Les Vraies Voix Citoyennes avec David Caumette et Yannick Piau
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:08Et bienvenue dans les vraies voix citoyennes, comme tous les lundis soirs de 19h à 20h.
00:13Bonsoir Aurélie Gros, bonsoir Stéphane Pellet, bonsoir Philippe David, bonsoir Aurélie Gros.
00:20Alors on ne se voit pas encore parce que notre réalisateur préféré...
00:24Non, il y a un décalage de 2-3 secondes à peu près.
00:26Ah voilà, vous n'avez pas l'honneur et l'avantage de voir Aurélie Gros avec ses nouvelles lunettes.
00:32Eh bien voilà, le problème c'est qu'il y a un moment où on arrive à un âge et un stade.
00:38Mais vous êtes jeune.
00:39Et voilà, on passe un cap.
00:40La jeunesse n'est pas un âge.
00:41Et donc maintenant j'assume, je viens à Sud Radio avec mes lunettes.
00:44En fait, j'ai un très grand opticien, magnifique, et je vais faire de la pub pour une fois,
00:52qui se trouve au Coudray-Monceau.
00:54Et je recommande tous les auditeurs pour aller se faire faire leurs lunettes.
00:58Ils peuvent aller au Coudray-Monceau.
01:00C'est magnifique.
01:02Bravo Philippe, quel talent.
01:03Mais permettez-moi de vous dire qu'on vous a à l'oeil.
01:05Oui.
01:07Alors on va parler, avant le sommaire de l'émission, la semaine dernière il y avait un grand rout
01:13du côté de l'Institut National des Jeunes Aveugles.
01:16Et comment ça s'est passé ? C'était le grand sommet du handicap.
01:20C'était le grand sommet du handicap.
01:22On avait beaucoup d'associations, de collectifs engagés qui étaient réunis autour de nous
01:27et qui ont réfléchi, qui ont discuté sur des nouvelles résolutions pour améliorer
01:32cette loi qui est historique.
01:35On peut en dire ce qu'on veut.
01:36Qui a fêté ses 20 ans.
01:37Qui a fêté ses 20 ans.
01:38On peut faire un constat, on peut faire tout ce qu'on veut.
01:40Mais à un moment il faut pouvoir tous travailler ensemble pour améliorer et proposer des choses nouvelles
01:48pour qu'enfin ces 12 millions de personnes soient reconnues et puissent vivre comme tout un chacun.
01:56Comme tout un chacun.
01:57Et c'est vrai que quand on prend le métro, on se rend compte qu'il y a encore beaucoup de stations
02:00qui ne sont pas équipées pour les personnes qui sont par exemple en fauteuil roulant.
02:04Même constat ?
02:05Exactement.
02:06C'était le 11 février, donc les 20 ans de la loi de 2005 qui créait des droits enfin
02:12pour les personnes en situation de handicap, dite aussi loi Chirac.
02:17Et c'était intéressant et émouvant parce qu'en effet tous les participants étaient des personnes en situation de handicap.
02:24Des associations, des gens qui œuvraient dans ce secteur-là et non pas des spécialistes, des experts
02:29qui parlent souvent de ça de manière un petit peu théorique et qui ne le vivent pas dans leur chair.
02:35D'ailleurs ce soir je crois qu'on va reparler d'un certain nombre de choses que tout un chacun vit dans sa chair.
02:41Absolument.
02:42Et la prochaine étape c'est le 29 mars à Toulon, c'est ça sur la culture ?
02:46Exactement la culture, on n'en parle pas assez, mais vous voyez on peut parler de...
02:50Restaurer l'exception culturelle.
02:52Restaurer l'exception culturelle, mais c'est comment on redonne en fin de compte ce dont tout un chacun a le droit
02:59au plus proche des territoires et la culture en fait partie, la culture soigne beaucoup de choses.
03:05Absolument, et puis ce qui est certain c'est qu'avec le G500 la culture à Toulon ne sera pas en rade.
03:09Allez, au sommaire de l'émission.
03:11On ne s'en fout pas.
03:12Excusez-moi.
03:13Vous vous préparez ou c'est spontané ?
03:16Ça fait deux jours qu'il ne la prépare, il en a rêvé la nuit.
03:20On voulait savoir si vous le prépariez.
03:22Non, non, je ne l'ai pas préparé, je l'avoue.
03:24Au sommaire de l'émission, Les Folies Fermières étaient diffusées samedi dernier sur France 3.
03:29De quelle histoire vraie s'inspire le film avec Alban Ivanov ?
03:32Les Folies Fermières c'est une comédie dramatique qui raconte l'histoire de David Comet,
03:36un agriculteur de Tarn qui avait repris en 2007 la ferme familiale.
03:40Il est alors confronté à la crise du secteur agricole et il transforme l'exploitation en cabaret.
03:45David Comet va être avec nous ce soir.
03:47En France, près de 10 millions de personnes déclarent apporter une aide à un proche,
03:52mais alors qui aident ces aidants ?
03:54Depuis 30 ans, le nombre global de cas de cancer en France augmente chaque année.
03:58Étape importante pour l'accompagnement des proches aidants, mon réseau Cancer Proche
04:03fournit un soutien concret pour alléger la charge mentale et administrative
04:08tout en libérant la parole et en brisant le sentiment d'isolement.
04:11Yannick Puyot, membre du conseil d'administration de patients en réseau, est à nos côtés pour en parler.
04:19Et on commence avec vous Aurélie Gros, le bonheur est dans le pré.
04:22Alors ce qui est terrible, c'est horrible, c'est pas horrible, c'est génial,
04:27parce qu'en fait David il a ça, c'est que qui n'a pas pensé à lui samedi soir ?
04:33Moi samedi soir pour une fois j'allais passer une soirée tranquille avec mes enfants
04:37et en fait je me suis couché, j'ai allumé la télé et je suis tombée sur David.
04:43Et je suis tombée sur David quelque part avec ce film exceptionnel
04:47qui est tiré de cette histoire vraie, les folies fermières,
04:51donc après je me suis mise à envoyer des textos à David,
04:54en lui disant David il faut qu'on se reparle, mais pourquoi ?
04:57Parce que ce qu'il a fait, c'est juste incroyable et extraordinaire,
05:03au point d'en faire un film, mais ce qui est dramatique,
05:07c'est que c'est pas comme si tout était réglé aujourd'hui,
05:12bonsoir David, donc il faut qu'on en parle.
05:17Alors dites-moi tout, vous en êtes où actuellement ?
05:21Parce que vous avez ouvert une nouvelle salle,
05:23vous avez un permis de construire qui est refusé,
05:26vous avez des subventions de toutes les collectivités autour,
05:29il se passe quoi exactement dans votre histoire ?
05:31Parce qu'on va finir par venir s'installer chez vous en direct dessus de radio.
05:35Oui, on va venir faire le cabaret, il n'y a pas de problème.
05:43Non aujourd'hui, c'est vrai que ce qui est assez surprenant,
05:47c'est que ça reste une folie que je vais vous le faire avec ces folies fermières,
05:50en amenant un peu de culture au milieu de l'agriculture.
05:54Ce qui est intéressant, c'est qu'on a été cité récemment
05:57dans un discours de Rachida Dati qui s'intéresse au cabaret
06:02comme ça qu'il y a dans les provinces et les zones rurales.
06:05Et aujourd'hui, c'est vrai que sur le terrain, la réalité est un peu différente
06:09parce que malheureusement, dès qu'on met un peu de culture au milieu de l'agriculture,
06:13il y en a qui vont nous aider dans le projet, nous subventionner et tout,
06:17mais en parallèle, il y a des réticents parce que pour eux,
06:20cette activité-là n'a rien à faire en zone agricole,
06:23même si au final, le vrai projet, c'est de sauver une ferme.
06:27Et c'est ce qui est malheureux, c'est qu'aujourd'hui,
06:29on ne laisse même plus les agriculteurs innover pour pouvoir s'en sortir.
06:32C'est ce qui est pour moi dramatique.
06:34Mais David, là, vous avez monté une nouvelle salle en novembre, c'est ça ?
06:39Vous l'avez inaugurée ?
06:40Oui, voilà, on a une nouvelle salle.
06:42Alors rappelez-nous où vous êtes, comment ça s'est fait ?
06:46Aujourd'hui, la mise en service de cette salle est bloquée par la mairie de Garigue.
06:51Donc là encore, actuellement, le dossier est en cours d'instruction au tribunal,
06:55donc on ne peut pas trop encore développer là-dessus.
06:58Mais bon, on espère avoir une fin favorable et qu'au niveau du tribunal,
07:03ils arriveront à vraiment faire la part des choses et savoir que derrière,
07:06il y a des emplois et surtout la survie du dernier releveur d'un village.
07:10C'est aussi grâce à ça que derrière, on a réussi,
07:12sur un point de vue un peu plus médiatique, à faire un livre, un film
07:15qui aujourd'hui est en train de faire le tour du monde.
07:17Donc c'est assez hallucinant d'avoir une notoriété telle qu'on a
07:20et en parallèle avoir des problèmes administratifs, incohérences institutionnelles.
07:24On ne peut pas d'un côté avoir un État-région qui subventionne un projet
07:28et un État-mairie qui le bloque.
07:30À un moment donné, il va falloir qu'on arrête de marcher sur la tête.
07:33Justement, redites-nous exactement où vous êtes installés
07:38parce qu'en fait, vous avez quand même préservé l'exploitation.
07:42Vous continuez par ailleurs à avoir une activité d'agriculteur.
07:46Donc racontez-nous exactement qu'on sache où vous êtes en France
07:49parce que comme tout le monde va venir vous soutenir, c'est important.
07:51Vous avez compris qu'avec son accent, il était donc sud-ouest et pas Dunkerque.
07:55On est à la capitale du sud, comme j'aime l'appeler un peu,
07:58parce que vous, à Paris, c'est pas mal, mais nous, on n'est pas mal non plus.
08:02Et exactement, on est dans le Tarn, sur la commune de Garigue.
08:08C'est un petit village de 300 habitants.
08:11Et alors au départ, vous aviez une exploitation agricole
08:14que vous avez transformée en cabaret.
08:16Vous continuez toujours votre élevage bovin ?
08:19Tout à fait. Alors l'exploitation agricole, elle y est toujours
08:23parce que le but du cabaret à la ferme, c'est de sauver cette exploitation agricole.
08:26La particularité, c'est qu'on a voulu innover
08:29pour justement créer de l'attractivité à la campagne.
08:31Donc le travail des agriculteurs, c'est de présenter le spectacle dans l'assiette
08:35avec les produits du terroir et sensibiliser les consommateurs.
08:39Aujourd'hui, on n'a pas besoin d'avoir des viandes qui fassent le tour du monde
08:43avant d'arriver dans leurs assiettes.
08:45Donc c'est vrai que c'est un discours qui est très engagé de ma part
08:47et des 30 producteurs que je représente aussi.
08:49Et après, le travail des artistes, c'est de présenter le spectacle sur scène.
08:53Et la combinaison des deux permet aux clients qui viennent au Folies-Fermière
08:57d'émerveiller à la fois les papilles et les pupilles.
09:00Vous faites quand même vivre, si je ne me trompe pas,
09:05vous pouvez me corriger, 30 agriculteurs
09:07qui vivent grâce à ce projet aujourd'hui.
09:09C'est-à-dire que vous aidez aussi, il n'y a pas que votre ferme,
09:12il y a aussi tous ceux, ça irradie autour de vous,
09:16de tous les autres producteurs autour de vous.
09:18Alors non seulement il y a 30 producteurs qu'on fait travailler,
09:21mais en plus, en tout là aujourd'hui sur l'entreprise,
09:23on est une dizaine de personnes.
09:25C'est de l'emploi qu'on a créé ici en zone rare.
09:28C'est ça qui est magique.
09:29On a créé deux commerces de proximité, une boutique des producteurs
09:32et le Pavarella Ferme.
09:34Aujourd'hui, ça, aux yeux de l'État-mairie,
09:37c'est totalement non pris en compte.
09:39Et c'est un peu dommage, c'est qu'aujourd'hui,
09:41vous avez créé des emplois sur une ferme,
09:43l'administration française, vous avez l'impression
09:45qu'elle fait tout pour bloquer les paysans.
09:48Il y a une vraie volonté aujourd'hui et je ne sais pas pourquoi.
09:50– Mais la mairie, c'est sur quel problème qui vous empêche ?
09:55– PLU, urbanisme, voilà, c'est ça.
09:57– D'accord, et le PLU n'est pas prêt d'être révisé.
09:59– C'est-à-dire que pour eux, aujourd'hui, cette activité-là
10:01n'est pas une activité agricole telle qu'on peut la penser.
10:04Et donc, la mairie, pour l'instant,
10:08d'un point de vue administratif, ça bloque.
10:10Alors, on est encore en instruction au tribunal,
10:12donc je ne peux pas vous en dire trop,
10:14mais c'est un dossier qui, en fonction du résultat qu'il va y avoir,
10:17risque à faire un peu de bruit, je ne vous le cache pas,
10:19parce que nous, de toute façon, on n'a plus rien à perdre.
10:21– Ce sale bruit sorti de radio, David.
10:23– Ça fait plusieurs fois qu'on tire la sonnette d'alarme,
10:25donc on n'a plus rien à perdre.
10:27– Écoutez, vous restez avec nous, David Comet,
10:29on se retrouve dans quelques instants avec le G500 citoyens,
10:32Aurélie Gros et Stéphane Pellet, pour continuer à parler.
10:35Et puis tiens, pour le plaisir, on va se réécouter un petit extrait du film.
10:38On se retrouve dans quelques instants avec les vrais voix de Sud Radio.
10:40– Non mais…
10:41– Sud Radio.
10:42– Sud Radio.
10:43– Parlons vrai.
10:44– Parlons vrai.
10:45– Les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
10:48– Retour des vraies voix citoyennes,
10:50et puis alors vraiment, ça fait du bien de parler du terroir,
10:53de parler du tarne, parce qu'on adore le tarne sur Sud Radio,
10:57une terre magnifique.
10:59– De l'agriculture et de la culture.
11:01– De l'agriculture et de la culture, parce qu'on aime les agriculteurs.
11:03D'ailleurs, Sud Radio sera au Salon de l'agriculture la semaine prochaine.
11:07On va vous expliquer tout ça, tout le programme.
11:09Dès dimanche, on y sera.
11:11Et je peux même vous dire que les vraies voix y seront,
11:13on y sera avec Cécile de Ménibus.
11:15Oui, on voulait écouter un extrait du film.
11:18– Allons-y.
11:19– Ah bah écoutez, tiens, on écoute un extrait.
11:21– Grrrrr.
11:23Je vais procéder à la vente de tous vos biens.
11:25Je vous laisse encore deux mois.
11:276, 2, 4, 2.
11:31– Qu'est-ce que tu peux faire en deux mois ?
11:33– Bah, je sais pas.
11:35– Rien ? Tu peux rien faire ?
11:36– Mesdames et messieurs, je vous demande d'accueillir
11:39la grande Pauline Starlight.
11:46– J'ai quelque chose à vous proposer.
11:48– Ah bon ? Vous travaillez dans quel domaine ?
11:50– J'ai un élevage de vaches laitières.
11:53– Alors, c'est vraiment un élevage de vaches laitières
11:55que vous avez, David Comet.
11:57Parce que, je le rappelle, on va être au sein de l'agriculture.
12:00Mettez-nous un peu l'eau à la bouche.
12:02Vous avez quelle race de bovins ?
12:04– Alors nous, principalement, on avait de la vache blonde d'Aquitaine.
12:08– Oh, magnifique.
12:10Et de la quoi ? Et de l'obrac ?
12:11– De l'obrac.
12:12– Oh, fabuleux.
12:13Deux races à viande, absolument top.
12:15Vous aviez une question.
12:16– Non, mais là, vous êtes parti sur l'agriculture.
12:19Moi, je voulais parler un peu culture avec David, quand même.
12:22Parce qu'il a une nouvelle salle.
12:24Il y avait une salle, je me souviens, on vous a reçues
12:26il y a quelques mois, déjà, maintenant.
12:28– Oh, il y a deux, trois ans, même.
12:29– Dites-nous exactement, déjà, c'est quoi cette salle ?
12:32Qu'est-ce qui s'y passe ?
12:33La programmation, c'est à quel rythme ?
12:35Qu'on comprenne le projet culturel, aussi, c'est important.
12:38– Alors, le projet culturel, aujourd'hui,
12:41on est sur une salle d'une centaine de couvertes.
12:43On fait, en moyenne, trois représentations par semaine.
12:47La particularité, c'est qu'en plus de faire des représentations le week-end,
12:50nous, on fait des représentations en semaine.
12:52C'est ce qu'on appelle les journées agriculturelles.
12:55Ça commence le matin à 9h30, ça finit à 17h.
12:59– Ah oui, c'est génial.
13:01– Et donc, là, actuellement, les représentations,
13:03c'est dans la nouvelle salle ?
13:05– Non, c'est toujours dans l'ancienne salle.
13:07Dans la nouvelle salle, comme je vous disais,
13:09c'est encore en cours de travail.
13:11– Non, mais parce que nous, on serait bienvenus dans la nouvelle
13:13pour faire une opération escargot,
13:15les 48 heures sans dormir de la culture, de l'agriculture.
13:19On pouvait monter un concept, David.
13:22Donc, dans l'ancienne salle, ok.
13:24– Excusez-moi, les escargots, c'est plutôt une spécialité bourguignonne qu'occitane.
13:27– Je ne vais pas parler d'escargots.
13:29– Et donc, c'est toute l'année,
13:32ou il y a des mois en particulier où vous programmez ?
13:35– Non, non, c'est toute l'année.
13:36Après, bon, le 8 août, on le fait plutôt en extérieur.
13:39On a une remorque saine comme en extérieur.
13:41Et donc, du coup, on fait nos représentations en extérieur.
13:43Et après, ce qui est assez surprenant, sur un point de vue vraiment culture,
13:47c'est qu'aujourd'hui, on a créé une certaine attractivité de par le projet.
13:51Il faut savoir que, là, il y a quelques temps en arrière,
13:55on a eu M. Thierry Ourtillat, directeur de scène du Moulin Rouge,
13:58qui est venu nous voir pour nous féliciter du projet
14:01et nous apporter tout son soutien.
14:03Donc, quand on a des Parisiens qui viennent ici à Garigue, on est fiers.
14:06– C'est top.
14:07Alors, vous faites travailler 30 agriculteurs.
14:09Alors là, c'est vraiment du local, comme vous le disiez.
14:12Votre côte de bœuf ou votre entrecôte,
14:14elle n'est pas venue d'Argentine ou du Brésil ou d'ailleurs.
14:17C'est du local, de la blonde d'Aquitaine.
14:19C'est du local, l'autre race, j'ai un peu…
14:22– L'Aubrac.
14:23– Oui, fabuleux, l'Aubrac.
14:25Parlez-nous de ces 30 agriculteurs que vous faites travailler.
14:28C'est tous les produits que vous servez pendant le dîner spectacle ?
14:31– Exactement, voilà.
14:32Donc, en fait, nous, on a fait le choix de travailler…
14:35Le métier de ma femme, c'est fermière-aubergiste.
14:38C'est-à-dire qu'elle prépare le repas avec les produits des paysans du coin.
14:41Donc, qu'est-ce qu'on travaille comme produit ?
14:43Principalement, ça va être les vins de Gaillac,
14:45ça va être l'ail rose de l'Autrec, les jambons de la Cône,
14:49les canards de la Montagne Noire.
14:51Et tous les collègues, en ce moment,
14:52ils sont partis déjà au Salon de l'Agriculture.
14:54Les canards de la Montagne Noire, par exemple,
14:56c'est quelqu'un qui a été médaillé au Salon de l'Agriculture
14:59et c'est des produits qu'on sert à table.
15:01Donc, c'est des produits médaillés.
15:02On a aussi le whisky épargné,
15:04on a déjà fait plusieurs médailles au Salon de l'Agriculture,
15:07la distillerie Castan et on en est très fiers.
15:10Et tous ces produits, notre travail de paysan,
15:12c'est les mettre à l'honneur
15:13et sensibiliser les consommateurs autour de ça.
15:15Les légumes, c'est pareil.
15:16Ils viennent de Corde-sur-Ciel, vous voyez.
15:18— Ah bah Corde, bien sûr.
15:19Village magnifique, Corde-sur-Ciel.
15:20— Alors, David, le problème, c'est que là,
15:22on est en train de perdre Philippe,
15:24qui ne pense qu'à la bouffe,
15:26donc ça va être très, très compliqué.
15:28Là, il a décidé de prendre sa voiture et d'arriver.
15:32Il y a un spectacle ce soir.
15:33— Yannick Piau,
15:38membre du conseil d'administration de Patients en Réseau,
15:41qui sera avec nous à partir de 19h30,
15:43qui veut vous poser une question, David Comet.
15:45— Ou faire une remarque.
15:46— Ou faire une remarque.
15:47— Moi, je découvre ce projet que je trouve absolument extraordinaire.
15:50Vraiment, je trouve ça magique.
15:52Et je me dis que sur une soirée comme ça,
15:55alors moi, je suis dans une association de malades,
15:58du cancer et de leurs proches,
16:00et qu'on pourrait peut-être un jour organiser une soirée chez vous.
16:03Ce serait juste génial.
16:05Pour ceux qui sont autour de votre territoire,
16:09moi, c'est une proposition que je vous fais.
16:11On essaye d'augmenter ça à l'occasion.
16:13Vraiment.
16:14— Moi, je m'accepte et on fixe une date et c'est parti.
16:16— Eh bien, c'est bon.
16:17Nous, on sera là, en direct, dessus le radio.
16:20On va voir ça avec Patrick Roger.
16:22— Je vais faire le type sérieux.
16:25Donc, David, qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ?
16:28Parce que vous dites, grosso modo,
16:30c'est entre les mains des juges, des juges administratifs en tous les cas.
16:33Vous savez pas vraiment comment ça va tourner.
16:35Vous êtes en appel, là, ou en première instance ?
16:38— Là, c'était un référé.
16:41Donc, du coup, on est...
16:42— Un référé de la part du propriétaire du château, là, c'est ça ?
16:46— Ouais, voilà. Là, c'est nous qu'on a fait un référé.
16:48Non, là, c'est par rapport à la mairie.
16:50Là, c'est pas en rapport avec...
16:51— Comment on peut faire sans, comment dire,
16:54sans promettre monts et merveilles ni des mobilisations pas simples ?
16:58Mais comment on peut faire ?
16:59On connaît tous plein d'élus.
17:01Aurélie Gros, elle l'a pas dit parce qu'elle est modeste,
17:03mais elle est maire, elle-même, d'une petite ville en Ile-de-France.
17:06On a plein de possibilités.
17:08Mais comment vous pensez qu'on peut débloquer cette histoire ?
17:11Non, pardon. Aider à débloquer.
17:13— Pour l'instant, moi, en relation avec mon avocat,
17:17on a encore confiance en la justice
17:20et au fait que la cause agricole,
17:23qui est une activité primordiale, je veux dire,
17:26c'est grâce à nous que vous mangez matin, midi et soir.
17:28Et je pense que les personnes,
17:30même si on parle purement de l'urbanisme,
17:33il y a une certaine sensibilité au fait que derrière,
17:35il y a des emplois, il y a vraiment des enjeux qui sont très importants.
17:39Après, aujourd'hui, nous, ce qu'on peut constater...
17:42On a le film qui est sorti à la télé, là, récemment.
17:45— C'est ça, oui.
17:46— Sur France 3.
17:47Et donc, du coup, on s'est aperçus.
17:49On a fait un sacré report.
17:51On a été sur le podium.
17:52Donc, on en est un petit peu fiers aussi.
17:54On a fait 2,3 millions de personnes qui ont vu le film.
17:58— Énorme.
17:59— Ça fait 13,3 % du truc.
18:01Et donc, du coup, toutes ces personnes qui ont vu le film,
18:03ils nous ont téléphonés.
18:05Ils m'ont fait bugger le site Internet.
18:07Ils m'ont documenté. Voilà.
18:09— Vous n'allez pas leur faire un conseil.
18:11— Ils veulent venir.
18:13— Oui, allez-y, allez-y.
18:15Et en fait, si vous voulez, l'idée, c'est que...
18:17Pourquoi ils veulent venir au cabaret ?
18:19Parce que déjà, ils veulent passer une bonne journée avec nous,
18:21une soirée.
18:22Et en plus, ils aident des agriculteurs
18:24à arriver à la fin du mois.
18:26Et ça, c'est très important,
18:27parce qu'aujourd'hui, ces gens-là sont des engagés.
18:29Et là, pour vous donner un offre d'idées,
18:31à la Saint-Valentin, on a quelqu'un qui est venu
18:33du mois Saint-Michel.
18:34Il a amené sa femme à 7h30 de chez lui
18:37pour venir soutenir des paysans et manger des bons produits.
18:40— Fugir.
18:41— Et vous savez pourquoi, David ?
18:42— Aujourd'hui, ça porte ses fruits.
18:43On est très fiers aujourd'hui.
18:44D'avoir des personnes qui traversent la France
18:46pour nous soutenir.
18:47— Vous savez pourquoi, David ?
18:48Ils sont venus parce que vous êtes une personne authentique.
18:51— C'est vrai.
18:52— Et c'est pour ça qu'on vous aime, nous, à Sud Radio.
18:54Et qu'on vous aime au G500
18:56parce que vous êtes une personne authentique.
18:58Vous défendez votre projet.
19:00Vous défendez les agriculteurs.
19:01Vous défendez les produits terroirs.
19:02Vous défendez quelque part la culture
19:04et l'accès à la culture
19:06pour les zones qui ne peuvent pas forcément en bénéficier.
19:08Donc c'est pour ça qu'on a vraiment envie,
19:11en tout cas, de vous soutenir.
19:13— Alors, on a envie de vous soutenir.
19:14Comment est-ce qu'on peut vous soutenir ?
19:15Et après, je vais vous donner une info à tout le monde
19:17que j'ai reçue par SMS il y a quelques instants.
19:19— Voilà.
19:20— David, comment est-ce qu'on peut vous soutenir ?
19:22— Est-ce que vous avez des formes de dons,
19:23de choses comme ça ?
19:24Ou alors simplement, on s'inscrit pour venir à un spectacle, quoi ?
19:27— Pour l'instant, on avait fait une pétition.
19:30Mais bon, on a un petit peu mis un stand-by
19:32parce que bon, voilà, on veut laisser la justice faire son travail.
19:35Mais on a mis en place sur notre site internet
19:38une newsletter à laquelle les personnes
19:40qui veulent nous soutenir
19:41ont juste à s'inscrire sur la newsletter.
19:43Et ensuite, comme ça,
19:44on les informe des actions qu'on met en place
19:46sur tout au long de l'année.
19:47— Comment on fait ?
19:48Alors il faut aller sur quel site pour s'inscrire ?
19:50— C'est lesfoliefermier.com,
19:52la newsletter,
19:53et vous entrez votre adresse mail
19:54et on vous tiendra informé un suivant.
19:56— Déjà, on peut communiquer sur le site,
19:58sur nos sites G500,
20:00l'IDL Citoyens et Sud Radio
20:03pour permettre à un plus grand nombre encore de s'inscrire.
20:07— Alors David, vous avez un beau prénom.
20:09C'est pas moi qui vais dire le contraire
20:10comme c'est mon nom de famille.
20:11Et on a un autre David.
20:13Alors ce qui représente vraiment le terroir,
20:15c'est un ami, on le connaît bien sur Sud Radio,
20:17c'est le chanteur basque David Olaytsola
20:19qui m'a envoyé un texto qui me dit
20:21« Je vais chanter au cabaret quand tu veux ».
20:24— Voilà !
20:27— On écoute un extrait.
20:40— Ne touchez pas à nos traditions.
20:42Vous vous défendez l'agriculture traditionnelle,
20:44la culture bien de chez nous,
20:45la bonne bouffe comme on dit.
20:49— Eh bien écoutez, je vais lui donner mon 06
20:51et on va fixer une date.
20:52— Eh bien écoutez, on va lui donner,
20:53il n'y a pas de souci,
20:54on ne va pas le donner à l'antenne
20:55parce qu'il y aurait peut-être beaucoup d'appels.
20:57Et puis certains appelleraient peut-être
20:58à 3 ou 4 heures du matin,
20:59ce qui est un peu ennuyeux.
21:00On embrasse David d'ailleurs.
21:02On va vous échanger vos numéros de téléphone
21:04avec grand plaisir.
21:05Et vous voyez, on peut dire
21:07qu'on fait des connexions
21:10dans les voix citoyennes.
21:11— Moi j'ai une proposition,
21:12Philippe et Stéphane évidemment,
21:14et bien entendu Yannick.
21:17Venez avec nous.
21:19On va chez David en 2025.
21:23On y va.
21:24— Ah on va faire une émission là-bas,
21:25moi pas de problème.
21:26— On y va.
21:27— Je vais faire une remarque
21:28qui va être considérée comme déplacée,
21:29mais avec de la blanque d'Aquitaine,
21:31j'ai envie d'y aller deux fois plus tôt qu'une,
21:33soit dit en passant.
21:34— Et après c'est juste une dernière remarque.
21:40On a eu la chance aussi d'avoir le film
21:43qui aujourd'hui est diffusé à l'international.
21:45Et ce qui est assez hallucinant,
21:47c'est qu'aujourd'hui on reçoit des coups de téléphone.
21:49Alors avant quand j'avais des coups de téléphone,
21:51des personnes qui parlaient en anglais, en espagnol,
21:53tout ça, je croyais que c'était des appels indésirables.
21:56Aujourd'hui je suis obligé de les prendre en compte
21:58parce que le film, il est sorti en Australie, Belgique,
22:01Corée du Sud, Espagne, Estonie, Japon,
22:05Nouvelle-Zélande et la Suisse romande.
22:07— Ah bah c'est génial.
22:08Ah bah c'est génial.
22:09Mais écoutez, les folies fermières,
22:11ça va devenir les nouvelles folies bergères
22:13dans le monde entier.
22:14Bon à part que c'est pas à Paris,
22:16que c'est à Garig dans le Tarn.
22:17— Eh bah si on faisait la même chose avec les ministères,
22:19ça irait peut-être beaucoup mieux, mon cher Philippe.
22:22— Oui, alors déplacer les ministères à Garig,
22:24j'ai quelques doutes que les hauts fonctionnaires
22:26acceptent beaucoup.
22:27— Au moins on aura une sortie chez David.
22:28— Ah bah ça c'est clair.
22:29Mais écoutez, on ira avec grand plaisir.
22:31Merci beaucoup David Comette.
22:33— Merci David, merci beaucoup.
22:34— Ça fait du bien d'avoir le terroir comme ça avec nous.
22:36Dans quelques instants on va parler d'une très belle association
22:39Bonne Raison Cancer Proche,
22:41qui permet aux familles de malades du cancer
22:45de se soutenir.
22:46On en parlera avec Yannick Piau.
22:48Restez bien avec nous, on est vraiment citoyens.
22:50Bonsoir David.
22:51Ne touchez pas nos traditions.
22:57Sud Radio, parlons vrai.
23:01Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
23:03Retour des vraies voix citoyennes
23:05avec Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
23:07Et on va parler désormais d'une belle association
23:11qui s'appelle Patients en Réseau.
23:14Stéphane.
23:15— C'est vrai qu'en France,
23:17une personne sur dix aide un proche atteint du cancer.
23:21D'ailleurs, c'est une notion qu'on pourrait étendre
23:24parce que les aidants, c'est vraiment très important en France.
23:27D'ailleurs, il y a un collectif aussi, je vous le dis,
23:29qui existe et qui s'occupe principalement de ça
23:32parce qu'il faut progresser,
23:33il faut faire progresser la loi sur les congés,
23:35sur beaucoup de choses comme ça.
23:37Et finalement, c'est une vie sociale qui est un peu particulière.
23:40On peut donc faire sa entrée pour épouse vis-à-vis d'un enfant.
23:43Mais d'une manière générale,
23:45la notion finalement commune à toutes ces personnes,
23:48c'est une forme d'altruisme.
23:50Et je crois que c'est ça que vous avez voulu souligner, Yannick Piau.
23:53Vous êtes donc membre du conseil d'administration de Patients en Réseau.
23:57Enfin, vous allez nous rectifier si jamais on commet une erreur
24:01sur l'appellation exacte de l'association.
24:04Mais en tous les cas, vous avez, avec mon réseau cancer,
24:06des réseaux spécialisés par forme de cancer
24:09et puis aussi qui vont essayer de finalement faire converger les témoignages.
24:13Vous avez créé la première plateforme pour les aidants,
24:16mais également pour les patients,
24:18pour finalement rompre une forme d'isolement.
24:21Il faut que vous nous racontiez cette aventure.
24:23Quant à la commencée, je crois que c'est pratiquement une dizaine d'années déjà.
24:27Qui va être consacrée aux proches.
24:29Donc une plateforme de mon réseau cancer.
24:32Qu'est-ce que c'est que Patients en Réseau ?
24:35Et qu'est-ce que c'est que ces réseaux sociaux ?
24:38Ce sont des réseaux sociaux privés,
24:41anonymisés, modérés, gratuits,
24:45dont les interfaces ressemblent beaucoup aux réseaux sociaux
24:50que vous pouvez connaître.
24:52Comme Facebook, etc. Pour en citer un.
24:55Pour en citer effectivement quelques-uns.
24:57Et donc là, on est dans une bulle, en revanche, sécurisée,
25:02où le premier réseau qui a été créé
25:06a été créé autour du cancer du sein.
25:08Et il permet d'accéder à des informations,
25:12on va dire générales, mais aussi de proximité,
25:15et de l'autre, d'échanger entre patients.
25:18Et puis, historiquement, on pouvait échanger entre proches,
25:21mais uniquement proches du cancer en question,
25:25qui était par exemple le sein.
25:27Et puis on a eu une interpellation
25:30pour créer un réseau dédié au cancer du poumon.
25:34Il y avait une révolution thérapeutique qui était en marche,
25:37il y avait une demande d'informations énorme,
25:40et un besoin, en fait, pour les patients atteints,
25:44d'échanger.
25:46Parce que, d'une part,
25:48quand on est confronté à la maladie,
25:50on a un besoin de...
25:52...
26:02On va dire de trouver une forme d'intimité dans l'échange
26:06avec un autre patient.
26:08Et on peut, entre patients, se dire des choses
26:11qu'on n'ose pas dire à son proche, par exemple.
26:14Au même titre que le proche n'ose pas dire
26:17un certain nombre de choses à son proche malade,
26:20parce que c'est compliqué de faire porter ses angoisses,
26:23de les partager,
26:25on est plutôt orienté sur le sourire et la vie.
26:28Donc on a plusieurs réseaux,
26:30on en a un sur le cancer gynécologique,
26:32un sur le cancer colorectal,
26:34et puis le petit dernier,
26:36qui est donc un réseau entièrement dédié
26:38aux proches de patients en cancérologie.
26:41On a toutes spécialités, en clair.
26:44Oui, à la base, c'était nos spécialités,
26:47mais sur le fond,
26:49on est proche de quelqu'un qui est atteint d'un cancer.
26:52Au final, la pathologie compte.
26:55Elle compte, mais pas tant que ça.
26:58Mais comment s'est née cette belle association il y a dix ans ?
27:02Qu'est-ce qui s'est passé ?
27:04Qu'est-ce qui a été le déclic ?
27:06Le déclic, c'est une femme qui s'appelle Lorguero Acolas,
27:09qui est atteinte d'un cancer du sein.
27:11Elle s'est rendue compte qu'il n'y avait pas d'outil
27:14accessible, facilement,
27:16où elle pouvait avoir de l'information
27:19et échanger avec des patients,
27:21et de l'information aussi bien scientifique
27:23que de proximité ou pratique.
27:25Parce qu'on peut avoir...
27:27Comment je mets une perruque ?
27:29Il y a plein de choses qu'on a envie d'échanger
27:32avec des patients.
27:33Elle était expatriée.
27:35C'est donc très naturellement
27:37que l'idée du digital est née,
27:40et de faire un réseau social
27:42qui soit accessible partout.
27:44Il est francophone,
27:46mais sur le fond,
27:48nos réseaux sont accessibles sur toute la planète,
27:50H24,
27:52et à partir du moment où on a un peu de réseau,
27:54on peut s'y connecter.
27:56Et dans vos différents types de réseaux,
27:58sans parler celui des patients,
28:00on va en parler parce que c'est vraiment la nouveauté,
28:02actuellement,
28:04un patient qui se pose des questions,
28:06il y a des professionnels qui sont dans ce réseau
28:08et qui peuvent répondre à certaines questions
28:10spécifiques,
28:12pour éviter toutes les fausses informations
28:14qu'on peut voir sur Internet.
28:16Alors, non.
28:18Notre principe, c'est d'avoir un réseau
28:20qui est uniquement animé
28:22par des patients et des proches.
28:24On n'a pas de professionnels de santé
28:26qui sont en ligne,
28:28en réponse.
28:29Ce n'est pas l'objet de l'association,
28:31c'est vraiment une association de patients et de proches.
28:33En revanche,
28:35on a des fiches,
28:37on a plus de 800 dossiers d'information,
28:39on a des conseils scientifiques,
28:42on organise très régulièrement,
28:44il y a plus d'une vingtaine de web-conférences
28:46avec des soignants,
28:48des grands scientifiques,
28:50de chaque année,
28:52sur des sujets qui peuvent être larges
28:54ou très pointus, très techniques.
28:56En clin d'œil, on a même entendu
28:58des médecins qui nous ont expliqué
29:00que dans le cadre de leur consultation,
29:02ils proposaient à leurs patients
29:04d'écouter un webinaire
29:06qu'on avait pu organiser
29:08parce qu'il était tellement complet
29:10en termes d'information
29:12qu'il n'avait pas forcément le temps de donner tous les détails.
29:14Donc vous offrez la possibilité
29:16aux patients qui s'inscrivent
29:18de pouvoir participer
29:20au-delà de l'échange entre patients,
29:22mais à des sources
29:24d'informations différentes
29:26avec des professionnels
29:28et des web-leaners, comme vous dites.
29:30On donne aussi une information
29:32qui peut être très pointue,
29:34c'est-à-dire qu'on va donner la possibilité
29:36d'avoir une information sur des essais cliniques
29:38sur les maladies,
29:40sur où en est la recherche,
29:42sur tel et tel type de pathologie.
29:44Aujourd'hui, on a une recherche
29:46qui est tellement fine...
29:48Notamment avec les thérapies géniques
29:50qu'on essaye de mettre au point, etc.
29:52qui sont de plus en plus...
29:54C'est pratiquement des traitements sur mesure
29:56qu'on fait avec un dosage X pour un patient
29:58et X,01 pour un autre patient.
30:00Oui, tout à fait.
30:02Il y a une forme de personnalisation
30:04de la médecine qui arrive à grands pas
30:06et puis des grandes révolutions
30:08dans le cancer.
30:10L'immunothérapie a été une grande révolution
30:12il y a une dizaine d'années.
30:14Les thérapies ciblées,
30:16les cartes-aisselles,
30:18sont autant d'éléments...
30:20Développées par le Téléthon.
30:22Je le précise
30:24parce que c'est une association
30:26qu'on reçoit chaque année
30:28qui fait de la recherche
30:30pour des maladies rares,
30:32presque, on va dire, entre guillemets, uniques
30:34qui, en fin de compte, trouvent des traitements
30:36qui peuvent être déployés sur des pathologies
30:38qui, hélas, touchent
30:40beaucoup, beaucoup, beaucoup de Français.
30:42Donc, les cartes-aisselles
30:44en font partie.
30:46Les cartes-aisselles pour lesquelles l'Oncopole de Toulouse
30:48est très en pointe, on les avait reçues sur Sud Radio, absolument.
30:50J'ai envie de dire que les patients
30:52ou les proches
30:54ne sont pas forcément uniquement à la recherche
30:56d'informations médicales,
30:58pointues, scientifiques.
31:00Parce qu'en fait,
31:02en général, ils ont des interlocuteurs soignants
31:04quand ils se rendent à l'hôpital.
31:06Donc, ils ont aussi
31:08besoin d'informations
31:10extrêmement pratiques.
31:12Puis les choses qu'on n'ose pas demander à son médecin.
31:14Très clairement.
31:16Parce qu'on appréhende la première chimio,
31:18quand on nous demande s'il y a des effets secondaires,
31:20on dit « Oh non, pas grave ».
31:22S'il y en a vraiment, vous nous contacterez pour nous dire.
31:24Mais sauf qu'on se retourne chez soi,
31:26on est complètement angoissés
31:28à l'idée de faire cette première chimio
31:30dans une semaine.
31:32C'est quand même bien sympa d'échanger avec un patient
31:34qui a été concerné par exactement la même chose
31:36et qui est capable de dire
31:38« Oui, alors pense à prendre ça dans ton sac. »
31:40C'est ce qui passe le meilleur moment.
31:42Très pratique, le patient
31:44et son proche, par exemple son mari, sa femme
31:46ou sa famille, ses enfants,
31:48peuvent s'inscrire de la même façon dans le réseau ?
31:50Comment ça marche ?
31:52Ou alors il y a une sorte de priorité donnée aux patients ?
31:54Ça fonctionne comment ?
31:56Les gens s'inscrivent sur le réseau
31:58en tant que patient ou en tant que proche.
32:00C'est une identité.
32:02C'est avec un pseudo.
32:04C'est anonymisé. En général, les gens jouent le jeu
32:06parce que quand on est patient,
32:08on préfère le dire
32:10sans avoir un échange
32:12avec d'autres patients.
32:14Et quand on est proche, on a aussi envie d'être
32:16identifié comme tel pour pouvoir échanger
32:18avec d'autres proches.
32:20On a en modération
32:22aussi sur le réseau des proches
32:24ce qu'on appelle des patients experts
32:26ou des patients partenaires.
32:28Ce sont des nouveaux termes qui existent.
32:30Ce sont des patients formés
32:32et qui sont capables de répondre
32:34sur un certain nombre de sujets
32:36à des proches qui, quelquefois, ont des questions
32:38qu'ils n'osent pas poser
32:40à leurs proches malades.
32:42Ils viennent sur le réseau
32:44et disent qu'ils n'osent pas demander
32:46sur tel et tel aspect
32:48du traitement
32:50ou la façon dont... Est-ce que la douleur,
32:52vous pensez que c'est intense ou pas ?
32:54Est-ce que je dois faire
32:56quelque chose la nuit ?
32:58L'anonymisation protège
33:00bien sûr vis-à-vis de tout le monde
33:02et du réseau en général
33:04mais aussi vis-à-vis de son proche
33:06parce qu'à un moment, on n'ose peut-être pas
33:08demander quelque chose ou on a peur
33:10des fois aussi de la réponse.
33:12C'est clé chez nous, cette protection
33:14de l'identité des uns et des autres.
33:16Il faut absolument que les gens
33:18se sentent libres de s'exprimer
33:20et sans tabou.
33:22Ça n'a pas de sens.
33:24Le principe même du réseau, c'est celui-là.
33:26C'est libérer la parole.
33:28Vous êtes bien sur Sud Radio,
33:30Les Vraies Voix Citoyennes
33:32avec cette très belle association
33:34patient en réseau.
33:36On a Yannick Pieux avec nous,
33:38membre du conseil d'administration.
33:40On se retrouve dans quelques instants.
33:42Pour aller un peu plus en détail,
33:44on a encore plein de choses à dire.
33:46Restez bien avec nous dans
33:48Les Vraies Voix Citoyennes
33:50Retour des Vraies Voix Citoyennes
33:52avec Aurélie Gros, Stéphane Pelay.
33:54Cette très belle association patient en réseau
33:56qui crée du lien entre les malades
33:58du cancer et leur famille,
34:00les familles entre elles également.
34:02On a le plaisir d'avoir Yannick Pieux,
34:04membre du conseil d'administration.
34:06On écoute ceci.
34:08En fait, le problème des aidants
34:10fait écho à ce que vivent les personnes malades.
34:12Les personnes malades sont confrontées
34:14à une perte de revenu bien souvent
34:16lorsqu'elles sont atteintes d'un cancer.
34:18Elles perdent autonomie à cette difficulté sociale
34:20et psychologique face à la maladie.
34:22Ce sont les aidants qui prennent le relais.
34:24Et bien souvent, eux-mêmes, quand ils se retournent,
34:26ils n'ont personne derrière eux.
34:28Finalement, par miroir, ils vivent la même situation
34:30que les personnes malades.
34:32C'est ça qui est très difficile pour eux.
34:34Beau témoignage d'ailleurs peut-être
34:36au micro de quelqu'un qu'on connaît bien,
34:38qu'on entendait.
34:40C'est sur Sud Radio.
34:42C'est une interview
34:44qui montre à quel point il y a
34:46cette question des patients qui est au cœur
34:48de la création du réseau que vous avez lancé
34:50il y a une dizaine d'années.
34:52Yannick Piau est donc toute votre équipe
34:54et puis il y a donc les fameux proches et les aidants.
34:56On va en reparler. Mais d'abord, dites-nous,
34:58pour ceux qui nous rejoignent, même y compris
35:00à 7h6 sur Sud Radio dans les rues Rois-Citoyennes,
35:02qu'est-ce que vous avez créé il y a 10 ans ?
35:04Une association et puis des réseaux peut-être ?
35:06Donc l'initiative,
35:08c'est L'Orguéro à Colas.
35:10Je vous donne son nom parce que c'est quand même...
35:12Elle porte ce projet depuis 10 ans.
35:14Je trouve qu'elle a construit
35:16avec son équipe initiale
35:18quelque chose de franchement extraordinaire.
35:20Donc elle a lancé une association
35:22qui s'appelle
35:24Patients au réseau
35:26et elle avait lancé un premier réseau
35:28qui était Mon Réseau Cancer du Sein.
35:30Et puis ensuite est arrivé
35:32Mon Réseau Cancer du Poumon,
35:34Mon Réseau Cancer Gynéco
35:36et Mon Réseau Cancer Colorectale.
35:38À chaque fois, l'idée était de construire
35:40quelque chose notamment sur les trois derniers
35:42qui n'existaient pas.
35:44Et c'était important
35:46pour l'équipe de répondre
35:48à un besoin d'informations
35:50et d'échanges.
35:52Aujourd'hui, on s'inscrit
35:54quand on veut se connecter
35:56soit sur Mon Réseau Cancer du Sein
35:58soit Mon Réseau Patients
36:00etc. On se connecte sur
36:02monréseaucancer.com
36:04C'est la plateforme
36:06Mon Réseau Cancer.
36:08Voilà, Mon Réseau Cancer
36:10qui regroupe l'ensemble des plateformes.
36:12Une fois qu'on s'est connecté
36:14à Mon Réseau Cancer, on choisit
36:16la plateforme sur laquelle on souhaite aller.
36:18On choisit son pseudo, parce que c'est
36:20anonyme. On signale
36:22si on est patient ou accompagnant.
36:24C'est bien ça.
36:26J'ai regardé votre site, j'ai trouvé ça
36:28hyper intéressant. Est-ce que c'est pas quelque part
36:30un peu une thérapie de groupe ?
36:32Sans qu'on se voit, c'est-à-dire
36:34autour d'une table avec quelqu'un,
36:36autour d'une table avec une personne qui parle.
36:38C'est pas une thérapie de groupe qui manque peut-être ?
36:40J'ai envie de vous dire que
36:42dans le cancer, on parle souvent
36:44de soins de support pour accompagner
36:46les personnes qui sont en traitement
36:48ou post-traitement.
36:50On fait
36:52de la gym, on fait des séances
36:54avec un psy.
36:56Ce sont les soins de support.
36:58Nous, on pense que ce qu'on fait,
37:00ça relève du soin de support.
37:02Réellement.
37:04D'une part parce que c'est
37:06savoir qu'on peut être entendu et échanger
37:08avec quelqu'un à tout moment du jour et de la nuit.
37:10C'est important.
37:12Au-delà de
37:14ces échanges interpersonnels
37:16qui peuvent exister, on a aussi des animations.
37:18On a des animations de groupe
37:20avec des groupes de parole,
37:22des groupes thématiques.
37:24On va avoir
37:26aussi des animations en proximité.
37:28Dans la vraie vie,
37:30comme on dit, et non pas uniquement dans le digital.
37:32Parce qu'il y a
37:34des patients qui ont envie de se retrouver
37:36autour d'un café et à travers le réseau,
37:38ils se sont rencontrés ou pas.
37:40On va leur proposer
37:42de se voir.
37:44C'est installé où en France,
37:46en dehors de Paris ?
37:48C'est installé partout.
37:50On n'a pas de bureau.
37:52Vous faites des animations de partout.
37:54Selon l'initiative...
37:56On peut trouver le programme
37:58sur votre...
38:00C'est sur nos réseaux privés.
38:02Régulièrement,
38:04il y a des événements, des événements rencontres.
38:06Il y a des cafés en ligne.
38:08Si un membre de notre réseau
38:10dit qu'il aimerait bien
38:12organiser par exemple une balade...
38:14Ou quelquefois...
38:16Il y en a eu plusieurs.
38:18On veut une fermière.
38:20Là, on va faire un gros événement.
38:22C'est clair.
38:24Je pense qu'on peut
38:26donner rendez-vous pour une soirée de cette nature.
38:28D'avoir une soirée divertissante
38:30où on va
38:32sourire et
38:34se faire un plaisir fou
38:36sur un spectacle.
38:38C'est une thérapie extraordinaire.
38:40Mais oui, il y a des initiatives
38:42par exemple des gens qui vont proposer
38:44qu'on peut se retrouver pour marcher
38:46ensemble puisque ça fait du bien.
38:48On va se retrouver pour une balade en forêt.
38:50Pour n'importe où en France
38:52puisque le grand principe
38:54de nos réseaux, c'est que c'est accessible partout.
38:56Et d'ailleurs, nos utilisateurs
38:58sont principalement
39:00plutôt dans les petites communes,
39:02beaucoup en ruralité,
39:04dans les grandes périphéries.
39:06Parce qu'ils sont loin des centres où il se passe des choses.
39:08Où il y a des associations présentes.
39:10Il y a énormément d'associations qui existent
39:12mais qui sont localisées dans des grands centres de soins.
39:14On bénéficie de leurs services
39:16quand on y va.
39:18Nous, on prend le relais
39:20quand on est à l'extérieur.
39:22Effectivement,
39:24on a mon réseau cancer.
39:26On peut s'inscrire en tant que patient
39:28sur le cancer du sein, le cancer du côlon,
39:30le cancer de l'utérus.
39:32Il y a plusieurs réseaux.
39:34Mais de l'autre côté,
39:36on a l'aidant, la famille,
39:38le proche, le parent,
39:40les filles, les enfants,
39:42les maris, les amis.
39:44C'est vrai que
39:46la remarque qu'on fait souvent, c'est que
39:48quand on va chez le médecin et qu'on est patient,
39:50le médecin demande toujours
39:52comment il va au patient.
39:54Généralement, il est entouré
39:56mais les personnes qui sont autour,
39:58tout le monde s'en fout.
40:00C'est-à-dire que ce n'est pas son objectif.
40:02Il est là pour soigner le patient.
40:04On dit souvent que
40:06l'aidant ne souffre effectivement
40:08pas dans sa chair de la maladie
40:10mais
40:12il souffre socialement de la maladie.
40:14Donc, ce nouveau réseau que vous créez
40:16depuis
40:1810 ans des réseaux autour du patient,
40:20là, vous ouvrez un nouveau réseau
40:22pour les aidants.
40:24On sait que la cause des aidants est une grande cause nationale
40:26qu'on défend ici sur Sud Radio
40:28parce qu'un patient
40:30se sentira toujours mieux
40:32s'il a des aidants qui se
40:34sentent extrêmement bien autour de lui.
40:36En plus, les aidants
40:38et les proches sont souvent bien
40:40moins entendus et la posture est bien
40:42plus compliquée. Quand on est malade,
40:44on se soigne.
40:46On est actif
40:48par rapport à sa maladie.
40:50On a son traitement.
40:52On fait les choses pour aller mieux.
40:54On se soigne. On est orienté
40:56vers la vie et vers le fait de se soigner.
40:58Quand on est proche ou aidant à côté,
41:00on est démuni.
41:02La première chose qu'on ressent,
41:04c'est « mais qu'est-ce que je peux faire ? »
41:06Et puis, quelquefois,
41:08ça devient très compliqué. Il y a des hospitalisations
41:10à domicile qu'il faut gérer.
41:12Il y a des multitudes de rendez-vous.
41:14Des soins lourds.
41:16Quand, par exemple,
41:18la personne qui est un proche de la famille
41:20est seule, qu'il n'est pas en couple,
41:22c'est encore plus compliqué.
41:24Ce sont autant de questions.
41:26Je pense qu'il y a une souffrance
41:28des aidants
41:30qui n'est pas suffisamment entendue
41:32ou reconnue.
41:34L'idée, c'était de leur proposer un espace
41:36où ils puissent l'exprimer.
41:38C'est important qu'ils puissent l'exprimer.
41:40Peut-être qu'ensemble,
41:42je rebondis sur votre côté voix citoyenne,
41:44l'idée aussi, c'est de faire remonter leurs besoins
41:46et d'interpeller derrière.
41:48En parlant d'interpellation,
41:50vous avez vu qu'il y a une loi qui a été votée
41:52il n'y a pas si longtemps que ça, d'ailleurs à l'initiative
41:54d'une sénatrice de l'Essonne, ça fera plaisir
41:56à Aurélie Gros,
41:58Jocelyne Guidez, sur les aidants
42:00qui permettaient de débloquer
42:02des comptes épargnetants,
42:04de débloquer un certain nombre de choses dans l'entreprise,
42:06pour les vacances, etc.
42:08Vous savez, on travaille en vue du
42:10sommet citoyen au mois de juin, où il y aura
42:12énormément de thématiques. Il y aura celle de la santé.
42:14On parle d'une loi d'orientation et de programmation
42:16avec nos amis du collectif Santé en danger.
42:18Si vous aviez un point sur lequel vous vouliez
42:20insister fortement,
42:22soit en termes de loi,
42:24soit en termes de pratiques qu'il faudrait changer
42:26ou de budget, dites-nous.
42:28Elle va dire tout.
42:30Justement.
42:32Il y a tellement de sujets.
42:34Il y a un sujet, je reviens sur les patients.
42:36Sur un point,
42:38on se rend compte par exemple que la société
42:40n'a pas pris en compte le fait
42:42que maintenant, on a des patients
42:44qui sont dans des maladies
42:46qui deviennent chroniques.
42:48Ils ont un cancer, mais ça se chronicise.
42:50Et qu'est-ce que ça veut dire ?
42:52Ça peut durer 10 ans, 15 ans.
42:54Et pour le coup, les gens ont besoin de travailler.
42:56Ils n'ont pas forcément la capacité de travailler
42:58à plein temps, à fond. Ils peuvent avoir besoin
43:00de se reconvertir.
43:02Et là, il y a un décalage.
43:04Il manque un outil
43:06qui passerait par une loi,
43:08qui intégrerait. Parce qu'en plus, la société a
43:10tout intérêt à ce que les gens puissent
43:12être actifs pleinement.
43:14Ça, c'est un point.
43:16Il n'y a pas de contrat de travail adapté ?
43:18Non, il n'y a pas d'organisation adaptée.
43:20Aujourd'hui, il manque.
43:22Il manque quelque chose, y compris parce que c'est un tabou.
43:24Mais quand on compte le nombre de personnes
43:26qui sont malades,
43:28qui n'osent pas dire ce que c'est encore trop tabou
43:30et ce qu'on a adapté,
43:32je pense qu'il y a vraiment des choses à dire
43:34pour casser le tabou et à mettre en oeuvre
43:36pour faire que tout le monde
43:38ait une forme d'inclusion d'une façon plus forte.
43:40Et du côté des aidants et des proches,
43:42clairement,
43:44il y a un travail à faire
43:46de prise en considération
43:48de leurs souffrances, de leurs besoins de temps,
43:50de leurs besoins d'écoute.
43:52Aujourd'hui,
43:54on a des petits aménagements,
43:56mais c'est bien quand on est dans un grand groupe
43:58qu'on peut récupérer des jours de congé
44:00d'un collègue.
44:02Mais je suis artisan
44:04et je suis proche aidant.
44:06La vie peut être beaucoup plus compliquée.
44:08Il faut encore aller plus loin.
44:10Et pour aller plus loin encore,
44:12pour vous aider,
44:14qu'est-ce qu'on peut faire ?
44:16Il faut un peu partager Aurélie.
44:18Donc Yannick,
44:20pour aider votre association,
44:22qu'est-ce qu'on peut faire ?
44:24La première chose, c'est de nous faire mieux connaître.
44:26Parce que franchement,
44:28une des difficultés
44:30pour nous, c'est de nous faire mieux
44:32connaître que les gens qui peuvent avoir besoin
44:34et qui trouvent que nos réseaux sont utiles
44:36puissent en bénéficier.
44:38On ne vit que de
44:40dons.
44:42Et pour les dons,
44:44c'est où ?
44:46C'est sur notre site.
44:483W.
44:50Patients au réseau.
44:52Patients au pluriel.
44:54Patients au pluriel et réseau au singulier.
44:56Et .org.
44:58C'est parfait.
45:00Et merci d'avance.
45:02C'est une très belle initiative
45:04pour les malades du cancer
45:06et pour leurs aidants qui ont souvent besoin
45:08d'un soutien psychologique
45:10important
45:12vu la dureté de cette maladie.
45:14Juste pour information,
45:16notre plateforme de dons,
45:18parce qu'on vend aussi des t-shirts,
45:20tout est bon pour...
45:22On peut acheter des t-shirts en plus.
45:24Pour nous, c'est sur la plateforme
45:26Eloasso. Vous pouvez aussi nous trouver
45:28directement par Eloasso.
45:30Merci Yannick.
45:32Merci Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
45:34Merci Philippe David.
45:36On se retrouve très vite ?
45:38Un jour peut-être.