Luc Gras, politologue et auteur de «La démocratie en péril», revient sur les dépistages pour les chauffeurs de bus : «Il y a une question de responsabilité quand les transporteurs engagent des véhicules et des chauffeurs».
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00:00Est-ce que c'est aux centrales, elles-mêmes, aux transporteurs, aux régies, comme on dit, de procéder à des contrôles aléatoires aussi, Luc Grasse, il va être tout à fait dans les règles ?
00:11Est-ce que ce serait bon que, par exemple, les transporteurs fassent eux aussi des contrôles le matin ?
00:18Oui, oui, bien sûr, puisqu'il y a une question de responsabilité à partir du moment où les transporteurs engagent des véhicules et des chauffeurs,
00:27il faut absolument que ce soit vérifié, mais c'est aussi la responsabilité des chauffeurs.
00:31Vous voyez, votre chiffre-là, ça fait à peu près 5 %, donc ça veut dire qu'il y a 5 % des chauffeurs, quand vous montez dans un transport en commun,
00:39qui est sous l'effet de stupéfiants ou d'alcool, c'est quand même assez considérable.
00:44Si on avait demandé comme ça dans l'absolu, on aurait dit non, il y a peut-être 1 %.
00:48La conduite en ville maintenant qui devient de plus en plus ardue, avec des obstacles de travaux, des motos, des vélos maintenant qui viennent s'immiscer, ça fait beaucoup.