Laurence Garnier, sénatrice LR de la Loire-Atlantique, à propos de la stratégie de Bruno Retailleau en matière de lutte contre le narcotrafic et l'insécurité : «Aujourd'hui, la maire de Nantes est capable de dire que la police municipale n'est pas en mesure d'empêcher un viol».
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00:00C'est à la fois une très bonne nouvelle, qui est dans le prolongement de l'action
00:04qu'a déjà initiée Bruno Retailleau dès sa prise de fonction comme ministre de l'Intérieur,
00:08avec par exemple les opérations qui ont eu lieu à la fin du mois de janvier,
00:12qui ont permis 53 interpellations, 12 placements en centre de rétention administrative.
00:17Donc c'est d'abord un bon signal pour les Nantais
00:20qui subissent la dégradation de la situation depuis maintenant dix ans à Nantes.
00:24Et puis c'est aussi le constat effectivement de l'échec d'une politique
00:29qui consiste en réalité à être dans le déni de cette situation,
00:35d'une ville qui est gangrénée par le narcotrafic, par l'insécurité,
00:39avec un refus de la maire de Nantes, dans les missions qui sont les siennes,
00:43qui ne sont évidemment pas celles du ministre de l'Intérieur,
00:46de prendre la pleine mesure de ce qui est en train de se passer à Nantes.
00:49On a à Nantes une maire qui est capable aujourd'hui de dire
00:53que la police municipale n'est pas capable d'empêcher un viol.
00:57Ça me rappelle tristement les propos qu'a tenus le maire de Grenoble
01:01il y a quelques jours, disant que l'insécurité finalement on s'en fout un peu
01:05et que des fusillades en fait il y en a partout.
01:07Donc il faut qu'on ait une action déterminée
01:10et je me réjouis que Nantes fasse partie des 25 villes du plan d'action annoncé par Bruno Retailleau.
01:17Mais il faut aussi en complément que les mairies,
01:19notamment les grandes métropoles, prennent la mesure de ce qui est en train de se passer.