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Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, à propos de l'ultra-violence, notamment des jeunes, et le narcotrafic : «Il faut une révolution pénale. On a eu, pendant des années, une culture du laxisme».

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Transcription
00:00Aujourd'hui, les drogues les plus dures sont disponibles partout, tout le temps,
00:05partout, dans les grandes villes, dans les quartiers, partout, dans les villages, en ruralité.
00:10Et tout le temps, parce que désormais, bien sûr, il y a des points de deal qu'il faut démanteler,
00:14mais ce n'est plus ça, c'est désormais la drogue qui va au consommateur par l'Uber Cheat.
00:20Et l'hyperviolence, elle peut surgir à n'importe quel moment.
00:23C'est pour ça qu'il faut des révolutions, notamment une révolution pénale,
00:27puisqu'on a eu, pendant toutes ces années, une culture du laxisme.
00:31Je me souviens très bien, je ne l'avais pas voté, de la loi de 2019 de Mme Belloubet,
00:36qui interdisait les courtes peines de moins d'un mois, et après, il fallait réaménager.
00:40En réalité, il faut sortir d'une culture de l'excuse, d'une culture de la circonstance atténuante,
00:47où finalement, on regarde les droits de l'auteur, les droits individuels,
00:51et bien souvent, on ne considère pas suffisamment ceux de la victime et la protection de la société.

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