Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, est revenu sur ses propos concernant la surtaxe sur les grandes entreprises prévue par le gouvernement, qu'il accusait de "pousser à la délocalisation", en précisant qu'il n'avait "jamais dit" qu'il souhaitait "délocaliser le groupe LVMH". De son côté, Michel-Édouard Leclerc a déploré le "chantage" de l'homme le plus riche de France.
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00:00On est plutôt atterré par l'indécence des propos de M. Arnault,
00:04qui a accumulé une fortune, il est riche à milliards,
00:07il est plus riche que certains États,
00:09qui a une entreprise qui a été subventionnée largement sur ces dernières années,
00:13et qui lorsqu'il est question d'une contribution exceptionnelle
00:16sur les bénéfices des entreprises,
00:18vient pleurnicher, essayer de faire pleurer dans les chaumières,
00:23faire du chantage à l'emploi,
00:25prendre en exemple l'Amérique de M. Trump à la fin du mois,
00:29d'un mois de janvier, où sans doute beaucoup ont eu du mal à boucler ce mois-là,
00:32il y a effectivement une forme d'incompréhension,
00:36et je pense qu'il est largement partagé,
00:38de voir quelqu'un qui est comme ça riche à milliards,
00:40venir se plaindre d'être imposé à 1% sur les bénéfices de son entreprise.
00:44Bernard Arnault, qui se défend de toute vérité de délocalisation,
00:48dans le même message posté sur les réseaux sociaux en fin d'après-midi,
00:52regardez,
00:53« Je n'ai bien entendu jamais dit, écrit-il,
00:55que nous allions délocaliser le groupe LVMH,
00:57cette affirmation est fausse,
00:58le groupe LVMH est fier d'employer directement et indirectement
01:01près de 200 000 personnes en France,
01:03et d'être année après année le premier recruteur privé de France,
01:06c'est précisément parce que j'aime la France,
01:08a écrit Bernard Arnault,
01:08et que je souhaite que notre pays continue à rester compétitif,
01:11que j'ai tenu à alerter, assure-t-il,
01:14sur des mesures qui me paraissent en tout point contre-productives,
01:16ce que j'ai dit, c'est que les mesures fiscales envisagées
01:18sont une incitation à la délocalisation,
01:21c'est vrai que c'est ce qu'il a dit pour le coup,
01:22puisqu'elle taxe le « made in France »,
01:23mais pas les entreprises françaises délocalisées.