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À l’occasion de l’Appel Pour l’Égalité du Think & Do Tank Marie Claire à l’Hôtel de Lassay, à l’Assemblée nationale, Anne-Laure Thomas, Directrice Diversité, Équité et Inclusion chez L’Oréal, revient sur l’importance de la lutte contre le sexisme ordinaire en entreprise et en enseignement supérieur. Elle partage les engagements concrets du groupe et l’impact du collectif #StOpE (stop au sexisme ordinaire en entreprise)

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Transcription
00:00Bonjour, je m'appelle Anne-Laure Thomas, je suis directrice diversité et équité
00:10inclusion pour le groupe L'Oréal en France. Et il y a six ans, j'ai créé un collectif
00:13Stop au sexisme dit ordinaire en entreprise, aux côtés de mes homologues, D.Y. et D'accord.
00:19Sonia, je n'ai pas pu en retenir une proposition, j'en ai retenu deux, la 30 et la 48. Pourquoi deux ?
00:28Parce que ce sont deux propositions qui parlent du sexisme dit ordinaire. Et ce qui est important
00:33pour moi, le sexisme, c'est vraiment la base, la base de tout. C'est anodin, on ne le voit pas,
00:39et dans les propositions, on parle de former, on parle d'éduquer. Dans les entreprises,
00:44dans les comex, mais également, et ça c'est essentiel, dans les établissements d'enseignement
00:49supérieur. Voici pourquoi je n'avais pas choisi une, mais deux, sur un sujet qui est à la base
00:53de tout, malheureusement, sur les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes.
00:58La proposition 30, tout d'abord, dans l'enseignement supérieur, imposer une formation au sexisme dans
01:03tous les établissements et pratiquer une tolérance zéro quant aux violences sexuelles et sexistes.
01:09Communiquer autour de celle-ci et mettre en place une semaine d'accueil et d'intégration rappelant
01:13l'ensemble des règles de comportement à suivre et les sanctions encourues en cas d'irrespect.
01:19Donc ça, c'est la première proposition que j'ai choisie. La deuxième, qui est la proposition 48,
01:24propose de généraliser les mesures de lutte contre le sexisme ordinaire et le harcèlement
01:29sexuel, de former de manière systématique et obligatoire tous les collaborateurs,
01:36dont les membres du comex, intégrer la formation de l'entreprise au sexisme au calcul de l'intex
01:44de l'égalité professionnelle, activer l'égal conditionnalité des subventions publiques aux
01:51entreprises à la mise en place de mesures contre le harcèlement sexuel et de formation au sexisme.
01:56Mettre en place une culture de la tolérance zéro et ça aussi extrêmement important, la tolérance zéro
02:02en communiquant sur les règles de comportement en entreprise et les sanctions encourues en cas
02:07d'irrespect de celle-ci. Alors j'ai choisi ces deux propositions parce que ce sont deux propositions
02:15qui sont liées à la formation et à la tolérance zéro sur le sexisme dit ordinaire. Et c'est un
02:20sujet qui me tient particulièrement à coeur. Il y a six ans, avec Chihuai, Accor et Brigitte Grézy,
02:26nous avons monté, nous avons créé un collectif d'entreprises pour justement agir et lutter contre
02:31le sexisme dit ordinaire. En 2025, on sera 300 entreprises, 300 entreprises réunies toutes
02:39ensemble pour poursuivre cette lutte. Il n'y a pas que des entreprises, il y a également des
02:43enseignements, des établissements d'enseignement supérieur. 300 établissements et entreprises
02:49ensemble pour lutter contre le sexisme dit ordinaire. Concrètement, ça veut dire quoi ?
02:54Concrètement, ça veut dire que quand on signe cet acte d'engagement, on s'engage à mettre en place
02:59des actions de formation, de sensibilisation, d'éducation, de mesure et surtout d'afficher la
03:06tolérance zéro, pas de tolérance sur le sexisme dit ordinaire. Et pour avancer plus vite, de
03:12manière qualitative, on se partage toutes et tous nos initiatives, nos actions, nos formations,
03:19nos communications et on mesure ensemble à l'aide d'un baromètre que nous avons créé pour l'occasion.
03:25Ce collectif d'entreprises, ce collectif d'établissements d'enseignement supérieur,
03:30ça représente presque 5 millions de personnes. Ça veut dire aujourd'hui qu'en travaillant sur le
03:36sujet, 5 millions de personnes vont être formées, vont être sensibilisées à la lutte contre le
03:41sexisme dit ordinaire. C'est important de l'identifier, ce sexisme. Je le disais tout à
03:47l'heure, il peut paraître anodin, sournois, il est conscient, il est inconscient, donc il faut
03:52l'identifier pour pouvoir l'éradiquer et c'est tous ensemble qu'on pourra avancer.

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