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00:00Alors, de façon spécifique sur votre collègue M. Marwan, je ne pense pas que je puisse dire plus que ce que la justice fait.
00:11Ce que je peux suggérer, c'est que lorsque il y a des situations similaires, il faut éviter de donner des informations comme si on était témoin physique de ce qui s'est passé,
00:26parce que ça déroute nos opinions publiques, ça déroute les enquêtes.
00:31Je ne sais pas ce qu'est devenu votre collègue Cherif Diallo, qui était journaliste aussi en Guinée. Je crois que c'est en 2013 ou en 2014 qu'il a disparu.
00:44Je ne sais pas si certains d'entre vous s'en souviennent, mais on le cherche toujours. Il n'y avait pas le CRD.
00:52À ce moment-là, personne ne me disait que ce sont des gens cagoulés qui viennent chez les indents.
00:55Parce que la difficulté aujourd'hui, c'est que dès qu'il y a une situation de crime, ou en tout cas susceptible d'être qualifiée comme telle,
01:02les gens commencent à écrire que ce sont des gens cagoulés, que c'est l'effort spécial.
01:07On les a vus, ils les ont pris, ils les ont mis ici, ça déroute l'opinion.
01:11Alors que ceux qui écrivent ça souvent sont à des milliers de lieux de commission de ces infractions ou de ces crimes.
01:20Il faut donc faire attention lorsqu'il y a une situation comme celle qui arrive à Maroc.
01:25La famille, et c'est le moment de les encourager, de les donner du courage, a fait ce qu'il fallait.
01:33Aller s'adresser à l'institution judiciaire, à la police, à la gendarmerie, qui ont ouvert une information judiciaire.
01:38Je pense que je ne suis pas outillé ni habilité à aller au-delà de dire que la justice est saisie et qu'elle informe la famille.
01:47Il faut savoir que même quand il y a des situations qui concernent ce dossier,
01:52c'est aux plaignants, à la famille, qu'on porte cette information et pas de façon publique.
01:58Même si j'étais au courant de ce qu'il y a dans le dossier, je n'ai pas l'habilitation pour en parler dans un point de presse de cette nature.
02:05Je pense qu'il faut se rapprocher de la famille, qu'ils se rapprochent de la justice,
02:09et ils ont accès au dossier et ils peuvent être régulièrement tenus au courant de l'évolution de cette enquête.
02:15C'est très important de préserver cela.
02:18Pour ce qui est des Etats-Unis, je pense qu'il ne faut pas s'alarmer.
02:23C'est le monde entier qui est touché.
02:25Moi, j'ai même vu des expulsions de tous les pays de l'Union européenne.
02:29Il n'y en a pas un, il y a 400 et quelques Français, il y a 1800 et quelques Guinéens, il y a des Belges, il y a des Japonais.
02:34Le monde entier est touché.
02:36250 000 pour le Mexique, le Mexique, l'Uruguay, etc.
02:40C'est plus que 2,5 millions de personnes qui sont concernées.
02:43Nous, le ministère des Affaires étrangères, on prend des dispositions.
02:46Si on devait nous ramener nos concitoyens, on ferait en sorte qu'ils viennent en respectant leur dignité et qu'ils viennent très bien.
02:53On va les accueillir dans notre pays.
02:55Je ne pense pas qu'on ait des moyens de dire qu'un pays ne va pas expulser un citoyen qui n'est pas son citoyen.
03:01Je ne pense pas juridiquement qu'on a des moyens.
03:04Mais si on était questionné sur le sujet, parce qu'il faut voir aussi la nature,
03:08quand on écoute ce qui est dit dans les médias américains,
03:12on dit que c'est des gens qui sont souvent impliqués dans des délits ou des crimes.
03:17En tout cas, des infractions.
03:19Si tel est le cas, quel est le moyen juridique que nous avons de dire qu'on ne nous ramène pas notre compatriote
03:26et qu'il faut le maintenir dans une situation d'illégalité dans ce pays-là ?
03:30Je ne pense pas qu'on ait des moyens.
03:32Nous ramenons déjà des concitoyens depuis certains pays africains, qui sont des pays frères à nous.
03:37Mais on ne peut pas empêcher ça.
03:40Ce qu'on peut, c'est de créer des conditions d'accueil.
03:43Et si on a la possibilité d'aller les chercher pour les ramener.
03:46Mais là, 1 800 personnes, c'est beaucoup d'avions, c'est beaucoup de vols.
03:50Et je pense que si le gouvernement américain affrétait un vol pour venir,
03:53nous, nous serions très heureux d'accueillir nos concitoyens
03:56et de faire en sorte que cela se passe très bien, qu'ils ne perdent pas les droits.
03:59Parce que dans certains pays, ils perdent même le droit de ramasser leurs affaires, de rentrer.
04:04Nous allons veiller à ce que tout ça se fasse dans le respect de la dignité humaine, autant que possible.
04:10Mais nous ne pouvons que leur souhaiter un bon retour au pays
04:13et de créer les conditions d'accueil les meilleures.
04:16Sans que cela ne soit des sources de tensions entre nous et les Etats-Unis.
04:21Parce que le monde entier reçoit ces citoyens.
04:24Parce qu'ils ramènent de partout.
04:26Est-ce que l'année 2025 sera une année où toutes les élections vont avoir lieu ?
04:32Je pense que c'est non. C'est impossible.
04:35Ce qui va se faire, dans un premier temps et sur instruction du chef de l'État,
04:40avant la fin du premier semestre, c'est l'élection référendaire.
04:45Pour ça, il faut un cadre spécifique.
04:48Comme vous le savez, pour le référendum, il faut une loi spécifique qui va organiser le référendum.
04:54Le fichier qui va être utilisé, c'est le fichier qui est actuellement en cours de construction,
04:58qui sera ici du RADEC.
05:01Cela ne fait l'objet d'aucun doute.
05:03C'est pour ça que nous invitons nos concitoyens à accorder une importance particulière à leur enrôlement,
05:09qui est actuellement en cours.
05:11Il faut se faire enrôler.
05:13Tout le monde va être recensé et on va extraire de cette liste générale la liste électorale.
05:17C'est ce qui va se passer.
05:19Et donc il faut que les gens, nous encourageons les organisations de la société civile,
05:23les acteurs politiques, les partis, à faire une campagne pour que les Guénéens s'intéressent à cette activité.
05:29Et ça va réduire les sources de tension demain.
05:33La deuxième chose, c'est que l'organe de gestion des élections sera prévu dans la Constitution.
05:39Parce qu'il y a un certain nombre de choses qu'on ne peut pas anticiper.
05:42On ne peut pas, à ce stade, parler de l'organe de gestion des élections dans le pays,
05:47alors que la Constitution doit créer cet organe, créer éventuellement.
05:52La Constitution pourrait confier ça au MATD, ou créer un organe spécifique,
05:57mais ça, c'est la Constitution qui va le dire.
05:59Et toutes les institutions qui vont en dégouler, y compris la loi ou le code électoral qui va être issu de ça,
06:06il faut que la Constitution le prévoit.
06:08C'est une loi organique qui va être votée après l'adoption de la Constitution.
06:11Donc il y a d'abord quelque chose de spécifique qui va être mis en place,
06:16un cadre juridique pour encadrer l'organisation du référendum.
06:19Et une fois la Constitution adoptée, elle va déguider les différentes institutions
06:24et les lois organiques qui vont être issues d'elle pour permettre d'aller.
06:28Parce que si on faisait aujourd'hui une loi électorale, un code électoral,
06:32dès après la Constitution, cette loi devient caduque avec les lois avec lesquelles elle est adossée aujourd'hui,
06:40qu'ils soient la charte, etc.
06:42Donc nous allons faire une loi spécifique.
06:44Je pense que c'est la tendance, parce que c'est dans cette tendance
06:47que le ministre de l'Administration du Territoire nous a présenté son projet de loi
06:51qui va encadrer les élections référendaires et dont les grandes lignes vont être rendues publiques très prochainement.
06:57Donc hier, c'était un des sujets du Conseil des ministres.
07:00Ensuite, sur le calendrier électoral, dans le meilleur des cas,
07:04si on arrive à faire les élections au mois de mai,
07:08ça va être difficile d'enchaîner les élections présidentielles tout de suite.
07:12Parce qu'il y a au moins un code électoral qu'il faut adopter.
07:16Il faut compter à peu près trois semaines.
07:18On sera au mois de juin.
07:20Il n'est pas possible d'organiser des élections en Guinée au mois de juillet, au mois d'août, peut-être même septembre.
07:27Ça veut dire qu'il faut repartir soit en septembre ou en octobre pour les élections suivantes,
07:31que ce soit la présidentielle ou les autres élections suivant la déclinaison qui sera ici de la Constitution
07:38et du chronogramme que l'Administration du Territoire va prononcer.
07:41Donc il faut compter peut-être deux grandes élections majeures cette année
07:45et puis les autres vont suivre l'année suivante.
07:47Sauf si on décide de regrouper toutes les élections à la même date.
07:53Après, ça c'est un autre choix dont je ne peux pas dire aujourd'hui quelle est l'option qui va être retenue.
07:59Mais si ça devait être séquentiel, ça veut dire qu'on ne peut pas faire toutes les élections en 2025.
08:05Il va falloir compter pour certaines élections.
08:07Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y en a plusieurs qui nous attendent d'après l'avant-projet.
08:14Il y a des sénatoriales, des élections législatives, des communales,
08:19même des districts et des quartiers qui nous attendent encore devant.
08:23Ça veut dire que ce sont des grandes élections qui vont jalonner la suite du calendrier dans notre pays.
08:29Donc 2025, clairement, il y aura le référendum et probablement avec une élection majeure
08:36dans laquelle on verra la déclinaison de l'Administration du Territoire dans l'avenir.

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