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L'ancienne ministre Élisabeth Guigou, mise en cause par François Bayrou dans l'affaire de violences au sein de l'établissement catholique de Notre-Dame-de-Bétharram, déplore auprès de l'AFP une "misérable polémique politicienne".

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Transcription
00:00On s'interroge forcément ce soir sur sa communication à François Bayrou, sur sa défense aussi, après avoir nié mardi dernier, aujourd'hui il rejette la faute donc sur les socialistes et sur le gouvernement de l'époque, de l'affaire du viol de 1998, et visait notamment la ministre de la Justice, Elisabeth Guigou, BFMTV s'est procuré des documents, des courriers qui datent de 1998 et 2000, du parquet, qui prouvent que celle qui était alors garde des Sceaux avait été prévenue de la gravité.
00:30Ce sont des faits qui étaient reprochés au père Caricard, accusé de viol sur mineurs, Bruno Jeudy. Elisabeth Guigou qui réagit ce soir, à l'instant, elle déplore une misérable polémique politicienne concernant François Bayrou, la question est la suivante, elle était au courant parce qu'elle était garde des Sceaux, mais une fois avertie, qu'aurait-elle pu faire, qu'aurait-elle dû faire ?
00:50– Selon François Bayrou, l'usage souvent c'était que le garde des Sceaux transmette ensuite aux ministères concernés, éventuellement par une affaire, en l'occurrence le ministère de l'éducation, c'est ce que lui dit, qu'il avait connu lorsqu'il était lui-même ministre.
01:08Il faut savoir que c'est Elisabeth Guigou qui a mis fin ensuite à cette disposition qui pouvait prendre des ministres vis-à-vis des procureurs, qu'a-t-elle fait on ne sait pas exactement, en tous les cas ce soir elle répond et renvoie à un débat politicien, mais c'est vrai que la riposte de François Bayrou était musclée aujourd'hui, je crois que ça tient plus à ce que contient le texte du 49.2 déposé par l'EPS qui a ajouté l'affaire Bayrou.
01:38– Oui, une tentative de diversion.
01:45– Oui voilà, et que j'allais dire dans une riposte, une manœuvre politique qu'on appréciera ou pas, il a cherché à diviser les insoumis et les socialistes dans cette affaire.

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