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Transcription
00:00La première question d'abord, on fait un registrement, après le registrement, on fait un diagnostic, on détecte les problèmes, avant d'orienter dans une autre section, si c'est une mécanique électronique, on détecte les problèmes.
00:16Ce métier-là me plaît beaucoup. J'ai choisi ce métier-là depuis à l'enfance. J'étais à l'école, je voulais être médecin. Donc, vraiment, ce métier-là me plaît beaucoup.
00:29Je suis mécanicien gaysilis. Je revise les moteurs, je fais l'entretien des moteurs dans ce garage.
00:38Si un véhicule rentre dans le garage, on l'envoie d'abord à la réception. Il y a des groupes qui réceptionnent le véhicule.
00:49Ceux-ci vont l'interroger. De là-bas, maintenant, ils viennent chez nous. Nous, on fait ce qu'on appelle l'expertise du véhicule.
00:57Donc, on demande au chauffeur, en première question, qu'est-ce qui ne va pas sur le véhicule.
01:03Par exemple, s'il nous dit que le véhicule roule, mais ça ne démarre pas, ou bien le véhicule a un arrêt brusque sur le moteur en roulant.
01:17Après, moi, à mon tour, je viens, je contrôle, je démarre le véhicule.
01:23Si c'est le moteur qui est calé, là, je vais savoir, parce que le véhicule ne vient pas démarrer. Il va faire comme tant, tant, tant, tant, après, ça arrête.
01:33De là-bas, maintenant, j'enlève le tube de moteur. Après, je déclasse. Après, depuis tout le moteur, je regarde la suspension.
01:45Je suis très, très heureuse. Pour cela, je suis heureuse. Je suis dans ce métier, ça fait plus de 20 ans.
01:51Parce que le métier, depuis l'enfance, je l'aimais. Je l'aimais naturellement, le métier. Je l'aimais et je suis fière de ça.
01:58Parce que grâce à ce métier, aujourd'hui, j'ai été à la Mecque, grâce à mon métier. Ils m'ont envoyée à la Mecque, grâce à ce métier.
02:07Puis, j'arrive à subvenir tous mes besoins sans l'aide de mon mari. Parfois, je ne suis pas là, toujours, pour demander mon mari. Je viens au secours de mon mari.
02:17Si les enfants aussi ont besoin, je n'attends pas mon mari. Pour qu'il vienne, je l'inscris.
02:23Le message que j'ai à donner aux autres femmes, c'est de se donner au fond de leur cœur dans leur métier, quelle qu'en soit la nature de leur métier.
02:32Quand nous sommes arrivés en 2021, il nous a été clairement dit par la haute autorité de tenir compte du char. Alors, c'est des équilibres qui étaient visibles ici.
02:44La première chose qu'on a eu à faire, c'est d'abord de recenser les femmes, de trouver leurs carences et de les mettre en formation.
02:51On les a amenées à cette étape. Elles étaient informées en mécanique, en électricité, en peinture, etc.
02:57En nos jours, le rapport est très visible. Dans chaque section, que ce soit la cullerie, la réception, la technologie embarquée, la peinture, elles font un boulot extraordinaire.
03:09Elles font aujourd'hui notre fierté. Vous n'êtes pas sans savoir que ce métier, en général, est réservé pour les hommes.
03:15Aujourd'hui, nous faisons vraiment la différence. Avec la vision 2020 et 2040 de Simandou, nous comptons former beaucoup plus de femmes pour pouvoir servir notre pays.
03:27Une autre chose que je voulais ajouter, c'est que nous avons assez de stagiaires qui viennent, des écoles professionnelles hommes et femmes, qui apprennent ici.
03:38Nous continuons aussi avec d'autres écoles qui sont à l'intérieur. En nos jours, nous sommes en train de mettre en place sept garages régionaux.
03:45India, Boké, Mamou, Labé, Canton, Jéricori et Parana.
03:50Donc, ces dames-là, nous comptons les amener là-bas aussi pour pouvoir encourager nos femmes, nos sœurs qui sont à l'intérieur.

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