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À la veille d'une commission mixte paritaire pour tenter de trouver un accord sur le projet de loi de finances pour 2025, le PS demande à François Bayrou de revenir sur ses propos sur "le sentiment de submersion" migratoire. De son côté, le gouvernement demande de ne pas prendre en "otage" le budget.

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Transcription
00:00Donc si vous étiez députée, vous voteriez la censure ?
00:03Clairement, au moment où on se parle, si j'étais députée, je voterais la censure parce que ce sujet, à lui seul, mérite la censure.
00:11Vous avez évoqué les trois conditions pour reprendre les discussions ou ne pas censurer François Bayrou.
00:18Le fait qu'il revienne sur ses propos, tout à l'heure au Sénat, il y a le ministre qui est en charge des relations avec le Parlement qui s'est exprimé pour lui,
00:24il a dit qu'il fallait penser aux termes de sentiments, qu'il avait évoqué le terme de sentiments de submersion, qu'il ne fallait pas oublier ce terme-là,
00:30donc pas de mea culpa, il dit qu'il faut regarder les réalités en face.
00:33Sur ce qu'il a dit, par ailleurs, est-ce que le gouvernement a pu exprimer tout au long de la journée sur la question de l'AME et sur cette question de reprise ou non des éléments qui avaient été censurés par le Conseil constitutionnel ?
00:43Est-ce que vous estimez qu'aujourd'hui, vous avez obtenu ou pas une réponse de François Bayrou et du gouvernement à vos demandes ?
00:49Vous avez constaté comme moi, vous venez de le dire moi, j'ai écouté avec grande attention la réponse que M. Mignola a apportée à Patrick Cannaire,
00:57et je remercie Patrick Cannaire de cette intervention qui était forte, puissante, où il parlait y compris de sa propre histoire familiale.
01:04C'était important d'entendre cette voix dans l'hémicycle, dans le contexte dans lequel on est.
01:09Il n'y a eu aucun mot sur l'aide médicale d'État, il n'y a eu aucun mot sur oui ou non, le gouvernement soutient-il la position de Mme Bréjean quand elle veut réintroduire des articles ?
01:18Je le redis, censurés dans le Conseil constitutionnel.
01:21Donc vous voyez bien qu'il y a aujourd'hui, à l'heure où on parle, en tout cas, une insuffisance immense de réponses sur des sujets majeurs.

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