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00:00On en est où Amélie en ce moment sur les taux des crédits à peu près ? On espérait que ça baisse davantage peut-être cette année, est-ce que...
00:06Là effectivement, suite à la baisse des taux de la BCE, il va y avoir un impact sur les taux d'emprunt, ça a déjà commencé un petit peu à diminuer,
00:13ça va s'accélérer sur 2025 et à chaque fois qu'il y a une baisse d'un point des taux de crédit, c'est 10% de capacité d'endettement que gagnent les ménages.
00:22Donc pour les investisseurs, c'est plutôt extrêmement positif du coup cette baisse des taux.
00:27En plus c'est vrai que l'immobilier c'est un placement phare, ça fait partie d'un pilier à avoir dans son patrimoine,
00:34puisque ça répond à des objectifs bien précis de création de revenus complémentaires, de diversification, on a des actifs tangibles.
00:40Et c'est vrai que l'immobilier a été un peu malmené ces dernières années, justement suite à la hausse brutale des taux qui a entraîné la baisse du marché immobilier.
00:50On a perdu moins dix sur le résidentiel, moins vingt sur l'immobilier de bureau.
00:55Il y a eu un gel total des transactions puisque certains vendeurs n'avaient pas l'urgence de céder leurs actifs,
01:01donc on a eu moins soixante sur l'immobilier d'entreprise quand même en termes de transactions, moins trente-six sur le résidentiel.
01:09On a deux mille agences immobilières qui ont fermé, donc c'est quand même environ trois par jour sur deux ans.
01:16Donc le point positif par rapport à tout ça, c'est que là, suite justement à la baisse des taux, on va pouvoir certainement profiter d'une hausse du marché immobilier.
01:26Le conseil supérieur du notariat anticipe une hausse de 2% en 2025, quasiment idem en 2026.
01:34Donc pour les investisseurs en tout cas qui auraient envie de retourner sur la pierre, c'est plutôt une très bonne idée et un bon moment pour le faire.
01:40Donc les taux, c'est ce qui drive ce monde immobilier et on va donc garder, Alexandre, les yeux rivés sur les banques centrales, sur les choix qu'ils vont faire.
01:50Oui, alors c'est vrai que la logique serait que vu le niveau de croissance qu'on a en Europe, une inflation aussi qui a pas mal ralenti,
01:56c'est que la BCE poursuit ce cycle. Il y a quand même le seul bémol qu'on pourrait avoir cette année, c'est le côté américain.
02:02C'est-à-dire qu'on a vu par exemple en cette fin d'année, depuis décembre, il y a eu un gros rebond sur les taux américains
02:06parce que le côté un peu reflationniste de Trump, les anticipations d'une économie qui reste forte et d'une inflation qui a fait moins de progrès aux États-Unis,
02:12on a vu que ça avait quand même mis des conséquences sur les taux en Europe.
02:14C'est-à-dire qu'on avait les taux européens qui baissaient depuis que la BCE avait commencé à baisser ses taux en juin,
02:18tout un cycle de détente des taux souverains qui s'opérait et donc qui bénéficiaient aux crédits immobiliers.
02:23Et depuis le début du mois de décembre, on a eu un rebond assez marqué sur les taux européens et qui vient pas de l'actualité européenne en fait,
02:29qui vient pas d'une inflation européenne ou de sujets peut-être un petit peu politiques quand même, mais c'est surtout beaucoup d'influence des taux américains.
02:36Donc je dirais que le risque que l'on pourrait avoir à un moment donné sur l'absence de progrès à la baisse sur les taux en Europe,
02:41c'est que ça pourrait venir de ce programme, et on le voit bien, Trump qui annonce 500 milliards pour l'intelligence artificielle ou autre,
02:46les gros comme BlackRock ou autre se disent que s'il libère vraiment les capitaux privés, Donald Trump,
02:51que ça pourrait en fait empêcher l'inflation américaine de faire plus de progrès et donc les taux américains ne se détendraient pas.
02:56Et on voit que ça, ça porte des influences outre-Atlantique en Europe. Ce serait le petit risque pour cette année.