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L’ancien patron de l’office central de lutte contre la délinquance itinérante, Jacques Morel, parle de l’arrestation de Mohamed Amra : «C’était l’ennemi public numéro 1, mais derrière il y a les tueurs».

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Transcription
00:00Tout à fait, alors c'est un, d'abord des félicitations aux enquêteurs, si vous voulez, qui, avec témérité, ont pris ce dossier.
00:10Bon, il faut savoir que tous les services de police et de gendarmerie français, européens, étaient à la recherche de ce malfaiteur.
00:20Bon, son arrestation en Roumanie peut surprendre, mais si vous voulez, c'est relativement facile de traverser ces frontières.
00:29Je rappelle également que c'est l'ennemi public numéro un, mais que derrière, juste derrière, dans les imbices, il y a les tueurs,
00:39puisque, bien entendu, c'est tout aussi préoccupant de savoir que ces individus-là sont en liberté.
00:48Tout aussi préoccupant, mais on peut noter qu'il a été interpellé vivant, et cela, c'est une bonne chose, parce qu'il va peut-être maintenant pouvoir parler.
00:56Je ne pense pas que c'est un garçon qui parle, mais je pense que les enquêteurs, si vous voulez, tirent une pelote,
01:04et que le fait d'avoir réussi à le localiser et à le faire arrêter dans de bonnes conditions, ça va leur permettre d'avancer sur ce dossier.
01:15Donc là, maintenant, on peut espérer qu'il va pouvoir inaugurer les nouveaux locaux pour les narcotrafiquants,
01:22parce que quand on avait appris que ce garçon-là, en prison, avait plusieurs téléphones, qu'il faisait tout son business depuis la prison,
01:30que même peut-être qu'il a commandité des assassinats, on peut espérer que les nouveaux locaux prévus par le garde des Sceaux
01:38vont servir en tout premier plan à mettre ce garçon-là à l'abri, et que ce malfaiteur ne pourra plus jamais ni s'évader,
01:47ni bénéficier de transferments pas forcément utiles pour pouvoir s'arracher.

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