Les Vraies Voix de l'emploi avec Stephanie DESTRE CEO et fondatrice de Volubile.ia
Meriem SEFTA Chief Diagnostics Officer de OWKIN : une IA au service de la médecine de précision
Axel DAUCHEZ Fondateur et CEO de Make.org : l’IA au service de la consultation citoyenne
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-02-18##
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NewsTranscription
00:00Bienvenue, comme tous les mardis, les vraies boîtes d'emploi jusqu'à 20h. Aujourd'hui, Nicolas Leroy est avec moi, directeur du recrutement Gros Fils du Ciel et du cabinet FICOBA.
00:09Ça va, Nicolas ? Bonsoir, Cécile.
00:11C'est un petit bonsoir, ça.
00:13Il faut parler dans le micro, c'est pour ça qu'on ne vous entend pas.
00:15Les amis, au sommaire de cette émission, l'intelligence artificielle bouleverse de nombreux secteurs et pose des défis majeurs en matière d'emploi, de santé, d'engagement citoyen.
00:24Si elle représente une opportunité unique pour améliorer l'efficacité et l'innovation, son déploiement doit être accompagné d'une réflexion éthique et sociétale.
00:32On va en parler avec nos invités. Avec vous, Nicolas.
00:36Oui, alors l'intelligence artificielle, ça suscite autant d'enthousiasme que d'interrogation.
00:39Et aujourd'hui, pour en parler, on va explorer des applications concrètes avec Stéphanie Destre, qui est CEO et fondatrice de Volub'IA, qui est dans la relation client.
00:49On aura Myriam Sefta, qui est Chief Diagnostic Officer de Hawkins.
00:53Et donc là, qui est une IA application médicale.
00:57Et puis enfin, Axel Dauchet, fondateur et CEO.
00:59Et donc là, on est sur une IA au service de la consultation citoyenne.
01:04On vous souhaite, madame, bienvenue sur les vraies voies de l'emploi. On est ensemble jusqu'à 20h.
01:11Alors avant tout, on a envie d'en savoir un petit peu plus sur vous, Stéphanie Destre.
01:15Vous êtes CEO des confondatrices de Volub'IA.
01:20Ça consiste en quoi, en fait ? Vous travaillez pour les entreprises ?
01:24Exactement. Quand on a vu arriver la révolution de l'IA génératif, parce que l'intelligence artificielle, ça existait avant.
01:32Mais là maintenant, cette intelligence artificielle générative, elle est capable de créer des contenus, des vidéos, du texte.
01:39On s'est dit qu'on avait maintenant les moyens de révolutionner la relation client.
01:43La relation client, on pense souvent à des très grands call centers avec des centaines, des milliers de personnes qui répondent en permanence à des clients avec beaucoup de tâches répétitives.
01:52Aujourd'hui, nous, chez Volub'IA, en fait, ce qu'on a créé, c'est une machine qui parle et converse comme vous, comme moi,
01:59qui est capable aussi de comprendre un contexte et de répondre parfaitement aux questions d'un client ou d'un prospect.
02:06Axel Dauchet, fondateur et CEO de MEC.org, l'IA au service de la citoyenneté.
02:12Oui, en fait, il y a un vrai sujet aujourd'hui sur une démocratie qui s'effrite et qui est d'ailleurs aussi challengée par l'IA,
02:19parce que l'IA peut faire beaucoup, beaucoup de mal à la démocratie.
02:22Mais nous, ce qu'on développe, c'est des solutions pour renforcer la démocratie.
02:25Comment est-ce qu'on fait pour utiliser l'IA afin d'avoir des millions, je dis bien des millions de personnes,
02:32qui collaborent à la construction de la politique publique des transports ou au règlement d'un conflit frontalien entre deux pays en guerre, par exemple.
02:40Alors, Myriam Sefta, vous, vous êtes dans une des applications qu'on met en avant pour valoriser l'IA.
02:45Vous, c'est le médical.
02:46C'est ça, tout à fait. Donc, à Aukin aujourd'hui, on travaille sur vraiment deux grands domaines d'application de l'IA pour le médical.
02:52Donc, d'une part, l'IA pour aider les chercheurs en biomédical à mieux comprendre finalement la complexité du vivant,
03:01c'est-à-dire qu'Aukin a été vraiment construit avec l'observation qu'en fait, le vivant est tellement complexe que c'est illusoire de penser
03:10qu'un cerveau humain seul peut vraiment comprendre tout ce qui s'y passe.
03:14Donc, on utilise l'IA comme outil de recherche.
03:16Et d'autre part, on utilise aussi l'IA pour créer des diagnostics.
03:20Donc, c'est l'activité que je dirige sur tout ce qui est analyse d'imagerie médicale et notamment tout ce qui est données de pathologies numérisées.
03:28Donc, c'est tout ce qui a à voir avec les images de tumeurs, par exemple, qu'on pourrait visualiser sous un microscope suite à une biopsie ou une résection chirurgicale d'une tumeur.
03:39Stéphanie Destre, aujourd'hui, est-ce que l'IA peut comprendre ce que dit l'humain ou finalement, il ne fait que le copier en fait ?
03:49Alors, ça va jusqu'à quoi ?
03:53Bonne question. Aujourd'hui, l'IA, bien sûr, va copier puisque l'IA est basé sur des calculs, sur des montants de données absolument incroyables.
04:04Mais il est capable de comprendre. Un exemple concret, un jour, un client a appelé Volubile pour demander à retarder sa livraison parce qu'il venait de perdre son papa.
04:15Et automatiquement, Volubile a répondu, je vous adresse mes condoléances et je suis vraiment navrée d'apprendre cette nouvelle.
04:22Donc, en fait, bien sûr qu'il va copier au début. Mais comme le disait Meriam, comme l'IA générative a accès à un nombre de données qu'un cerveau humain ne peut pas encaisser tout seul,
04:33elle surprend toujours parce qu'elle est dans la plupart des cas meilleure que l'humain.
04:42Alors, ce que vous dites aujourd'hui, c'est que finalement, il y a une part d'initiative que l'IA est capable aujourd'hui de prendre ?
04:47Oui, bien sûr. L'IA, c'est pas un répondeur amélioré. Ce que j'appelle un répondeur amélioré, c'est par exemple quand on dit à une machine,
04:56si l'humain ou le client qui appelle répond oui, il faut dans ces cas-là dire ça. Si le client répond non, il faut dire ça, etc.
05:05Là, pas du tout. L'IA converse comme vous et moi. Elle comprend le contexte et elle est capable, à partir des données qu'on lui donne dans ce contexte-là, de répondre parfaitement.
05:17Axel Dauchet, cette intelligence artificielle, elle arrive à traduire finalement une opinion de masse, à donner des sous-ensembles, à percevoir justement
05:29comment dans cette masse on peut faire sortir des minorités par exemple ?
05:33Alors en fait, évidemment qu'on utilise l'IA notamment pour traiter des volumes de données très importants, mais c'est pas l'endroit le plus radical.
05:41Le plus radical, c'est dans l'accompagnement du citoyen. Le plus difficile pour revivre la démocratie, c'est de faire participer des gens qui n'ont pas forcément envie de le faire,
05:50qui ne se sentent pas légitimes, qui ne comprennent pas les sujets. Et là, l'IA est un incroyable accompagnateur.
05:56On arrive grâce à l'IA à lui faire comprendre par exemple tous les débats à l'Assemblée nationale sur par exemple le glyphosate.
06:05On peut aller sur la télé et voir, c'est incompréhensible.
06:10L'IA, extrêmement facilement, peut l'expliquer, expliquer qui est pour, qui est contre, pourquoi le projet de loi est différent du rapport parlementaire.
06:16Toute la complexité du monde devient à hauteur de citoyens.
06:20Et c'est ça qui change tout, parce que ça permet de maximiser la contribution d'une simple personne à un débat extrêmement large.
06:27Et en revanche, juste pour rebondir, nous on est dans un IA qui est extrêmement exigeant d'un point de vue éthique.
06:33On ne veut surtout pas qu'il change l'opinion du citoyen.
06:36Justement, il peut donner un avis. Vous êtes un peu biaisé, le retour qu'il vous fait.
06:41Parce que, autant en médical que dans la relation client, il y a une certaine objectivité en politique.
06:46Les données finalement peuvent être un peu orientées.
06:49Alors, c'est très très important ce sujet-là, parce que l'IA va être partout dans tous les processus bientôt.
06:55Et effectivement, il y a des biais inhérents à l'IA. Est-ce que l'IA est de gauche ? Est-ce que l'IA est de droite ? Etc.
07:01Est-ce qu'elle a une opinion déjà à la base ?
07:04Oui, alors elle ne sait pas qu'elle a une opinion propre.
07:06C'est qu'en fin de compte, elle exprime plutôt des opinions de gauche ou de droite, ou républicano-démocrate.
07:10Bref, les contextes sont différents.
07:12Et donc, on a tout un travail de fond, et on fait travailler beaucoup de sociologues là-dessus,
07:17sur la définition des biais, de façon à redresser l'IA, pour la rendre neutre,
07:22et donc capable d'aider un citoyen sans l'interférer avec lui.
07:26Et ça, c'est l'enjeu d'éthique de dix années qui viennent de lire.
07:29Et Myriam Sefta, est-ce que finalement, elle détecte mieux, cette IA, les maladies que des médecins ?
07:37Est-ce que l'analyse est plus fine que celle d'un médecin classique ?
07:41Elle peut être plus fine, oui, que l'analyse d'un médecin classique.
07:45Alors après, c'est vraiment dans quelles conditions on teste ces solutions,
07:49c'est-à-dire qu'un médecin, si on lui donne un temps infini pour regarder une image,
07:54pour bien comprendre ce qui se passe dans un contexte de recherche,
07:57pour faire certaines prédictions par exemple, très probablement,
08:01on va avoir des performances similaires à ce qu'on peut faire avec de l'IA.
08:04L'intérêt ici, c'est qu'on processe des quantités de données assez spectaculaires,
08:09en un temps très court.
08:11Et en fait, ce qu'on sait aujourd'hui, c'est que dans le médical,
08:13ce qui manque beaucoup, souvent, c'est le temps.
08:16Et donc, ces solutions permettent non pas de remplacer le médecin,
08:20mais justement de récupérer du temps sur des tâches à plus grande valeur ajoutée,
08:25et de leur libérer du temps sur des choses dont l'IA peut bien s'emparer.
08:31Mais ça veut dire que c'est plus de fiabilité, quelque part, sur le diagnostic ?
08:35Alors nous, on travaille vraiment sur tout ce qui est médecine de précision,
08:38c'est-à-dire qu'on travaille sur l'aval,
08:41c'est-à-dire le diagnostic par exemple d'un cancer a déjà été posé.
08:44Et là, on est plutôt sur la question de, par exemple,
08:47quel traitement on va donner à ce patient.
08:49Ce qu'on sait aujourd'hui en oncologie, c'est qu'on a une grande variabilité entre les patients.
08:53Donc, en fait, c'est illusoire de penser qu'on peut loger tout le monde à la même enseigne
08:58et que les mêmes stratégies thérapeutiques vont marcher pour tous les patients.
09:01Donc, on a un gros enjeu qui est comment on va personnaliser la prise en charge
09:05en fonction des caractéristiques propres du patient et de sa tumeur.
09:10Et donc, c'est là où l'IA peut vraiment apporter quelque chose,
09:13c'est-à-dire peut analyser vraiment toute la complexité des données
09:17qu'on va collecter sur ce patient pour vraiment trouver
09:20quelle est la meilleure piste pour la prise en charge de ce patient.
09:24Alors moi, justement, vous écoutez, on vous dit que le médecin garde la partie à fort de la rajouter.
09:29Mais en quoi, finalement, l'IA ne peut pas, derrière, générer le diagnostic par lui-même ?
09:35Surtout si, en plus, on voit qu'aujourd'hui, il y a une progression dans la relation avec le client,
09:40il peut y avoir aussi une amélioration dans la relation avec le patient.
09:42Donc, finalement, je ne vois plus où est la tâche qui reste inhérente au médecin.
09:47Alors, à terme, oui, on peut imaginer, dans beaucoup d'années,
09:51avoir des diagnostics qui se feraient automatiquement sans la présence d'un médecin.
09:55Aujourd'hui, en termes de technologie, en termes de confiance, en termes d'adoption, on n'y est pas du tout.
10:01Donc, pour moi, c'est un petit peu potentiellement l'impact à très long terme.
10:06Mais ce n'est pas là que l'IA, finalement, apporte la plus grande valeur,
10:10c'est-à-dire qu'en termes de besoins médicaux fondamentaux,
10:14ce dont on a besoin, ce n'est pas de remplacer les médecins,
10:16c'est d'avoir une meilleure prise en charge des cancers.
10:18Donc, c'est pour ça qu'on ne se focalise pas sur remplacer le médecin,
10:21mais sur vraiment l'aider à mieux processer la quantité de données qui est collectée.
10:25Allez, vous restez avec nous, on revient dans un instant.
10:28On fait une petite pause, on reviendra, justement, comme l'IA,
10:31comme un outil d'aide à la décision, progrès ou illusion.
10:34On répondra à cette question dans un instant. Allez, à tout de suite.
10:38Sud Radio, parlons vrai.
10:42Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
10:45Les vraies voies, aujourd'hui, spéciale, intelligence artificielle.
10:49C'est l'homme ou la femme augmentée.
10:51Stéphanie Destret est avec nous, CEO et fondatrice de Volubile.IA.
10:56Myriam Sefta est avec nous, Chief Diagnostic Officer chez Hawkins,
11:02c'est comme ça qu'on le dit.
11:04Et Axel Dauchet, fondateur de CEO de MEC.org,
11:08sur l'outil, justement, utilisé pour trier, analyser,
11:12recommander des actions dans tous les secteurs.
11:14Stéphanie Destret, est-ce que l'IA peut faire des propositions de,
11:18par exemple, je dis n'importe quoi, de stratégie marketing ?
11:20Oui, bien sûr.
11:21Est-ce qu'aujourd'hui, on va plus loin quand je dis l'homme augmenté ou la femme augmentée ?
11:27C'est un peu ça, finalement.
11:29Moi, très concrètement, ça fait plus de 20 ans que je fais du marketing.
11:34Avant, on me demandait des plans.
11:36Après, j'en ai fait pour moi ou pour des projets, etc.
11:40Aujourd'hui, mon premier réflexe, c'est je vais sur OpenAI
11:44et je tape le contexte dans lequel je suis.
11:47Je lance Volubile.
11:49J'ai besoin d'un plan marketing.
11:51Fais-moi un plan marketing et je lui donne trois objectifs du type
11:54il faut que j'ai atteint tel objectif en deux mois,
11:58que ça ne me coûte pas d'argent pour ne pas qu'il me propose
12:01une campagne de pub à plusieurs centaines de cas.
12:03Honnêtement, les résultats, c'est juste incroyable.
12:06D'ailleurs...
12:07Pardon, je rebondis.
12:08Ça veut dire que ça vous emmène sur des terrains que vous-même, vous n'auriez pas ?
12:12Oui, bien sûr.
12:13D'abord, ça m'emmène.
12:14Ça me rappelle aussi des choses que finalement, j'oublie.
12:17Un point intéressant, c'est que souvent, c'est les chefs d'entreprise
12:20qui hésitent un petit peu à déployer des outils d'IA dans leur entreprise.
12:24L'autre fois, j'ai un chef d'entreprise qui me racontait
12:27qu'il a demandé à ses collaborateurs qui utilisaient l'IA
12:30et 80% de ses collaborateurs ont levé la main en disant
12:33« Nous, on l'utilise. »
12:34Donc, on l'utilise pour améliorer un mail,
12:36on l'utilise pour faire un appel d'offres, pour répondre à un appel d'offres.
12:39Avant, c'était des dizaines d'heures, c'était l'enfer,
12:42pour optimiser une présentation commerciale, pour faire un plan marketing.
12:46Le plan marketing, moi, je le fais tous les mois.
12:48Je lui dis « Écoute, je suis à tel résultat,
12:50j'aimerais améliorer mon référencement SEO sur Google sur tel mot-clé.
12:54Qu'est-ce que tu me conseilles ? »
12:56C'est incroyable, on dirait, moi.
13:00Il y a quel type de recommandations, Axel Dechet,
13:03on pourrait faire sur l'IA, sur justement un sujet qui est très précis chez vous,
13:08c'est la démocratie.
13:09On en parlait tout à l'heure sur comment…
13:12Là, il faut être très précis parce que c'est tellement fragile,
13:15surtout ces derniers temps.
13:17Qu'est-ce que peut apporter aujourd'hui l'intelligence artificielle
13:20ou en quoi il faudrait se méfier ?
13:22Je vais donner quelques exemples.
13:23Par exemple, on prend une zone de conflit, de guerre,
13:26avec deux pays qui ne parlent pas la même langue,
13:29qui sont parfois même les belligérants ou pas,
13:32mais en tout cas une zone de conflit.
13:34On peut créer de la collaboration entre des pays,
13:37entre des citoyens,
13:39les citoyens qui sont vraiment sur le terrain,
13:41de langues différentes,
13:42et construire avec eux un scénario de retour à la paix.
13:46Ça, avant, c'était absolument impensable.
13:48Et ça, ça change tout.
13:49Ce n'est plus simplement une discussion entre chefs d'État,
13:52mais ça devient une discussion
13:54où finalement les zones de consensus sortent de la population.
13:58Donc ça, ça change tout.
13:59Deuxième exemple, vous voulez à un moment
14:03refaire, rebâtir ou renforcer la politique
14:07contre les violences faites aux femmes.
14:09Vous allez demander à 10 millions de personnes
14:11de travailler, de discuter, de donner leur avis.
14:14Et l'IA va nous permettre non seulement
14:16de comprendre ce que les gens veulent,
14:18quand ils proposent quelque chose,
14:20de leur dire ce que vous voulez dire,
14:21plutôt ça ou plutôt ça,
14:22de les emmener les plus loin possible de leur contribution
14:24et de commencer à construire la vision commune
14:27des 10 actions sur lesquelles tout le monde est d'accord.
14:29C'est-à-dire celles sur lesquelles on peut avancer tout de suite
14:31qui vont avoir le maximum d'impact.
14:33Et troisième exemple, la décomplexification du monde.
14:36Je l'évoquais tout à l'heure.
14:38On est dans un monde où on vit tous l'impression
14:40que tout est de plus en plus compliqué chaque jour
14:42et qu'on a du mal à comprendre ce qui se passe.
14:44Et on est un peu en retrait finalement
14:46de ce maestro auquel on ne comprend plus rien.
14:49L'IA permet de remettre la complexité
14:52à la hauteur de chaque citoyen.
14:53Mais est-ce que ça veut dire que ce qui est intéressant avec l'IA,
14:56c'est qu'elle finalement est dépassionnée ?
14:58Il n'y a pas d'émotion, c'est très factuel.
15:01Oui, mais ça c'est très dangereux.
15:02On a l'impression que parce qu'elle est dépassionnée,
15:04elle est objective.
15:05Et en fait, non, elle n'est pas objective.
15:06Elle a des biais.
15:07On l'évoquait, les biais dans tous nos métiers.
15:10Et donc il y a un travail extrêmement important
15:12d'assurer que ces biais sont maîtrisés.
15:16Les biais, ça peut être dans mon domaine,
15:18ça peut être des biais d'opinion.
15:20L'IA peut être de gauche ou de droite.
15:22Ça peut être des biais de représentation.
15:24La représentation du monde, c'est un choix politique.
15:28Elle est genrée.
15:29Pas genrée, mais je vais en sortir un biais que j'adore.
15:31Un biais que j'adore parce qu'on ne s'est jamais posé avant.
15:33Que les grands théoriciens de la démocratie ne se sont jamais posés.
15:37Vous prenez une énorme quantité de documents,
15:40vous demandez à l'IA de faire une synthèse.
15:41C'est simple.
15:42Quel poids il va donner aux idées majoritaires
15:44par rapport aux idées minoritaires ?
15:46La société qui en ressort, ce n'est pas la même.
15:48Et donc ce choix-là, c'est un choix fondamentalement politique.
15:53Et donc à un moment, quand on va débiaiser l'IA,
15:56il faut déterminer le choix en toute transparence
15:58que l'on fait sur ces nouvelles questions.
16:01Et donc l'IA pose des questions à la démocratie
16:03que la démocratie ne s'était jamais posée.
16:05Alors moi, je vais me faire l'avocat du diable.
16:07La démocratie, finalement, c'est un système qui n'est pas objectif en lui-même.
16:11Puisqu'il y a des tas d'États qui ne sont pas pour la démocratie.
16:14Et déjà, est-ce que finalement, ce n'est pas le premier biais
16:16que vous introduisez dans l'IA en disant
16:18la démocratie, c'est la normalité ?
16:20Ah non, pas du tout.
16:21Je m'inscris dans un cadre démocratique.
16:23Je n'essaye pas de mettre l'IA en Russie, par exemple.
16:26Dans un cadre démocratique, le principe, c'est qu'il y a des gens qui s'expriment.
16:31Et moi, ce que je veux, c'est que dans leurs interférences avec l'IA,
16:35ils ne perdent pas leur libre arbitre.
16:37La base de la démocratie, dans les pays qui ont adapté un système démocratique,
16:40c'est que chaque citoyen garde son libre arbitre.
16:43Le libre arbitre est le fruit des réseaux qu'on suit,
16:47des radios qu'on écoute.
16:49Donc, le libre arbitre, ce n'est pas quelque chose d'absolument absolu.
16:52Mais l'IA pourrait radicalement changer le libre arbitre des gens
16:56sans qu'on s'en rende compte.
16:58Donc, c'est ça le sujet.
17:00Il faut absolument que l'IA respecte cet espace
17:03qui fait qu'en pleine conscience, on est un citoyen
17:06qui prend position, qui vote et qui participe à une politique.
17:09Myriam Festa, justement sur les médecins,
17:13comment doit se positionner finalement un médecin
17:16sur les recommandations de l'IA par exemple ?
17:21Très compliquée cette question.
17:24Comment se positionner ?
17:26Est-ce qu'un médecin est capable de dire par exemple que l'IA se trompe ?
17:30Si on pousse un petit peu l'analyse, c'est difficile.
17:36Vous avez quelques heures.
17:38L'avantage qu'on a, c'est qu'en fait,
17:41les méthodes qui permettent de valider un nouveau protocole médical
17:46ou une nouvelle prise en charge ou une nouvelle innovation en médecine
17:50existent déjà en dehors de l'IA.
17:53Il y a des choses qui sont reconnues par la communauté médicale
17:57comme étant des preuves de l'impact d'une nouvelle prise en charge
18:01d'un produit sur les patients.
18:04C'est par exemple un essai clinique.
18:07C'est des tests dans un environnement contrôlé
18:11avec des méthodologies statistiques très poussées
18:15pour prouver l'impact par exemple d'une nouvelle thérapie,
18:18d'une nouvelle prise en charge sur les patients.
18:21À mon sens, l'IA doit être évaluée exactement de la même manière.
18:26C'est-à-dire qu'on doit avoir le même niveau de preuves scientifiques
18:30pour ces nouvelles solutions qu'on a développées
18:33pour par exemple des nouveaux médicaments.
18:36On peut prendre des recommandations de l'IA
18:38sans passer par la validation d'un médecin un jour ?
18:41Est-ce que ça pourrait être possible ?
18:43En tout cas, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
18:45Un produit d'IA, c'est un produit qui va passer
18:49par des étapes de validation rigoureuse.
18:52On va parler par exemple de validation analytique,
18:54de validation clinique.
18:55Par exemple, on a un produit qu'on a mis sur le marché.
18:58On l'a testé dans 15 centres différents de manière prospective.
19:04On a retourné le produit dans tous les sens.
19:07On l'a testé sur plusieurs corps, des laboratoires de plusieurs pays.
19:10C'est ces preuves-là qu'on doit montrer aux médecins
19:14pour justement promouvoir l'adoption et créer une confiance.
19:17Être challenger ce niveau de preuves,
19:21c'est effectivement la responsabilité du médecin.
19:23De dire que je l'adopterai le jour où j'ai le niveau de preuves
19:26qui est attendu.
19:28La responsabilité est énorme.
19:30Justement, je voulais revenir sur la responsabilité.
19:32En cas de mauvais diagnostic,
19:33parce qu'on sait que dans le médical,
19:34on peut avoir des complications,
19:36le patient se retourne.
19:38Est-ce que le médecin ne peut pas se décharger
19:39d'un point de vue juridique sur l'IA ?
19:41Est-ce qu'il ne va pas y avoir des problèmes de responsabilité ?
19:43Les tests diagnostiques qui existent aujourd'hui,
19:47aucun n'est fiable à 100%.
19:50Tous les tests ont des sensibilités et des spécificités données.
19:53Donc nous, quand on va développer un produit,
19:55on va dire qu'on a une sensibilité de 99% ou que sais-je,
19:59une spécificité de tant de pourcents.
20:01On détermine à quel point l'IA a raison
20:05et dans combien de pourcentages de cas l'IA a tort.
20:08Comme n'importe quel test,
20:09il y a des scénarios où potentiellement l'IA aura tort.
20:12Vous déchargez un peu de la responsabilité ?
20:14C'est d'un point de vue juridique, strictement.
20:17C'est plus une question réglementaire.
20:20Est-ce qu'on a bien, précisément et de manière juste,
20:28affiché les performances de l'outil ?
20:31Et là où on peut avoir des problèmes,
20:34c'est si on laisse penser que les performances de l'outil
20:37ne sont pas celles qu'elles sont.
20:38À partir du moment où il y a une transparence
20:40sur les performances de l'outil
20:41et qu'on a démontré scientifiquement
20:43les performances de cet outil,
20:45on rentre dans un cadre de n'importe quel test qui existe aujourd'hui.
20:49Allez, on fait une nouvelle petite pause.
20:51Ça passe vite, je sais.
20:52On reviendra dans un instant sur l'intelligence artificielle et l'éthique
20:55ou placer la frontière, justement.
20:57On en parle avec nos invités.
20:59Merci d'être passionnants parce que, franchement,
21:01on voudrait que ça dure des heures.
21:03Malheureusement, on n'a pas beaucoup de temps.
21:04Allez, à tout de suite.
21:13Les vraies voix de l'emploi avec Nicolas Leroy,
21:16qui est avec moi, directeur DRH du groupe Fille du Ciel
21:21et du cabinet FICOBA.
21:23Absolument, avec nos invités ce soir.
21:25Oui, avec Stéphanie Destré, qui est CEO de Volubile.IA,
21:28Axel Dauchet, fondateur de la société Mec.org
21:33et puis Myriam Sefta de la société Aukin
21:36qui nous parle d'IA aujourd'hui.
21:38Stéphanie Destré, est-ce qu'on doit être totalement,
21:41est-ce que l'IA peut être totalement transparente
21:44sur son fonctionnement ?
21:46Parce que c'est ça aussi, c'est ce qu'on demande.
21:48On demande de la transparence.
21:49Oui, alors ça, c'est le mot magique
21:51que Mariam a prononcé tout à l'heure.
21:55En fait, nous, en tant qu'entrepreneurs
21:57ou chefs d'entreprise et qui utilisons l'IA générative,
22:00on a ce devoir de transparence.
22:02Mais de toute façon, si on ne l'a pas, on n'a pas de client.
22:05Donc en fait, ça s'impose à nous de façon très naturelle.
22:08Je ne sais pas si vous serez d'accord.
22:10Et donc, oui, c'est dans nos positionnements
22:13d'expliquer ce qu'on fait, comment on le fait.
22:15Par exemple, sur volubile.ie,
22:17tous les calls de nos clients sont enregistrés,
22:19en respectant bien sûr la CNIL, la RGPD,
22:23les clients peuvent les écouter,
22:25les clients ont accès aux transcripts en temps réel.
22:28Donc en fait, à partir du moment où les clients voient ce qui se passe,
22:33finalement, la confiance, elle s'installe beaucoup plus vite.
22:36Alors bien sûr, on n'est pas dans un secteur médical
22:40qui est extrêmement anxiogène,
22:43et à la fois légalement pour les médecins
22:45et émotionnellement pour les patients.
22:48C'est vrai que c'est un secteur très particulier
22:50et c'est bluffant ce que vous faites.
22:53Nous, sur la relation client,
22:55on est à la fois transparent et puis sur du ROI.
22:58C'est-à-dire que le chef d'entreprise,
23:00il sait en temps réel ce qui a marché,
23:02ce qui n'a pas marché, il voit ses statistiques,
23:04il a des reportings en temps réel.
23:06Donc en fait, encore une fois,
23:07on va beaucoup plus loin que ce qui est proposé aujourd'hui,
23:09souvent pour un coût moindre.
23:11Et donc c'est ça qui fait que l'adoption est ultra rapide.
23:15Mais il a fallu, pardon Nicolas,
23:17il a fallu se réinventer finalement en interne.
23:23En fait, c'est totalement disruptif.
23:25On change toutes les méthodes, on se réorganise complètement.
23:28Ce que vous dites, Cécile, c'est super vrai.
23:30Il y a deux choses.
23:31D'abord, un souvent...
23:32Enfin, quelqu'un qui dit que je dis des choses vraies.
23:34Un souvent, les chefs d'entreprise
23:36ou les directeurs de la relation client,
23:38les directeurs marketing, les directeurs commerciaux,
23:40ils ont l'impression que l'IA, c'est facile.
23:42Oui, je vais aller faire un truc, ça va tomber tout seul.
23:44Non, l'IA générative, c'est quand même très compliqué.
23:46Surtout si on veut des résultats à très grande échelle,
23:49dans tous les secteurs.
23:51Ça, c'est le premier point.
23:52Et le deuxième point qui est très important,
23:54dans ce que vous avez dit,
23:55c'est qu'il y a aussi cet aspect de transformation des entreprises
23:58qu'il faut accompagner.
24:00Parce que quand, par exemple,
24:01on installe Volubile dans un call center,
24:04ça veut dire que les collaborateurs de ce call center,
24:07ils vont avoir beaucoup moins de tâches répétitives à gérer.
24:10Donc, on espère, on fait tout pour que ça les soulage.
24:14Mais donc, qu'est-ce qu'on fait de ce temps ?
24:16Est-ce que ce temps, ça veut dire,
24:18on licencie des gens parce qu'on n'a plus assez de travail
24:20sur des tâches à haute valeur ajoutée
24:22pour l'ensemble des collaborateurs ?
24:24Ou est-ce que ces collaborateurs-là, finalement,
24:26on va apporter encore plus de services à nos clients ?
24:30Donc, en fait, souvent,
24:31l'accompagnement de cette transformation dans les entreprises,
24:33les chefs d'entreprise et les managers
24:37se posent beaucoup de questions par rapport à ça,
24:38mais il faut le faire.
24:39Alors Stéphanie, on fait beaucoup d'émissions avec Cécile
24:41où on parle de l'IA qui va remplacer l'emploi ou pas,
24:43est-ce que ça va être un employé augmenté ?
24:46Mais finalement, dans un call center,
24:47si votre solution aujourd'hui se fiabilise,
24:50qu'est-ce qu'il va y avoir comme nouveau job ?
24:52Et on voit bien ceux qui vont disparaître.
24:54Mais est-ce qu'on peut imaginer un call center 100% digital ?
24:58Oui, la réponse est oui.
25:00Bien sûr.
25:01Donc, c'est le but.
25:02Alors, c'est pas le but.
25:04Pour les chefs d'entreprise qui passeraient par votre solution.
25:07Oui, bien sûr.
25:08Alors, c'est pas le but.
25:09Le but, c'est de faire que les collaborateurs
25:13qui sont dans l'entreprise font un métier qui leur plaît.
25:16Parce qu'être téléopérateur,
25:17moi je l'ai été quand j'étais étudiante,
25:19c'est des métiers très difficiles.
25:20Moi, je pense que c'est les métiers
25:21où on apprend le plus au monde.
25:22Mais c'est des métiers où on apprend à vendre,
25:24on apprend à se vendre,
25:25on apprend à rester calme,
25:28on apprend à savoir être.
25:29Voilà, toutes les valeurs qu'il faut
25:30pour réussir après dans sa carrière professionnelle.
25:33Mais c'est des métiers ultra durs.
25:35Donc d'abord, le premier problème,
25:36c'est pas de remplacer.
25:37Ou de, je vais être crue,
25:39mais de virer les gens.
25:40Le problème, c'est qu'aujourd'hui,
25:42toutes ces fonctions-là ont du mal à recruter.
25:45Il y a des gros problèmes de recrutement
25:48dans les call centers.
25:49Et il y a un niveau de churn,
25:50donc de personnes qui arrivent dans l'emploi
25:53et qui partent, extrêmement élevé.
25:55Donc ça coûte très, très cher aux entreprises.
25:57Donc déjà, l'objectif de Volubile,
26:00c'est d'être là où on a du mal à recruter.
26:03Par exemple, hier, j'étais avec un client.
26:05Lui, il doit avoir un call center 24-24.
26:08D'accord ?
26:09Parce qu'il est dans la sécurité.
26:11Sauf qu'il parle, à l'instant T,
26:13il a besoin de deux langues,
26:14le français et l'espagnol.
26:16Sauf qu'il y a des nuits
26:17où il doit payer deux collaborateurs doubles
26:19parce que c'est la nuit.
26:20Il y a des nuits où il y a zéro appel.
26:22Et puis ça va jusqu'à un maximum
26:23de 10 appels par nuit.
26:25Donc là, on voit bien évidemment,
26:27tout de suite, l'impact de Volubile.
26:29Et à la fois sur un point de performance
26:31et sur un point économique.
26:33Mais aujourd'hui, le premier point,
26:34c'est que l'IA arrive principalement
26:36sur des métiers
26:37où il y a énormément de mal à recruter.
26:39Et puis après,
26:40justement, c'est garder ses collaborateurs
26:42pour les faire intervenir
26:43parce qu'ils ont un savoir-faire extraordinaire
26:45sur des tâches
26:47à beaucoup plus de valeur ajoutée.
26:49Mais oui, il va aussi y avoir
26:51des emplois où il va y avoir besoin
26:53de beaucoup moins de recrutement
26:54parce que la machine,
26:55elle remplace une grande partie des tâches.
26:58Et c'est la question, Axel Dauchet aussi,
27:00comment être sûr que l'IA,
27:02on en parlait un petit peu tout à l'heure,
27:03mais ne biaise pas un peu
27:05sur les données que vous avez.
27:09Comment on peut vérifier ça ?
27:11Comment on peut être certain ?
27:12Quand vous rentrez des dizaines et des dizaines,
27:14voire des centaines, voire des milliers
27:16d'opinions, de choix d'humains
27:19et ce travail d'analyse de l'intelligence artificielle,
27:22comment être sûr ?
27:23C'est-à-dire que vous ne pouvez pas tout vérifier.
27:25Alors, je pense qu'il faut prendre un peu de recul
27:27sur ce qu'on appelle
27:28le risque de l'IA sur la démocratie
27:30en tant que tel,
27:32le premier risque de l'IA sur la démocratie,
27:34c'est le mauvais usage de l'IA
27:36à des fins de manipulation,
27:39à des fins d'ingérence,
27:41de déstabilisation d'un pays, de campagne.
27:44Donc là, peu importe les biais,
27:45c'est juste que c'est dans des mains
27:47qui vont l'utiliser pour déstabiliser une élection.
27:50C'est ce que fait la Russie régulièrement,
27:52ce qu'elle a tenté de faire sur les dernières élections.
27:54Je ne sais pas si vous avez vu,
27:55mais en Roumanie, l'élection a été annulée
27:57parce qu'elle a été trop manipulée.
27:58En Slovaquie, un seul deepfake a fait changer
28:01le résultat de l'élection.
28:03Donc on est vraiment à une zone
28:04où le premier sujet sur lequel on doit tous se mettre,
28:07et c'est un enjeu de perpétuité de notre société,
28:11c'est de protéger absolument le système démocratique
28:15au sens des élections,
28:16dans les pays démocratiques,
28:18de façon à ce que leurs résultats
28:19veuillent dire quelque chose.
28:21Après, il y a un deuxième niveau,
28:23on va aussi l'utiliser pour améliorer la démocratie.
28:26Tous les exemples que j'ai donnés tout à l'heure,
28:28et là-dessus,
28:29dans la manière dont on va construire
28:31les interactions avec les citoyens,
28:33les faire participer,
28:34et ce qu'on va restituer,
28:36oui, c'est là où le problème des billets arrive,
28:39et là, c'est un problème de fond,
28:40c'est un problème qui arrive partout dans l'IAC.
28:42Comment est-ce qu'on travaille là-dessus ?
28:43Nous, ce qu'on fait,
28:44c'est qu'on a monté un programme de recherche
28:45de 50 chercheurs, pendant deux ans,
28:47avec l'ECNRS, la Sorbonne, Sciences Po,
28:49mais aussi Harvard,
28:50et d'autres universités dans le monde,
28:52pour être le premier programme de recherche
28:54qui va travailler les billets de l'IA
28:56dans un contexte démocratique.
28:58Alors, c'est le début du chemin,
29:00parce que c'est assez long,
29:02et c'est là où on est obligé de se poser
29:03des questions de refondation des principes démocratiques
29:06que personne ne s'est jamais posées.
29:08Donc, on sent qu'on défrige quelque chose
29:10et qu'à travers ce défrichage,
29:11finalement, on se construit
29:13une version beaucoup plus concrète de l'éthique.
29:16Quand tout le monde parle de l'IA,
29:18de l'idée d'être éthique, etc.,
29:20personne ne sait ce qu'il y a derrière.
29:21Dans un contexte démocratique,
29:23là, on commence à pouvoir le définir.
29:25On sait effectivement ce que ça veut dire.
29:27Mais vous, vous travaillez pour des clients.
29:28Est-ce que moi, demain, je suis client,
29:30je suis client d'un pays étranger,
29:32est-ce que je peux utiliser justement tous ces billets
29:34pour influencer à mon profit,
29:36si je suis entreprise ou État,
29:38une élection ou des consommateurs ?
29:41Alors, nous, on a une charte éthique
29:43assez contrainte, avec un conseil éthique
29:45qui a le droit de vie ou de mort sur nous.
29:47Par exemple, on ne travaille jamais
29:48pour un candidat ou un parti politique.
29:50On ne travaille jamais pour un pays qui travaille.
29:52Donc, nous, on est exclusivement dans le renforcement
29:54des pouvoirs publics tels qu'ils sont.
29:56Et on travaille aussi pour des entreprises.
29:58Par exemple, pour une grande banque,
30:00on a fait collaborer tous les collaborateurs.
30:02Je parle de dizaines de milliers de collaborateurs
30:04avec les clients sur la participation
30:06au plan stratégique de la banque,
30:08à cinq ans.
30:09Donc, ces mécanismes qui permettent
30:12chacun à son niveau de contribuer
30:14à un projet plus grand,
30:16c'est une révolution absolument partout.
30:18Et je pense que quand on a peur de l'IA,
30:20le seul contrepoids qu'on peut afficher
30:22pour avoir le temps de s'habituer à l'IA,
30:24c'est l'intelligence collective.
30:26L'intelligence artificielle, l'intelligence collective.
30:28Nous, on fabrique de l'intelligence collective
30:30et on essaye d'aller aussi vite que l'IA
30:32pour pouvoir en profiter sans payer
30:34les pots cassés.
30:36Sur la partie médicale avec Myriam Sefta,
30:38on parle bien entendu, on réfléchit bien sûr
30:40aux secrets médicaux,
30:42au fait que comment on est sûr
30:45que l'IA ne va pas orienter
30:47à des fins économiques.
30:49Il y a quand même en matière d'éthique
30:52pas mal de problèmes à résoudre aussi.
30:55Oui, il y a énormément de problèmes à résoudre.
30:58Déjà, il y a la question de
31:01comment on entraîne l'IA,
31:03comment on s'assure que justement
31:05les données ne sont pas biaisées
31:07en faveur de par exemple une prise en charge
31:09ou une autre.
31:11Là, on a déjà le fait que
31:13les entreprises pharmaceutiques vont développer
31:15des molécules qui vont être
31:17définies, précrites à tel ou tel patient,
31:19ont déjà des lois et des réglementations
31:23qui les empêchent de se rapprocher
31:25de manière trop...
31:27avec un trop grand conflit d'intérêts
31:29sur justement la prise
31:31de décisions thérapeutiques.
31:33Et donc nous, notre enjeu aussi,
31:35c'est justement de rester en dehors
31:37de ces potentiels conflits d'intérêts
31:39et de vraiment se baser sur
31:41la science et finalement
31:43sur cette question médicale
31:45de savoir ce qui est la meilleure prise en charge
31:47pour le patient.
31:49On parlait d'ingérence tout à l'heure,
31:51vous n'êtes pas à l'abri d'une ingérence quelle qu'elle soit ?
31:53On n'est pas à l'abri d'une ingérence.
31:55Après, justement, les entreprises pharmaceutiques
31:57elles-mêmes sont
31:59surveillées de très très près,
32:01ont des départements de compliance géants
32:03justement pour s'assurer
32:05qu'on ne peut pas
32:07justement les épingler
32:09là-dessus et du coup,
32:11elles vont justement travailler avec nous
32:13sur ces questions d'intelligence artificielle
32:15mais toujours en gardant une saine distance
32:17par rapport à finalement ce que prédit l'IA.
32:19Mais alors justement,
32:21qui vont être vos clients ? Ça va être le patient,
32:23le médecin ou pourquoi pas un laboratoire pharmaceutique
32:25qui voudrait justement, peut-être,
32:27comme vous dites, en tout cas potentiellement,
32:29orienter un diagnostic dans sa faveur ?
32:31Alors nous, l'utilisateur final
32:33c'est celui qui fait le diagnostic
32:35donc c'est le pathologiste
32:37et le payeur,
32:39in fine, c'est les systèmes de santé
32:41donc par exemple en France, la sécurité sociale
32:43ou des assurances privées.
32:45Après, on a des collaborations
32:47justement avec les pharmains qui
32:49veulent développer certains tests diagnostiques
32:51pour permettre justement
32:53d'améliorer l'identification
32:55des patients qui pourraient bénéficier de leur thérapie.
32:57Mais on doit prouver rigoureusement
32:59qu'effectivement, les patients
33:01qu'on identifie bénéficient vraiment
33:03de leur thérapie et donc là, il y a des
33:05méthodes scientifiques, statistiques
33:07pour justement prouver
33:09la validité de la démarche.
33:11Allez, on reste ensemble pour la dernière partie
33:13avec cette question et finalement avec
33:15l'intelligence artificielle, quel monde
33:17on a envie d'avoir demain ?
33:19C'est ça le truc, est-ce qu'on peut cohabiter
33:21entre une intelligence
33:23humaine et une intelligence artificielle ?
33:25On en parle dans un instant, à tout de suite.
33:27Sud Radio, votre attention est notre
33:29plus belle récompense.
33:31Les vraies voies de l'emploi, les vraies voies
33:33responsables, les vraies voies de l'avenir
33:35entre l'intelligence artificielle
33:37et l'intelligence humaine.
33:39Moi, je suis artificielle et Nicolas Leroy
33:41qui est avec moi, c'est l'intelligence humaine
33:43bien entendu.
33:45Vous pourriez dire mais non, Cécile, pas du tout.
33:47Merci Cécile. Quel monde,
33:49je le disais tout à l'heure, quel monde
33:51on a envie de construire avec
33:53nos invités, Stéphanie
33:55Destré, CEO des fondatrices
33:57de Volubile.ia
33:59et Myriam Seftak
34:01Chief Diagnostic Officer
34:03chez Hawkins et Alexandre
34:05Axel, pardon.
34:07Non, ça vous va bien, Alexandre.
34:09Axel Dochet, fondateur de CEO
34:11de MEC.org
34:13Sur cette question à quoi ressemble la communication
34:15dans un monde
34:17dominé par Alia, j'ai envie
34:19de vous dire, vous parliez tout à l'heure
34:21finalement des
34:23call centers
34:25qui ne seront que de l'intelligence artificielle.
34:27Moi, j'ai envie de vous opposer quelque chose, de dire
34:29est-ce que finalement c'est par la première voix
34:31que l'on entend, qu'on l'entend d'une
34:33entreprise, et est-ce que c'est pas un problème
34:35si elle n'est pas humaine ?
34:37D'abord, la voix
34:39faite
34:41chez Volubile peut cloner
34:43votre propre voix, Cécile.
34:45Et donc, le client va
34:47parler à Cécile.
34:49Ce qui est juste
34:51assez incroyable.
34:53Donc, encore une fois,
34:57vous vous projetez très très loin,
34:59vous avez raison, mais à l'heure actuelle, c'est quoi
35:01le problème des clients ? Le problème des clients, c'est quand ils
35:03appellent à 22h, il n'y a personne qui leur répond,
35:05et pourtant, il y a des gens, une infirmière,
35:07on parle du milieu médical, mais elle a pu
35:09commencer à 10h ce matin, elle va sortir du bloc
35:11à 22h, elle a absolument besoin
35:13de changer de livraison demain, parce que malheureusement
35:15il y a une de ses collègues qui est souffrante
35:17et donc elle doit être à l'hôpital demain,
35:19et bien, elle ne peut pas, elle ne peut appeler personne
35:21à 22h pour dire, je ne pourrai pas être là pour ma livraison
35:23demain matin, comment peut-on
35:25faire ?
35:27Donc, c'est le service à son paroxysme.
35:29Mais c'est ce dont
35:31tout le monde rêve,
35:33parce qu'on est les premiers en France à rouspéter
35:35très souvent en disant, ça ne marche pas,
35:37c'est pas bien, ça coûte trop cher,
35:39etc. C'est le service,
35:41oui, mais c'est le service, mais c'est aussi
35:43le service, moi par exemple,
35:45le milieu médical
35:47me subjugue,
35:49m'impressionne,
35:51sauf qu'aujourd'hui, par exemple, moi j'ai découvert
35:53qu'il y a certains hôpitaux publics où il y a plus de 50%
35:55des collaborateurs de l'hôpital qui sont
35:57des personnels administratifs.
35:59Pourquoi ? Parce qu'on en a besoin, d'accord ?
36:01Sauf qu'à côté de ça,
36:03moi j'ai été à l'hôpital récemment,
36:05c'est compliqué d'avoir un médecin,
36:07les infirmières sont à bout,
36:09moi ma mère elle est dans un fauteuil roulant
36:11parce qu'elle a fait un AVC depuis 7 ans,
36:13j'ai pas pu trouver un kiné en
36:157 ans pour réapprendre à marcher
36:17à ma mère. Vous pouvez
36:19venir, vous pouvez aller la filmer,
36:21vous verrez. Donc c'est moi qui lui ai réappris
36:23à marcher avec son infirmière
36:25qui vient tous les matins. Donc là,
36:27on se dit, faire un planning d'infirmier
36:29ou d'un bloc opératoire, c'est super compliqué.
36:31L'IA, elle vous fait ça, elle vous prend
36:33tous les désirata de toutes les
36:35personnes et elle va vous faire un planning, que ce
36:37soit pour un bloc opératoire, un hôpital en entier,
36:39un centre
36:41de contact, etc. Donc en fait,
36:43on a beaucoup parlé des
36:45biais, des choses, etc. Moi, en revanche,
36:47je vous le dis franchement, je suis d'une nature
36:49très optimiste, mais je vis
36:51qu'un rêve éveillé. Si on m'avait dit, il y a 15 ans,
36:53alors que
36:55j'ai passé les 20 dernières années
36:57de ma vie à être commerciale, parce que
36:59l'enjeu,
37:01le premier objectif, selon moi,
37:03d'une entreprise, c'est de trouver
37:05de nouveaux clients et de se développer, d'accord ?
37:07Pour après, recruter, financer
37:09la sécurité sociale, etc.
37:11Mais il faut faire, il faut la créer, cette valeur.
37:13Moi, j'ai passé les 20 dernières années
37:15de ma vie à faire du call-call,
37:17c'est-à-dire à appeler des prospects jusqu'à 100
37:19calls par jour, à être avec
37:21des équipes, etc. C'est
37:23ultra chiant, au bout d'un moment, on lâche.
37:25Aujourd'hui, c'est la machine qui le fait pour moi,
37:27elle passe ses 100 calls là, et moi,
37:29je me réserve pour apporter l'ultime valeur
37:31à mes clients, les aider dans
37:33leur déploiement, etc. Donc, en fait, pour moi,
37:35tout ça n'apporte
37:37que du mieux. Oui, il faut faire attention au biais,
37:39oui, bien sûr, il faut protéger notre démocratie,
37:41mais même pour la démocratie,
37:43moi, je pense que le fait que
37:45une IA soit basée sur
37:47autant de données et puisse donner
37:49des avis neutres, parce qu'Axelle fera
37:51attention à ce qu'elle nous donne des avis neutres,
37:53ça va tous nous aider. Moi,
37:55je vis une période
37:57incroyable. On a eu la chance,
37:59et je termine là-dessus, mais on a eu la chance
38:01de vivre, à nos âges,
38:03moi, j'ai 50 ans,
38:05un peu plus, on a eu la chance de vivre une
38:07première révolution qui était la révolution de l'Internet
38:09fin des années 90, on a vu à quel point ça a
38:11changé, on a la chance dans notre vie
38:13de vivre une seconde révolution,
38:15et cette révolution, si on s'en sert bien,
38:17mais on a tous les bons cerveaux pour le faire,
38:19elle ne va faire que du mieux
38:21dans toutes nos vies.
38:23– Ça fait du bien d'entendre des gens positifs.
38:25Axelle Dauchez,
38:27jusqu'où peut l'IA
38:29influencer les politiques publiques ?
38:31– Là, en l'occurrence,
38:33il y a plein de
38:35manières de se protéger, on a parlé des biais qui sont
38:37effectivement un sujet, mais pas le sujet principal,
38:39l'IA va se déployer
38:41partout, absolument partout,
38:43et à chaque fois, pour une bonne raison,
38:45il va remplir une tâche
38:47qu'on faisait moins bien et qu'on va faire mieux.
38:49Donc si on le prend à cette aune-là,
38:51c'est juste fabuleux, moi aussi je viens
38:53à rêver veillé, j'ai connu la première bulle Internet,
38:55j'ai l'impression que c'est la première bulle Internet x2,
38:57je suis vraiment hyper heureux.
38:59Néanmoins, c'est un changement
39:01tellement radical qu'aujourd'hui on ne mesure pas
39:03les conséquences. Si on le regarde à l'aune,
39:05c'est bien pour le client, oui, c'est bien pour l'entreprise
39:07qui paye moins cher,
39:09oui, c'est sûr, mais on ne peut pas
39:11ne pas regarder l'impact sociétal
39:13que ça peut avoir. Aujourd'hui,
39:15si au lieu d'avoir
39:17100 000 employés
39:19qui travaillent sur des jobs
39:21pas bien, mal payés,
39:23et qu'on remplace par l'IA,
39:25il y a un côté où on se dit, au moins ils pourront faire
39:27autre chose. S'ils se retrouvent au chômage et que la
39:29totalité de l'énergie va aller sur OpenAI
39:31aux Etats-Unis, tout l'argent
39:33collecté va aller OpenAI,
39:35oui, ça change quelque chose pour la France.
39:37Donc là, aujourd'hui, on sort du sommet de l'IA
39:39qui a eu lieu la semaine dernière, qui a tenté
39:41un accord mondial, qui n'a pas réussi
39:43puisque un accord mondial sans les Etats-Unis
39:45sur l'IA, c'est un peu léger.
39:47Aujourd'hui,
39:49le truc qui manque,
39:51c'est qu'aujourd'hui, il doit y avoir
39:53une politique publique monumentale pour
39:55adapter la société.
39:57Adapter la société en formation,
39:59regarder les métiers en tension.
40:01Mais l'IA va essayer de faire ça.
40:03Mais aujourd'hui, il ne faut pas se dire
40:05que c'est simplement des petits
40:07quick wins, des petits trucs mieux à chaque fois
40:09dans tous les coins, et globalement, on va se démerder.
40:11Il faut le regarder en se disant
40:13waouh, il y a un changement, mais
40:15monumental. On n'est pas
40:17les maîtres du jeu.
40:19La France n'est pas les maîtres du jeu.
40:21On n'est pas personnels non-joueurs, mais on n'est pas
40:23les maîtres du jeu. Mais il faut adapter le pays.
40:25Est-ce qu'on doit dire, pardon,
40:27je veux en être, parce que c'est ça aussi,
40:29on traîne tous des pieds,
40:31toutes les deux, moi je me dis,
40:33je veux en être absolument.
40:35Il y a un truc absolument certain,
40:37la totalité des auditeurs à qui je parle,
40:39leurs enfants et leurs parents,
40:41il faut y aller
40:43à fond.
40:45Il ne faut pas laisser l'IA
40:47à ceux qui n'en ont pas peur. Il faut que
40:49les gens qui en ont peur y aillent, c'est comme ça
40:51qu'on arrivera à faire une IA au service de la société.
40:53Je partage votre optimisme, mais est-ce que c'est pas
40:55parce qu'en Europe, on a pris un peu de retard,
40:57qu'il y a une espèce de méfiance qu'il n'y a pas aux Etats-Unis,
40:59parce que finalement, les Américains ont pris
41:01un train d'avance, vous l'avez dit, on n'est pas les maîtres du jeu.
41:03Mais est-ce que finalement, c'est pas ça
41:05qui crée cette espèce de méfiance qu'il y a en Europe ?
41:07Prenez un cabinet de conseil.
41:09Aujourd'hui, il va remplacer 30%
41:11de ses consultants par de l'IA.
41:13Au début, il va se dire, c'est génial, ça me coûte moins cher.
41:15Et le fournisseur d'IA,
41:17il multiplie par 3 ses tarifs
41:19du jour au lendemain. Et d'un seul coup,
41:21le cabinet, il se retrouve exclu
41:23économiquement du marché. Donc oui,
41:25le fait de ne pas être aux Etats-Unis
41:27nous oblige à regarder les choses
41:29avec beaucoup plus de lucidité.
41:31Myriam Seftaman, malheureusement,
41:33c'est la fin de l'émission, l'IA
41:35a un rôle à jouer important sur ce parcours
41:37patient
41:39qui est primordial dans la vie des malades.
41:41Oui, clairement.
41:43Aujourd'hui,
41:45en médecine,
41:47l'enjeu est vraiment
41:49d'améliorer finalement
41:51la prise en charge des patients,
41:53la survie, le pronostic pour vraiment tous les patients
41:55et la société en général.
41:57Là, on ne parle pas d'un risque
41:59à faire. Finalement,
42:01on ne peut pratiquement que s'améliorer.
42:03Et en fait,
42:05les mots de la société du point de vue médical
42:07sont des maladies qui sont souvent tellement complexes
42:09et on parle du corps humain
42:11qui est aussi tellement complexe
42:13que l'IA ne peut qu'apporter
42:15finalement une valeur ajoutée
42:17pour justement appréhender, maîtriser
42:19cette complexité et mieux comprendre
42:21comment on peut soigner
42:23ces maladies qui sont vraiment infiniment
42:25complexes à comprendre.
42:27Merci beaucoup d'avoir été si passionnant.
42:29Merci beaucoup Stéphanie Destré,
42:31CEO et fondatrice de Volubile.IA.
42:33Merci à Myriam Sefta,
42:35Chief Diagnostic Officer
42:37chez Hawkin. Et merci beaucoup
42:39à Axel Dauchet, fondateur des CEOs
42:41de Mec.org. Si vous n'avez pas
42:43entendu cette émission,
42:45vous pouvez la réécouter bien entendu
42:47un peu partout,
42:49sur les plateformes qui sera diffusée partout
42:51et sur notre chaîne YouTube.
42:53Vous êtes abonné à notre chaîne YouTube ?
42:55Autour de là ?
42:57Bien sûr !
42:59Merci Nicolas Leroy d'avoir
43:01préparé cette émission.
43:03Philippe David, que t'es avec nous mon co-animateur ?
43:05On se prépare pour les vraies voies du foot !
43:07Bah oui mon petit, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?