Le président de la région Normandie et ancien ministre de la Défense Hervé Morin : «Notre dissuasion même si elle devait s'étendre doit rester 100% française, je ne veux pas que ce soient les Européens qui décident de la sécurité de mon pays.»
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00:00Alors, premier point, notre dissuasion, même s'il fallait qu'elle s'étende, doit rester absolument et 100% française.
00:07Moi, je ne donnerai jamais... Je ne veux pas qu'un jour, quelqu'un se dise que ce sont les Européens qui vont décider de la sécurité ultime de mon pays.
00:15Parce que je les connais...
00:16La décision appartient au président de la République.
00:18Donc, très bien. Bravo.
00:21Deux, ça veut dire que la totalité des moyens nécessaires à la construction de notre dissuasion doivent être des moyens nationaux.
00:29C'est le budget de la France, c'est seulement le budget de la France qui doit assurer ça, pour ne dépendre de personne.
00:35Pas de contribution des Allemands ?
00:36Non.
00:37Bien d'accord.
00:39Personne.
00:40On filait la patte après.
00:41Voilà. C'est ça. C'est ça.
00:44Après, troisième point, c'est là où il dit les alliés européens.
00:47Et jusqu'où ?
00:50On revient à la question qui était la vôtre.
00:52Est-ce que ça va jusqu'aux Pays Baltes ?
00:55Donc ça, c'est la première question.
00:56C'est un problème si ça va jusqu'aux Pays Baltes ?
00:59Est-ce qu'on meurt pour Vinus ?
01:02Parce qu'il faut quand même avoir en tête...
01:04On ne meurt pas pour Vinus ? Je vous réponds de la question.
01:07Je n'en sais rien, mais ça mérite au moins...
01:09On est un peu pleurant.
01:12Dans la logique ontarienne, on mourrait pas.
01:13Dans la logique, on l'est.
01:15Et dans la logique du traité de l'Union européenne, puisque l'article 42.7 prévoit aussi un système de solidarité.
01:20Très bien. Bon.
01:22Mais je rappelle quand même une chose.
01:25C'est qu'il y a un sujet qu'il y a un autre point que personne n'évoque.
01:29C'est que comme la dissuasion est française,
01:34si par malheur, au grand malheur,
01:37il fallait qu'on la mette en œuvre,
01:40le retour, il est pour nous.