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Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, est revenu sur ses propos concernant la surtaxe sur les grandes entreprises prévue par le gouvernement, qu'il accusait de "pousser à la délocalisation", en précisant qu'il n'avait "jamais dit" qu'il souhaitait "délocaliser le groupe LVMH". De son côté, Michel-Édouard Leclerc a déploré le "chantage" de l'homme le plus riche de France.

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Transcription
00:00que quand on regarde aujourd'hui le chiffre d'affaires annuel de LVMH,
00:03c'est-à-dire 85 milliards d'euros l'année dernière,
00:06mais aussi quand on regarde la fortune personnelle de Berrano,
00:09c'est 180 milliards, alors certes, c'est un petit joueur,
00:12contrairement à son ami Elon Musk, mais quand même...
00:15Ce n'est pas de l'argent volé, il a travaillé, il emploie des milliers de personnes...
00:18C'est aussi un héritier. Moi, ce que je vois aujourd'hui, honnêtement,
00:21c'est qu'en France, on a besoin de parler aussi de justice,
00:24parce qu'aujourd'hui, LVMH, c'est un peu le symbole finalement
00:27de tous ces cadeaux qu'on balance partout,
00:29mais c'est aussi le recordman des filiales au Luxembourg,
00:32par exemple, Berrano.
00:33Alors moi, j'aimerais voir des patriotes, en fait, aimer un peu la France,
00:37parce que moi, j'aimerais bien que le logo France,
00:39que le drapeau français, bleu, bleu, rouge, que moi, j'adore,
00:41il ne soit pas uniquement sur les étiquettes,
00:44mais qu'il les paye un peu mieux,
00:46parce que tout, finalement, c'est cadeau qu'on fait aux entreprises.
00:49Quand est-ce qu'ils se retrouvent dans les salaires ?
00:51Parce qu'on parle des emplois, on parle du chômage.
00:53Vous avez raison d'en parler.
00:54Vous avez raison de dire que le chômage, parfois, il baisse.
00:57Mais pour quels emplois ?
00:58Aujourd'hui, on a 2 millions de travailleurs pauvres en France.
01:01Vous savez ce que ça veut dire en termes de salaire ?
01:03Qui a envie d'aller ?
01:04Mais non, justement, monsieur,
01:05moi, j'aimerais qu'il y ait plus d'emplois,
01:07des emplois bien payés, des emplois dignes.
01:09Aujourd'hui, ce que je vois, c'est que c'est 200 milliards,
01:13c'est que tous ces cadeaux, mais ça, c'est un écosystème.
01:15Ce ne sont pas des cadeaux, c'est pour inciter les entreprises.
01:20Mais non, il y a eu des contreparties.
01:21Ces entreprises ont investi,
01:25et encore une fois, LVMH ne fait pas pas.
01:27Les salariés d'LVMH.

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