Avec Sylvain Berrios, Député apparenté Horizons du Val-de-Marne & Colette Capdevielle, Députée PS des Pyrénées-Atlantiques
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : / https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel .
▪️ Instagram : / https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ .
▪️ Twitter : / https://twitter.com/SudRadio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-02-15##
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : / https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel .
▪️ Instagram : / https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ .
▪️ Twitter : / https://twitter.com/SudRadio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-02-15##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00L'affaire de Betharam peut-elle faire tomber le gouvernement Bayrou ?
00:07Ce serait une surprise, parce qu'il y avait beaucoup de raisons de le voir tomber,
00:11sachant qu'il n'y a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale
00:13et que tout vote de budget est difficile.
00:15Il a réussi à faire passer le budget et pourtant il doit faire face à une motion de censure,
00:19très probablement parce qu'il est accusé d'avoir menti.
00:22Savait-il, oui ou non, ce qui se passait dans ce collège-lycée privé des Pyrénées-Atlantiques
00:28où manifestement des dizaines et des dizaines d'actes de violences sexuelles jusqu'au plus grave ont été perpétrés ?
00:35Aujourd'hui, il est censé, François Bayrou, rencontrer l'un des responsables de l'Association des victimes
00:40de cet établissement, justement pour montrer qu'il prend à minima en considération les victimes.
00:46On parle de cette affaire et on parle surtout de la situation du gouvernement avec nos deux invités.
00:52Sylvain Berrioz, bonjour.
00:53Bonjour.
00:54Vous êtes député apparenté horizon du Val-de-Marne.
00:57Nous sommes également avec Colette Capdevielle, bonjour.
00:59Bonjour.
00:59Vous êtes députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques.
01:02Les Pyrénées-Atlantiques, c'est notamment le Béarn, c'est notamment le collège-lycée de Bétharame,
01:08en tout cas qui ne s'appelle plus comme ça aujourd'hui.
01:10Concrètement, est-ce que tout le monde savait d'abord dans la région ce qui s'est tramé dans ce collège-lycée privé ?
01:17Nous le savons principalement par les articles de presse.
01:21Malheureusement pour les victimes, certaines d'entre elles avaient tenté de déposer plainte.
01:26Moi, lors d'une autre vie, j'étais avocate et j'avais eu à connaître d'une situation particulière.
01:34Mais il y a les faits de 1996 où cet établissement était connu pour pratiquer des châtiments corporels.
01:41On peut appeler un chat un chat.
01:43Et donc, vos collègues de la presse écrite avaient largement écrit.
01:48Et c'était une époque où François Bayrou avait d'immenses responsabilités
01:53puisqu'il était précisément ministre de l'éducation nationale.
01:56Il était ministre de l'éducation nationale.
01:58Il y a notamment un fait de violence, pour le coup non sexuelle, mais extrêmement violent.
02:02Une gifle assénée par un prêtre à un élève qui a fait quand même perdre à l'élève l'usage de l'une de ses oreilles.
02:09C'est vous dire la violence du coup.
02:10Bref, voilà ce qui s'est passé à cette époque dans un cas.
02:14François Bayrou accusé d'avoir menti.
02:17Sylvain Berrios.
02:19D'abord, il n'y a qu'une seule vérité.
02:21C'est la vérité des victimes.
02:22C'est la seule.
02:24Aujourd'hui, c'est quand même ce qui est important,
02:26parce qu'on parle beaucoup de savoir si François Bayrou savait ou ne savait pas s'il a démissionné.
02:30Ce qui est important en soi.
02:31Mais il faut parler de cette centaine de victimes.
02:34C'est la seule vérité.
02:36C'est la seule vérité.
02:37On doit...
02:38– C'est la principale chose qui importe.
02:39– C'est ce qui est important.
02:41Les victimes.
02:42Ensuite, comment est-ce que ça a dysfonctionné ?
02:45Ensuite, bien sûr, qui savait ?
02:48Est-ce qu'il y a des mesures correctrices ou pas ?
02:50Et à la fin, on saura exactement.
02:53Et il y a aujourd'hui, le procureur, le parquet en tout cas, s'est saisi de l'affaire.
02:57Il y a un juge.
02:59Moi, je pense qu'il est important à la fois d'aller voir les victimes,
03:02encore une fois, qui ont la vérité.
03:05C'est eux qui ont la vérité.
03:06– Alors c'est ce que fera François Bayrou aujourd'hui ?
03:07– Et puis la seconde chose, c'est je pense qu'il faut aller très vite.
03:10Moi, si j'étais François Bayrou, c'est ce que je ferais.
03:12J'irais très vite voir le procureur pour être entendu
03:15et faire toute la lumière de son rôle ou pas à l'époque.
03:18– Mais les victimes, elles ont besoin de connaître la vérité.
03:22C'est très important parce que la plupart d'entre elles, ce sont des hommes.
03:26Et c'est ce qui caractérise un petit peu ce dossier.
03:28C'est-à-dire que la chape de plomb et le déni est encore plus important.
03:32Parce que c'est toujours difficile quand on est victime de violences sexuelles graves,
03:36dans ce cadre-là, mineures.
03:38C'est-à-dire, on est dans des circonstances très aggravantes.
03:41C'est-à-dire, c'est des viols sur des mineurs par des personnes qui ont autorité.
03:44Donc, on a des doubles circonstances aggravantes
03:46qui font qu'il y a le silence pendant des années.
03:49Donc, ces victimes, elles ont besoin de comprendre
03:51pourquoi elles n'ont pas pu parler pendant autant d'années
03:53et pourquoi ceux qui étaient aussi aux responsabilités
03:56n'ont pas fait ce qu'ils auraient peut-être dû faire.
03:58– Alors, qu'est-ce que pour vous, par exemple, un homme comme François Bayrou aurait dû faire,
04:02lui qui était ministre de l'Éducation nationale en 1996 ?
04:05– Nous l'avons interrogé.
04:06Les trois parlementaires socialistes des Pyrénées-Atlantiques
04:09lui ont écrit une lettre ouverte.
04:11Nous lui demandons qu'il nous explique ce qu'il faisait
04:14dans le cabinet du juge Christian Miranda.
04:17Il y aurait passé une après-midi.
04:18C'est ce que dit ce juge d'instruction
04:21qui était connu pour être un excellent professionnel.
04:24Nous lui avons demandé si effectivement cette enseignante de mathématiques
04:28qu'il avait rencontrée lors d'une remise de médaille
04:32et qui avait parlé également à Madame Bayrou, si c'est exact.
04:36Et à ce moment-là, nous, nous l'interrogeons.
04:41Un député n'est pas un tribunal
04:43et l'hémicycle n'est pas une juridiction.
04:46Mais nous avons besoin, parce qu'il a été questionné,
04:50nous avons besoin d'avoir des réponses.
04:52Le déni ne suffit plus puisqu'aujourd'hui,
04:55vos collègues de différents organes de presse
04:58ont rapporté la preuve d'articles de journaux qui démontrent...
05:02Voilà, notamment, c'est-à-dire qu'on a aujourd'hui retrouvé
05:05la République des Pyrénées, le journal Sud-Ouest avec du coupure de presse
05:08qui démontre qu'il est venu et qu'il a porté son soutien à l'établissement.
05:13Là, c'est quasiment une autre affaire, en quelque sorte.
05:16C'est-à-dire qu'on a parlé d'abord des victimes,
05:18c'est le plus important, d'abord, qu'elles connaissent la vérité.
05:20Ensuite, on parle de ce qui est reproché aujourd'hui à François Bayrou.
05:23François Bayrou n'a pas grand-chose à voir avec les faits
05:27qui sont évoqués dans cet établissement, quasiment rien.
05:29En revanche, s'il a rencontré, comme le dit la presse,
05:33le juge d'instruction qui a enquêté sur les faits de violences sexuelles
05:36dans cet établissement, pourquoi diable est-il venu
05:39devant la représentation nationale, c'est-à-dire devant vous aussi,
05:42pour dire qu'il ne savait absolument rien ?
05:45Il est accusé d'avoir menti à la représentation nationale aujourd'hui ?
05:47– Encore une fois, la vérité, c'est d'abord celle des victimes.
05:49– Ça, vous l'avez dit ?
05:50– Oui, mais je le redis.
05:51En second lieu, là, il y a une chose qui est importante,
05:54avant François Bayrou, c'est, est-ce qu'il s'agissait
05:57de quelque chose de systémique ?
05:59– Non mais d'accord, mais ce n'est pas ma question.
06:00– Oui, mais je vais répondre à votre question.
06:02Et ensuite, François Bayrou, dans le rôle qu'a élu ça,
06:06que je ne connais pas, en réalité.
06:07Je crois qu'aucun, ici, connaît le rôle de François Bayrou.
06:10Mais je peux vous apporter, moi, une forme de témoignage d'élu local.
06:13Moi, j'ai été maire.
06:14Lorsqu'une situation comme ça se pose,
06:17en fait, on n'échange pas des courriers.
06:19On n'échange, à l'époque, pas de mail.
06:20Lorsqu'une chose comme ça se passe,
06:23on appelle généralement le chef d'habissement,
06:26on appelle le commissaire, on appelle le procureur
06:29pour voir comment est-ce qu'on fait pour protéger les enfants,
06:32quand c'est le cas, et prendre immédiatement
06:35les bonnes mesures de protection.
06:37Et ensuite, s'enchaîne une situation
06:40où les inspections d'académie, le recteur d'académie
06:42vont venir voir s'il y a quelque chose de systémique,
06:45s'il y a un problème.
06:47Moi, je n'en sais rien, en fait.
06:48Moi, je n'en sais rien de ce qu'a fait Bayrou,
06:50de François Bayrou, à l'époque.
06:52Ce que je sais, ce qu'on le sait aujourd'hui,
06:53c'est qu'il y a eu un rapport de l'inspection générale
06:56de l'éducation nationale en 1996.
06:59Ce rapport, remis au ministre, indique
07:03que, finalement, il n'y a pas grand-chose à dire.
07:06Donc, moi, j'en sais, en fait, finitrement, rien.
07:09Ce que je sais, en revanche,
07:11c'est que vous avez une centaine de victimes
07:12et qu'on ne sait toujours pas si c'était systémique.
07:15Parce que c'est quand même ça qui serait grave.
07:17– Il y en a plus que ça.
07:18– Et si c'est systémique ?
07:18– Vous savez très bien, il y en a bien plus que ça qui…
07:22– Moi, je ne suis pas là pour dire qu'il faut s'en arrêter.
07:26– Ça a commencé en 1950 jusqu'en 2010, 60 ans.
07:29– Donc, il y a quelque chose de systémique.
07:31Donc, on est un sujet d'anciennes institutions.
07:33Donc, on doit tirer des conclusions.
07:35Et moi, je ne crois pas…
07:36– Pardon, mais ça amène une autre question.
07:38Et je peux comprendre toutes les réserves que tout le monde prend, après tout.
07:41Mais quand on est un homme politique de premier plan,
07:44dans une région, dans un pays comme le Béarnes,
07:47puisque François Bayrou est l'homme politique le plus connu,
07:50et qu'il y a une affaire comme celle-ci,
07:52avec plus d'une centaine de victimes présumées,
07:55pourquoi attendre si tard pour les rencontrer ?
07:58Pardon, mais la question est…
08:00– C'est exactement la raison pour laquelle je disais,
08:03et je l'ai redit plusieurs fois,
08:04la première vérité, la seule, ce sont les victimes.
08:07Et moi, ce que je trouve, effectivement,
08:09la question de savoir pourquoi est-ce qu'on n'a pas rencontré avant les victimes,
08:12et d'ailleurs, pourquoi est-ce que le parquet à Pau a mis autant de temps,
08:18on peut quand même se poser un certain nombre de questions.
08:21C'est une réalité.
08:22Mais encore une fois, il y a quelque chose de systémique,
08:26et on doit être capable de le comprendre,
08:28et c'est aux victimes qu'on doit accorder toute notre attention.
08:32– Colette Capdevielle, une motion de censure sera probablement déposée
08:36contre François Bayrou, parce qu'il est accusé d'avoir menti,
08:39notamment par la France Insoumise, devant l'Assemblée Nationale.
08:42Est-ce que s'il a menti, il doit démissionner ?
08:46– Moi, je pense qu'il doit d'abord répondre aux questions
08:50que les parlementaires lui ont posées.
08:52Nous lui avons demandé, nous l'avons interrogé,
08:56il a indiqué qu'il ne savait pas.
08:59Mais nous avons aujourd'hui d'autres éléments,
09:01nous avons des coupures de presse qui prouvent
09:04qu'il était même allé inaugurer quelque chose
09:07alors qu'il était ministre de l'Éducation Nationale.
09:09Je rappelle quand même qu'au moment des premiers faits
09:13qui ont amené à une condamnation pénale,
09:17la presse nationale et même la télévision
09:20avaient évoqué cette affaire en demandant justement
09:22ce que faisait l'Éducation Nationale.
09:25Et à ce moment-là, M. Bayrou avait son fils,
09:29un de ses enfants, dans la même classe que la victime.
09:32Voilà, cet élément est important.
09:34Le père Karikar, il s'agissait là de fait de viol.
09:37Et le juge d'instruction, ce qui était quand même unique à l'époque,
09:40ça avait défrayé la chronique, une toute petite ville,
09:42Pau, avait été placée en détention.
09:45Et c'est à ce moment-là que François Bayrou
09:47est allé rencontrer le juge d'instruction.
09:49– Cela étant dit, parce que quand on entend qu'il a été rencontré,
09:54c'est effectivement sur les allégations de Mediapart.
09:57Après, imaginez, vous avez votre enfant dans la classe
10:00d'un enseignant qui est accusé de faits aussi graves,
10:02ce n'est pas absurde d'aller rencontrer le juge d'instruction,
10:04ne serait-ce que pour apporter les éléments que vous croyez connaître.
10:07– C'est surtout interdit, parce que le juge d'instruction
10:09est quand même tenu au secret de l'instruction.
10:11Pardon de rappeler les fondamentaux,
10:13comme l'article 40 du code de procédure pénale
10:15qui nous oblige à nous, à responsabilité,
10:18dès que l'on a connaissance d'infraction,
10:21de les déférer au ministère public.
10:23– Donc le lien était avec le procureur et pas que le juge d'instruction.
10:26Mais la question, ce que vous posez est tout le responsabilité
10:29qu'à l'époque, François Bayrou n'était pas maire de Pau,
10:31je crois que c'était M. Labarère qui était maire de Pau.
10:34Encore une fois, c'est des faits qui remontent, qui remontent très loin,
10:38il y a des victimes qu'on ne connaît pas encore à mon avis,
10:41il y a des victimes qu'on ne connaît pas encore,
10:43qui ne se sont pas manifestées,
10:44– Il y en a qu'on ne connaîtra jamais, qui ne parleront jamais.
10:47– Et que c'est une véritable tornade, tornade.
10:50Et donc on doit la vérité, l'écoute aux victimes,
10:54et une vérité totale de la part du Premier ministre, c'est une évidence.
10:59– Qu'est-ce que vous attendez l'un et l'autre, ce sera ma dernière question
11:01parce qu'on va arriver au terme de ce débat,
11:03que François Bayrou dise aux représentants de ces victimes
11:06qu'il rencontrera aujourd'hui, si j'ose dire, enfin, Sylvain Béhaïos.
11:12– Je pense qu'il y a avec les représentants des victimes,
11:16un dialogue, au fond, d'une certaine intimité
11:18entre d'abord un père qui avait ses enfants là-bas,
11:22et donc cet échange-là doit avoir lieu.
11:23– Tout ça, ça doit aller regarder, mais c'est important.
11:26– Absolument.
11:27– Et ensuite, qu'ai-je fait ? Si j'ai su, qu'est-ce que j'ai fait ?
11:32Il doit leur dire.
11:33Ou ce que je n'ai pas fait, ça doit être dit.
11:36Ou qui n'a pas fait, ça doit être dit.
11:39Et je pense que ça va être dit avec les victimes.
11:43Le pire serait, dans cette affaire,
11:46que François Bayrou soit tenu à démissionner
11:49et que l'ensemble de ce qui s'est passé redevienne invisible.
11:54– J'entends quand même, vous, Sylvain Béhaïos,
11:56député de la majorité présidentielle,
11:58en tout cas ne pas exclure la possibilité qu'il démissionne.
12:01Pardon, mais c'est quand même…
12:03– La question de la vérité, encore une fois, est celle des enfants.
12:07Ensuite, chacun doit être capable de dire ce qu'il a fait,
12:11et pas fait en toute transparence.
12:12On doit être capable de comprendre.
12:14– Colette Capdevielle.
12:15– Dans notre pays, on ne respecte pas les victimes d'infractions sexuelles.
12:20D'abord, on leur demande à elles de rapporter la preuve des faits.
12:24Et en général, ce que font toujours les auteurs,
12:28c'est qu'ils se considèrent comme des victimes et ils accusent les victimes.
12:32C'est un fait.
12:34Il y a un retournement des situations.
12:36Et ce qui explique que pendant 60 ans, il y a eu une omerta totale,
12:42c'est qu'en fait, la poussière a été mise sous le tapis en permanence.
12:46Donc, il y a aussi des responsabilités probablement collectives.
12:51Une partie de la gauche a demandé une enquête parlementaire.
12:54Je pense que ce sera indispensable parce qu'au-delà de cette affaire,
12:58c'est plus globalement le problème du respect de la parole des victimes
13:01et le fait que les victimes, il faut les accompagner pour parler
13:05et surtout, il faut les croire.
13:06Parce que la difficulté, elle est là.
13:08La plupart des victimes ne déposent pas plainte
13:10parce qu'elles sont installées socialement.
13:12Ce sont des hommes.
13:13C'est beaucoup plus difficile pour des hommes
13:17parce qu'on est à un autre niveau d'enfouissement dans la mémoire
13:22et dans l'intimité de faits qui ont pu se produire.
13:27Et donc, je pense que cette affaire, elle va permettre enfin pour notre pays,
13:31moi, je l'espère globalement parce qu'il faut en sortir par le haut.
13:34J'espère qu'en fait, elle permettra de considérer
13:39que des faits de viol et d'agressions sexuelles
13:41et même d'agressions physiques, c'est dramatique.
13:43Et ça, pour la victime, elle est condamnée définitivement à perpétuité, à vie.
13:49Ça marque des victimes à vie.
13:50– Et ça, c'était l'avocate qui parlait presque plus que la députée.
13:54– Oui, mais la députée aussi parce que je travaille sur ces sujets.
13:56– Mais merci en tout cas d'être venu en débattre en toute courtoisie
14:00et dans le calme sur Sud Radio.
14:01– Merci.
14:02– Je rappelle Colette Capdevielle que vous êtes députée socialiste
14:04des Pyrénées-Atlantiques.
14:06Je rappelle Sylvain Berrioz que vous êtes député apparenté
14:08au horizon du Val-de-Marne.
14:10Merci à tous les deux.
14:11On vous retrouvera un prochain samedi avec plaisir pour un débat.