• hier
Transcription
00:00Juste avant tout ce cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière qui
00:05sont les plus appréciés par les spectateurs sur Allociné.
00:08La relation intime entre un père et sa fille dans Prima Lavita est 3ème avec 3,8 étoiles
00:14sur 5.
00:15En 2ème position, le thriller corse aux allures de western, Le Mohican obtient 4 étoiles.
00:20Enfin, la grande fresque dramatique The Brutalist avec Adrian Brody est 1ère avec un score
00:26de 4,1 sur 5.
00:28Passons à présent aux nouveautés de ce mercredi.
00:41Tous au cinéma passe en revue la totalité des films qui sortent en salles cette semaine.
00:45Une semaine où l'enfance, l'adolescence et le parcours initiatique s'animent sur
00:50grand écran.
00:51Enfance de l'art, prime enfance, puériculture, éducation, la semaine cinéma se décline
00:57en mode mineur et en variation sur le même tine.
01:00Commençons par l'attachement, drame familial qui fait de Pio Marmaille, un père endeuillé,
01:08et de Valéria Bruni-Tedeschi, une voisine de palier, se révélant sous d'un famille
01:13d'accueil et soutien de famille.
01:28Le film est rythmé par l'âge de la petite fille qui vient de naître.
01:35On vit les deux premières années de sa vie avec tous ces personnages-là.
01:39Elle, elle avance quoi, elle grandit quoi qu'il arrive et il y a quelque chose moi
01:43qui me frappe depuis que je suis mère notamment, c'est de voir à quel point les enfants,
01:48à chaque fois qu'ils franchissent un cap, quand ils grandissent, à quel point c'est
01:51des marqueurs de temps et quand ils font leur premier pas, quand ils disent leur premier
01:55mot, il n'y a pas de retour en arrière possible.
01:57C'est-à-dire que ça avance quoi et ce film-là, ça n'a de cesse d'avancer, d'aller vers
02:02la vie dans le sens de ces enfants qui grandissent et qui d'une certaine manière, métaphoriquement,
02:06vous prennent par la main et vous disent « Allez, yallah quoi, on y va ! »
02:09On fait la course ?
02:10J'ai pas envie de faire la course.
02:11Fais-y toi.
02:12Tu connais rien aux petits garçons, t'as pas d'enfants.
02:16Je viens me préparer.
02:17Qu'est-ce que je fais moi ?
02:18Je sais pas.
02:19Tu veux faire un dessin ?
02:22Ça veut dire quoi ça ? Oui ou non ?
02:24C'était pas facile du tout.
02:26Il y avait un respect de chaque mot, de chaque virgule, de chaque mouvement, de chaque déplacement
02:31que Karine avait déjà décidé avant qu'on arrive sur le plateau.
02:35Donc c'est pas ma façon de travailler habituelle.
02:37Moi j'aime bien trouver ce que j'appelle mon organicité, mes mouvements, mais ce difficile-là
02:46était quelque chose qui servait mon personnage aussi parce que mon personnage est une femme
02:52contrainte.
02:54Donc cette contrainte que Karine m'imposait était aussi la contrainte que moi j'imposais
03:00à mon personnage.
03:01Donc ça allait très bien.
03:03Ma vie c'est un fagot de merde.
03:05Il y a de la merde, d'accord ?
03:06Il y a aussi une petite fille magnifique.
03:10Il y a ton lien avec Eliott.
03:13Il n'y a que de l'amour dans ta vie, Alex.
03:18Il y a toi aussi dans mon petit fagot.
03:24Livret de famille version comédie avec ou sans enfant invite plusieurs couples de parents
03:29à des noces auxquelles leur progéniture n'est pas la bienvenue.
03:32C'est un mariage sans enfants.
03:35Sarah, ils veulent pas des enfants !
03:37Des simulations qui proclament Enfants Cachés, mais pas très bien et pas très longtemps,
03:42une farce chorale qui a valeur de faire part.
03:44Surprise !
03:45Ah ouais, donc tout le monde a ses bébés quoi.
03:48On fait quoi, on lâche la bombe directe, on attend l'église ?
03:50Ou sinon on leur dit pas.
03:51On les garde à tour de rôle.
03:52Si on dit rien, ils le sauront jamais.
03:54Idée de merde, hein ?
03:55La parentalité, c'est un sentiment ambivalent et ça bouleverse l'amitié.
04:00En tout cas, on connaît bien les bouleversements, je trouve, de l'arrivée des enfants dans un couple, dans la vie.
04:05Mais nous, on avait remarqué que ça bouleversait vraiment les amitiés.
04:09Qui planque six gosses pendant tout un mariage ?
04:12Des psychopathes.
04:13Et d'ailleurs, on change aussi un peu d'amis parfois.
04:16Et du coup, la solitude pour ceux qui n'ont pas d'enfants, de voir leurs amis les délaisser.
04:21Alors en plus, je pense que c'est pas dit.
04:23C'est que parfois, les gens qui ont des enfants délaissent leurs amis qui en ont pas par peur de les gêner.
04:28Alors soit ils se gênent pas du tout, ils les emmerdent, point barre.
04:30Soit carrément, ils les invitent plus au déjeuner parce qu'ils savent que ça va être relou.
04:34Donc voilà, ça parle aussi de cette solitude de certains amis.
04:37Je pense que c'est important de rappeler la règle des 4 C.
04:40Pas de conseils.
04:41Alors attention les mamans, hein !
04:42Pas de critiques.
04:43Ça sert à rien, merde !
04:44Pas de comparaisons.
04:45Bah il fera pas l'énas celui-là, hein.
04:46Que des compliments.
04:47Ce qui me plairait, c'est que les gens rient évidemment beaucoup.
04:50Ça me plairait que justement, ils soient mis un peu dans les bottes
04:53de plein de visions différentes de ce qu'est la paternité, la maternité.
04:57Et justement, le désir d'enfant, pas d'enfant.
04:59Et de penser deux secondes.
05:01De se dire, ah je comprends leur point de vue.
05:04À eux aussi.
05:05Même si c'est pas forcément le sien.
05:06Voilà, ça, ça me plairait.
05:07Les gars, les gars !
05:08Y'a Pio et Anaïs qui arrivent, là !
05:09Planquez tout !
05:14Ouais !
05:20Jeunesse encore avec Young Hearts et sa chronique des premiers émois de deux jeunes garçons
05:25dans un parcours initiatique qui mêle coming of age et coming out.
05:34Young Hearts où l'éveil des sentiments avant même celui de la sensualité.
05:50J'avais toujours peur de dire à mes amis et mes parents que j'étais gay.
05:54Quand j'étais jeune, j'avais beaucoup d'amis féminines.
05:57Donc, toujours mon père m'a dit, Anthony, quel playboy tu es.
06:02Mais c'était un peu dur pour moi.
06:05Parce que j'avais pas des émotions comme ça pour des filles.
06:08C'était toujours pour des garçons.
06:11Donc, je voulais pas.
06:12I didn't want to disappoint my father.
06:15Et aussi parce que mon frère avait des copines.
06:18Et il m'a dit, j'ai tellement peur.
06:20Ils font tous des erreurs.
06:22Oh, mon Dieu.
06:48Et de voir tout ça.
06:51Donc, c'est très cool.
07:02Autre fiction à hauteur d'enfants
07:04et plus particulièrement à hauteur de petits garçons,
07:06Break of Dawn anime une intrigue futuriste
07:09entre un extraterrestre égaré sur Terre
07:11et un jeune terrien passionné d'espace.
07:19Tu es venu de l'espace ?
07:21Mais comment ?
07:22Tu devrais retourner la lumière du mois de février à l'espace.
07:25C'est notre seule secrète.
07:26C'est notre seule secrète.
07:32L'adolescence en travaux est aussi le sujet du dramatique It's OK
07:35et son portrait d'une jeune orpheline
07:37trouvant refuge dans la pratique de la danse à très haut niveau.
07:40Un parcours initiatique doublé d'un conte cruel de la jeunesse.
07:45Monsieur, avez-vous des médicaments comme ça ?
07:47Des médicaments qui évitent tous les souvenirs du jour
07:49quand vous vous sentez mal.
07:54Tu n'en veux pas ?
07:55Ma mère m'en donnait aussi.
08:01Tout aussi juvénile, September and July
08:04trace le double portrait de deux sœurs à la fois complices et rivales.
08:08Ne t'inquiète pas.
08:10Première réalisation de l'actrice Ariane Labed,
08:12September and July figurait dans la sélection Un Certain Augar
08:16au dernier festival de Cannes.
08:18Septembre dit…
08:19Danse.
08:22Je suis très bonne à regarder après July.
08:24Je suis très bonne à beaucoup de choses, July et Septembre.
08:27Si je meurs, tu meurs aussi.
08:29July est plus attiré par la vie
08:33ou qu'il y a une force de vie ou de désir d'ailleurs
08:35qui est présente et qui est en demande
08:39alors que Septembre est très…
08:42d'une certaine manière, dans sa protection de sa petite sœur,
08:45elle est aussi très recluse
08:47ou certainement très apeurée par le monde extérieur
08:50ce qui la rend violente.
08:52Regarde où tu mets tes pieds,
08:53il y a des trapèzes partout.
08:59C'était très important pour moi qu'on découvre
09:01la complexité de cette relation
09:03scène après scène, situation après situation
09:05sans avoir un regard par exemple de caméra
09:10qui nous pointe ce qui est juste
09:12ou ce qui est faux, ce qui est mauvais ou ce qui est bon.
09:22Il y a cette volonté de faire appel au sens.
09:24J'espère de mettre le spectateur vraiment en mouvement physiquement
09:27c'est-à-dire qu'on arrive à peut-être devoir se cacher les yeux,
09:30se boucher les oreilles, être au bord de son fauteuil,
09:32respirer un peu.
09:33J'espère que c'est une expérience physique aussi.
09:35Et je le fais parce que c'est un des pouvoirs du cinéma
09:38et c'est une des choses que j'adore m'entendre explicater.
09:53Découverte de soi et initiation encore
09:56avec When the Light Breaks,
09:58également sélectionné à un certain regard à Cannes
10:01qui accompagne l'éveil d'une jeune Islandaise découvrant le deuil,
10:04l'amour, l'amitié et ses ambiguïtés.
10:19Être dans sa vingtaine, c'est vraiment une période formidable.
10:22Il y a tant d'énergie,
10:24tant de choses devant soi.
10:26On est intouchable, on se sent invincible.
10:28S'il y a un mur, on passe à travers.
10:31Il y a des moments de folie, des moments de rire et de pleurs
10:34et tout cela peut se produire en l'espace de quelques secondes.
10:49J'ai essayé d'aborder mon personnage de manière très physique
10:52afin de ne pas trop intellectualiser tout ce qu'elle fait et tout ce qu'elle ressent.
10:57Car je crois vraiment que les émotions viennent du corps et non du cerveau.
11:06Je me suis beaucoup amusée à expérimenter,
11:09en jouant avec les différentes émotions, avec les scènes.
11:13Nous avons un peu répété, mais c'était surtout beaucoup de discussions
11:16sur la vie et sur ce que raconte le film.
11:20Renard nous faisait tellement confiance
11:22qu'on a rapidement commencé à oublier la caméra.
11:36Autre registre en France de l'art,
11:38le documentaire « Brian Jones et les Rolling Stones »
11:41réanime le souvenir du fondateur du groupe mort en 1969
11:44d'un accident selon les uns,
11:46ou d'une overdose de drogue, de détresse et d'ingratitude selon d'autres.
12:17Autre documentaire, « Les fils qui se touchent »
12:19aborde par l'image la mémoire défaillante d'un réalisateur victime d'un AVC,
12:23une reconstruction intime qui prend les archives vidéo pour témoin
12:27et supporte une guérison possible.
12:29Tu te rappelles ton premier baiser ?
12:31Imagine, on t'enlève.
12:33Si tu ne sais plus qui tu es, pourquoi tu es là ?
12:35C'est une horreur, tu es un zombie en fait.
12:41Fiction très documentée, « La fabrique du mensonge »
12:44est le portrait de Goebbels, chef de la propagande nazie
12:47et collaborateur intime d'Hitler.
12:49Un film historique d'actualité
12:51qui éclaire les angles morts d'une stratégie mensongère
12:54qu'on aurait tort de croire aujourd'hui révolue.
13:05J'ai lu le livre « L'état SS » quand j'avais 13 ans.
13:09Et je ne comprenais pas comment Hitler et Goebbels
13:12réussissent à salier le peuple allemand
13:14pour commettre des crimes de guerre abominables.
13:30Si on continue simplement à montrer ces images de propagande
13:33sans les déconstruire ou les commenter,
13:36ça ne fait qu'entretenir la propagande initiée par Goebbels.
13:40Pour moi, il fallait faire une fiction pour pouvoir déconstruire ces images.
13:51Habituellement, les acteurs du Troisième Reich
13:54sont représentés soit comme des monstres,
13:56soit comme des caricatures.
13:58Ça nous éloigne de qui ils sont vraiment.
14:01La réalité, c'est que malgré leurs atrocités,
14:03ce sont des êtres humains.
14:11Mon Führer, c'est notre honneur
14:13que vous suivez notre invitation.
14:15Goebbels est l'exemple de la famille des Reichs.
14:17Nous devons résoudre nos problèmes avec la violence.
14:22De donner à voir aux spectateurs
14:24comment fonctionnait la propagande à cette époque,
14:26ça peut leur permettre de démasquer
14:28les démagogues d'aujourd'hui.
14:31Nous sommes tellement fidèles
14:33qu'il est utile pour nous.
14:35La propagande, c'est une art comme la peinture.
14:41Drame sentimental,
14:43dopé aux thrillers psychologiques,
14:45Dis-moi juste que tu m'aimes,
14:47fait du lien conjugal une zone à haut risque
14:49de danger et d'incompréhension.
14:51Qu'est-ce que ça veut dire ?
14:53Je comprends pas.
14:54Tromperie, dissimulation, malentendu,
14:56Dis-moi juste que tu m'aimes,
14:58on peut y voir à la fois une injonction,
15:00une supplique et une invitation.
15:02C'est selon.
15:03Tu deviendras jamais qui m'a passé une commande hier.
15:05Merci à moi.
15:06À Naël.
15:07Elle revient s'installer à Vannes, figure-toi.
15:10Quoi ?
15:11C'est des gens, oui,
15:13qui sont inscrits dans un quotidien,
15:15qui vivent ce quotidien,
15:16mais à qui va arriver des choses extraordinaires,
15:20enfin, une tempête qui va leur tomber dessus.
15:24Mais ils ont...
15:26Voilà, et donc ils réagissent
15:28à des choses qui sortent de l'ordinaire.
15:30Alors, comme vous le savez,
15:32M. Radiguet va prendre la direction
15:34de notre succursale ici à Vannes.
15:36Ça pose beaucoup de questions
15:38sur l'usure du temps,
15:40sur l'usure que peut avoir un couple,
15:42parce qu'ils sont vraiment dans une situation
15:44qui est très, très pénible.
15:46Tu n'es pas uniquement là pour te venger de ton mari.
15:48Tu es juste la plus belle femme que j'ai jamais rencontrée.
15:51Peut-être même la plus belle femme du monde.
15:54Ce sont des gens qui s'aiment,
15:56qui s'aiment bien, mal,
15:59à retardement,
16:01trop en avance, trop en retard.
16:03Enfin, c'est toute la complexité
16:05de la conception
16:07de l'amour de chacun.
16:09À mon hôtel, j'ai pris les mêmes chambres que la dernière fois.
16:11Thomas, je ne peux pas.
16:13Je dois retrouver ma famille au cinéma.
16:15Qu'est-ce que tu fais là ?
16:17J'étais curieux de te voir en famille, c'est tout.
16:19Il y a un endroit où chacun peut dire cette phrase
16:21« Dis-moi juste que tu m'aimes ».
16:22Parce qu'il y a quand même ce besoin d'amour,
16:24et ce besoin d'amour, il est différent,
16:25parce qu'effectivement,
16:26je pense qu'il y a une définition d'amour
16:27pour chacun d'entre nous
16:28et pour chacune de nos relations même, en vrai.
16:30Tu veux me quitter pour ce type ?
16:32Non, jamais de la vie, c'est un cauchemar.
16:35On a un vrai plaisir à pouvoir faire
16:37des personnages tordus, étranges, particuliers,
16:39parce que le public a toujours confiance
16:41jusqu'à un certain niveau.
16:42Et à un moment, on switch.
16:44Et ce plaisir de reculer à chaque fois
16:46la limite
16:48est extraordinaire.
16:50Je veux que ce tordu dégage.
16:52Idriss !
16:53Pourquoi vous suivez ma mère ?
16:54Tu vois ce que tu m'obliges à faire ?
16:56Tu crois que ça me fait plaisir de faire ça ?
16:58T'entends ?
17:02Dis-moi juste que tu m'aimes.
17:07Bien moins sentimental et tout aussi tragique,
17:09Mercato, thriller psychologique très documenté,
17:12prend les coulisses du foot-business
17:14pour matière à frissons.
17:15Faut que tu te réveilles, Idriss !
17:16Le football, il a changé !
17:17T'as pris les codes !
17:18Jamel, en agent aux abois,
17:20se voit engouffré dans un compte à rebours,
17:22mené et filmé pied au plancher.
17:25Je suis agent de joueur.
17:26Les agents, on est aussi un peu des psys.
17:29Des publicitaires, des pension-balls, parfois.
17:32C'est les agents qui ramassent la merde derrière.
17:35T'es un des plus grands joueurs de l'histoire, tu te caches.
17:37On va quitter le PSG.
17:39Quitte à raconter le foot,
17:40autant raconter quelque chose qu'on n'a pas vu.
17:42J'ai pu toucher du doigt, vraiment,
17:44des détails auxquels on ne soupçonne pas
17:46et qui font que ces coulisses sont beaucoup plus spectaculaires
17:50quasiment que le foot lui-même, presque.
17:52Tu nous donnes 300K ?
17:53300 000 euros.
17:54Où ?
17:55J'ai plus d'oseille, je suis à sec depuis Belle-Lurette.
17:57J'arrive plus à rebondir, j'y arrive plus !
18:00Depuis que Matuidi m'a largué, plus personne me parle !
18:02Une chance que j'ai eue,
18:03c'est d'être entouré de mon cousin,
18:05de plein d'agents qui étaient à la lisière
18:07entre la réussite et l'échec.
18:09Et tu voyais à quel point c'était urgent.
18:12Ils passent leur temps à marcher,
18:14à courir, à être au téléphone.
18:16Ils n'ont pas une seule seconde pour eux, quasiment.
18:18Ils ne mangent pas.
18:19Il est en train de signer le plus gros contrat
18:21de l'histoire de ce sport.
18:23Vas-y, rendors-toi.
18:24Ça marche encore mieux de rêver les yeux fermés.
18:26J'ai éclaté pour plein de raisons,
18:27parce qu'évidemment, il y a cette passion pour le foot.
18:29Mais comme Driss, j'ai vécu des situations un peu borderline.
18:33J'ai vécu le succès, j'ai vécu l'argent,
18:35j'ai vécu l'amour et la jalousie,
18:38j'ai vécu plein de choses.
18:40Et de susciter ça,
18:42bien sûr que c'est bizarre d'en parler,
18:44parce qu'on est extrêmement privilégiés,
18:46mais au fond, on se retrouve parfois très seuls.
18:51Putain, mais qu'est-ce que tu fais là ?
18:52Tous les sacrifices que j'ai pu faire pour ta gueule,
18:54ma femme, ma carrière.
18:58Tu te rends compte que tu penses qu'à l'argent ou pas ?
19:00Je ne sais pas si c'est toi ou ton métier,
19:01mais tu me dégoutes.
19:03T'es là avec tes grandes leçons sur le capitalisme.
19:05Tu sais combien elle coûte tes putains de baskets véganes, là ?
19:08On se quitte encore très saillants avec The Monkey,
19:10film d'épouvante adapté d'une nouvelle de Stephen King
19:13et qui prouve par l'image que certains jouets
19:15doivent être mis hors de portée des enfants.
19:20Un mélange d'horreur et d'ironie
19:22qui vous fera bien plus de peur que de mal.
19:26C'était Tous au cinéma,
19:27l'émission qui vous a fait voir ce que vous allez voir.
19:37Sous-titrage Société Radio-Canada