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00:009h30-11h, Culture Média.
00:04Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média, nous ont rejoints
00:08dans ce studio de propositions capillaires, pour parler série, c'est Héloïse Gouet-Sacrinière d'or.
00:14Salut Thomas !
00:15Salut, salut, c'est important de faire rêver un peu le visiteur.
00:17Oui, oui, surtout qu'il ne me voit pas, donc si ça se trouve, j'ai deux cheveux sur la tête, personne ne le sait.
00:21Non, non, non, non.
00:22Non, non, non, non.
00:23Elle met beaucoup de gens dans leur voiture, nous écoute.
00:25Et pour la cuisine, c'est Olivier Pouls avec ses restes.
00:28Bonjour Olivier !
00:29Oh bah c'est sympa ! Mais vous savez qu'on peut très très bien accommoder les restes.
00:33Absolument, absolument.
00:34C'est très tendance.
00:35Des bons frischtis.
00:36Et alors j'ai la chance de recevoir ce matin une grande voix, bien sûr, un grand sourire
00:41surtout, mais aussi, je l'ai découvert, un bouquet de fleurs.
00:44Et oui, les fleurs en Corse se disent fiori.
00:47Exactement.
00:48C'est moi qui ai de la chance d'être avec vous de bon matin.
00:51Merci d'être là et merci de revenir nous voir parce que vraiment je ne m'y attendais plus.
00:56J'étais obligé, j'étais obligé, c'était l'occasion, vous savez.
01:00Vous vous retenez chanter là Thomas ?
01:01Chaque fois que j'entends ça, je me souviens d'un JT que j'avais fait où on m'avait demandé de chanter.
01:05Ah oui, avec Rachida.
01:06Et il y avait Stromae qui a fait ça quelques années plus tard, je l'ai vu et ils ont repris évidemment le binôme là.
01:13Et puis je l'ai fait, j'ai fissuré la cellule du micro.
01:18Vous aviez un voyant un peu fort.
01:19Bah c'est-à-dire que j'étais jeune quoi.
01:21Là c'est plutôt la voix de Barry White le matin.
01:24Mais à chaque fois que j'entends cette chanson maintenant, même quand je la chante le soir, je me revois, je revois ce petit passage.
01:29Vous allez peut-être nous faire la même tout à l'heure parce que vous avez accepté de chanter en live dans ce studio
01:33et on en est hyper heureux de vous entendre en live.
01:35On ne sait pas ce que ça va donner parce que c'est un très petit espace.
01:37Moi non plus, moi aussi je ne sais pas ce que ça va donner.
01:41Et est-ce que les vitres vont résister ?
01:42Ah oui, c'est ça, on va voir ça tout à l'heure.
01:44Mais avant de parler aussi de la réédition de votre album Le Chant est Libre, Patrick Fiori,
01:49on va dresser d'abord votre portrait sonore, des petits sons pour mieux vous connaître.
01:52Et voici le premier.
01:54C'est un chant arménien, parce qu'on vous associe souvent à vos origines corse maternelles,
02:17mais vous avez aussi des origines arméniennes du côté de votre père.
02:20Est-ce qu'il vous en parlait de l'Arménie à votre père petit ?
02:23Oui, tout le temps, mes tantes, mes grands-parents, ma grand-mère,
02:28surtout ma grand-mère, mon grand-père ne lui parlait pas bien le français.
02:31Et du coup, oui, c'est très ancré.
02:34C'est très discret l'arménien et puis ça arrive dans ma vie sans forcer.
02:38Je ne dis pas que ma mère m'a traumatisé sur la Corse,
02:42mais elle m'a missionné, elle m'a beaucoup parlé de la Corse,
02:45elle m'a beaucoup parlé de ses origines, tout ça.
02:47Donc évidemment, j'ai été sous influence déjà petit et très heureux de l'être encore aujourd'hui
02:51puisque ça m'a amené à faire des projets et j'ai eu des envies,
02:54comme Le Corse ou Medoumed ou tout ça.
02:56Et mon père, cette discrétion-là, elle est d'une élégance incroyable.
03:01Les Arméniens, c'est un peuple très, très élégant.
03:03Et vous avez fini par l'emmener en Arménie ?
03:05Oui, j'ai emmené mon père en Arménie.
03:07Enfin, on s'est emmené, on va dire, en Arménie.
03:09Et puis lui, ça faisait longtemps qu'il ne voyait plus sa famille, qui est la mienne.
03:12Et puis voilà, on a fait le tour de l'Arménie.
03:15Moi, depuis, j'y suis retourné beaucoup de fois.
03:17Vous avez donné des concerts aussi pour l'Arménie ?
03:19J'ai donné des concerts.
03:20Je suis allé dans des situations assez délicates aussi,
03:22en plein conflit avec l'Azerbaïdjan.
03:25Et donc, j'ai vu ce que je ne devais pas voir.
03:28Et donc, du coup, en tant que grand garçon et homme responsable,
03:33je suis rentré en France.
03:34Et c'est à ce moment-là que ces malheureuses guerres ont éclaté
03:38et continuent malheureusement aujourd'hui,
03:40que ce soit l'Ukraine et les autres.
03:43Et du coup, l'Arménie, elle est passée complètement à la trappe.
03:46Alors oui, l'Arménie, ça a une grande importance pour moi, dans mon cœur.
03:50Mais c'est le côté discret qui se révèle petit à petit,
03:53de manière très naturelle.
03:55Je ne me suis pas dit, tiens, ça y est, la Corse, c'est fait,
03:57on va aller voir l'Arménie.
03:58Non.
03:59Et mon père nous a toujours élevés, tous les enfants, les cinq,
04:03toujours dans la paix et dans la tolérance,
04:06sans jamais pointer du doigt.
04:07Et pourtant, il aurait pu sortir des phrases graves sur les Turcs,
04:12parce qu'on s'est fait massacrer.
04:14Toute ma famille à Chouchy, un village qui n'existe plus,
04:17vers le Haut-Karabakh, qui est l'Atsar maintenant,
04:20qui appartient aux Azéries.
04:22En fait, ils se sont tous fait fracasser.
04:25Et il ne nous a jamais dit, lui, là, jamais,
04:29toujours grandi, tout va bien, mon fils,
04:31ta tête, tout va bien, la tolérance.
04:33Et donc du coup, voilà, c'est précieux d'avoir un papa comme celui-là.
04:38Mais c'est vrai que vous, on vous a d'abord connu, Patrick Chiori,
04:40par vos origines corses,
04:42et notamment en 93, quand vous avez représenté la France
04:44avec cette chanson que j'adore.
04:54Je sais qu'on va venir sur ce sujet, j'ai compris, mais...
04:56Non, mais il y a un truc qu'il faut que vous m'expliquiez d'abord sur cette chanson.
04:59Parce que moi, ça me travaille depuis très longtemps, sur cette chanson.
05:01Pourquoi, dans le refrain, vous chantez « Mama Corsica » ?
05:07Et dans les couplets, ça devient « Mama Borsica ».
05:12Ah, c'est « Borsica » !
05:14Oui, mais c'est « Mama Borsica »,
05:16parce qu'on ne dit pas « Mama Corsica ».
05:18Oui, mais dans le refrain, c'est « Corsica ».
05:20Ah, dans le refrain, vous le chantez à la française,
05:22et dans le couplet...
05:24C'est marrant !
05:26Et j'ai la version allemande, vous ne l'avez pas ?
05:28Vous ne la trouverez jamais ?
05:30Je l'ai retrouvée dans mon téléphone, oui,
05:32parce que je l'avais chantée en allemand,
05:34pour la ZDF. Ah, pas du tout !
05:36Mais le marché allemand, à l'époque,
05:38trouvait cette chanson intéressante,
05:40et du coup, j'ai retrouvé la version allemande.
05:42C'est l'avantage de l'Eurovision.
05:44Et alors, plus important, est-ce que c'est vrai que vous songez
05:46à représenter l'Arménie à l'Eurovision ?
05:48Je sais que j'ai lancé un truc
05:50du cœur, et oui,
05:52avec grand plaisir,
05:54en tout cas.
05:56Oui, j'y songe, mais est-ce qu'ils vont vouloir de moi ?
05:58Est-ce qu'ils vont m'accepter ? Je pense qu'il y a un concours
06:00à passer, même si c'est Bruno Berberas
06:02qui s'occupe pas mal
06:04de ce genre de choses.
06:06Pour cette année, non, parce que je pense que
06:08je l'ai déjà fait. Je pense que déjà,
06:10l'Arménie va être représentée par des artistes qu'on ne connaît pas
06:12encore aujourd'hui, mais pour l'année prochaine,
06:14avec grand plaisir.
06:16Je suis partant, mais pas seul. Je partirai pas seul.
06:18Voilà, ça c'est la deuxième.
06:20Je partirai pas seul,
06:22je partirai en duo avec un artiste
06:24que j'ai dans la tête,
06:26Arménien d'Arménie.
06:28Et puis, voilà,
06:30j'irai, sincèrement, je le dis aujourd'hui,
06:32j'irai pas là-bas pour la gagne, quoi.
06:34J'irai là-bas pour ce pays, pour mon père.
06:36Et ça lui fera plaisir.
06:38Et moi aussi.
06:40On espère voir ça.
06:42Cette année, on va être tous derrière Louane, quand même.
06:44Votre copine de The Voice aussi.
06:46C'est une chouette fille.
06:48C'est une chouette maman.
06:50C'est une chouette nana.
06:52Et c'est une bonne copine. Et c'est une grande soeur.
06:54Et c'est une fille bien.
06:56Dans un instant, on va parler de la réédition de votre 9ème album.
06:58Qu'est-ce que je l'aime, cette chanson.
07:00Le chant est libre.
07:02On revient tout de suite sur Europe 1.
07:04Vous écoutez Culture Média sur Europe
07:06en 9h30, 11h avec Thomas Hill
07:08et avec Patrick Thuris ce matin
07:10pour la réédition de son album Le Chant est libre.
07:12Et Patrick qui sera également
07:14en tournée dans toute la France.
07:16Vous retrouverez les dates sur Internet, évidemment.
07:18Et c'est un tel succès de cet album que vous avez donc décidé
07:20de le rééditer en ajoutant des inédits
07:22comme La gloire de nos pères.
07:30Je chante toujours haut, ce mec. Il m'énerve.
07:32Non, il n'est pas fort.
07:34Je ne sais pas s'il est fort.
07:36Mais toujours les chansons au taquet.
07:38Et vous allez l'interpréter en live tout à l'heure.
07:40Cette chanson écrite et composée par Vianney.
07:42Vianney qui vous a embarqué
07:44loin de la Corse ou de l'Arménie.
07:46Là, on n'est plus au Nord.
07:48On est même limite à l'Irlande.
07:50On n'est pas loin. Moi, j'ai toujours adoré.
07:52De toute façon, j'aime bien ce garçon.
07:54J'aime bien la manière dont il fonctionne.
07:56La manière dont il observe les choses.
07:58Et puis, je l'avais invité
08:00sur le Corso Mezzoumez ou sur le 2.
08:02Et il avait accepté.
08:04Il est venu chanter avec Diana Dillal une chanson
08:08Une chanson merveilleuse.
08:10Et il m'avait dit, je te fais confiance.
08:12Moi, je ne comprends rien à la Corse.
08:14Mais la langue, tout ça, je ne la maîtrise pas.
08:16Et puis, il est venu en studio.
08:18Et puis, ça s'est super bien passé.
08:20Et du coup, il m'a invité
08:22sur ce titre-là. Il m'a dit, qu'est-ce que tu en penses ?
08:24Je lui ai dit, mais il fracasse.
08:26La chanson, elle démonte.
08:28Et puis, la gloire de nos pères. Je trouvais ça joli.
08:30Je trouvais ça joli.
08:32Qu'on appuie sur quelque chose de délicat.
08:34Sur ce qui nous entoure. Sur ce qui nous constitue.
08:36Sur cette terre. Sur nos pères.
08:38Ce qu'on hérite de nos parents.
08:40Moi, à chaque fois que je suis dans cette chanson,
08:42quand je vois l'image, je vois mon père
08:44qui est déménageur et qui sort du camion
08:46qui est complètement broyé et qui se déploie
08:48pour nous accueillir.
08:50Il tape à 3h du matin à la maison
08:52où il réveille tout le monde
08:54et les voisins étaient adorables aussi
08:56parce qu'ils supportaient tout ce bruit.
08:58À chaque fois, je vois mon papa
09:00avec ses beaux yeux bleus qui venaient nous réveiller.
09:02Ce beau déménageur.
09:04Et alors, il y a un deuxième titre inédit
09:06dans la réédition de votre album.
09:08Je pourrais
09:10aller de ville en ville
09:14De fête en vie facile
09:16D'agréable
09:18inutile
09:20Simplement trouver
09:22la femme
09:24L'âme sera
09:26un retour d'âme
09:28Une voie
09:30d'amour
09:32Ça s'appelle L'agréable inutile.
09:34Cette chanson est très spéciale, Patrick Fiori.
09:36Je ne sais pas si ça s'est déjà beaucoup fait
09:38mais vous avez lancé un concours pour écrire
09:40les paroles de cette chanson.
09:42C'est ça. Sur l'album, je me suis dit
09:44qu'est-ce que je peux faire de nouveau.
09:46Moi, j'aime bien ce qui est participatif.
09:48J'adore ça.
09:50Je vais faire une chanson juste avec une ligne mélodique.
09:52Ce que vous entendez, ce sont des paroles posées.
09:54Avant, il y avait juste...
09:56C'était du yaourt.
09:58Les gens vont s'interroger.
10:00À un moment, on va venir me dire
10:02que vous n'avez pas eu d'idée pour le texte.
10:04Mon idée, c'était de lancer
10:06une chanson participative et aussi
10:08d'ouvrir à d'autres auteurs.
10:10Je travaillais toujours avec une équipe très serrée
10:12en qui j'ai énormément de confiance
10:14mais j'avais envie d'ouvrir aussi sur l'extérieur.
10:16Je me suis dit
10:18que je vais demander aux gens
10:20d'écrire un texte
10:22sur cette musique.
10:24J'en parle encore aujourd'hui
10:26et j'ai cette boule de feu ici.
10:28J'ai reçu des témoignages de gens.
10:30J'ai reçu des textes
10:32mais je suis devenu fou.
10:34C'est-à-dire fou de passionné,
10:36fou d'amour, fou de tristesse, fou de tout.
10:38Pendant deux mois et demi,
10:40je m'attendais à recevoir 300-400 textes.
10:42Vous en receviez combien ?
10:44Un vrai 10 000.
10:46Et les 10 000, je les ai essayés.
10:48Je les ai essayés, je les ai lus, je les ai essayés.
10:52Ce qui est troublant là-dedans,
10:54c'est qu'au-delà d'avoir choisi
10:56Lionel Arnaud...
10:58Qui avait déjà écrit des chansons ?
11:00Pour moi, c'était sa première.
11:02Mais lui, je crois qu'il tentait des choses
11:04et il avait envie
11:06d'écrire pour d'autres.
11:08Du coup, il a réalisé
11:10mon rêve.
11:12Il a réalisé le sien aussi, je pense.
11:14Certainement, mais en tout cas,
11:16à 2h15 du matin, j'ai lu son texte et je suis tombé par terre.
11:18Je trouvais qu'il était un peu décalé, l'agréable, l'inutile.
11:20Je trouvais ça intéressant. Mais pour vous dire que j'ai encore
11:22aujourd'hui tous ces témoignages-là et tous ces gens
11:24qui m'ont pris comme
11:26missionnaire, finalement,
11:28pour essayer de faire passer des messages.
11:30Sauf que j'ai tout gardé.
11:32Je les ai, les 10 000 textes.
11:34Ils sont là, ils sont dans mon cœur.
11:36Il a de quoi faire des albums, derrière.
11:38Il y aura un écho, je ne peux pas rester sans réponse.
11:40Est-ce que vous n'ayez pas pris le sien ?
11:42Oui, c'est vraiment très dommage.
11:44Il était pas mal, hein ?
11:46Il y avait des petites blagoudettes.
11:48Peut-être pas en chanson.
11:50Pas pour cet album.
11:52Merci, Patrick.
11:54En tout cas, merci à Lionel.
11:56Merci aux gens de m'avoir
11:58proposé autant de choses et de m'avoir raconté
12:00leur vie.
12:02Il y a la réédition de votre album, Patrick Chiori.
12:04Il y a aussi un énorme concert en 2026
12:06au Vélodrome de Marseille.
12:10Oui.
12:22Ça, ça va être impressionnant, au Vélodrome.
12:24C'était le Terra Corsa avec Patrick Borel.
12:26Chanson du premier album Corso Mezzo Mezzo.
12:28Après avoir conquis Paris,
12:30vous allez débarquer
12:32au Vélodrome. Ça doit vous faire quand même un truc,
12:34vous, le Marseillais.
12:36Moi, ça me fait un truc partout.
12:38Je le disais à Rabah Ouya,
12:40qui est le producteur avec qui
12:42on fait ses folies. Quand on a fait
12:44la Défense Arena, en fait, trois minutes
12:46avant de monter sur scène, on avait le directeur
12:48du stade Vélodrome
12:50qui était en place, Martin,
12:52et je lui disais, donne-moi une date,
12:54dis-moi oui. Et je vendais le truc.
12:56On aurait dit le manager de tous les artistes.
12:58Et trois minutes avant de monter sur scène,
13:00où c'était bondé de monde, il me dit
13:02d'accord, c'est bon. Et donc, du coup, le 23 mai
13:042026, la Corse va débarquer
13:06à Marseille,
13:08à l'Orange Vélodrome, parce qu'il faut le dire, sinon ils sont pas contents.
13:10Et c'est normal. Et du coup,
13:12oui, je crois que... Avec 110 artistes.
13:14Là, on est à 115 maintenant.
13:16Avec 5000 choristes.
13:18Et
13:20vraiment, je sais pas
13:22bien parler de moi et de mes spectacles, tout ça.
13:24Je sais pas faire la bonne pub, mais là,
13:26je peux la faire. Je
13:28vous promets un
13:30spectacle unique
13:32en Europe. Et celui que
13:34vous allez voir, je pense que ça risque
13:36d'être vraiment une folie.
13:38C'est-à-dire que je vais aller là, jusqu'où
13:40je peux, et je vais tout déployer,
13:42en tout cas, à mon petit niveau.
13:44Mais j'ai des équipes du tonnerre, avec des gens
13:46qui sont extraordinaires. L'intelligence
13:48artificielle n'aura pas sa place.
13:50Ce seront des vrais chanteurs.
13:52Ce seront des vrais chanteurs.
13:54Avec une vraie place de village. Voilà, vous allez
13:56déjà rentrer dans le stade Vélodrome, et ça sera
13:58la plus grande place de village de France.
14:00Et après, il y a tout qui va se déployer. Il y a des choses
14:02qui vont monter, qui vont descendre. Mais je peux vous dire que
14:04pour ceux qui aiment la Corse, pour les
14:06Corses, ceux qui ne le sont pas, mais ceux qui sont venus
14:08prendre quelques grains de sable sur la
14:10plage, il y a un petit bout de bois et quelques chansons,
14:12venez à l'Orange Vélodrome, parce que vous allez voir
14:14un spectacle comme jamais vous ne le verrez dans votre vie.
14:16Cochez cette date, 23 mai
14:182026, le grand concert
14:20au Vélodrome de Marseille. Allez, dans un instant,
14:22on va parler cuisine sur Europe.
14:24Olivier Brousse, vous nous emmenez en Corse,
14:26j'imagine ?
14:28Il est temps, maintenant,
14:30enfin, de vous écouter Patrick Fiori.
14:32C'est votre nouveau single,
14:34une chanson écrite, composée par
14:36Vianney, ça s'appelle « La gloire
14:38de nos pères ». Voici Patrick
14:40Fiori, en live, rien que pour les auditeurs
14:42d'Europe.
14:46Comme un parfum
14:48qui nous revient de l'enfance,
14:50sans prévenir
14:52sonne l'inconscient.
14:54J'ai pris des trains,
14:56des bateaux qui dansent
14:58pour revenir
15:00à l'évidence.
15:02De faux rivières,
15:04jambes, océans cachés,
15:06il y a mille pièges
15:08où l'on se trahirait.
15:10J'ai pris le large
15:12et des chemins glacés
15:14pour revenir
15:16à qui j'étais.
15:20Car elle, c'est ma mère,
15:22c'est ma terre, c'est la gloire
15:24de nos pères, mon
15:26hémisphère
15:28naturel. Et elle me revient,
15:30me retient, elle est là
15:32d'où je viens, même si
15:34tout s'éteint.
15:36Elle n'est
15:38jamais loin.
15:46J'ai pour m'enfuir
15:48et de lui m'éloigner.
15:50Je sais cet endroit
15:52à mes côtés.
15:54Ce serait mentir
15:56de dire qu'il est parfait,
15:58mais c'est lui
16:00qui m'a fait.
16:02Bien sûr les ratés,
16:04les ombres au tableau,
16:06bien sûr les malfaits,
16:08les défauts.
16:10Il n'y a pas un pays
16:12sans tache ou drapeau,
16:14mais lui me colle
16:16à la peau.
16:18Car elle, c'est ma mère,
16:20c'est ma terre, c'est la gloire
16:22de nos pères, mon
16:24hémisphère naturel.
16:26Et elle me revient,
16:28me retient, elle est là
16:30d'où je viens, même si
16:32tout s'éteint.
16:34Elle n'est
16:36jamais loin.
16:52C'est ma maison,
16:56c'est ma maison depuis mes
16:58premiers pas. C'est ma maison,
17:00c'est ma maison, je ne le
17:02savais pas. C'est ma maison,
17:04c'est ma maison qui revient
17:06malgré moi. C'est ma maison,
17:08c'est ma maison.
17:10Car elle, c'est ma mère,
17:12c'est ma terre, c'est la gloire
17:14de nos pères, mon
17:16hémisphère naturel.
17:18Et elle me revient,
17:20me retient, elle est là
17:22d'où je viens, même si
17:24tout s'éteint.
17:26Elle n'est
17:28jamais loin.
17:30Oh-oh-oh-oh-oh.
17:32Oh-oh-oh-oh-oh.
17:34Oh-oh-oh-oh-oh.
17:36Oh-oh-oh-oh-oh.
17:38Oh-oh-oh-oh-oh.
17:40Oh-oh-oh-oh-oh.
17:42Oh-oh-oh-oh-oh.
17:44Tu n'es
17:46jamais loin.
17:50Oh-oh-oh-oh-oh.
17:52Tu n'es jamais loin.
17:54Il y a certain Jérémias qui est dans le coin.
17:56Voilà, merci. Effectivement,
17:58il est encore là, Mickaël Jérémias, en coulisse,
18:00qui applaudit, comme toute la régie qui vous applaudit.
18:02Patrick Fiori. Bravo, bravo, bravo.
18:04Magnifique.
18:06Alors franchement, faire ça à 10h50 du mat,
18:08c'est très très fort. Franchement, il est
18:10très très fort. Merci Patrick Fiori.
18:12Et je rappelle que vous serez en tournée dans toute la France
18:14à partir du 11 avril, et vous serez
18:16notamment à Paris à la scène musicale.
18:18Magnifique scène le 7 mai prochain.
18:20Le Corso Mezzu Mezzu aussi le 23 mai
18:222026.
18:2423 mai 2026 à l'Orange Vélodrome.
18:26J'ouvre ma première chorale à Ajaccio
18:28à partir du mois de mars.
18:30C'est juste ça.
18:32Avec Franck Castelhanou d'ailleurs. Génial.
18:34Un événement cette année, en plus des concerts
18:36de Patrick Fiori, c'est Europe 1 qui fête
18:38ses 70 ans. 70 ans de moments
18:40mémorables, de directs, de rencontres,
18:42de rires, de jeux, de musiques, pour fêter
18:44tous ensemble cet anniversaire. Eh bien,
18:46on vous propose chaque jour de réécouter
18:48des moments uniques qui se sont passés
18:50sur Europe 1. Écoutez le 8 décembre
18:521966. Ce jour-là,
18:54c'est la sortie du film La Grande Vadrouille.
18:56Bourvil et De Funès prennent l'antenne.
18:58Tous les deux, tous seuls. Écoutez.
19:00Il est pas doué.
19:02Non mais non, ça je reconnais que je suis pas doué.
19:04Heureusement que Europe Midi, c'est pas
19:06à ce rythme-là. Sans ça, les informations,
19:08on ne saurait pas grand-chose.
19:10Ils étaient tous les deux, tous seuls, pendant une heure
19:12à l'antenne. Les 70 ans d'Europe 1, c'est une collection
19:14de podcasts exceptionnels à écouter dès maintenant
19:16sur le site et l'appli
19:18Europe 1. Génial, ça.
19:2070 ans d'Europe 1.
19:32Ça, c'est encore
19:34un grand moment, ça, Patrick Chiori. Il faut expliquer
19:36ce qu'on écoute, là.
19:38C'était la Corse. Donc, évidemment,
19:40encore une chanson qui parle de cette terre et puis
19:42quand on l'a imaginé,
19:44j'ai appelé Florent Pagny,
19:46j'ai appelé Patrick Bruel,
19:48Jean-Charles Pappi et puis ils m'ont répondu
19:50tous oui, quoi. On vient. Ce qui est génial
19:52avec ce projet-là, qu'on se mette au même, c'est qu'il me dépasse.
19:54Et il dépasse le rêve
19:56du petit garçon dans sa
19:58chambre où ma mère nous chantait des chansons
20:00avec une petite lumière
20:02de fortune. Ce que je vois,
20:04c'est toujours de la générosité, c'est toujours
20:06mes frères et mes sœurs dans la même chambre. C'est une famille
20:08d'accueil avec des gens, des enfants
20:10qui passaient puis qui repartaient.
20:12Je vois encore ma mère
20:14nous demander d'aller mettre à manger
20:16à la cité d'en face
20:18devant la porte d'une dame
20:20qu'elle ne connaissait pas mais qu'elle voyait dans le besoin
20:22et nous dire surtout, vous ne lui dites jamais rien
20:24pour qu'elle pense que sa voisine et son voisin
20:26sont ses meilleurs amis. Et la Corse,
20:28c'est ça pour moi. Donc, ce projet-là
20:30il est vraiment extraordinaire, il est gigantesque
20:32et c'est surtout l'envie des artistes
20:34et pas le besoin qui me trouble, c'est ça.
20:36C'est-à-dire qu'ils pourraient refuser
20:38un Julien Clerc, un Cabrel,
20:40un Bruel, un Pagny,
20:42ils pourraient me dire Patrick Thiers sympa, mais ils me suivent
20:44et je les remercie
20:46du plus profond de mon cœur parce que ce que je fais
20:48c'est pour
20:50cette langue, ce que je fais c'est pour
20:52l'insularité, ce que je fais pour ces gens
20:54merveilleux qui ont cette main tendue vers le continent
20:56depuis longtemps et qui attendent juste qu'on leur prenne.
20:58Voilà, c'est juste ça.
20:59Et cette chanson, vous l'avez chantée devant le Pape ?
21:01Je l'ai chantée devant le Pape.
21:03Le 15 décembre dernier ?
21:05C'est quand même extraordinaire.
21:06C'est le Cardinal Boustillot qui m'a appelé et qui m'a dit
21:08Patrick, il faut que tu chantes
21:10devant le Pape. J'ai failli lui raccrocher au nez.
21:12Non mais la blague !
21:14Et je lui dis donc
21:16vous êtes en train de me dire, mon imminence, que
21:18je vais chanter devant le temple de l'humanité ?
21:20Il me dit ben oui, l'humanité se déplace. Il me dit
21:22mais vous savez, il a beaucoup de chance de vous avoir aussi.
21:24Il me dit ça, donc voilà.
21:26Il vous a fait un retour ou pas ? Vous en avez parlé ?
21:28Le Pape ? Alors ça, ça m'a resté discret.
21:30Je ne peux pas en dire plus.
21:32Je ne peux pas en dire plus.
21:34Mais en tout cas, ça a été une expérience
21:36formidable pour la Corse, bien sûr.
21:38Pour la culture, bien sûr. Pour les artistes
21:40qui étaient là auprès de moi.
21:42Et puis pour ces chapelets qu'il m'a remis
21:44et ce petit clin d'œil qu'il m'a fait, ça valait tout l'or du monde.
21:46Merci Patrick Fiori. Merci
21:48beaucoup de votre générosité. La réédition de votre album
21:50Le Chant est libre et disponible.
21:52L'album Corsou Metsu Metsu sort
21:54le 29 août.
21:56Et puis on rappelle cette date importante, le 23 mai
21:582026, le grand concert
22:00au Vélodrome de Marseille.