Avec Philippe Besset, Président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF)
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00:00La pénurie de vaccins contre la grippe qui persiste dans les pharmacies alors même que les autorités ont permis de poursuivre, de prolonger la campagne de vaccination.
00:12C'est la situation un peu ubuesque dans laquelle on se retrouve en ce moment.
00:16On en parle avec notre invité Philippe Besset. Bonjour.
00:18Bonjour.
00:19Bienvenue sur Sud Radio. Président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.
00:23Si je résume, la campagne de vaccination a été prolongée parce que la grippe fait des ravages cette année. Ça vous le confirmez ?
00:31Oui, je confirme ça. Donc en fait, on est dans une très forte épidémie de grippe. La grippe a fait 600 morts la semaine dernière en France.
00:38On est vraiment dans une épidémie qui est très lourde cette année et qui est essentiellement sur des gens qui ne sont pas vaccinés.
00:4790% des gens ne mangent pas, qui sont hospitalisés, etc. Donc le pardeau est très lourd de cette épidémie.
00:55Le gouvernement a décidé de proroger d'un mois la campagne de vaccination. C'est habituel. L'année dernière, ça avait été pareil.
01:04On est quand même sur la fringue de la campagne de vaccination. On a injecté cette année 10 700 000 doses, 300 000 doses de plus que l'an dernier.
01:12Essentiellement sur les derniers temps parce que les gens se sont réveillés quand ils ont vu qu'ils avaient un risque.
01:19Un risque humain d'ailleurs parce que c'est logique qu'on soit habitué malgré tout à la grippe qui vient tous les ans.
01:24Donc on peut le comprendre. Sauf que là, pour le coup, ça fait des ravages. Il se trouve qu'on est dans une situation où aujourd'hui,
01:29très concrètement, Philippe Bessé, vous avez je ne sais pas combien de centaines de pharmacies qui adhèrent à votre syndicat.
01:34Il y a combien de pharmacies qui n'ont même plus de vaccins ?
01:37Il y a un tiers des pharmacies qui n'ont plus de vaccins en stock. Mais le gouvernement a demandé à Sanofi, notre fabricant qui a par chance
01:47la fabrication sur le sol national. Ce n'est pas beaucoup de produits qu'on fabrique en France, mais le vaccin, on le fabrique en France.
01:53Et donc des stocks destinés aux pays asiatiques et d'Amérique latine ont été rapatriés sur le marché national.
02:02Donc depuis hier et avant-hier, les pharmaciens peuvent de nouveau commander des doses pour les patients qui veulent se faire vacciner.
02:11Donc en fait, même s'ils n'en ont plus, si vous allez dans une pharmacie qui n'a plus de vaccins, elle peut commander et vous serez vacciné le lendemain.
02:20Donc en fait, on n'a qu'un délai de 24 heures, ce qui est quand même formidable. Comme quoi, ça sert à quelque chose de garder des usines sur place
02:27sur le territoire national. Là, on en a la preuve.
02:30Je ne vous le fais pas dire. Je ne vous le fais pas dire. Je ne vous le fais pas dire. C'est exactement pour ça que ça sert.
02:34C'est qu'en fait, ça sert à exporter et donc à gagner des devises. Ça, c'est très bien de manière générale.
02:43Et puis quand on en a besoin, ça sert à les garder pour nous parce qu'on est prioritaire, parce qu'on les a sur notre territoire.
02:50Effectivement. Au moins, ça inverse un peu la situation. Concrètement, comment ça se passe ?
02:56Est-ce que vous avez le temps de mener de la sensibilisation auprès de vos patients ou pas ?
02:59Alors oui, parce que le sujet, c'est également les tests. Et ça, on teste beaucoup actuellement pour voir les épidémies.
03:09C'est évidemment la grippe qui circule. On le voit. On a des tests maintenant qui font à la fois Covid, grippe et bronchiolite.
03:15C'est important ce que vous dites d'ailleurs, parce que c'est un héritage de l'épidémie de coronavirus.
03:19Pardon, mais avant, ça venait à l'esprit de personne de se faire dépister pour savoir si c'était bien la grippe qu'il avait.
03:25Ah oui, mais c'est génial parce qu'en fait, on voit quelles pathologies on a. On a une conduite à tenir précise, c'est-à-dire ne pas aller voir ses parents âgés,
03:32ne pas faire attention aux autres. Et en même temps, on n'a pas besoin d'antibiotiques pour la grippe.
03:37Donc, ça permet aussi de lutter contre ces tests. C'est vraiment un héritage de l'épidémie Covid qui est très bon.
03:46L'ouverture de la vaccination en pharmacie, c'est quand même aussi assez récent. Comment ça se passe ?
03:53Écoutez, cette année, ça a été effectivement l'explosion. On vaccine à plus de 20% à tour de bras.
04:01Sur les 10.700.000 vaccins effectués, les pharmaciens en ont fait 6.500.000.
04:08Donc, c'est les deux tiers qui sont faits en pharmacie. Le circuit est le plus simple.
04:14... sans rendez-vous et vous repartez vacciné. C'est ce dont les Français ont besoin.
04:20Sachant qu'il faudrait encore aller un petit peu plus loin. Notre couverture vaccinale est cependant assez faible
04:27par rapport aux Anglais, par rapport à d'autres pays de l'Union Européenne. On est à moins de 60% de population cible vaccinée.
04:35Des patients fragiles. Et il faudrait qu'on atteigne les trois quarts, en fait, pour qu'il n'y ait pas assez de morts à l'hôpital.
04:42Alors, je vais vous demander, pendant que je vous pose la question, d'écouter la question, parce que vous allez y répondre,
04:45tout en vous rapprochant de votre fenêtre, Philippe Bessé, parce que la communication se dégrade.
04:49Ça peut arriver. C'est des problèmes de liaison. On n'avait pas prévu de polémiquer aujourd'hui,
04:53mais j'aimerais vous faire répondre à quelque chose. C'était la semaine dernière, exactement, on parlait de l'épidémie de grippe.
04:57On avait un syndicaliste de médecins généralistes qui expliquait que le manque de couverture vaccinale contre la grippe en France
05:04était aussi dû au fait que c'était plus seulement les médecins qui faisaient de la sensibilisation.
05:08Et il sous-entendait que le pharmacien, ce n'était pas vraiment son rôle de le faire.
05:12C'était plutôt celui des médecins et que le pharmacien, en caricaturant un petit peu son activité,
05:18eh bien, il n'était pas là pour vacciner entre deux crèmes solaires qu'il pouvait vendre.
05:22Je caricature à peine le propos qu'on a pu entendre sur ce radio.
05:24Écoutons ça. Écoutons ça.
05:26Non, justement, je voulais vous proposer d'y répondre, parce que c'est important.
05:29Est-ce que les relations entre les pharmaciens et les médecins sont toujours bonnes ou pas ?
05:34Les relations sont absolument excellentes entre les pharmaciens et les médecins.
05:40Le médecin traitant, ce dont il a besoin, que son patient soit vacciné,
05:45que ce soit l'infirmier, l'humain ou un pharmacien, en fait, ils s'en fichent.
05:52Philippe Bessèche, je suis navré, mais la communication est trop mauvaise, malheureusement.
05:55Ce n'est pas une censure du tout, mais comme ça se dégrade au fur et à mesure,
05:58je ne peux pas vous garder parce que sinon, ça nuit presque au message qui est porté.
06:02En tout cas, on aura compris, le plus important, c'est que la vaccination, d'abord, on peut la prolonger.
06:08D'une part et d'autre part, même s'il n'y en a pas dans votre pharmacie, vous pouvez vous faire vacciner le lendemain.
06:12Et ça, c'est quand même une bonne nouvelle.
06:14Merci beaucoup, Philippe Bessèche, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.
06:18On vous retrouve une prochaine fois sur Sud Radio.