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Avec Matthieu Valet, Porte-parole du Rassemblement National et député européen (RN) Patriotes pour l’Europe (PfE) & Sylvain Berrios, Député apparenté Horizons du Val-de-Marne

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##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-02-01##

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Transcription
00:00— Le gouvernement Bayrou sera-t-il aussi solide que le 15 de France hier ? C'est la question qu'on va se poser.
00:05Hier, sénateurs et députés se sont mis d'accord sur un compromis de budget en commission mixte paritaire.
00:12Est-ce que le gouvernement Bayrou parviendra à faire adopter un budget ou est-ce qu'il sera censuré dans la semaine ?
00:19C'est la question qu'on va se poser avec nos deux invités qu'on est ravis de retrouver. Mathieu Vallée, bonjour.
00:24— Bonjour, monsieur. Merci de notre invitation. — Bienvenue sur Sud Radio. On est ravis de vous retrouver.
00:27— Je partage votre joie de la libération de notre compatriote par le Hamas. Je siège au Parlement européen à la commission des droits de l'homme avec Mme Rima Hassan.
00:33C'est jamais très simple. Et donc du coup, je suis quand même très fier de voir qu'on est, après plus de 15 mois de captivité,
00:40un de nos compatriotes qui revient. Mais il faut que tous les otages soient libérés, évidemment.
00:43— Oui, notamment notre autre compatriote toujours retenu par le Hamas, dont j'ajoute qu'on ignore toujours s'il est ou non en vie.
00:50Et ça, c'est un cauchemar pour les familles de tous les otages. Sylvain Berrios. — Bonjour.
00:54— Bonjour à vous. Vous êtes député apparenté horizon du Val-de-Marne. Pardon, je n'ai même pas présenté Mathieu Vallée qui parlait à l'instant.
01:00Vous êtes donc, je le rappelle, porte-parole du RN et député européen RN du groupe Patriote pour l'Europe.
01:07Sylvain Berrios, député apparenté horizon du Val-de-Marne, évidemment. Même soulagement pour vous, j'imagine.
01:11— Ah oui, un soulagement. Mais c'est aussi un moment de tristesse, parce qu'on se rappelle que pour la famille Bibas, en revanche,
01:18un enfant de 2 ans est toujours aux mains du Hamas. Et comme le rappelait Mathieu Vallée à l'instant, quand on voit qu'à l'Assemblée,
01:28au Parlement européen, certains défendent encore les positions du Hamas, ça questionne sur un certain nombre de positionnements politiques en France.
01:37— Bon. Alors je reviens sur ce que vous venez de dire, parce que c'est important. Deux otages ont été libérés ce matin.
01:42Ofer Calderon, franco-israélien donc, et un autre, Yarden Bibas. Ce nom, vous l'avez déjà entendu, c'est le père notamment de ce petit bout de chou,
01:49un bébé roux qui sourit. — Neuf mois.
01:53— Kfir Bibas, qui a été enlevé quand il avait 9 mois. Il est toujours retenu par le masque. On ignore s'il est en vie.
01:58C'est pas seulement lui, d'ailleurs, dont on ignore le sort. C'est aussi le sort de son autre frère de 4 ans et aussi celui de sa mère.
02:05— De leur mère, oui. — Effectivement. Et pour eux, l'inquiétude continue de régner.
02:09— Allons maintenant de la politique, loin de ce débat-là. Revenons à des choses plus terre-à-terre mais qui intéressent quand même les Français.
02:15Est-ce que le gouvernement Bayrou va tenir la semaine ? Alors la question, je vais quand même la poser d'abord à Mathieu Vallée,
02:20puisque tout dépendra quand même de ce que fera ou de ce que ne fera pas votre parti, le RN.
02:27— Écoutez, Marine Le Pen et Jordan Bardella décideront avec le groupe parlementaire lundi. Nous, on n'est pas un groupe
02:32où il y a un fonctionnement qui est vertical. C'est un fonctionnement collégial. Et il faut que vous sachiez un chiffre.
02:38Pour 1 € d'économisé, on a 9 € de nouvelles impôts. Voilà. Ça, c'est le budget de M. Bayrou.
02:45Et vous avez entendu Bernard Arnault récemment qui pousse un cri de colère pour tous les chefs d'entreprise.
02:50Je pense que M. Arnault, tous, c'est toute la profession qui s'enrume. Et moi, j'ai rencontré encore jeudi des restaurateurs.
02:58Moi, je trouve que par exemple, une mesure de bon sens, ça serait de taxer les fast-foods. Ils ont remplacé l'humain par des bornes.
03:04Vous voyez bien que quand vous allez au McDo, au KFC, Burger King, toutes ces grandes chaînes qui font des records de profit,
03:09eh ben ils sont remplacés par des bornes, alors que les restaurateurs, les boulangers, les commerces de proximité,
03:14eux, sont en train de crever des charges. — Donc vous voulez augmenter le prix du Big Mac.
03:17— Non, mais écoutez... — C'est ce qui me reste. Mais c'est important de le dire.
03:21— Le McDo est la chaîne de fast-food qui fait le plus de records dans notre pays l'année dernière, entre autres.
03:24Donc je cime que oui. Quand vous entendez par exemple ces boulangers qui mettent la clé sur la porte à cause d'un prix de l'électricité,
03:29alors aujourd'hui, je l'en félicite, ils baissent de 15%. On n'est pas étrangers non plus à ça.
03:33C'était l'une de nos lignes rouges l'année dernière avec M. Barnier. Donc moi, je dis simplement que oui, ça a un budget saigné.
03:39Et que par exemple – je regrette, encore une mesure symbolique, mais je vais laisser M. Sibério s'exprimer –
03:43que le train de vie des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres, on l'a proposé en commission d'exparité.
03:48On n'a pas été revu à la baisse pour dire « à t'annoncer », parce que je comprends pas qu'on ait un bureau, un secrétaire, des officiers de sécurité, voiture, chauffeur.
03:55C'est symbolique, mais les Français, ils sont très sensibles. On a des gens qui n'ont même pas de quoi se déplacer en campagne
04:00pour aller voir leur famille, pour aller travailler, pour aller faire des courses.
04:02Et j'estime qu'aujourd'hui, dans cette république des symboles, il faut abolir la république des privilèges.
04:06Qu'un ancien chef d'État ait une sécurité eu égard à la minacité sécuritaire, c'est évidemment normal.
04:12Mais Mme Cresson, elle n'est plus première ministre depuis 20 ans. Elle a fait un bail de quelques mois.
04:16Je ne comprends pas qu'elle bénéficie de toute la panoplie de la république.
04:19– Sylvain Berrios, vous êtes sénateur. C'était les sénateurs qui avaient voté l'abolition des privilèges, on les appelle comme ça,
04:25en tout cas des avantages des anciens premiers ministres. Pourquoi ça a été rétabli ?
04:29– Alors d'abord, je ne suis pas sénateur. – Pardon.
04:32– Je suis député. Bon, ça a été rétabli en CMP.
04:36– Pourtant pour moi, je serais le partageur.
04:39– Bon, ça a été rétabli en CMP. Vous savez, moi je pense que la démagogie ne nous en donne jamais assez.
04:44Donc on peut effectivement revoir un certain nombre de sujets sur l'accompagnement de...
04:49– Donc vous êtes en train de dire que les sénateurs dont vous ne faites pas partie, je le redis,
04:52étaient plutôt démagogues quand ils ont supprimé ces avantages ?
04:54– Oui, c'est une histoire de démagogie parce que la vérité...
04:56Aujourd'hui d'abord, c'est surprenant de voir le Rassemblement national qui à l'instant vante le propos de M. Arnault
05:04qui a simplement dit qu'il y avait trop de taxes en France
05:07et nous expliquait dans la même phrase qu'il allait rajouter une taxe sur les McDo.
05:10Bon, après tout, on peut tout imaginer, mais c'est quand même un sujet.
05:13La seconde chose, c'est que, est-ce que ce budget est bon ?
05:16La réponse est non. Mais en fait, il ne sera bon pour personne.
05:19À l'exception de la France, au sens où on va sortir d'une impasse dans laquelle on se trouve.
05:24Aujourd'hui, on a besoin d'un budget.
05:26Mais si vous me demandez à moi, au groupe Horizon, est-ce qu'on est content de ce budget,
05:29on va vous dire non, parce qu'effectivement, il n'y a pas suffisamment de baisse de dépense,
05:33il y a une fiscalité qui est toujours trop importante,
05:35on aimerait qu'on aille plus vite sur la réforme de l'État, la réforme des structures.
05:38Ça, on l'a dit et redit. Il y a certaines choses qu'on aimerait voir dans ce budget qui n'y sont pas.
05:43— Et que vous n'aurez pas.
05:44— Et qu'on n'aura probablement pas. Mais on a besoin d'un budget. On a besoin d'un terrain.
05:48— Quitte à augmenter les impôts.
05:49— Quitte à avoir un budget imparfait.
05:51— Quitte à augmenter les dépenses.
05:52— Non, mais il faut un budget. Est-ce qu'on va censurer durablement ?
05:57Honnêtement, aujourd'hui, il y a eu une décision de dissolution.
06:00Ce n'est pas de la faute de M. Vallée, ce n'est pas de ma faute.
06:03— On l'a dit, d'ailleurs.
06:04— C'est la faute du président.
06:05— C'est un peu de sa faute.
06:06— Oui, c'est un peu de sa faute.
06:07— Les Français nous ont mis en tête le scrutin.
06:09— D'accord, d'accord. Mais c'est le président républicain qui a décidé.
06:11— Vous passez vite, mais vous avez perdu le scrutin européen. Nous l'avons gagné.
06:15Les Français nous ont mis en tête.
06:16— Oui, d'accord. Mais je parle de la dissolution.
06:17— Bah oui.
06:18— La dissolution, il y a le président républicain qui a choisi de dissoudre.
06:21Peut-être que c'est la responsabilité de la Ration nationale.
06:24Je ne crois pas que ce soit la Ration nationale qui ait fait la dissolution.
06:27— On l'avait demandé en tout cas au début du scrutin.
06:28— Très bien. Je suis content pour vous.
06:30Toujours est-il que c'est donc pas une situation dont je suis responsable et que nous sommes responsables.
06:35Ensuite, il y a un budget qui est une catastrophe.
06:37Et on sait très bien l'impasse du budget qu'on a.
06:39On peut toujours dire que c'est de ma faute, de votre faute.
06:42Toujours est-il qu'on a une situation budgétaire qui est catastrophique.
06:45Alors on peut se regarder en chaîne de faillances en se disant
06:47« En fait, on ne fait rien et on attend tranquillement que le président tombe ».
06:50La vérité, c'est que attendre que le président tombe, ça peut prendre des mois et des mois.
06:55Et surtout, c'est un pari institutionnel qui est extrêmement dangereux.
07:00Aujourd'hui, les Français ont besoin d'un budget.
07:03Les entreprises ont besoin d'un budget.
07:05Aussi imparfait soit-il.
07:07— Mais M. Barriot, vous savez combien le déficit est prévu pour 2025.
07:11C'était normalement 5%.
07:13On est à 5,4%.
07:14C'est ça qui est dangereux.
07:15Moi, ce que je dis aussi, soyons concrets, sur l'aide médicale d'État,
07:18vous savez combien ça nous coûte ?
07:191,1 milliard d'euros.
07:21Les camarades qui sont les socialistes et les LR sont en train de nous faire croire
07:26qu'avec des tours de passe-passe budgétaire,
07:28il y a 111 millions d'euros qui sont baissés.
07:30Mais ce n'est pas vrai.
07:31C'est du mensonge.
07:32Ils sont gelés.
07:33Ils n'étaient absolument pas prévus à la base.
07:35Donc moi, je dis simplement que quand on n'est plus capable de soigner
07:37ses propres compatriotes, on ne peut pas soigner le monde entier.
07:40Et ça, les Français ne le comprennent pas.
07:42Par exemple aussi, pour l'agence Dubé, où vous me dites...
07:44— Arrêtez-nous sur l'AME.
07:46Arrêtez-nous sur l'agence médicale d'État.
07:48— Non, mais sur l'agence médicale d'État, c'est intéressant.
07:50— Mathieu Vallée, d'abord.
07:51— Non, non.
07:52— Mathieu Vallée, d'abord.
07:53— Vous n'êtes pas pour la suppression de l'agence bio,
07:55l'agence bio qui ne sert à rien, que personne ne veut.
07:57Et en plus, vos camarades LR et de la majorité et des socialistes
08:01ont rajouté 3 milliards pour les métropoles, les régions et les départements,
08:05mais rien pour les villes et les petites communes.
08:07On peut aller dans le concret des États-Unis...
08:08— Alors en fait, vous n'avez pas dû...
08:09Donc du coup, vous n'avez pas dû voir les propositions d'horizon.
08:11Vous n'avez pas dû voir...
08:12— Vous n'avez pas dit assez fort, peut-être.
08:14— C'est parce que vous êtes pas à l'Assemblée nationale
08:16et que vous n'êtes pas en situation.
08:18Mais en revenant à l'incidence sur l'AME...
08:20— C'est Tanguy Jouyé qui m'en a parlé.
08:21— Non, c'est Tanguy qui a dû vous le dire,
08:22parce qu'il a été attentif à ce que j'ai dit,
08:25et précisément à ça.
08:26Donc vous aurez dû être attentif.
08:28En revanche, sur...
08:29— Sylvain Berrioz.
08:30— Moi, j'ai le courage de le faire.
08:31Et moi, j'étais maire, et je l'ai fait.
08:33— On en parlera d'un coup de chou sur la telle tranchée.
08:35— On ne va pas faire un concours d'échange.
08:36Je vous propose de revenir sur le sujet.
08:38— L'AME, c'est intéressant, l'aide médicale d'État.
08:40C'est intéressant, parce que...
08:42La question de l'aide médicale d'État,
08:44c'est qu'elle doit servir à soigner
08:46et rien qu'à soigner, à rien d'autre.
08:48— Elle vient d'être gelée.
08:49— Mais tout autant, est-ce qu'on va laisser mourir
08:50des ressortissants dans la rue, parce qu'ils sont...
08:52— C'est un débat qu'on a déjà eu.
08:53Arrêtons-nous maintenant sur une chose, quand même,
08:55malgré tout.
08:56— Mais même si c'est un débat qu'on a déjà eu,
08:57c'est un débat qui revient.
08:58— Arrêtons-nous maintenant sur ce qui a été décidé hier,
09:00parce que c'est important.
09:01Le Sénat avait décidé de baisser
09:03les dépenses de l'aide médicale d'État.
09:05Hier, le PS s'y est opposé.
09:07En revanche, les dépenses de l'aide médicale d'État
09:09ont été gelées, ce qui signifie, très concrètement,
09:11quand vous avez une forte inflation,
09:13qu'il y aura moins d'argent pour l'aide médicale d'État
09:15l'an prochain.
09:16Donc on a quand même eu un compromis.
09:17— Mais c'est pas vrai.
09:18Vous dites des bêtises.
09:19C'est 111 millions d'euros
09:20qui n'étaient pas prévus du tout à ce budget.
09:23Et on baisse absolument pas ce budget.
09:24On est toujours à 1,1 milliard, je dis.
09:26Je dis simplement qu'on va pas laisser crever les gens d'or.
09:29— C'est correct.
09:30— Nous, on est pour une aide médicale,
09:32non pas d'État, mais une aide médicale d'urgence,
09:34c'est-à-dire les soins primaires.
09:36Il faut pas se faire reculer les oreilles, par exemple.
09:38— On est d'accord.
09:39C'est exactement ce que je viens de dire.
09:40— Votez chez nous, alors.
09:41— C'est exactement ce que je viens de dire.
09:42Sauf que moi, je ne suis pas favorable
09:43à la suppression de l'AME.
09:44Je suis favorable à ce qu'elle ne serve qu'à soigner.
09:47Et le débat, c'est pas le montant.
09:49C'est pas le montant de l'AME.
09:50Le débat, c'est qu'est-ce qu'il y a dans l'AME.
09:53— Et là, pour l'instant,
09:58vous réduisez le montant, de facto.
10:00— Non.
10:02Si vous voulez réduire le montant,
10:04il faut travailler sur l'immigration.
10:06— Revenons maintenant sur la suite.
10:08Sur la suite des choses.
10:10Est-ce que vous allez appeler vos camarades
10:12à voter une censure du gouvernement Bayrou
10:13compte tenu de ce budget ?
10:14— Je vais vous décevoir ce matin.
10:15Vous aurez pas de scoop.
10:16On verra ça lundi en réunion de groupe avec Marine Le Pen.
10:18— Ce qui veut dire que vous hésitez encore ?
10:20— Non, mais on réfléchit et on partage collégialement
10:22les décisions de notre parti.
10:24On n'est pas bolcheviques.
10:25— « Hésiter » n'est pas un gros mot.
10:27Vous avez le droit d'hésiter.
10:28— Je vous explique qu'on n'est pas bolcheviques
10:30et qu'on n'est pas communistes.
10:31Donc oui, on réfléchit et on décide ensemble.
10:33— Oui, vous déciderez ensemble si, oui ou non,
10:35le pouce sera levé ou le pouce sera baissé.
10:37— Oui, enfin, vous savez,
10:38on ne voit pas la politique comme un jeu,
10:40comme au cirque de Rome.
10:41On est simplement...
10:42— Oui, il y a beaucoup de Français
10:43qui le voient comme un cirque en ce moment, quand même.
10:44Pardonnez-moi.
10:45— Oui, pas de notre parti, en tout cas.
10:46Quand je vois que Marine Le Pen et M. Bardilla
10:48sont les personnalités politiques
10:49préférées des Français,
10:50je pense qu'on a montré notre sérieux.
10:51sur nos lignes rouges,
10:52sur le déremboursement des médicaments,
10:54sur, par exemple, la baisse des charges
10:56pour les entreprises.
10:57M. Barillot en parlait à l'instant.
10:58Ou encore sur toutes ces mesures
11:00que nous avions évoquées.
11:01On n'a pas changé d'ayota.
11:02C'est pour ça que M. Barnier est tombé.
11:03Parce qu'il n'a pas respecté
11:04nos lignes rouges
11:05qu'on a fixées dès le mois de septembre 2024.
11:07Donc je ne siège peut-être pas
11:08à l'Assemblée nationale,
11:09mais je suis quand même les dossiers.
11:10Et donc je dis simplement...
11:11— C'est pour ça que vous êtes invité, d'ailleurs.
11:12— Merci, c'est gentil.
11:13Merci.
11:14Moi, je vais partout.
11:15On m'invite, d'ailleurs.
11:16Mais je dis simplement que, oui,
11:17nous allons réfléchir lundi ensemble.
11:18Et la décision sera prise
11:19dans le courant de la journée de lundi
11:20parce que c'est des moments importants.
11:21Nous, on ne s'amuse pas
11:22avec des motions de censure.
11:23On dit simplement
11:24soit vous pensez à l'intérêt des Français,
11:25soit, effectivement,
11:26si ça ne respecte pas nos lignes rouges,
11:27il y a un risque de censure.
11:28Et nous, on vote les propositions de loi
11:29qui viennent, par exemple,
11:30de horizon des autres parties.
11:31Je regrette que ça ne soit pas
11:32la réciprocité qui soit vraie.
11:33— Oui.
11:34Ce budget qui divise profondément
11:36vos collègues députés.
11:37Sylvain Berrios,
11:38qu'est-ce que vous dites
11:39aux socialistes
11:40qui s'apprêtent à fronder
11:41à voter malgré tout la censure ?
11:42— Encore une fois,
11:43il nous faut un budget.
11:44Alors après,
11:45il sera,
11:46ce budget sera imparfait.
11:47Chacun peut mettre le signe rouge.
11:48Mais ce budget
11:49ne sera pas le budget
11:50d'un programme
11:51qui sera sur le national.
11:52Ce ne sera pas le budget
11:53du programme de l'NFP.
11:54Ce sera un budget de la France,
11:55aussi imparfait soit-il.
11:56Mais au fond,
11:57il sera peut-être
11:58aussi imparfait
11:59qu'un budget
12:00de l'Assemblée nationale.
12:01C'est-à-dire
12:02qu'il ne sera pas
12:03le budget
12:04de l'Assemblée nationale.
12:05Mais au fond,
12:06il sera peut-être
12:07aussi imparfait
12:08que le rapport national
12:09tel qu'il est aujourd'hui.
12:10Mais c'est un fait.
12:11C'est comme ça.
12:12— Le plus petit
12:13dénominateur commun
12:14pour mettre d'accord
12:15une majorité relative
12:16de députés
12:17dans une des assemblées
12:18les plus divisées
12:19de l'histoire.
12:20Merci à tous les deux
12:21d'être intervenus ce matin
12:22sur Sud Radio.
12:23Mathieu Vallée,
12:24je le rappelle,
12:25vous êtes le porte-parole
12:26du Rassemblement national
12:27et député européen.
12:28Sylvain Berrios,
12:29je le rappelle,
12:30vous êtes député
12:31apparenté.
12:33— Ça viendra peut-être.
12:34— Pourquoi pas ?
12:35Bonne chance à vous.

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