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00:00ne partagent pas la dissuasion nucléaire.
00:02Mais on ne peut pas partager la dissuasion nucléaire.
00:05En revanche, c'est-à-dire le...
00:07Celui qui doit prendre la décision
00:10en s'agissant du nucléaire et de l'arme nucléaire
00:14c'est le Président de la République française.
00:17Il est élu pour ça.
00:19Mais ça ne veut pas dire,
00:21et le Général de Gaulle l'a dit dix fois,
00:23que les intérêts vitaux du pays,
00:26au nom desquels on peut prendre une décision
00:28qui n'a pas aussi lourde de conséquences,
00:31les intérêts vitaux du pays,
00:33ce n'est pas que les intérêts de l'Hexagone.
00:35C'est toute l'Union européenne ?
00:37Non, ça dépend de l'appréciation du Président
00:39de la République française de l'époque, du moment.
00:42Les intérêts vitaux.
00:44Est-ce que vous croyez qu'une attaque contre l'Allemagne
00:47n'est pas une partie des intérêts vitaux de la France ?
00:50Est-ce que vous pensez qu'une attaque contre la Belgique
00:53n'est pas une partie des intérêts vitaux de la France ?
00:56Et en fait, sur l'ensemble de l'Union européenne,
01:01sont engagés les intérêts vitaux de la France.
01:03Mais, c'est important, il n'y a pas d'automaticité.
01:08Il y a l'appréciation par le Président de la République française
01:13du moment où ces choses se produiraient,
01:16et l'appréciation de savoir si nous sommes menacés
01:20dans ce qui est vital pour nous.
01:23Donc, pas d'automaticité, pas de mutualisation ?
01:27Mutualiser, c'est considérer qu'on a des intérêts vitaux en commun.
01:31Mais vous voyez bien que le patron,
01:34ça reste le Président de la République française
01:36du moment où ces choses se produisent.

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