Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans notre émission 180 minutes infos ce vendredi dans un instant nous serons évidemment avec Augustin Denadieu pour
00:00:08plore cette semaine de journaux en votre compagnie ça a été très agréable
00:00:11et bien sûr je vous présenterai nos invités dans quelques instants juste après l'éphéméride du jour à tout de suite
00:00:21Chers amis bonjour
00:00:22avec la saint valentin nous célébrons aujourd'hui la fête de tous les amoureux
00:00:27C'est sans doute l'une des fêtes les plus connues du calendrier et pourtant vous allez voir que valentin n'a qu'un lien très éloigné avec
00:00:35l'amour
00:00:36la croyance du moyen-âge prétend tout simplement qu'en ce jour là les oiseaux commencent à s'accoupler
00:00:42comme en témoignent le rond nuptial et leur roucoulement mais revenons à l'histoire en fait il n'y a pas un mais deux valentins
00:00:51l'un fut prêtre martyre à rome
00:00:54Lors de son procès il parvient à convertir le juge astéris
00:00:58qui lui affirme qu'il ne croira en dieu que si sa fille de deux ans aveugle retrouve la vue
00:01:05chose demandée chose faite la fille voit immédiatement
00:01:10l'empereur claude le gothique ne l'entend pas de cette oreille il fait décapiter valentin astéris et sa fille en
00:01:18270
00:01:20le deuxième valentin est appelé par le philosophe qu'a-t-on de terni à rome pour guérir son fils malade
00:01:27valentin accepte à condition que si la guérison a lieu qu'a-t-on et sa famille soit baptisé
00:01:34le fils est guéri et le baptême a lieu
00:01:38trois élèves grecs de qu'a-t-on émerveillés par ce miracle se font aussi baptiser
00:01:44les autorités sont furieuses
00:01:47valentin est décapité en
00:01:49273
00:01:51et voici pour finir un extrait d'une vieille prière du 19e siècle pour les amoureux
00:01:57bénis notre union et donne nous de vivre ensemble dans la paix et l'amour
00:02:04c'est tout pour aujourd'hui à demain chers amis ciao
00:02:09C'est tout le mal que je vous souhaite mon cher augustin la paix et l'amour et oui mais également on en a bien besoin bien besoin
00:02:15De réconfort mais revenons aux choses évidemment et malheureusement peut-être qui nous anime on va parler d'un déplacement bruno retailleau qui est arrivé à
00:02:22grenoble en milieu de matinée le ministre de l'intérieur qui notamment s'est entretenu avec le maire de la ville eric piolle
00:02:27un déplacement prévu de longue date placé sous le signe de la sécurité deux jours après
00:02:32l'attaque à la grenade dans un bar c'était ce mercredi une attaque qui serait liée à un trafic de cigarettes qui a fait plusieurs blessés
00:02:39les limites ont été dépassées pour bruno retailleau écoutez
00:02:43Les limites sont dépassées en termes de violence les limites sont dépassées parce qu'on voit bien que on a
00:02:51des jeunes délinquants qui sont là aussi de plus en plus jeunes
00:02:55on me rappelait il ya quelques instants à la préfecture que il ya à peu près un tiers de l'indélinquance ici sur grenoble
00:03:03avec un âge de moins de 19 ans entre 15 et 19 ans un tiers
00:03:07et on le voit d'ailleurs de façon beaucoup plus générale en france en matière de narcotrafic
00:03:12qu'il y a à la fois un rajeunissement des victimes et un rajeunissement des auteurs
00:03:17et la visite se poursuit cet après-midi je fais une petite incise notamment autour
00:03:21de la lutte qu'il entend mener contre le narcotrafic à grenoble aussi puisque
00:03:26les règlements de comptes ont été meurtriers particulièrement l'été dernier mais on y reviendra et dans le courant de cette émission en direct
00:03:32pendant ce temps on va parler d'israël qui attend la libération de trois otages du hamas demain a priori ce sera le sixième échange de
00:03:38prisonniers depuis le 19 janvier dernier et après plusieurs jours d'incertitude on connaît enfin les noms des prisonniers qui vont être
00:03:45libérés par le hamas on va prendre la direction de ce dérôte retrouver olivier benkemoune avec olivier gangloff
00:03:51comme on vient de le dire on connaît donc les otages qui vont pouvoir retrouver la liberté dès demain
00:03:57Oui des otages qui se trouvent sans doute pas très loin derrière moi puisque on n'est pas très loin de la bande de gaza
00:04:04Alors il s'agit d'un israélo russe d'un israélo américain et d'un israélo argentin
00:04:11le russe c'est alexandre ropanoff il a 27 ans il avait été enlevé avec sa mère sa grand-mère et sa petite amie
00:04:17ses femmes ont été libérées lors du premier échange son père lui avait été
00:04:21assassiné le second c'est yair horn 46 ans lui il avait été enlevé avec son frère cadet etane 37 ans
00:04:29il va être libéré en revanche on n'a absolument aucune
00:04:33Aucune information contre
00:04:34concernant son frère et puis le troisième c'est saggy dékel chen il a 36 ans il était le papa de deux petites filles
00:04:42sa femme attendait une troisième petite fille troisième enfant donc il ne qu'il ne l'a pas connu il les avait mis à l'abri
00:04:48avant de et bien de se battre et d'être enlevé par les terroristes du ramas donc ces trois hommes vont être
00:04:56libérés d'ici demain midi alors je peux vous dire une chose c'est que il ya un peu de colère ici en
00:05:02israël parce que
00:05:03vous souvenez en début de semaine donald trump a frappé du poing sur la table en disant il faut libérer tous les otages tous les
00:05:09otages sinon et bien ce sera l'enfer se le ramasse benjamin netanyahou n'a pas demandé
00:05:14la libération de tous les otages puisqu'il ya un accord il respecte
00:05:18cet accord et il ya des voix qui s'élèvent en disant comment lorsqu'on a l'appui de la plus grande
00:05:23puissance au monde on peut se contenter et de quelques otages qui sont libérés
00:05:28Voilà ce qui l'état d'esprit également mais ici il faut dire que ce qui est important c'est le retour des otages
00:05:34avant tout c'est ce que nous disait d'ailleurs un député hier qu'on a rencontré donc
00:05:40continuer cette première phase de l'accord jusqu'à la fin puis avant la négociation du
00:05:45de la deuxième phase et je vous rappelle qu'il ya toujours un otage franco-israélien qui est entre les mains du ramas
00:05:50merci beaucoup Olivier en effet pour pour toutes ces précisions on a appris
00:05:54que le pape françois avait été hospitalisé à rome le souverain pontife qui souffre d'une bronchite rappelons qu'il est âgé de 88 ans
00:06:00problèmes de hanches douleurs aux genoux opérations
00:06:02infections respiratoires le pape accumule les problèmes de santé ces dernières années il a été contraint à chaque fois de déléguer la lecture de ses
00:06:09discours voire d'annuler sa participation à certains événements il est aujourd'hui dans un hôpital à rome avec un étage spécialement
00:06:15aménagé avec notamment une petite chapelle
00:06:18merci beaucoup on se retrouve tout à l'heure bien sûr avec d'autres infos et on passe à la chronique éco
00:06:22en matière de sommeil ils m'ont posé les bonnes questions
00:06:25votre programme avec les magasins france litry j'allais raconter ma vie ils ont écrit mes nuits
00:06:31la saint-valentin ça intéresse aussi eric doré de matin mais sous l'angle économique
00:06:36parce que figurez vous que la fête des amoureux c'est aussi du business
00:06:40ah oui c'est un énorme business et ça marche partout dans le monde
00:06:43rien qu'en france les fleurs business numéro un il s'en vendra plus d'un million pour ce soir les parfums il s'en vendra en un jour
00:06:51autant qu'en une semaine et d'ailleurs les commerçants sont ravis parce que c'est la fête qui rapporte le plus après noël
00:06:57la fédération du commerce estime à 11 milliards le business généré et puis depuis quelques temps il y a un nouveau phénomène ce sont les
00:07:05love rooms proposés par exemple par airbnb il s'agit en fait de
00:07:11chambres avec un spa pour un simple week-end romantique
00:07:14la saint-valentin ce sont aussi il ne faut pas l'oublier les sites internet avec les applications pour les rencontres d'un soir selon statista
00:07:22400 millions de personnes dans le monde se sont déjà inscrites depuis le début de l'année et ça va générer un argent fou
00:07:293 milliards de chiffre d'affaires de dollars surtout aux états unis d'ailleurs grâce à la publicité et aux titres d'adhésion
00:07:35en france on estime que 60% des couples fêteront la saint-valentin et qu'ils dépenseront en moyenne
00:07:40140 euros les principaux gagnants ce sont bien sûr les restaurateurs avec leur formule spéciale saint-valentin mais les menus à prix fixe
00:07:47peuvent parfois gâcher la fête mais n'oublions pas que quand on aime on ne compte pas
00:07:53en matière de sommeil ils m'ont posé les bonnes questions
00:07:56votre programme avec les magasins france litry j'allais raconter ma vie ils ont écrit mes nuits
00:08:02je prends en priorité les macarons et les donuts
00:08:05Bonjour messieurs j'espère que vous avez prévu les choses en rangs pour ce soir bonjour
00:08:11Tout est carré bordé très bien je suis fière de vous et bonjour rafael
00:08:16plus sérieusement on va parler d'une actualité
00:08:19dramatique encore une pour pour clore cette semaine on va parler d'un homme de 38 ans qui est soupçonné d'avoir
00:08:25attaqué et grèvement blessé une femme et son fils dans une attaque au couteau qui s'est déroulé tout près de chartres
00:08:30C'est en dehors il a été interpellé et hospitalisé sous contrainte bonjour corrente à l'onzo vous êtes sur place à l'uc
00:08:36si je ne m'abuse les victimes ont été agressées dans un hall d'immeuble est ce qu'on a un peu plus de précision sur ce qui
00:08:42s'est passé
00:08:45Oui nelly les faits se sont déroulés un peu avant 17 heures hier dans cette commune de réloire l'uc qui se situe juste à côté
00:08:51de de chartres un homme de 38 ans de nationalité marocaine a sonné à plusieurs interphones pour qu'on lui ouvre
00:08:58la porte les portes d'un immeuble qui se situe juste derrière moi une fois ouvert une fois dans l'immeuble il a sonné chez une dame
00:09:05de 66 ans qui lui a ouvert la porte
00:09:08il lui a asséné un coup de couteau dans le ventre son fils de 42 ans qui se situait
00:09:13également dans l'appartement et est venu en courant il a subi un coup de couteau lui au niveau du
00:09:19thorax il a pu alerter quand même les voisins qui ont appelé la police l'homme a été ensuite
00:09:26interpellé il a vu il s'était enfui dans un immeuble à côté
00:09:29donc dans lequel il se trouvait avec sa mère et sa soeur il a été immédiatement placé en garde à vue
00:09:36il a été tout de suite donc placé en garde à vue dans ce cours de cette garde à vue un médecin psychiatre
00:09:41donc l'a examiné et il a donc
00:09:45reconnu son incapacité à poursuivre cette garde à vue son incapacité psychiatrique une
00:09:52Hospitalisation pardon sous contrainte a été dessiné et les deux victimes aujourd'hui sont toujours à l'hôpital leur pronostic vital était toujours
00:10:00engagé ce midi merci beaucoup Corentin Alonso pour toutes ces précisions et on remercie évidemment Axel Raybaud à qui on doit ces images
00:10:07plus de précisions avec vous sur le profil de l'individu Sabrina Birlin-Bouillet on sait notamment sur son statut un peu plus sur son statut
00:10:14administratif et effectivement là aussi ça pose un peu question
00:10:17Oui parlons de son profil donc il s'agit d'un marocain de 38 ans qui est en France depuis 2002 il est déjà connu des services
00:10:24de police il a été condamné de nombreuses fois notamment pour des faits de trafic de stupéfiants de violence
00:10:29de port d'armes de rébellion et de violence sur personnes dépositaires de l'autorité publique
00:10:35il avait été déclaré irresponsable pénalement dans une autre affaire de violence en 2020 suite à ces faits là
00:10:41la préfecture de Rayloir et suite au fait qu'il a été hospitalisé aussi sous contrainte
00:10:46la préfecture avait décidé de ne pas renouveler sa carte de résidence sauf que depuis le mois d'octobre
00:10:522024 il bénéficiait d'une autorisation de séjour provisoire de six mois qui était en cours de délivrance
00:10:58alors la préfecture de Rayloir nous l'avons contacté nous précise que ce qui ne pouvait en aucun cas être placé sous le statut d'OQTF
00:11:06vu que le suspect est interné
00:11:08psychiatriquement en effet je vous rappelle que le placement sous OQTF ne peut pas se faire si l'individu
00:11:14nécessite des soins médicaux et donc pour l'heure sa garde à vue a été
00:11:18incompatible jugée incompatible avec son état mental et le voilà de nouveau
00:11:22hospitalisé sous contrainte. Merci beaucoup pour toutes ces précisions ça permet évidemment d'ouvrir le débat
00:11:27Raphaël Stainville il y a toujours une forme de fatalisme et de zones grises liées à ces
00:11:33troubles psychiatriques qui touchent un grand nombre d'individus et qui donc
00:11:37nous empêche d'aller au bout des procédures avec avec les pays de ces ressortissants concernés
00:11:42En fait ce qui est ce qui est fou et on se demande comment s'en sortir c'est que lorsque ces individus ne sont pas sous OQTF
00:11:49ce sont des malades mentaux qui nécessitent des soins psychiatriques et on voit que la procédure encore une fois
00:11:57finalement est extrêmement compliquée extrêmement lourde et que le droit, les dispositions
00:12:03finalement rendent très délicates, très compliquées. Et ça finit par se retourner contre la collectivité, contre la société. Exactement
00:12:10Donc face à cette, oui vous parliez de fatalisme
00:12:14effectivement il y a quelque chose de de glaçant parce qu'on se demande comment finalement
00:12:19pouvoir prévenir ce genre de situation lorsque tout concourt à rendre impossible finalement le retour
00:12:25de ces personnes dans leur pays d'origine. Il y a déjà là une sorte d'angle mort autour de toutes ces questions qui
00:12:31qui de ces affaires qui foisonnent on commence à les accumuler et à chaque fois on a l'impression d'avoir la même impuissance
00:12:38pour régler ce genre de cas, des individus qui bien trop souvent se retrouvent dans la nature donc au contact du public.
00:12:44C'est à dire que les
00:12:46dispositions législatives ont été, vous savez ça a été un peu comme le millefeuille administratif au cours des quarante dernières années
00:12:54on a empilé de nouveaux textes sans jamais
00:12:58voir si
00:13:00ça collait avec ce qui préexistait sans jamais rien supprimer. D'ailleurs je crois que c'est sous François Mitterrand
00:13:07il avait été question de
00:13:10réécrire le code pénal et on s'aperçoit qu'aujourd'hui à la faveur de février-hiver comme celui-ci qu'aujourd'hui il y a une
00:13:19autorisation
00:13:21préalable de séjourner en France et qui
00:13:25empêche de prononcer
00:13:27une obligation de quitter le territoire justement pour des soins. Alors il y a quelque chose d'assez ubuesque et paradoxal puisque
00:13:35Ce jeune homme théoriquement compte tenu de son casier judiciaire il aurait pu faire
00:13:42l'objet
00:13:44d'une OQTE
00:13:46malheureusement ou en tout cas. C'est à dire qu'il va falloir se pencher sur la loi un peu plus ? Oui puisque aujourd'hui dès que vous êtes déclaré
00:13:54irresponsable au regard de la loi pour des faits psychiatriques
00:13:59Vous ne pouvez pas voilà vous devez être soigné mais si vous êtes soigné vous ne restez pas évidemment
00:14:05indéfiniment étant donné
00:14:07l'état de
00:14:08la psychiatrie en France
00:14:10On les garde pas indéfiniment et donc il ne peut y avoir que réitération
00:14:17une fois et là c'est le cas
00:14:19vous avez ce gars qui est
00:14:2138 ans qui est ressorti et il a à nouveau
00:14:24commis un méfait
00:14:26non je pense que dans le discours des politiques qui est ils connaissent très bien l'état de la situation ils ont des juristes
00:14:33dans tous les ministères ils savent très bien quelle est
00:14:37oui la situation
00:14:39légale et législative et ils pourraient
00:14:43utilement réformer ces dispositions
00:14:45Admettons qu'on le fasse bon là en l'occurrence on ne peut pas s'en prendre au Maroc puisqu'il n'y a pas d'OQTF, qu'il n'y a pas de résistance ou
00:14:51de refus du pays de ce ressortissant mais en admettant qu'on change la loi est-ce que vous pensez qu'un pays
00:14:58reprendrait un ressortissant avec un tel pédigré psychiatrique ?
00:15:03C'est toujours la même chose il y aura de toute façon des freins à l'arrivée même si vous changez la loi il y aura probablement des
00:15:08freins mais si l'on veut poursuivre la réflexion de Denis il y a quelque chose qui est vraiment ubuesque
00:15:15c'est que on voit que notre droit les différentes dispositions qui existent
00:15:19ne font qu'aggraver et même presque légitimer
00:15:23un certain nombre de personnes qui ne devraient plus être en France et qui à terme finiront par être probablement
00:15:28régularisés parce que les OQTF non
00:15:31exécutés au bout d'un certain temps c'est le signe que cette personne a été pendant un an, deux ans, trois ans, quatre ans, peut-être même
00:15:38cinq ans sur notre territoire et qu'au bout d'un certain temps ils peuvent
00:15:42prétendre à être régularisés et donc notre incapacité à pouvoir les ramener chez eux
00:15:49et les documents administratifs qui sont produits
00:15:53justement pour leur signifier leur départ, leur signifier leur placement sont autant de documents qui vont leur permettre finalement de pouvoir rester en France
00:15:59alors j'aimerais aussi qu'on aborde, merci beaucoup Sabrina de nous apporter tous ces éléments parce que franchement le
00:16:04casier judiciaire dont j'avais pas forcément eu connaissance ce matin il est long comme le brin, le concernant
00:16:09j'aimerais qu'on aborde un autre jugement qui nous a tous frappés ce matin vous vous souvenez forcément de ce médecin
00:16:15de 64 ans qui avait été défiguré dans son cabinet à
00:16:19Drancy, des faits qui remontent à novembre dernier, et bien son agresseur a été condamné à trois semaines
00:16:25vous avez bien entendu, trois semaines de travaux d'intérêt général et 2000 euros d'amende
00:16:31regardez Charles Camara
00:16:35Un verdict qu'il juge scandaleux
00:16:38violemment agressé il y a trois mois dans son cabinet à Drancy, le docteur Houlmeki s'insurge aujourd'hui
00:16:45Son agresseur a écopé d'une peine de trois semaines de travaux d'intérêt général
00:16:492000 euros d'amende ainsi qu'une interdiction de se rendre au cabinet du médecin généraliste
00:16:54moi je suis écœuré par ce verdict je suis je veux dire j'ai
00:17:00j'ai eu pratiquement plus d'odorat, plus de goût, ça ne reviendra plus, j'ai des douleurs de dents en permanence, j'ai mal à la tête
00:17:08je suis dans un état psychique très très très délabré
00:17:13et tout ça, ça mérite juste trois semaines de travaux d'intérêt général, ça m'écoeure
00:17:20Le lundi 25 novembre 2024, ce médecin proche de la retraite reçoit un violent coup de tête causant une triple fracture du nez
00:17:28l'agresseur n'est pas un inconnu, il s'agit d'un jeune patient qu'il traite depuis plusieurs années tout comme d'autres membres de sa famille
00:17:35On pensait être encore je veux dire un endroit qui était sacré
00:17:40et tout ça, mais maintenant c'est fini
00:17:43Ces dernières années, les agressions contre les médecins et autres professionnels de la santé sont en hausse
00:17:48menaces, violences verbales ou physiques
00:17:51Selon une enquête du conseil national de l'ordre des médecins, l'année 2023 a été un record avec 1581 cas d'agressions enregistrés
00:18:01Ce matin il était très choqué, vous l'avez peut-être vu sur l'antenne de CNews
00:18:05Il était même en larmes, il disait que le comportement de l'agresseur était absolument terrible pendant l'audience
00:18:14et évidemment la peine, comment voulez-vous avec ce genre de peine, que ça ait valeur d'exemple ?
00:18:203 semaines d'intérêt général, ça ne va pas frapper les esprits si je puis dire
00:18:25Oui mais je pense que ce qu'il disait et ce qu'il mettait en cause, c'est même le déroulement de la justice en France
00:18:34Finalement, son statut de victime a quasiment pas été respecté
00:18:44La douceur presque de la peine au regard des traumatismes qu'il subit et les stigmates qu'il porte encore
00:18:54les souffrances psychologiques qui sont les siennes font qu'on se dit qu'il y a vraiment presque la volonté
00:19:02de penser d'abord à l'éventuelle réhabilitation de ce jeune homme qui a commis ces gestes absolument horribles
00:19:11plutôt qu'à penser à la manière dont la victime se sent finalement respectée et entendue par la justice
00:19:19Vous voyez quand même les pièces qui ont été fournies à l'audience, ça fait partie des pièces à conviction comme on dit dans un procès
00:19:27Vous voyez ça, le type a le visage tubéfié, il est agressé dans son cabinet, en plus dans l'exercice de son travail
00:19:36pour un motif qui est complètement dérisoire et même injuste, parce qu'en fait on lui reproche à lui quelque chose dont il n'est pas responsable
00:19:45Et trois semaines d'intérêt général, est-ce qu'en effet on met trop de côté la victime ?
00:19:49Ça revient dans le discours de nombreux parents d'enfants agressés aussi, remettons la victime au cœur du sujet
00:19:55ça c'est vraiment une plaidoirie de plus en plus forte du côté des avocats aussi
00:19:59Alors non, la victime je pense qu'elle n'est pas lésée dans les procès, alors peut-être que dans ce cas
00:20:06Oui, d'espèce, ça a peut-être été le cas, mais depuis 1983, les victimes sont pleinement partie prenante
00:20:15Non, je pense que dans le cas de ces délinquants en particulier, les juges ont tenu compte d'un fait qu'il n'avait pas de casier judiciaire
00:20:24que c'était un primo délinquant, c'était la première fois, d'ailleurs il n'est pas venu ni armé etc, c'est un coup de tête
00:20:30Alors le type était barraqué, on voit les dégâts que ça a fait sur ce monsieur, on comprend d'ailleurs son traumatisme
00:20:38après d'ailleurs il avait dit, il avait d'abord fermé son cabinet provisoirement et il envisageait de le laisser fermer définitivement
00:20:48Mais, alors peut-être que le travail d'intérêt général c'est un peu léger comme peine, d'autant qu'on sait que depuis que ces peines existent
00:20:57c'est très difficile de les faire réaliser par les condamnés, pourquoi ? Parce qu'il y a très peu de collectivités locales qui souhaitent
00:21:10ou disposent de suffisamment d'activités pour faire travailler les condamnés à des travaux d'intérêt général
00:21:18Alors c'est toujours un petit peu de la tarte à la crème, il faudrait véritablement peut-être une peine de prison avec sursis en cas de récidive
00:21:28une mise à l'épreuve aurait été peut-être plus marquante, en tout cas pour la victime c'est certain que quand on voit sa colère et son incontentement
00:21:39aujourd'hui on peut comprendre ça, mais les juges font, essaient dans la force du possible, dans la mesure du possible de faire la part des choses quand même
00:21:48On en revient à la notion de mensuétude et de compréhension quand on aborde la primo-délinquance, c'est le cas aussi quand on aborde la justice des mineurs
00:21:58puisque dans le texte, pour pouvoir justifier, bon là on n'est pas dans le même cas de figure mais il y a quand même des liens sur la mensuétude en général de la justice
00:22:08pour pouvoir avoir levé l'excuse de minorité, donc à 16 ans, il faut que ce soit des multi-récidivistes et qu'il y ait des faits graves
00:22:14donc voilà, le problème c'est qu'on n'arrive pas à marquer dès la première condamnation ou une première condamnation l'individu et faire en sorte qu'il ne réitère pas ses faits
00:22:23Oui mais en fait je pense que ce qu'on ne comprend pas c'est que la sanction, la peine, elle est à la fois une réparation pour la victime
00:22:32mais c'est aussi une réparation ou en tout cas une opportunité pour la personne qui a commis ces crimes, des lits, de pouvoir se réparer, se reconstruire
00:22:41c'est-à-dire que s'il n'y a pas une sanction, s'il n'y a pas quelque chose de suffisamment fort, c'est très compliqué pour la personne condamnée de pouvoir se reconstruire
00:22:52Si on donne un travail d'intérêt général, très honnêtement, qu'est-ce qui empêchera cet individu de pouvoir recommencer demain parce que c'est extrêmement léger
00:23:02et pour revenir sur ce que disait Denis en disant, si si, les victimes sont entendues, elles sont associées
00:23:12il faut réaliser ce que c'est pour une victime, le parcours combattant qu'est le parcours judiciaire aujourd'hui
00:23:18D'une certaine manière, dans son malheur, le procès a été assez rapide, presque un an après les faits commis et c'est très rare, c'est presque très rapide dans le cadre de la justice française
00:23:30D'ailleurs il devait y avoir une comparution immédiate et l'auteur des faits a demandé un peu de temps pour préparer sa défense
00:23:40Merci beaucoup, on va s'attendre quelques secondes, on reviendra bien sûr pour le journal de 14h30 avec Augustin Dodadieu
00:23:46et puis on partira à Grenoble, une visite en deux temps voire même trois temps si on prend l'aspect politique pour Bruno Retailleau
00:23:52ça survient ce déplacement dans la cité grenobloise au surlendemain d'une attaque à la grenade qui a fait de nombreux blessés
00:24:00dont certains qui sont encore en urgence vitale et puis bien sûr il s'agit de dévoiler ce qu'il entend faire en matière de lutte contre le narcotrafic
00:24:08et puis aussi d'asseoir un petit peu la candidature récente qu'il a annoncée à la présidence des républicains, à tout de suite
00:24:16Tribane, vos cryptos, c'était la météo avec Desblocs, le premier compte courant qui accepte aussi les cryptos
00:24:24Nous en voici avec le journal d'Augustin Dodadieu, on va parler de l'un des plus hauts responsables de Daesh
00:24:31qui pourrait revenir en France puisque sa famille a demandé à la cour administrative d'appel de Paris de le faire rapatrier
00:24:37Il s'agit d'Adrien Guillal qui a notamment prêté sa voix à la revendication audio de l'attentat de Nice en 2016
00:24:43et revendiqué l'assassinat de Magnanville d'un couple de policiers de la même année
00:24:47Son retour sur le sol français semble possible dans les prochaines semaines mais que dit concrètement la loi française ?
00:24:53On voit tout cela avec Marine Sabourin
00:24:55La France peut-elle être contrainte à rapatrier un djihadiste français parti en Syrie ?
00:25:00La cour administrative de Paris va devoir trancher sur la question dans les prochaines semaines avec le cas d'Adrien Guillal, alias Abu Oussama Al-Faranzi
00:25:08Jusque là, la France est uniquement procédée au rapatriement d'enfants et de femmes entre 2022 et 2023 car aucune loi ne l'oblige à rapatrier un ressortissant sur son sol
00:25:18La politique française a toujours été de refuser le rapatriement de ces djihadistes qui ont pris les armes contre la France et qui doivent être jugés sur place
00:25:26Ces dernières années, la famille du terroriste a demandé à plusieurs reprises son retour en France mais le tribunal administratif s'était déclaré incompétent
00:25:34C'est une décision de l'Etat, une décision souveraine, il appartient au gouvernement français de décider qui il veut voir revenir ou pas
00:25:42Mais le juge administratif pourrait s'appuyer sur un article de la cour européenne des droits de l'homme
00:25:47Nul ne peut être expulsé, par voie de mesures individuelles ou collectives, du territoire de l'Etat dont il est le ressortissant
00:25:53Cela signifie que le djihadiste ne pourra être refusé sur notre sol s'il revient sur le territoire par ses propres moyens
00:26:00Il sera toutefois très certainement jugé
00:26:02En 2022, la CEDH avait condamné la France pour ne pas avoir étudié de manière appropriée les demandes de rapatriement de familles de djihadistes bloquées en Syrie
00:26:12Et puis on va parler de l'auteur de l'attaque à la voiture Bélier qui a frappé Munich hier
00:26:16Il aurait bien agi pour des motifs religieux et islamistes selon les autorités allemandes
00:26:20Oui, le responsable de la police locale fait état ce matin d'une orientation islamiste et d'une motivation religieuse de l'auteur présumé de l'attaque
00:26:28Un jeune afghan de 24 ans dont la demande d'asile avait été rejetée par l'Allemagne
00:26:33Dans cette attaque, 36 personnes ont été blessées dont deux très grièvement
00:26:37Le gouvernement est accusé de laxisme sur la sécurité par l'opposition
00:26:41L'actualité à l'étranger toujours
00:26:43Volodymyr Zelensky accuse la Russie d'avoir attaqué la structure de confinement de la centrale nucléaire de Tchernobyl avec un drone explosif
00:26:50Le Kremlin, quant à lui, dément formellement cette accusation
00:26:54Selon les autorités ukrainiennes, aucune hausse des radiations n'a été constatée
00:26:58Cet incident intervient alors que le président américain Donald Trump a rompu le statu quo et l'isolement par l'Occident de Vladimir Poutine
00:27:06Une initiative qui fait craindre un abandon de l'Ukraine par Washington
00:27:10Et puis une image qui a fait d'ores et déjà le tour des réseaux sociaux
00:27:14Regardez cet incident terrifiant qui s'est produit au Chili
00:27:18Une baleine à bosse a avalé un kayakiste
00:27:20Et oui, et fort heureusement, regardez Nelly, la baleine l'a recraché très rapidement
00:27:24Alors visiblement la pilule était un peu grosse à avaler
00:27:28Mais après avoir vu les amygdales de la baleine, l'homme est ressorti indemne
00:27:32C'est la bonne nouvelle, ça s'est passé dans le détroit de Magellan au sud du Chili
00:27:36Une incroyable évasion filmée par son père qui a eu lieu à avoir une très belle frayeur
00:27:40La vidéo impressionnante est devenue évidemment virale sur les réseaux sociaux
00:27:44Quel enfer, franchement, il s'en sort bien
00:27:46Merci, non pas du tout, en plus les os ont l'air glacés
00:27:49Merci beaucoup et on se retrouve tout à l'heure pour votre grand journée
00:27:52On va marquer une autre pause et puis on reviendra donc à ce déplacement XXL
00:27:56De Bruno Retailleau à Grenoble en ce vendredi, à tout de suite
00:28:06Nous revoici avec Denis Demompion et Raphaël Stainville cet après-midi
00:28:10Merci messieurs d'être parmi nous dans 180 minutes info
00:28:12On va vous montrer cette image de quelques micros qui attendent
00:28:15Dans une grande salle de la préfecture de l'Isère
00:28:19C'est là que Bruno Retailleau devrait prendre la parole
00:28:22Si on en croit le reporter sur place, d'ici une dizaine de minutes
00:28:26Pour faire un point sur sa feuille de route, sur le plan de lutte contre le narcotrafic
00:28:31Un autre, qu'il entend mener peut-être un peu plus concrètement
00:28:35En ce qui concerne l'agglomération grenobloise
00:28:37Mais il était déjà sur place ce matin
00:28:39Deux jours après cette attaque à la grenade dans un bar, dans un café
00:28:43Qui a marqué les esprits, mais après avoir annoncé aussi sa candidature à la présidence LR
00:28:48Il occupe beaucoup l'espace en ce moment
00:28:50On reviendra de tout à l'heure à ce plan de lutte contre le narcotrafic
00:28:55C'est une ville dont on sait qu'elle est gangrenée par le trafic de drogue
00:28:58Puisqu'il y a eu une recrudescence, une explosion même de fusillades
00:29:03De règlements de comptes sur fond de lutte, de territoire
00:29:06Y compris l'été dernier, on se souvient que l'été avait été particulièrement meurtrier
00:29:09A Grenoble, il y a eu un peu moins de 7 ou 8 morts par règlements de comptes
00:29:13Et puis il y avait cette image aussi ce matin, aux côtés d'Eric Piolle
00:29:16Qui a eu d'ailleurs des propos peu amènes à son égard et à l'égard des autres ministres de l'intérieur
00:29:22Deux hommes que tout oppose
00:29:23On va voir ce que ça a donné pour la visite matinale dans ce sujet
00:29:29C'est devant la façade de ce bar à Grenoble, attaqué à la grenade ce mercredi
00:29:34Que Bruno Rotaillot a donné rendez-vous aux journalistes
00:29:37Comme un symbole, le ministre de l'intérieur a choisi la métropole grenobloise
00:29:42Pour dévoiler sa stratégie intitulée « ville de sécurité renforcée »
00:29:47Toutes les limites sont désormais dépassées
00:29:49Evidemment, ce qui s'est produit ici était absolument inadmissible, inacceptable
00:29:54C'est la raison pour laquelle je suis venu à Grenoble
00:29:57Pour que je puisse présenter notre nouvelle doctrine
00:30:00Parce que compte tenu de cette hyper-violence
00:30:03Compte tenu de ce que nous ne luttons pas toujours à armes égales
00:30:07Il faut revoir de fond en comble notre approche
00:30:10Pour qu'on puisse précisément se battre à armes égales
00:30:13Et pour qu'on puisse avoir un certain nombre de résultats
00:30:15Ces dernières années, Grenoble est confronté à une hausse des fusillades
00:30:19Et des règlements de comptes sur fond de trafic de drogue
00:30:22Une situation avec laquelle les habitants doivent désormais composer
00:30:26En dix ans, c'est de la folie
00:30:28On ne sort plus de la nuit, c'est pas la peine
00:30:32On vit dans la crainte, mine de rien
00:30:35Il y a les dealers, tout ce que vous voulez
00:30:38Il y a quelques années, ça s'est beaucoup dégradé
00:30:40En 2024, pas moins de 40 fusillades ont été recensées dans la ville grenobloise
00:30:45Faisant 7 morts et 35 blessés
00:30:48Raphaël, Grenoble en effet, c'est une sorte de microscope
00:30:52De tout ce qui ne va pas dans notre pays en matière d'insécurité
00:30:55De narcotrafic, de gangrène de la drogue
00:30:58Pas très étonnant qu'il ait choisi ce lieu
00:31:01Il y a aussi une dimension évidemment politique
00:31:03Parce que s'il est sur les terres d'un certain Éric Piolle
00:31:05C'est-à-dire qu'une image ce matin des deux hommes côte-à-côte
00:31:07Ne manquait pas de saveur
00:31:09Il y avait le côté très républicain
00:31:11Qui impose à l'exercice de ne rien laisser paraître
00:31:14Mais néanmoins, on sentait que les pics n'étaient pas loin
00:31:17Entre les deux hommes
00:31:18Parce qu'Éric Piolle, évidemment, il est très critiqué
00:31:20Pour la gestion de sa ville en matière de sécurité
00:31:23Il a été beaucoup plus bavard avant que le ministre de l'Intérieur
00:31:26Ne débarre dans sa ville
00:31:29Parce que la rencontre entre les deux hommes finalement
00:31:32Elle a été finalement assez sinon cordiale
00:31:36En tout cas constructive
00:31:39Parce que la question de la sécurité
00:31:41Ce n'est pas une affaire de gauche ou de droite
00:31:43Les premiers qui sont touchés par l'insécurité
00:31:46Ce sont ceux qui ne peuvent pas s'en préserver
00:31:48Et donc on peut tenir un discours idéologique utopiste
00:31:53Parfois comme Éric Piolle
00:31:55Être finalement quasiment un représentant
00:31:58De cette gauche digicode
00:32:00Qui tient des grands discours
00:32:02Mais qui finalement est à l'abri de cette violence
00:32:04Face à ces administrés qui souffrent
00:32:06Qui sont en première ligne face aux dealers
00:32:08Aux trafiquants de drogue
00:32:10Et à cette violence du quotidien
00:32:12Bien évidemment que les grands discours d'Éric Piolle
00:32:16Ne tiennent pas
00:32:18Bruno Retailleau l'a bien compris
00:32:20Qui a expliqué qu'il n'y a pas de concorde sans ordre
00:32:25Et finalement il trouve avec Grenoble
00:32:29Un terrain de jeu idéal pour dérouler son discours
00:32:33Et mettre en avant les changements de cap
00:32:38Qu'il compte bien opérer dans les semaines et mois à venir
00:32:41Il y a effectivement plusieurs aspects à commenter
00:32:44A travers ce déplacement
00:32:46Restons un peu sur la personnalité d'Éric Piolle
00:32:48Malgré tout ce que vous dites
00:32:50Il a été élu et réélu
00:32:52Ces administrés visiblement
00:32:54Ou n'ont pas pris la mesure de l'insécurité qui régnait
00:32:56Ou ne lui en tiennent pas grief
00:32:58Est-ce que ça vous surprend ?
00:33:00Alors on verra
00:33:02Les prochaines élections sont en 2026
00:33:04On verra puisque
00:33:06La violence s'est quand même beaucoup développée
00:33:09Ces dernières années
00:33:11Et depuis son dernier mandat
00:33:13Mais surtout
00:33:15C'est l'espèce de désinvolture
00:33:19Avec laquelle il traite ces questions-là
00:33:23Puisque dans un entretien
00:33:25Qu'il parait le lendemain même
00:33:31Où une grenade des goupillets
00:33:33Est lancée dans ce bar à Grenoble
00:33:35Qui fait une quinzaine de blessés assez sérieux
00:33:39Et bien on lui dit
00:33:41Mais l'insécurité c'est le gros point noir de Grenoble
00:33:45Et il répond je m'en fous un peu
00:33:47Tout ça c'est de la fachosphère
00:33:49C'est que les vilains qui me veulent du mal
00:33:51C'est même totalement désinvolte
00:33:53Oui totalement désinvolte
00:33:55Alors on y reviendra
00:33:57Je vous propose de marquer une petite pause
00:33:59Afin de ne pas rater cette prise de parole
00:34:01De Bruno Retailleau
00:34:03Qui devrait intervenir normalement d'ici 5-10 minutes
00:34:05Crypto c'était la météo avec des blocs
00:34:07Le premier compte courant
00:34:09Qui accepte aussi les cryptos
00:34:11De retour avec vous
00:34:13Et à l'heure qu'il est on attend toujours
00:34:15Une prise de parole de Bruno Retailleau
00:34:17A Grenoble précisément
00:34:19A la préfecture de Lisers
00:34:21Vous le voyez ces micros sont là
00:34:23Ils n'attendent plus que le ministre de l'intérieur
00:34:25Je vous propose aussi
00:34:27On en parlait de cette visite
00:34:29Aux côtés d'Eric Piolle ce matin
00:34:31A propos de l'attaque à la grenade
00:34:33Qui avait eu lieu dans sa ville il y a 48 heures
00:34:35Qui régnait à Grenoble
00:34:37Et il a montré une sorte de détachement
00:34:39Face aux critiques
00:34:41Il y est revenu d'ailleurs ce matin
00:34:43A l'occasion d'une interview radio
00:34:45Est-ce qu'on s'en fout des critiques
00:34:47Et des procès
00:34:49En laxisme
00:34:51Oui effectivement
00:34:53Je pense que le laxisme est dans ceux qui répètent
00:34:55Toujours les mêmes stratégies avec toujours les mêmes erreurs
00:34:57Donc le laxisme pour moi est du côté des ministres
00:34:59De l'intérieur successifs depuis Nicolas Sarkozy
00:35:01Qui ont fait du narcotrafic
00:35:03De fonds de commerce pour devenir connus
00:35:05Sarkozy c'est un marché
00:35:07Manuel Valls qui avait fait 5% de la primaire socialiste
00:35:09Et devenu Premier ministre
00:35:11Retailleau et Darmanin que personne ne connaissait
00:35:13Et sont devenus des figures de la politique
00:35:15Et puis il y a la question de sécurité
00:35:17Et la question de sécurité évidemment ça nous préoccupe
00:35:19Les maires sont dans le continuum de sécurité
00:35:21Je le suis
00:35:23Et comme tous mes collègues
00:35:25Et personne, quelle que soit la couleur politique
00:35:27Se fout des questions de sécurité
00:35:29C'est notre quotidien et ça intéresse tous les habitants
00:35:32Une fois qu'il a dit ça, il n'a pas dit grand chose
00:35:34Un, et deux
00:35:36Il passe son temps à critiquer les ministres de l'intérieur
00:35:38Qui se rengorgent de leurs déclarations
00:35:40Et de leurs visites sur le terrain
00:35:42En disant finalement qu'ils se succèdent
00:35:44Ils se ressemblent et ils font leur beurre
00:35:46De toutes ces affaires sordides sur le terrain
00:35:48Mais lui il n'apporte pas plus de réponses
00:35:50A faire ce catalogue
00:35:52En quoi il se démarque des autres finalement ?
00:35:54Il s'est démarqué d'une certaine manière
00:35:56Puisqu'il s'était opposé
00:35:58A ce que la vidéosurveillance
00:36:00Soit développée dans sa ville
00:36:02Contrairement, il avait d'ailleurs
00:36:04Un pendant dans ses maires écolos
00:36:06Verts
00:36:08Qui avait été élu, celui de Bordeaux
00:36:10URMIC, Pierre URMIC
00:36:12Il était sur les positions d'Éric Piolle
00:36:14Et puis
00:36:16Voyant
00:36:18L'insécurité se développer
00:36:20La violence, tout ça
00:36:22Il a finalement changé son fusil d'épaule
00:36:24Et maintenant il est devenu
00:36:26Plus royaliste que le roi
00:36:28En matière de sécurité
00:36:30Alors ça lui bénéficiera peut-être aux prochaines élections
00:36:32Mais en tout cas
00:36:34Eric Piolle ne semble pas avoir changé d'un iota
00:36:36Il reste assez dogmatique
00:36:38D'ailleurs
00:36:40Pierre URMIC il est allé même jusqu'à armer
00:36:42Sa police municipale
00:36:44C'est là où c'est intéressant
00:36:46C'est que le dossier de libération consacré
00:36:48Aux mairies écolos
00:36:50Face à la montée de la violence
00:36:52Et la délinquance
00:36:54Justement
00:36:56On voit qu'il y a des stratégies très différentes
00:36:58On a d'un côté Eric Piolle qui est droit dans ses bottes
00:37:00Qui continue d'un point de vue
00:37:02Doctrinaire
00:37:04A laisser faire
00:37:06Considérant que c'est les prérogatives de l'état
00:37:08Que de régler ses questions
00:37:10Et que ce n'est pas à lui de mettre des caméras
00:37:12D'armer sa police
00:37:14Et on voit d'ailleurs que sa police municipale
00:37:16A force d'être désarmée n'ose même plus intervenir
00:37:18Lorsque
00:37:20Des cas
00:37:22Se présentent sous leurs yeux
00:37:24Et puis un certain nombre d'autres maires écologistes
00:37:26Qui rattrapés par le réel
00:37:28Rattrapés par cette ultra-violence
00:37:30Ont finalement changé de pied
00:37:32C'est le cas à Bordeaux, c'est le cas à Lyon
00:37:34Il y a des changements de pied
00:37:36Chez certains
00:37:38De ses collègues
00:37:40Et lui il est absolument
00:37:42C'est un idéologue, un doctrinaire
00:37:44Qui ne compte pas
00:37:46Varier d'un iota dans sa politique
00:37:48D'ailleurs on le sent bien
00:37:50Dans le son qu'on vient de vous passer
00:37:52Il retranche un peu derrière ce qu'il appelle
00:37:54Le continuum de sécurité
00:37:56Il a bon dos, ça veut dire en gros
00:37:58C'est à la police nationale de gérer ça
00:38:00C'est un classique
00:38:02D'ailleurs quand on ne peut pas gérer sa veille
00:38:04C'est du ressort du ministre de l'intérieur
00:38:06De l'état etc
00:38:08Mais ils sont quand même
00:38:10Les premiers magistrats de la ville
00:38:12Et ils sont quand même tenus
00:38:14D'avoir une ville un peu
00:38:16Vous parlez du réel, rappelons que même confronté au réel
00:38:18Parce qu'il a quand même perdu un agent municipal
00:38:20Dans des conditions dramatiques
00:38:22C'était quelqu'un qui était en charge de la propreté
00:38:24Il avait été très ému
00:38:26Il avait fait une déclaration sur les marges de la mairie
00:38:28On s'en souvient bien
00:38:30Néanmoins il ne s'est pas du tout ravisé
00:38:32C'est dire à quel point en effet
00:38:34Le dogme est tenace chez cet homme
00:38:36En tout cas il ne veut pas se dédire visiblement
00:38:38Alors maintenant parlons peut-être aussi
00:38:40De ce qui nous anime aujourd'hui
00:38:42C'est à dire le discours que tiendra Bruno Rotailleau
00:38:44En matière de lutte contre le narcotrafic
00:38:46On sait que les angles d'attaque
00:38:48Sont multiples
00:38:50Il va falloir s'atteler à la question
00:38:52A travers plusieurs biais
00:38:54Qu'est-ce qu'il pourrait raisonnablement annoncer aujourd'hui
00:38:56Qui renverse la table ?
00:38:58Il a déjà fait le plus gros du travail
00:39:00Par une circulaire
00:39:02Je crois qu'il a rendu publique jeudi
00:39:04Dans laquelle d'ailleurs
00:39:06Il reprend
00:39:08Les grands thèmes
00:39:10De ce qu'il faut faire
00:39:12Plus de rigueur, de sévérité
00:39:14Mais en réalité
00:39:16Ce qui est très intéressant dans cette circulaire
00:39:18C'est qu'il renvoie
00:39:20A la justice
00:39:22Et donc c'est son collègue Darmanin
00:39:24Qui dit que les sanctions
00:39:26Doivent être appliquées
00:39:28Beaucoup plus vite
00:39:30Beaucoup plus durement
00:39:32Et donc d'une certaine manière
00:39:34C'est une manière de dire à Gérald Darmanin
00:39:36Qui est à Garde des Sceaux aujourd'hui
00:39:38Il faudrait peut-être renforcer
00:39:40Le dispositif
00:39:42Et revoir les textes de loi sur cette question
00:39:44Alors évidemment lui
00:39:46Bruno Ratailleau
00:39:48Ministre de l'Intérieur
00:39:50Il dit on fera ce qu'il faut
00:39:52Avec les services de renseignement
00:39:54Sur les gros trafiquants
00:39:56Et les gros maîtres du narcotrafic
00:39:58Mais il n'y a pas grand chose
00:40:00De neuf
00:40:02Par rapport à ce que
00:40:04Gérald Darmanin lui-même
00:40:06Ministre de l'Intérieur avait lancé
00:40:08Les opérations placenet
00:40:10C'est à dire qu'il y avait
00:40:12Un coup fourré à Marseille
00:40:14Ou à Grenoble ou ailleurs
00:40:16On faisait une opération
00:40:18On envoyait 300 policiers
00:40:20Ou CRS etc
00:40:22C'était l'exemple marseillais
00:40:24Et puis
00:40:26Le problème c'est qu'il n'était pas réglé
00:40:28Le narcotrafic
00:40:30Se déplace d'ailleurs
00:40:32Dans la liste des villes
00:40:34Qui ont été
00:40:36Répertoriées par Bruno Ratailleau
00:40:38Vous avez Marseille, vous avez Grenoble
00:40:40Vous avez Nantes, vous avez tout ça
00:40:42Mais il ne faut pas oublier non plus
00:40:44Que le narcotrafic
00:40:46Gangrène également des villes moyennes
00:40:48Aujourd'hui
00:40:50Et donc c'est un problème qui n'est pas
00:40:52Comment dirais-je
00:40:54Localisé à quelques grandes villes
00:40:56Alors en réalité il n'a pas la main
00:40:58Vous êtes d'accord pour dire qu'il délègue aussi
00:41:00Le gros du travail
00:41:02A son allié
00:41:04Parce qu'on n'a jamais vu
00:41:06La police et la justice travailler
00:41:08De concert
00:41:10Pour ces questions-là
00:41:12Ce qui est compliqué pour Bruno Ratailleau
00:41:14Au-delà du fait qu'effectivement ce dispositif
00:41:16Doit être complété
00:41:18Notamment par ce parquet spécial
00:41:20Que Bruno Ratailleau et Gérald Darmanin
00:41:22Souhaitent voir créer
00:41:24C'est que probablement
00:41:26Bruno Ratailleau devrait défaire
00:41:28Ce que Gérald Darmanin a fait
00:41:30Lorsqu'il était au ministre de l'intérieur
00:41:32En démantelant notamment
00:41:34La police judiciaire
00:41:36Et lorsque vous écoutez
00:41:38Les enquêteurs
00:41:40La manière dont finalement
00:41:42Gérald Darmanin a mis fin
00:41:44A la spécificité de la PJ
00:41:46A des conséquences
00:41:48Sur le travail d'enquête
00:41:50Qui serait extrêmement précieux
00:41:52Et nécessaire, notamment si vous voulez
00:41:54Vous attaquer au gros bonnet
00:41:56Et non pas seulement
00:41:58Au dealer et à ceux
00:42:00Qui font la surveillance
00:42:02Sur les points de deal
00:42:04Une réforme qui avait été très critiquée
00:42:06Et sur lequel Bruno Ratailleau
00:42:08N'est pas revenu
00:42:10Mais on voit à quel point ça serait
00:42:12Embarassant pour lui que de s'en prendre
00:42:14A celui qui...
00:42:16Et pourtant ce serait absolument nécessaire
00:42:18Probablement
00:42:20Ca a été fait il y a 6 mois
00:42:22Donc c'est compliqué de dédier
00:42:24L'action de celui dont il a besoin
00:42:26Aujourd'hui pour implémenter
00:42:28Tout ce qu'il a envie de mettre
00:42:30En exécution
00:42:32Et c'est la raison pour laquelle
00:42:34Il dit aujourd'hui
00:42:36Il faut renforcer les sanctions pénales
00:42:38Et ce n'est que par ce biais
00:42:40Qu'on pourra mettre hors d'état de nuire
00:42:42Les narcotrafiquants
00:42:44Donc il faut espérer
00:42:46Qu'avec Gérald Darmanin
00:42:48Ils vont continuer à s'entendre
00:42:50Comme ils semblaient le faire
00:42:52Depuis quelques semaines
00:42:54Mais il est vrai que
00:42:56Là il y a des intérêts politiques
00:42:58Et évidemment la présidence
00:43:00Qui va être un enjeu important
00:43:02Dans le positionnement de l'un et de l'autre
00:43:04Alors oui en effet
00:43:06Il s'est déclaré le premier
00:43:08Dans cette guerre des chefs
00:43:10Qu'on va voir entre lui et Laurent Wauquiez
00:43:12Laurent Wauquiez lui a emboîté le pas
00:43:14Je crois que c'était hier
00:43:16Qu'il annonçait officiellement sa propre candidature
00:43:18C'est une manière aussi de dire
00:43:20Vous voyez moi je suis
00:43:22L'homme qui est sur le terrain
00:43:24Laurent Wauquiez on ne le voit pas beaucoup
00:43:26Finalement hormis
00:43:28Hormis au groupe à l'assemblée
00:43:30Il doit répondre à un double défi
00:43:32D'abord celui d'être
00:43:34Un ministre de l'intérieur à plein temps
00:43:36Et en même temps
00:43:38De faire la démonstration
00:43:40Qu'il peut être également l'homme de la situation
00:43:42Pour les républicains
00:43:44Sans mettre en péril
00:43:46Son travail au ministère de l'intérieur
00:43:48C'est la principale critique
00:43:50Que lui adresse aujourd'hui Laurent Wauquiez
00:43:52Lorsqu'il explique
00:43:54Que la situation de la France nécessite
00:43:56D'avoir un ministre de l'intérieur
00:43:58A plein temps, lui veut faire la démonstration
00:44:00Que tout est possible
00:44:02D'une certaine manière les faits et l'histoire
00:44:04Ne lui a pas forcément totalement donné tort
00:44:06Nicolas Sarkozy s'est emparé
00:44:08De l'UMP à l'époque
00:44:10Alors qu'il était place Beauvau
00:44:12Et les républicains
00:44:14Qui sont parmi ceux
00:44:16Les plus hostiles
00:44:20Au mandat unique
00:44:22Auraient tort finalement
00:44:24De ne pas se démultiplier
00:44:26Bien sûr qu'on peut faire les deux
00:44:28Mais voilà, il doit gagner
00:44:30En visibilité, en popularité
00:44:32Et d'une certaine manière
00:44:34Toutes ces prises de parole ne font que consolider
00:44:36Je crois que gagner en visibilité là depuis
00:44:38Vous avez raison
00:44:40Mais ne font que consolider
00:44:42Sa figure de chef
00:44:44De parti putatif
00:44:46C'est quand même les résultats
00:44:48Qu'on attend de lui
00:44:50Que ce soit pour l'exécution
00:44:52Des obligations
00:44:54De quitter le territoire
00:44:56Pour justement
00:44:58La lutte pour le narcotrafic
00:45:00Il ne va pas suffire de faire des déplacements
00:45:02Comme le faisait son prédécesseur
00:45:04A un moment donné
00:45:06Il va être confronté à ça
00:45:08Puisque je pense notamment
00:45:10Aux obligations de quitter le territoire
00:45:12Depuis qu'il est ministre de l'intérieur
00:45:14Il y en a eu beaucoup moins
00:45:16D'exécuter
00:45:18Que sous du temps de Castaner
00:45:20Au début flamboyant
00:45:22De la Macronie
00:45:24Il y a eu un camouflet aussi
00:45:26Avec l'Algérie quand même assez majeur
00:45:28Et puis bon, il y a aussi
00:45:30L'absence de majorité
00:45:32Il y a un tas de facteurs politiques
00:45:34Qui un petit peu empêchent
00:45:36Une action efficace
00:45:38Mais néanmoins
00:45:40Dès lors où on tient des discours
00:45:42Un peu martiaux
00:45:44Il faut être à la hauteur
00:45:46D'ailleurs ça peut lui être reproché
00:45:48Il y a des gens qui n'ont de cesse de dire
00:45:50Bon Bruno Retailleau en gros
00:45:52Qui marche évidemment sur les plates-bandes
00:45:54Du Rassemblement National à peu de choses près
00:45:56C'est le programme du Rassemblement National
00:45:58En matière de renvoi
00:46:00Vers les pays de ses ressortissants
00:46:02Il parle beaucoup
00:46:04Mais on l'attend aussi sur les faits
00:46:06Et ça c'est un peu le fond de commerce du RN
00:46:08Que de tenter de discréditer quelque peu l'action de Bruno Retailleau
00:46:10C'est sûr qu'aujourd'hui
00:46:12Le ministère de Bruno Retailleau
00:46:14C'est presque essentiellement un ministère de la parole
00:46:16Pour autant
00:46:18Ces échecs
00:46:20Et notamment lorsque l'Algérie
00:46:22Nous renvoie
00:46:24Des OQTF
00:46:26Ou ne délivre pas des laissés-passer consulaires
00:46:28Sont autant de raisons
00:46:30Qui permettent à Bruno Retailleau
00:46:32D'avancer sur un certain nombre de sujets
00:46:34En montrant que les blocages
00:46:36Sont tels
00:46:38Qu'on a besoin
00:46:40Notamment d'un référendum
00:46:42D'un changement de la constitution
00:46:44Et qu'en l'état il ne peut agir qu'à la marge
00:46:46Et donc ces effets ne seront jamais
00:46:48Spectaculaires comme son discours
00:46:50Pour le laisser entendre
00:46:52Mais parce qu'on a besoin
00:46:54De vrais changements pour pouvoir
00:46:56Obtenir des résultats
00:46:58Alors je vous le disais, on attend
00:47:00Peut-être qu'on va vous montrer
00:47:02L'image s'est stabilisée
00:47:04On est dans une grande pièce vide
00:47:06Salon de réception j'imagine
00:47:08De la préfecture de l'Isère
00:47:10Où Bruno Retailleau est attendu
00:47:12Ça fait 20 minutes que je vous dis ça
00:47:14Donc normalement ça devrait être éminent
00:47:16A l'heure qu'il est, cette prise de parole de Bruno Retailleau
00:47:18Qui est là donc sur plusieurs volets
00:47:20Bien sûr sur la sécurité au sens large
00:47:22En ce qui concerne la ville de Grenoble
00:47:24Mais cet après-midi il a décidé de s'atteler
00:47:26Et de préciser en effet sa circulaire en matière de lutte
00:47:28Contre le narcotrafic
00:47:30Il va normalement s'en expliquer assez longuement devant les caméras
00:47:32A demi-mot
00:47:34Il a déjà abordé la question ce matin
00:47:36Lorsqu'il était en déplacement
00:47:38Aux côtés d'Éric Piolle, le premier élu de la ville
00:47:40Je vous propose d'écouter cet extrait
00:47:42Un Grenoble
00:47:44En 2024 vous avez vu
00:47:4648 fusillades
00:47:486 morts
00:47:50Grenoble avec d'autres villes
00:47:52Avec d'autres villes fait partie
00:47:54De la vingtaine de villes qui nous préoccupent énormément
00:47:56Et pour laquelle nous avons élaboré
00:47:58Justement une nouvelle méthode, une nouvelle modalité
00:48:00Une nouvelle doctrine
00:48:02Pour passer à la vitesse supérieure
00:48:04Avant même d'ailleurs que le texte de loi
00:48:06Qui était voté à l'unanimité au Sénat
00:48:08Ce qui montre bien que
00:48:10La question de la sécurité et de l'ordre public
00:48:12Ce n'est pas une question de droite ou de gauche
00:48:14Alors je ne sais pas si on a un autre extrait
00:48:16Peut-être de ce qu'il a dit ce matin
00:48:18Parce que cette visite était quand même assez longue
00:48:20Et on a eu aussi cette prise de parole en direct
00:48:22Sur notre antenne
00:48:24Je vous propose d'écouter à nouveau Bruno Retailleau
00:48:28Il y a ici, vous le savez
00:48:30Un contexte de trafic
00:48:32Un contexte
00:48:34De criminalité organisée
00:48:36C'est la raison pour laquelle
00:48:38Je suis venu à Grenoble
00:48:40Pour que je puisse présenter notre nouvelle doctrine
00:48:42Parce que
00:48:44Compte tenu de cette hyper-violence
00:48:46Compte tenu de ce que nous ne luttons pas toujours
00:48:48À armes égales
00:48:50Il faut revoir de fond en comble notre approche
00:48:52Pour qu'on puisse précisément
00:48:54Se battre à armes égales
00:48:56Et pour qu'on puisse avoir un certain nombre de résultats
00:48:58Voilà
00:49:00Deux invités nous ont rejoints pour commenter
00:49:02Cette séquence qu'on attend toujours
00:49:04On aura beaucoup plus à commenter tout à l'heure
00:49:06Bonjour Céline Pinard
00:49:08Merci d'être avec nous cet après-midi
00:49:10Et bonjour Najwa El Haïté
00:49:12Merci de nous avoir rejoints également
00:49:14Évidemment Raphaël Stainville est resté pour nous épauler
00:49:16L'image du jour c'est celle-ci
00:49:18Normalement il devrait prendre la parole d'ici quelques secondes
00:49:20Je ne veux pas trop m'avancer
00:49:22Mais Bruno Retailleau qui nous fait un petit peu
00:49:24Patienter cet après-midi
00:49:26Il mène cette visite en Bourbatton
00:49:28À Grenoble autour de plusieurs problématiques
00:49:30Évidemment l'insécurité au quotidien
00:49:32Dans cette ville
00:49:34Et puis le narcotrafic
00:49:36Qui est en lien évidemment avec cette insécurité
00:49:38Qui alimente
00:49:40Et qui sans doute est le terreau
00:49:42Le plus fertile de cette insécurité
00:49:44Pour les grenoblois
00:49:46Céline Pinard
00:49:48On parlait tout à l'heure d'un Bruno Retailleau
00:49:50Qui est très prompt à s'exprimer
00:49:52Qui tient des propos qui font mouche
00:49:54Quand même
00:49:56Et en tout cas qui marque les esprits
00:49:58Le plus populaire
00:50:00Sans trop me tromper
00:50:02Une percée étonnante
00:50:04Le plus populaire du gouvernement arrive
00:50:06Et va se présenter au micro
00:50:08Vous l'avez fait venir plus vite bravo mesdames
00:50:20Merci d'être nombreux
00:50:22Je le disais ce matin
00:50:24Mon déplacement ici à Grenoble
00:50:26Ça fait de nombreuses semaines
00:50:28Il y a eu cette actualité
00:50:30Qui a éclairé d'un jour un peu nouveau mon déplacement
00:50:32Mais l'objectif du déplacement
00:50:34C'était de présenter
00:50:36Une nouvelle stratégie
00:50:38Pour lutter contre la criminalité organisée
00:50:40Pour lutter contre le narcotrafic
00:50:42Je veux simplement rappeler
00:50:44Des éléments de constat
00:50:46Et ces éléments sont absolument affolants
00:50:48Ils sont affolants parce que
00:50:50D'abord
00:50:52C'est une déferlante
00:50:54Aujourd'hui
00:50:56Un tsunami blanc même
00:50:58Cette expression a pu être lancée
00:51:00Dans le débat public
00:51:02De même que la commission d'enquête du Sénat
00:51:04Avait parlé
00:51:06Là encore d'une
00:51:08Submersion
00:51:10Et vraiment on a vu que
00:51:12Les saisies de cocaïne
00:51:14Avaient plus que
00:51:16Qu'un cuplé pratiquement décuplé
00:51:18En l'espace de dix ans
00:51:20Je veux simplement vous redire un chiffre
00:51:22Qui apparaît peu souvent
00:51:24Dans le débat public mais
00:51:26Nos forces de l'ordre auxquelles je veux associer
00:51:28La douane
00:51:30Sont totalement mobilisées puisque
00:51:32En 2023 en termes de cocaïne
00:51:34La saisie c'était
00:51:3623 tonnes
00:51:38Un an plus tard la saisie
00:51:40Sur onze mois c'est 47 tonnes
00:51:42Or
00:51:44Or le prix
00:51:46Semble ne pas bouger
00:51:48Alors que
00:51:50On a doublé les saisies
00:51:52Si le prix ne bouge pas
00:51:54Ca veut dire que
00:51:56Il n'y a pas de rareté
00:51:58Ca veut dire qu'il y a toujours plus
00:52:00D'arrivées
00:52:02Ce qui montre en réalité la situation
00:52:04Dramatique actuelle
00:52:06Deuxième élément
00:52:08Désormais les drogues les plus dures
00:52:10Je dis bien les plus dures sont disponibles
00:52:12Partout tout le temps
00:52:14Partout tout le temps
00:52:16Hier on pensait que
00:52:18C'était la panache si j'ose dire
00:52:20Des plus grandes villes
00:52:22Des quartiers mais aujourd'hui
00:52:24Tous les territoires sont concernés
00:52:26Quand je dis tous les territoires
00:52:28Bien sûr les territoires les plus urbains
00:52:30Mais aussi les territoires
00:52:32Les plus ruraux
00:52:34Les drogues sont disponibles
00:52:36Tout le temps
00:52:38Aussi puisque
00:52:40On a désormais avec l'Uber
00:52:42Une nouvelle distribution
00:52:44Qui permet à des consommateurs
00:52:46De recevoir à domicile
00:52:48De la drogue
00:52:50Donc ça c'est un constat général
00:52:52Ce constat général m'amène aussi
00:52:54A en faire un autre
00:52:56Je vous l'ai indiqué ce matin
00:52:58C'est que le narcotrafique
00:53:00Ce sont à la fois des enfants soldats
00:53:02Et des enfants victimes
00:53:04Ce sont des jeunes
00:53:06Qui sont recrutés
00:53:08Souvent sur des réseaux sociaux
00:53:10Et qui sont utilisés par les narcotrafiquants
00:53:12Comme des tueurs à gage
00:53:14Ils ont 15 ans
00:53:16Ils ont parfois 14 ans
00:53:18Souvenez-vous que le père de famille
00:53:20Qui était ce conducteur VTC
00:53:22Père de 3 enfants
00:53:24Avait été pris en otage
00:53:26Par un adolescent de 14 ans
00:53:28Qui l'a abattu à bout portant
00:53:30Parce qu'il refusait
00:53:32D'emmener ce jeune pour un règlement de compte
00:53:34Sur un autre lieu
00:53:36A Rennes, lorsque je m'étais déplacé
00:53:38C'est un enfant de 5 ans
00:53:40Deux balles dans la tête
00:53:42A côté de son père
00:53:44Qui était un trafiquant
00:53:46Il y a eu un règlement de compte
00:53:48Il a pris les deux balles
00:53:50A Marseille, ce jeune de 15 ans
00:53:52Lardé de 50 coups de couteau
00:53:54Et ils l'ont achevé
00:53:56En le brûlant vif
00:53:58La réalité du narcotrafique
00:54:00De la criminalité organisée
00:54:02Elle est celle-ci
00:54:04Et c'est la raison pour laquelle
00:54:06J'ai totalement assumé
00:54:08C'est la première fois qu'on le fait en France
00:54:10Pour la faire diffuser à la fois
00:54:12Sur les écrans de télévision
00:54:14Mais aussi sur les réseaux sociaux
00:54:16Pour responsabiliser et même
00:54:18Culpabiliser les consommateurs
00:54:20Je sais que les addictions
00:54:22Nécessitent parfois des soins
00:54:24Mais ce que je sais aussi
00:54:26Par ailleurs, et je ne suis pas
00:54:28Ministre de la santé
00:54:30Je suis ministre de l'intérieur
00:54:32Ce que je sais c'est que
00:54:34S'il n'y avait pas de consommateurs
00:54:36Il n'y aurait pas de trafiquants
00:54:38C'est-à-dire, comme vous le savez,
00:54:40Financés par l'argent de la drogue
00:54:42Par les saisies des biens confisqués
00:54:44Des narcotrafiquants
00:54:46Et dernier point de constat
00:54:48C'est aujourd'hui
00:54:50Une menace existentielle
00:54:52C'est une menace existentielle
00:54:54Le narcotrafique, la criminalité organisée
00:54:56Parce qu'elle a atteint
00:54:58Une telle puissance financière
00:55:00Que désormais, elle est capable
00:55:02De corrompre
00:55:04Aussi bien dans le secteur privé
00:55:06Que dans le secteur public
00:55:08Et donc il faut une réaction
00:55:10C'est ce que nous avons proposé
00:55:12Avec les parlementaires et notamment
00:55:14Avec la commission d'enquête du Sénat
00:55:16Que j'avais, quand j'étais président
00:55:18Du groupe au Sénat
00:55:20Diligenté sur le droit de tirage
00:55:22Que chaque groupe parlementaire a
00:55:24A chaque début
00:55:26De session
00:55:28Et cette commission d'enquête a débouché
00:55:30Elle était transpartisane
00:55:32Les conclusions ont été adoptées à l'unanimité
00:55:34Elle débouche sur un texte de loi
00:55:36Une proposition de loi qui a été votée
00:55:38Par l'ensemble des sénateurs
00:55:40A l'unanimité
00:55:42C'est si rare aujourd'hui
00:55:44Alors que bien souvent le milieu politique
00:55:46Est profondément divisé
00:55:48Mais les sénateurs ont été capables
00:55:50Je pense et j'en suis même sûr
00:55:52De surmonter, de dépasser
00:55:54Leurs divergences, leurs appartenances
00:55:56Partisanes et en quelque sorte
00:55:58Ils ont donné une première victoire à la République
00:56:00Je suis certain, c'est ce que j'ai dit ce matin
00:56:02Sur la place Saint-Bruno
00:56:04Que l'idée qui doit nous guider
00:56:06C'est de faire du combat
00:56:08Contre le narcotrafic et la criminalité
00:56:10Organisée la même chose
00:56:12Que ce que nous avons fait pour le combat
00:56:14Contre le terrorisme, avec des résultats
00:56:16Et nous le pouvons
00:56:18Ca mettra du temps
00:56:20Je ne peux pas m'engager sur le terme
00:56:22Mais cette victoire
00:56:24Nous l'obtiendrons
00:56:26J'en suis absolument certain
00:56:28Alors précisément pour l'obtenir
00:56:30Il y a une double lame, si j'ose dire
00:56:32Une lame un peu plus lointaine
00:56:34Qui va être
00:56:36Celle du texte
00:56:38Dès lors que le texte
00:56:40Sera définitivement voté
00:56:42Par les deux assemblées
00:56:44Et qui deviendra une loi
00:56:46Très rapidement, une nouvelle organisation
00:56:48De l'Etat, une spécialisation
00:56:50De toute la chaîne judiciaire
00:56:52Dans le terrorisme, nous avions créé
00:56:54Il y a dix ans, un parquet national dédié
00:56:56Un parquet national antiterroriste
00:56:58Un parquet national anticriminalité organisé
00:57:00Un PNACO
00:57:02Y compris jusque
00:57:04A des cours qui seront spécifiques
00:57:06Il est hors de question de faire juger
00:57:08Les narcotrafiquants par des jurys populaires
00:57:10Qui pourraient être sous la menace
00:57:12De mort
00:57:14De ces mafias
00:57:16Et de même d'ailleurs sur les juges d'application des peines
00:57:18Toute la filière judiciaire
00:57:20Sera spécialisée
00:57:22Il en va de même pour ce qui me concerne
00:57:24Mon ministère avec un état-major
00:57:26Tout comme il y a un état-major
00:57:28Permanent sur le terrorisme
00:57:30C'est-à-dire dans un même lieu
00:57:32Où on réunit dans le même lieu
00:57:34Les services de renseignement et les services d'enquête
00:57:36Pour permettre aux uns et aux autres
00:57:38Justement de se parler
00:57:40Et de travailler ensemble
00:57:42Des services qui dépendent du ministère de l'intérieur
00:57:44Des services qui peuvent parfois défendre des armées
00:57:46Des services qui peuvent dépendre aussi de Bercy
00:57:48On a vu tout à l'heure la DGFIP
00:57:50On a vu par exemple la douane
00:57:52Etc, etc
00:57:54Et ça ce sera fondamental
00:57:56Avec des nouveaux pouvoirs confiés au préfet
00:57:58Avec aussi des dispositifs
00:58:00Anti-corruption
00:58:02Mais aussi anti-blanchiment
00:58:04Ca c'est l'horizon de quelques mois
00:58:06Mais ce sera très important
00:58:08Parce qu'on va totalement refonder
00:58:10Notre politique
00:58:12Et notre action contre le narcotrafic
00:58:14Et la criminalité organisée
00:58:16Ca c'est une première lame
00:58:18L'autre lame, celle que je voulais vous présenter aujourd'hui
00:58:20C'est une nouvelle doctrine, une nouvelle stratégie
00:58:22Parce qu'on n'a pas le temps d'attendre
00:58:24Parce que le texte de loi d'ailleurs
00:58:26Sera pas du tout antinomique
00:58:28On l'anticipe en quelque sorte
00:58:30Dans le cadre juridique actuel
00:58:32A droit constant
00:58:34Et cette
00:58:36Nouvelle approche
00:58:38En réalité c'est à la fois une approche
00:58:40Qui sera une approche judiciaire
00:58:42De long terme, sur la durée
00:58:44Une approche qui sera aussi
00:58:46Sécuritaire
00:58:48Sur la voie publique notamment
00:58:50Et enfin
00:58:52Une approche qui sera une approche beaucoup plus
00:58:54Administrative
00:58:56D'abord l'approche judiciaire
00:58:58L'idée
00:59:00C'est de démanteler
00:59:02Durablement les filières
00:59:04Un coup de pied dans la fourmilière
00:59:06Très bien, mais surtout
00:59:08Un coup de filet
00:59:10L'idée c'est d'avoir
00:59:12Un travail en amont
00:59:14Notamment un travail de renseignement
00:59:16Pour cibler les individus dangereux
00:59:18Pour connaître les filières
00:59:20Et préparer
00:59:22Entre les forces de sécurité intérieure
00:59:24Sous l'autorité d'ailleurs du judiciaire
00:59:26La judiciarisation
00:59:28De ces individus
00:59:30Qui lorsqu'on déclenchera des actions
00:59:32Seront bien entendu
00:59:34Interpellés pour être remis
00:59:36A la justice, ça c'est un travail
00:59:38Dans la durée, mais vous voyez bien
00:59:40Que c'est un travail qui nécessite beaucoup d'enseignement
00:59:42Qui nécessite beaucoup de méticulosité
00:59:44Mais en fait c'est ce qui
00:59:46Nous permettra demain
00:59:48De démanteler durablement
00:59:50Des filières
00:59:52Et ça c'est un travail qui est absolument
00:59:54Capital et qui associera
00:59:56L'ensemble des services
00:59:58De renseignement, notamment de l'Etat
01:00:00Que ce soit les renseignements territoriaux
01:00:02Que ce soit
01:00:04La DGCI, que ce soit
01:00:06Le SIRASCO, les douanes pour Bercy
01:00:08Etc, etc
01:00:10Donc ça c'est une première réponse qui est la réponse
01:00:12Judiciaire, une approche
01:00:14Sur la durée
01:00:16Pour avoir un maximum d'effets
01:00:18Et embranler totalement
01:00:20L'édifice construit
01:00:22Par ces narcotrafiquants
01:00:24Par la criminalité organisée
01:00:26Deuxième dimension qui est une dimension
01:00:28Plus sécuritaire
01:00:30Avec notamment les forces de l'ordre
01:00:32Gendarmerie et puis police
01:00:34Et là il s'agit
01:00:36De reprendre le contrôle
01:00:38De l'espace public, et quand je parle
01:00:40D'espace public c'est l'ensemble de l'espace public
01:00:42Bien sûr
01:00:44Sur la voirie
01:00:46Bien sûr dans les transports
01:00:48Bien sûr par exemple
01:00:50Dans les halls d'immeubles mais aussi
01:00:52Avec des fouilles dans les parties communes
01:00:54Des fouilles
01:00:56Dans les caves
01:00:58Pour chercher de la drogue, pour chercher des produits de contrebande
01:01:00Des CIA et de contrebande
01:01:02Pour chercher des armes
01:01:04L'ensemble, alors sur acquisition
01:01:06Bien sûr du parquet, on le fait
01:01:08Dans ce cadre juridique particulier
01:01:10Chercher
01:01:12Bien entendu aussi des munitions
01:01:14Et des billets
01:01:16Mais on fera ce contrôle, on reprendra
01:01:18Possession de façon
01:01:20Implacable de l'ensemble de l'espace public
01:01:22Là encore voirie
01:01:24Les immeubles
01:01:26Et bien sûr aussi tout ce qui concerne
01:01:28Les transports en commun et les voitures
01:01:30Avec des fouilles et avec des contrôles
01:01:32Routiers, on utilisera
01:01:34Toutes les techniques y compris les plus modernes
01:01:36Y compris les drones, on a eu ce matin
01:01:38Une démonstration
01:01:40Il ne faut pas s'en priver pour qu'on puisse lutter
01:01:42À armes égales
01:01:44Avec la criminalité organisée
01:01:48Sur cet aspect sécuritaire
01:01:50A chaque fois là encore on essaiera de travailler
01:01:52Et on fera ce travail
01:01:54Entre la police, donc par exemple
01:01:56Dans une ville on est en zone police
01:01:58Et autour on est en zone gendarmerie
01:02:00Et souvent un certain nombre de délinquants
01:02:02Près de la poutre d'Escampette
01:02:04Partent en zone gendarmerie
01:02:06Et bien quand on fera des opérations de police
01:02:08On associera la police nationale
01:02:10La gendarmerie nationale
01:02:12Qui tendra un certain nombre de pièges
01:02:14Tout autour
01:02:16Une sorte d'encerclement
01:02:18Pour faire des contrôles et là aussi
01:02:20Avec cette collaboration étroite
01:02:22Entre les deux grandes forces de sécurité
01:02:24Intérieures pour maximiser nos chances
01:02:26Et pour faire en sorte qu'on ait
01:02:28Des résultats en matière
01:02:30D'interpellation
01:02:32Donc cette coordination entre les services
01:02:34Entre les services de renseignement
01:02:36Entre les services de sécurité
01:02:38Et aussi le judiciaire
01:02:40C'est la clé du succès
01:02:42Et puis je parlais d'une réponse judiciaire
01:02:44Une réponse sécuritaire
01:02:46Il y a la réponse administrative