron, des villes.
10:05Mais cette organisation criminelle,
10:07il y a une responsabilité individuelle, bien sûr,
10:09mais quand vous faites de la prohibition sur un produit dangereux,
10:11qui est largement consommé,
10:13imaginez, ça a été le cas sur l'alcool aux Etats-Unis,
10:15imaginez qu'on fasse ça en France demain,
10:17on interdit l'alcool.
10:18Il y aurait des raisons, on pourrait dire que l'alcool, c'est extrêmement dangereux,
10:20ça provoque plein de décès,
10:22il y a un vrai sujet de santé publique,
10:23si vous prenez votre voiture, que vous êtes ivre,
10:25vous pouvez tuer des gens,
10:27quand vous êtes ivre, vous pouvez être agressif,
10:28bref, si on interdisait l'alcool demain,
10:30vous auriez des dealers d'alcool,
10:32et qui se comporteraient comme des mafias,
10:33qui feraient couler du sang,
10:34et qui seraient tout aussi violentes que les dealers de drogue aujourd'hui.
10:36Donc, ce que je veux dire, c'est que la solution
10:38de la dépénalisation et de la légalisation,
10:40je crois qu'elle est intéressante,
10:42et qu'elle peut même avoir une efficacité pratique
10:44pour faire baisser l'insécurité,
10:45qui est en effet liée au trafic de drogue.
10:47Ce qui est compliqué avec Eric Piolle,
10:49c'est qu'il a une légitimité politique,
10:50puisqu'il est élu dans sa ville,
10:52il est élu depuis 10 ans,
10:54il a une vraie légitimité politique,
10:56sans doute pour d'autres raisons,
10:58mais enfin, il est là, et il mérite d'être là,
11:00parce que manifestement,
11:02ses administrés, peut-être pas tous ceux qu'on a interrogés,
11:04tous les micro-trottoirs,
11:06mais un certain nombre le soutiennent,
11:08et continuent de le soutenir depuis un certain nombre d'années,
11:10donc il a la légitimité populaire.
11:12Maintenant, effectivement, son discours,
11:14c'est manifestement, objectivement,
11:16une capitulation, c'est une forme de lâcher,
11:18c'est un petit peu comme, vous savez, les salles de shoot,
11:20c'est l'idée qu'on ne peut pas lutter contre des choses,
11:22et donc il faut un petit peu les réglementer.
11:24Mais enfin, un politique,
11:26c'est quand même son objectif,
11:28normalement, de faire en sorte
11:30que la population puisse vivre dans une forme
11:32de sécurité qui lui permet un minimum
11:34de vivre le mieux possible,
11:36on sait qu'avec ces trafics,
11:38il y a des morts, que ces trafics font couler du sang,
11:40comme vous l'avez dit Nathan,
11:42donc c'est le rôle aussi d'un politique de prendre ces problèmes
11:44à bras-le-corps, et de proposer des solutions,
11:46et non pas de sombrer dans une forme
11:48de lâcheté, de capitulation,
11:50c'est-à-dire qu'il n'est pas possible aujourd'hui de lutter
11:52contre ces problèmes.
11:54Allez, il est 18h30, je me suis engagé auprès de Morine Vidal
11:56d'être à l'heure, enfin, cette fois,
11:5818h30, nouveau tour de l'information sur CNews et sur Europe
12:00avec Morine Vidal.
12:02Bonsoir à tous, à la ligne de l'actualité,
12:04ces chiffres inquiétants en Seine-Saint-Denis,
12:06les narcomicides ont été
12:08multipliés par 3 entre 2023
12:10et 2024. L'année dernière,
12:1215 personnes ont été tuées dans le département
12:14du Haut Trafic de Stupéfiants,
12:16un constat du parquet de Bobigny.
12:18Alors que la situation dégénère
12:20en République démocratique du Congo, la France,
12:22les Etats-Unis et le Royaume-Uni
12:24appellent leurs ressortissants à quitter Goma,
12:26tant que les aéroports et les frontières sont
12:28encore ouverts, en raison du risque
12:30de dégradation rapide de la situation
12:32sécuritaire liée au conflit opposant
12:34le groupe armé anti-gouvernemental du M23
12:36et l'armée congolaise.
12:38Le festival du cinéma indépendant
12:40Sundance s'ouvre
12:42dans l'Utah, alors que l'industrie du cinéma
12:44est fortement impactée par les feux
12:46de Los Angeles, les incendies au centre
12:48des préoccupations. Ils ont même touché
12:50directement des festivaliers. La catastrophe
12:52est parfois évoquée indirectement dans leurs films.
12:54Certains réalisateurs ont perdu
12:56leur habitation dans les flammes.
12:58Merci beaucoup, Maureen.
13:00Toujours à mes côtés ce soir, Noémie Haluot,
13:02Nathan Devers, Véronique Jacquier-Michel-Aupoint
13:04et Gautier Lebret. J'aimerais vous faire
13:06réagir sur cette information que
13:08vient de nous donner Maureen Hidal,
13:10Narco et Missile. Multi par 3
13:12en Seine-Saint-Denis, Véronique Jacquier.
13:14Multi par 3 ?
13:16Ça rejoint
13:18ce qu'on a dit il y a quelques minutes,
13:20à savoir que le narcotrafic
13:22s'étend de plus en plus, qu'il y aura
13:24de toute façon de plus en plus de morts.
13:26Je vous ai pris l'exemple du maire de
13:28Macon qui a été menacé
13:30et qui a vraiment fort affaire avec
13:32de l'intimidation plus que physique,
13:34puisque trois bâtiments ont brûlé.
13:36Et qu'on se
13:38souvient au moment des émeutes urbaines
13:40que ce
13:42narcotrafic était aussi sous
13:44la sang, puisqu'on avait dit que les
13:46trafiquants de drogue sifflent la fin de la récréation
13:48parce qu'il ne faut pas trop déranger leur business.
13:50Donc on a l'impression que la France
13:52est en train de perdre sa souveraineté
13:54en se faisant gangrener
13:56de la sorte par le narcotrafic.
13:58Maintenant que le narco-omicide
14:00augmente, ce n'est pas étonnant, parce que
14:02ces gens-là sont tués entre eux.
14:04On marque une pause
14:06publicitaire sur Europe 1 et sur CNews.
14:08On se retrouve dans quelques instants et on ira
14:10à l'écologie, justement. On parlait d'Eric Piolle,
14:12maire écologiste, mais là c'est un maire socialiste.
14:14Vous voyez, à gauche, on n'est pas toujours
14:16d'accord, on n'a pas toujours la même philosophie, la même
14:18approche sur le dossier. Lui, il veut
14:20s'attaquer au blanchiment de l'argent
14:22justement dû au narcotrafic.
14:24On vous raconte tout ça dans quelques instants.
14:26A tout de suite.
14:32Oui, pour faire la visite guidée
14:34du château demain, je peux pas, j'ai grands frais.
14:36Ils offrent des tranches de chiffonnade parfaites pour les raclettes.
14:38Mais improvisez, le roi Philippe Machin
14:40et son château de 1300 je sais pas quoi.
14:42Chez Grands Frais, jusqu'à samedi, la planche de
14:4465 tranches dont 10 offertes est à 11,97 euros
14:46les 320 grammes. Régalez-vous, faites vos
14:48courses.
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14:54Jambon cru, copa, saucisson et speck
14:56élaborés en Italie, selon stock disponible.
14:58Magasins participants sur grandsfrais.com. Pour votre santé, limitez
15:00les aliments gras, salés et sucrés.
15:02Vous savez que Cuir Center fait des canapés
15:04en tissu. Mais ce que vous ne savez pas
15:06encore, c'est que la nouvelle collection
15:082025 vient de sortir. C'est le moment
15:10idéal pour profiter de prix de lancement
15:12exceptionnels. Des canapés tissus
15:14à prise exceptionnelle chez Cuir Center, maintenant
15:16vous savez. La nouvelle collection tissu,
15:18c'est jusqu'au 24 mars. Détails sur
15:20cuircenter.com.
15:22Et aujourd'hui alors, c'est quoi le bon
15:24choix moins cher ? Eh bien, chez Auchan,
15:26on fait le choix de rendre accessible une très
15:28grande variété de poissons, pour vous permettre
15:30d'en manger vraiment plus souvent. Oui oui,
15:32même vous les enfants. Jusqu'à demain
15:34par exemple, la Dorade Royale est à seulement
15:366,99€ le kilo.
15:38Un prix royal comme ça ?
15:40C'est bien simple, je m'incline.
15:42Auchan, le choix, le bon.
15:44Dorade Royale élevé en Grèce.
15:46Retrouvez la liste des magasins Auchan
15:48équipés d'un rayon marée traditionnel sur
15:50Auchan.fr.
15:52Prolongez
15:54les fêtes avec Kia Sportage, le SUV
15:56au design iconique pour le plaisir des yeux
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16:22C News et Europe 1. Punchline.
16:24Des débats, de l'analyse, du décryptage,
16:26c'est dans Punchline. On revient
16:28dans un instant.