• il y a 20 heures
Mercredi 12 mars 2025, SMART JOB reçoit Émilienne Grenier (responsable rémunératin et RSE, Spartes) , Flora Donsimoni (directrice générale, Institut de l'Entreprise) , Sébastien Denoual (associé connected tech, technology strategy & transformation, KPMG FRANCE) et Étienne Lecoeur (cofondateur, Les EnthousIAstes)

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous, emploi et
00:11rush management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment. Bien dans Smart
00:16Job aujourd'hui pour parler de l'IA et des tâches que l'IA peut faire à votre place. On en parle
00:22avec Flora Doncimoni. Elle est directrice générale de l'Institut de l'Entreprise. C'est un sujet
00:27qui est l'adresse à travers un petit fascicule. On va en parler dans quelques instants. Elle est
00:31notre invitée. Le cercle RH, on reste dans le thème. L'impact de l'IA sur les différentes
00:36fonctions de l'entreprise, la finance, le marketing et évidemment les RH. On fera le
00:40point à travers une étude passionnante portée par les Enthousiasts qui est une association de
00:45spécialistes et on en parlera avec Sébastien Donual de KPMG et tient le coeur justement des
00:50Enthousiasts. Et puis fenêtre sur l'emploi, le partage de la valeur. Alors on pense que c'est
00:54réservé qu'aux très grosses entreprises et non les petites entreprises et bien sont obligés
00:59légalement et bien de réfléchir à ces enjeux de partage de valeur. On en parlera avec Emilienne
01:04Grenier. Elle est responsable rémunération RSE chez SPART. Elle sera notre invitée à la fin
01:09de l'émission. Tout de suite c'est bien dans Soundtrap.
01:11Bien dans Soundtrap pour parler de l'IA et de la manière dont les compétences vont évoluer
01:29justement à l'aune ou avec l'impact de l'IA sur, sur et dans nos métiers. Flora Donsimony,
01:36ravie de vous accueillir. Vous êtes directrice générale de l'Institut de l'Entreprise. Alors
01:39j'ai un peu volé votre titre parce que c'est l'IA et l'évolution des compétences en France,
01:44McKinsey et compagnie et l'Institut de l'Entreprise. Je le montre, c'est une réflexion globale à la
01:51fois à diagnostique et puis aussi j'ai envie de dire une projection. Vous avez travaillé jusqu'à
01:56quoi ? Jusqu'à 2030 ? C'est ça oui. Qu'est-ce que votre étude et ce guide nous dit de l'impact
02:02de l'IA sur nos métiers à 2030 ? Alors cette étude elle dit qu'il faut se préparer puisque
02:09environ 27% des tâches vont pouvoir être automatisées. Donc on parle de tâches et pas
02:16d'emplois. Ce qui implique qu'on se forme à l'usage de l'IA. Ce qui veut aussi dire que les
02:24entreprises doivent mettre en place une stratégie vis-à-vis de l'IA en ne faisant pas tout passer
02:32par le crible de l'IA puisqu'en fait tout n'est pas utile à travers l'IA. Il faut avoir ce qu'on
02:38appelle un peu des IA factory qui vont permettre d'abord d'analyser les processus pour les
02:44simplifier. Analyser les métiers aussi. Les métiers, les cas d'usage et avant de faire un POC, un proof
02:50of concept, on va regarder si c'est vraiment l'IA qui est la bonne solution puisque il y a un coût
02:56à l'IA. Et donc il ne faut pas se retrouver avec 250 ou 300 preuves de concept parce que ça veut
03:03dire qu'on a probablement échoué. Il faut bien mesurer et cibler ce à quoi l'IA va être le plus
03:11utile et ce à quoi l'IA va apporter des gains de productivité et du temps dans des tâches qui vont
03:20être à 27% automatisables en 2030. Alors on va voir le chiffre c'est 27% en 2030 ça c'est issu de
03:25votre rapport mais quand on va un peu plus loin vous dites parce que vous êtes allé un peu au-delà
03:29de 2030 en 2035 on sera à 45% en tout cas c'est l'analyse que vous faites ça veut dire que c'est
03:34pas un chiffre qui est fixé, gravé dans le marbre. Il va évoluer ça veut dire que vous anticipez une
03:40place de plus en plus importante de l'IA dans les métiers. C'est ça que cela dit c'est presque le
03:45double. Oui tout à fait alors d'abord ce sont des chiffres de McKinsey avec qui on était partenaire
03:50donc ce sont des scénarios bien sûr c'est des extrapolations donc il faut les prendre avec
03:54mesure avec prudence et puis il faut les regarder par secteur on sait que le secteur de la finance
04:00notamment ou le secteur évidemment de la tech vont aller beaucoup plus vite et on va avoir recours
04:06beaucoup plus à l'IA que d'autres secteurs donc c'est une moyenne et il faudra bien sûr regarder
04:12les choses avec plus de précision dans le temps. Je lis cette petite phrase en exergue à la page 56
04:18qui vient faire un peu contrepoint je ne connais pas d'IA capable de mesurer la confiance qui unit
04:24une équipe à son management c'est pourtant une donnée au coeur de nos relations professionnelles.
04:28L'IA ne peut pas tout remplacer. Les enjeux soft skills d'un manager, les enjeux émotionnels,
04:35l'interaction ça reste quand même impossible ou presque difficile à mettre en place. Complètement
04:44c'est pour ça qu'on parle de tâches et pas d'emploi c'est parce que justement le rêve de l'IA c'est
04:49qu'on va laisser plus de temps pour la relation commerciale, la relation partenariale, la relation
04:54managériale et confier à l'IA une partie de ce qui est le plus itératif, le moins intéressant, ce qui
05:01va relever du data crunching pour libérer du temps. Mais à l'institut de l'entreprise c'est un
05:06réseau de belles entreprises réunies au sein de l'institut de l'entreprise et si vous avez
05:12choisi de parler de ça c'est parce que par le bas on vous a dit il faut que vous penchiez sur le
05:15sujet. Il y avait de l'inquiétude, il y avait des interrogations, c'était ça le sujet en fait à
05:20l'origine ? Oui oui tout à fait on réunit une centaine d'entreprises et puis j'ai fait un
05:23sondage auprès des adhérents ils nous ont dit que l'IA arrivait en fait en première position vraiment
05:29était même deux fois supérieur au deuxième item sur la liste et donc à partir de là on a cherché
05:35des données, McKinsey a beaucoup de données, a fait un zoom sur ces données monde en allant
05:41vers la France et oui il y avait un sujet parce que tout le monde s'interroge parce que les
05:48français, on a fait en fait aussi un baromètre qui n'est pas dans cet opus mais qui est en ligne
05:53sur notre site, qui dit qu'il y a en fait presque 64% des français qui sont dubitatifs ou qui ont
05:59de prime abord plutôt une réserve ou même plutôt un sentiment négatif quand on parle de l'IA.
06:06Donc ils en ont peur ? Ils en ont peur et seulement 17% des français pensent que ça va apporter
06:11quelque chose de plus et ça va enrichir leur travail. Donc nous cette publication elle était
06:15là aussi pour donner confiance, donner des cas parce que donc il y a les données dans un premier
06:20temps avec McKinsey et puis ensuite on a une approche plus qualitative avec des entretiens
06:26avec cinq dirigeants qui expliquent dans différents secteurs, comment eux ils l'ont mis en place,
06:32comment ils le voient. Avant de nous quitter il faut vraiment que vous regardiez ce document
06:37alors vous avez le site évidemment de l'institut de l'entreprise je pense que McKinsey publie
06:40aussi votre baromètre et puis ce document un mot sur le ROI c'est à dire on en parlera dans
06:44quelques instants dans notre débat mais le retour sur investissement. On investit beaucoup, on
06:48transforme beaucoup l'entreprise, on forme beaucoup puisque ça change les... et pour l'instant on n'a
06:53pas de ROI ça vous l'entendez ? Oui alors d'abord je reviens sur ce que je disais il y a 70% des
06:59entreprises qui sont en train aussi de s'y mettre donc on est dans une phase préliminaire c'est un
07:04peu difficile à ce stade de dire quel est le retour sur investissement mais il y a aussi le fait que
07:10donc c'est ce que dit Robert Gordon en fait aujourd'hui les gains de productivité ou les
07:15nouvelles technologies ont un impact sur la productivité beaucoup plus faible et finalement
07:20anticiper l'IA c'est s'assurer de maintenir sa productivité et peut-être pas forcément de
07:26l'avoir se rehausser c'est par rapport à d'autres compétiteurs. Voilà sinon vous coulez et vous
07:32décrochez c'est ça qui... Exactement. Merci Flora Donsimony vous êtes la directrice générale de
07:37l'institut de l'entreprise qui est une belle institution avec ses documents ses études tant
07:41le baromètre que l'IA et l'évolution des compétences en France pour essayer de peut-être
07:45dédramatiser et d'y voir plus clair sur cet enjeu technologique. Merci de nous avoir rendu visite
07:51c'est un vrai plaisir on reste dans le thème aujourd'hui dans le Cercle RH on va pas être
07:54dépaysé justement la place de l'IA dans les différents secteurs de l'entreprise et peut-être
07:59que vous avez rencontré nos invités en coulisses le marketing, les RH, la finance comment s'en
08:04part-ils de l'IA on en parle justement avec deux acteurs de ce sujet je les accueille c'est le Cercle RH.
08:24Le Cercle RH notre débat pour rester dans le thème de l'IA, l'IA génératif parce que l'IA
08:29on en a depuis très longtemps, l'IA génératif son impact sur les différentes fonctions de
08:33l'entreprise on va en parler avec des experts peut-être pour rendre les choses moins effrayantes
08:38pour démythifier pour en parler simplement on en parle avec Sébastien Denoual associé Connected
08:44Tech Technology Stratégie bon on avait dit qu'on commençait simplement ça commence mal et
08:49Transformation chez KPMG merci d'être là KPMG France et puis Étienne Lecoeur cofondateur de
08:55Les Enthousiastes c'est une think tank de réflexion avec une étude partagée entre KPMG et Les
09:01Enthousiastes avec ce petit fascicule Trends of AI édition 2025 dans lequel vous allez retrouver tous
09:08les documents et puis on retrouve évidemment l'étude sur les sites respectifs de chacun pour
09:13y voir plus clair juste un mot Les Enthousiastes associée à KPMG qui est une marque connue du
09:18monde dans le conseil mais Les Enthousiastes c'est quoi c'est pour rendre les choses un peu moins
09:22effrayantes ? Oui c'est ça on a pris le parti effectivement avec ce collectif vous l'avez dit
09:27Arnaud des Enthousiastes on a pris le parti d'adresser le sujet par le côté positif pourquoi
09:34parce que finalement cette technologie elle est là on peut pas ne on peut pas faire sans elle va
09:40être de plus en plus présente dans nos quotidiens professionnels personnels et donc on s'est dit que
09:44si on adressait le sujet de manière très pragmatique et on va y revenir et relativement
09:48objective on pouvait finalement trouver des motifs de satisfaction et c'est d'ailleurs ce que commence
09:54à démontrer les études que l'on mène en partenariat avec KPMG et Les Enthousiastes qui ont des chiffres
09:58qui ont des datas c'est ça dont Trends OVI que vous avez cité alors Trends OVI concrètement
10:04c'est quoi c'est donc un produit Les Enthousiastes KPMG c'est ça disponible en ligne et en version
10:10papier c'est une étude en fait qui adresse qui explore l'impact de l'IA en entreprise sur quatre
10:16fonctions principales marketing finance IT finance RH c'est ça et j'en oublie un non ce sont les
10:22quatre on a les quatre je pourrais c'est dans notre sujet parce que nous on fait de l'emploi on a beaucoup
10:26de RH qui en parle beaucoup elles le font ou pas parce que on comprend que dans les précalifs de
10:33recrutement là c'est un outil qui est vachement intéressant après elles hésitent un peu je me
10:38trompe ou pas côté KPMG sur l'analyse des datas alors effectivement elle trompe un doigt de pied
10:43mais pas plus alors c'est l'une des fonctions qui est la plus prudente puisque ils ont des vrais
10:48enjeux aussi de gérer une donnée très sensible à les CV les choses comme ça si on prend le
10:55processus du recrutement dans le cas de l'AI hack c'est quand même l'un des processus qui est jugé
11:00les plus plus sensibles et il y a eu un certain nombre d'annonces même Amazon disait qu'il y avait
11:05eu un certain nombre de biais l'autre cas d'usage c'est par rapport à tout ce qui l'administration
11:09du personnel par rapport à la génération de contrats de choses comme ça on peut aussi
11:14envisager ça ça se développe beaucoup j'ai le sens oui ça c'est ça c'est ça se développe en
11:17industrie voilà c'est après ça peut être aussi un peu le chat bot que vous allez pour donner un
11:24certain nombre de réponses de questions assez génériques sur une politique vous dites il n'y a
11:28pas peut-être pas autant d'innovation que ça parce que c'est assez classique c'est un processus
11:31industriel de mise en place informatique j'allais dire côté marketing j'ai vu que là marketing
11:36là ça booste parce que marketing c'est pensé à la com bon bon on gagne du temps on crée du doc
11:41c'est un peu ça on génère du contenu on génère du contenu on traduit du contenu on adapte des
11:48formats visuels on crée des visuels il faut savoir qu'aujourd'hui la moitié des publicités que vous
11:54voyez dans l'espace public est généré en partie par l'IA donc on est c'est pas un mythe c'est une
12:00réalité c'est la fin des marqueteux quoi c'est alors c'est en tout cas c'est un marqueteur augmenté
12:04c'est le marketing est augmenté par l'IA et c'est une vraie réalité aujourd'hui on voit que c'est
12:08clairement la fonction qui s'est le plus emparé de ce sujet d'un point de vue très opérationnel
12:13donc les use case les cas d'usage qu'on liste dans au sein de notre étude le démontre puisque
12:18ces professionnels du marketing à hauteur de 50% l'utilise quotidiennement en déploiement ou en
12:23phase de test faut dire on gagne du temps ça crée la productivité vous êtes d'accord c'est ça
12:28l'objectif vous avez on le vit tous ça on gagne du temps puis on a juste à relire globalement pour
12:32voir s'il n'y a pas fait de bêtises c'est ça c'est un peu ça finance alors on avait l'invité
12:38précédente qui est la finance est plutôt plutôt à fond moi dans votre étude celle que vous portez
12:43avec les enthousiastes et KPMG vous êtes plus prudent que de la finance parce qu'il y a quand
12:47même de la donnée stratégique en finance on parle de la direction financière c'est important de bien
12:51le dire pour ceux qui regardent effectivement il y a une ambiguïté sur le terme autant le secteur
12:55de la finance est probablement un des acteurs qui avance le plus et au niveau de la direction
12:59financière même chose il peut y avoir une certaine prudence par rapport à l'enjeu d'auditabilité des
13:06données mais néanmoins il y a un certain nombre de cas d'usages qui sont mis en oeuvre tout ce
13:10qui est lié à la détection des anomalies et des fraudes et nos équipes d'audit côté KPMG
13:16utilisent de plus en plus ces outils. Donc déjà vous en interne ? Oui sur la vérification des
13:20comptes qu'on fait chez nos clients et ça c'est quelque chose qui va se généraliser après il y a
13:24un autre cas d'usage ce qu'on appelle l'IA conversationnelle donc c'est pour aider aussi
13:29les équipes des directions financières à accéder rapidement à une multitude de documentations sur
13:35les normes, les standards, la réglementation. Parce qu'il peut agréger très vite et il y a
13:40pléthore de normes. Donc ça ça peut être une vraie aide et après il y a un certain nombre de cas
13:45d'usages qu'ils veulent explorer qui sont plus dans les prévisions de la production de données
13:48où là effectivement il y a énormément d'attentes quand on fait on a fait un certain nombre d'ateliers
13:54avec les responsables financiers avec beaucoup d'attentes mais il faut aussi constater qu'aujourd'hui
13:59le niveau d'adoption est encore assez limité. Ça c'est très lié aussi au fait de maîtriser la
14:04donnée qui est sous-jacente. Quand même dans l'étude que vous portez c'est quand même une réflexion
14:08qu'on a dès qu'on anime un débat. Je sais que vous animez quelques quelques events en tech, en
14:12IA. Il y a toujours le débat de ok c'est intéressant cette technologie est dingue mais elle nous
14:18oblige d'investir beaucoup en formation en amont, de refaire un diagnostic métier et à chaque fois
14:23on vous dit est-ce qu'il y a un ROI sur le sujet ? Qu'est-ce que vous répondez à ça ? Parce qu'il y a
14:26un peu ce sujet qui est récurrent. Comment je gagne de l'argent avec l'IA ? Pour l'instant j'en dépense
14:31mais j'en gagne pas forcément. Alors ce qu'on voit avec l'IA donc effectivement le ROI il est très
14:36difficile à démontrer. C'est beaucoup plus facile de chiffrer les dépenses via l'IA que ses revenus
14:41direct. Donc ça c'est une chose. On l'a dit tout à l'heure sur les métiers du marketing, il y a un
14:45gain de temps. Or on sait très bien que le temps c'est de la ressource, le temps c'est de l'argent
14:49pour dire les choses simplement. Et la question c'est comment ce temps gagné est réalloué ?
14:54Puisque les directions marketing, puisqu'on prend cet exemple là, vont gagner en efficacité, est-ce
15:00qu'ils vont pouvoir prendre un jour de break de plus par semaine ou au contraire aller chercher
15:04plus de croissance ? On observe que c'est plutôt le deuxième cas de figure qui se profile.
15:09C'est pas la société du loisir, c'est plutôt la société où on en met un peu plus pour aller
15:13chercher, créer de la valeur. Voilà donc le temps gagné va permettre d'aller chercher plus de
15:17valeur. Vous êtes d'accord avec ça KPMG ? Les boîtes vous le disent, vos clients vous le disent et vous
15:23disent mais nous on a envie d'y aller mais quand même c'est cher et on n'est pas sûr d'y retomber quoi.
15:28Alors sur les cas d'usage qu'on a évoqué qui sont à un bon niveau d'option, c'est à dire qu'il y a déjà
15:33effectivement des retours sur investissement. Bon clairement effectivement le buzz qui a pu y avoir
15:39en disant on va supprimer massivement des emplois, pour l'instant c'est pas au rendez-vous, mais on
15:44est plutôt dans l'amélioration de la qualité. Si on prend les directions financières, c'est des
15:50directions où quand on est en période de clôture financière les gens font des heures donc ce qu'ils
15:54voient eux c'est plutôt la capacité demain à dégager du temps pour des analyses à plus forte
15:59valeur ajoutée et s'imposer un peu plus dans un rôle de business partner qui va aider les autres
16:04directions de l'entreprise à être plus performantes. Après dans des cas où il commence à y avoir un
16:10consensus sur des gains de productivité, si on parle du développement logiciel par exemple pour
16:15les équipes IT, on parle de 10, 20 voire 30% de gains de productivité. Avec un investissement de
16:23base au départ ? Relativement limité pour l'instant en s'appuyant sur un certain nombre de
16:29grands publics et on peut penser que ça va s'améliorer avec un certain nombre de solutions qui vont
16:33arriver. Alors évidemment là dessus les chiffres que je donne peuvent donner lieu à débats parce
16:38qu'il y a certains cas de figure où si c'est pas bien utilisé c'est plutôt une catastrophe donc
16:43on perd plus de temps qu'on en gagne. Il y a un enjeu dans l'adoption, d'accompagner. Mais que vous évoquez
16:48dans la formation des collaborateurs parce que ça c'est une de vos missions parce que votre
16:52think tank c'est évidemment d'apporter de la connaissance de la donnée mais c'est aussi de
16:55prophétiser en disant mais attendez n'ayez pas peur de l'outil. Il y a un travail de pédagogie à
17:00faire dans les entreprises c'est bien beau que les comex investissent mais il faut que les salariés
17:03s'en emparent aussi. Alors il y a un travail effectivement à faire au sein de l'entreprise
17:09et de manière plus vaste au sein de la société française. Ce qu'on fait indirectement là en ce
17:16moment en fait. Ce qu'on fait indirectement là et même plutôt directement je trouve merci en tout
17:20cas de l'invitation encore à Arnaud et aux équipes de Bismarck mais ce que s'attache aussi très bien
17:25à faire directement le conseil national du numérique par exemple qui est porté par Gilles Babinet comme
17:30vous le savez et les équipes de Gilles Babinet. Un bel ambassadeur qui est venu sur notre plateau.
17:34Super il soutient la démarche des enthousiastes donc on le salue évidemment Gilles Babinet et
17:40toute son équipe qui vraiment eux sont là pour démystifier et je dirais démocratiser les enjeux
17:46liés à l'IA son adoption par le plus grand nombre et ça va en fait dans la sphère privée dans la
17:51sphère publique finalement c'est une technologie à laquelle il faut qu'on s'habitue que l'on se
17:55familiarise collectivement et ça participera de sa démystification certainement. On a une
18:00petite infographie qui est tirée de Trend of AI sur les RH prêtes à utiliser l'IA pour mesurer le
18:05climat social. On a trouvé ça original parce que ça fait rêver les gouvernants peut-être qu'on va voir
18:10aussi le logiciel je sais pas. 50% sont plutôt favorables, oui, 23 complètement, 18 ils ne savent pas trop, 8 plutôt non
18:20et 3 pas du tout. Moi en voyant la question qui était posée j'avais plutôt l'impression qu'il y avait
18:24un vent de rébellion en disant hors de question en fait non pas du tout enfin globalement 50
18:30plus 1 de 3 plutôt oui complètement c'est 73% des gens qui sont d'accord. Comment vous l'expliquer ?
18:35Big Brother is watching you. Je sais que vous n'aimez pas quand on dit ça. Non on n'est pas
18:44éditeur de technologie on observe on est des observateurs. Justement c'est ça qui est intéressant.
18:48Et en fait ça fait un peu écho au nom qu'on a pris les enthousiastes. Je pense qu'on n'est pas les
18:55seuls à être enthousiastes et en fait derrière ces craintes qui sont légitimes de la part des
19:00professionnels des gens qui se posent des questions. Qui n'existent pas dans le sondage en tout cas.
19:03Là en tout cas les directeurs de ressources humaines puisque c'est d'eux qu'il s'agit pour cette question
19:08voit plutôt le sujet comme quelque chose d'assez intéressant et voit le bénéfice final c'est
19:12quand même des gens qui sont raisonnables qui pensent salariés first. Et qui n'arrivent pas
19:17à toucher dans les très très grandes entreprises l'ensemble des collaborateurs. C'est ça la réalité
19:21aussi c'est qu'il n'y a pas de capacité. C'est un outil magique pour ça. En fait l'enjeu c'est de se dire comment je
19:25peux analyser toute une série de signaux faibles et c'est ça qui est tentant. Après évidemment avant là c'est
19:31un intérêt c'est vrai que c'était une question un peu provocatrice. Il y a une envie après c'est
19:36évidemment comment je mets ça en oeuvre par rapport à tous les enjeux de protection de données.
19:41Mais voilà effectivement c'est une illustration qu'il peut y avoir un bel enthousiaste par rapport à ça.
19:45Climat social, vous mettez climat émotionnel, vous mettez aussi... C'est pas le climat social qui renvoie
19:50évidemment à la notion de syndicat, de dialogue social mais ça peut être aussi le climat et le
19:54bien-être dans la boîte. Et une boîte de 10 000 ou 15 000 salariés le DRH ne les touche pas donc je pense
19:59que c'est un outil extraordinaire à condition de le traiter. Voilà mais c'est clairement
20:03l'orientation qui était derrière cette idée. Vous tous les deux sur le plateau et vous êtes
20:08venus aussi nous en parler à travers cette étude. Le message subliminal c'est quoi ? N'en ayez pas
20:12peur, vous ne perdrez pas votre emploi parce que ça a été le coup de massue. On nous a dit l'IA arrive,
20:18il n'y a plus de boulot alors il y a quand même des métiers qui sont impactés. Au dehors des
20:23quatre secteurs que vous traitez, on voit qu'il y a les métiers, les avocats, les notaires, les journalistes
20:27d'une certaine manière. On perdra pas son boulot ? Le message subliminal, je ne suis pas en capacité de
20:34vous répondre de but en blanc parce que je n'ai pas de boule de cristal mais je crois que le
20:37message subliminal c'est il y a les professionnels qui s'empareront des enjeux de l'IA et donc qui
20:43feront évoluer leur métier, leurs compétences et leurs boîtes dans le mouvement et ceux qui
20:48seront réfractaires. Et donc ceux-là, on peut avoir un peu d'inquiétude pour eux. Donc c'est ceux-là qui
20:53se mettent en danger ? Oui. C'est l'inverse de ce qu'on peut imaginer, c'est-à-dire que ceux qui
20:57prennent pas le train de l'IA, vous chez KPMG vous leur dites à vos clients j'imagine, attention parce
21:03que là vous prenez des risques. Effectivement, d'être en retard par rapport à ce que propose la
21:08concurrence, ça peut être même quand c'est bien mis en oeuvre, ça peut être une amélioration de
21:13l'expérience collaborateur. Exactement. Et donc si ça vous le mettez pas en oeuvre, évidemment là vous
21:17avez à terme un défi en termes de concurrence, que ce soit pour adresser vos clients d'un point
21:23de vue performance financière. Etienne, est-ce que vous voulez rajouter un mot ? J'allais tutoyer
21:27parce qu'on est un peu confrères. On peut se tutoyer avec joueur ? Oui, je vais profiter d'être sur
21:31un plateau de télé pour vous donner une nouvelle en exclusivité. J'adore ! C'est pour vous, c'est
21:35cadeau. Les Enthousiastes, c'est un collectif, c'est une centaine de dirigeants ETI, grand compte sur
21:40les quatre fonctions qu'on a évoquées. Une partie est en photo dans le... Que vous retrouverez, une
21:44partie qui sont mises en avant effectivement dans notre support. Tout cela sous la houlette, j'ai
21:49envie de dire, d'une marraine de la première édition, de la première année de vie des
21:53Enthousiastes. Donc c'était Catherine Barba que vous avez certainement reçu sur ce plateau
21:56entrepreneuse, investisseuse et personnalité particulièrement enthousiaste. Et donc j'ai le
22:02plaisir de vous annoncer que cette année, le mandat change de main. Alors ? Alors ce sera Anaïs
22:09Voyguilis qui est chercheuse et auteur de nombreux ouvrages sur les enjeux de l'industrialisation.
22:14C'est une experte. Experte des industries qui sera donc la marraine des Enthousiastes pour ce
22:19millésime 2025-2026. Et bien on a eu donc en exclusivité le nom de la marraine pour le prochain
22:24numéro. Vous reviendrez et la prochaine étude. J'imagine que KPMG continue à travailler la main
22:29dans la main avec les Enthousiastes. On va continuer et on va étendre l'étude à d'autres
22:33fonctions. Oui pour élargir. Pour élargir la relation client dans le sens large. C'est vrai qu'il n'y a pas
22:37de commercial là. Voilà et donc dans la relation client, on commencera par la vente jusqu'à l'aspect
22:44facturation, tout ce qui est le domaine des opérations industrielles. Bien sûr. Et puis
22:48aussi tout ce qui est la dimension des métiers autour du risque et de compliance qui font un peu
22:52partie de notre ADN et qui sont des fonctions aujourd'hui qui d'un point de vue digitalisation
22:57ont une marge de progrès assez significative. Trend of AI, ça c'est ce guide pratique. Les
23:03Enthousiastes et KPMG avec cette nouvelle marraine annoncée. Merci à Étienne Lequeur, cofondateur
23:08des Enthousiastes et merci à vous Sébastien Denoyal. Vous êtes associé chez KPMG France.
23:14Ça va beaucoup plus vite en le disant comme ça. Merci à vous deux. C'est un vrai plaisir. On tourne
23:18une page, fenêtre sur l'emploi. Notre invité, le partage de la valeur. Ça ne concerne pas que
23:22les grands groupes. On en parle tout de suite.
23:36Fenêtre sur l'emploi pour parler du partage de la valeur. Comment se mettre à la page ?
23:41Parce que ça ne concerne pas que les grandes entreprises, ça concerne aussi aujourd'hui les PME.
23:46Emilienne Grenier, ravie de vous accueillir. Vous allez nous éclairer. Responsable rémunération RSE
23:51chez SPART qui nous renvoie aux guerres puniques peut-être. Vous êtes un cabinet de conseil sur
23:59les enjeux RH et les enjeux fiscaux. Concrètement, la loi dit quoi depuis le 1er janvier 2025 sur le partage
24:06de la valeur ? C'est-à-dire partager la valeur de l'entreprise ? Oui, la loi, qu'est-ce qu'elle dit ?
24:12La loi, elle rend obligatoire le partage de la valeur pour les entreprises de 1 à 49 salariés.
24:17Donc moins de 50 salariés. Ce qui n'était pas le cas avant. C'est-à-dire qu'avant, les entreprises,
24:21petites entreprises, moins de 50 salariés pouvaient faire du partage de la valeur, pouvaient utiliser
24:25plusieurs outils à leur disposition pour le faire. Mais c'était facultatif.
24:28Mais aujourd'hui, c'est obligatoire. Aujourd'hui, ça devient obligatoire de façon expérimentale
24:33pendant 5 ans, à compter de 2025, pour les entreprises qui sur l'année précédente, donc 2024, ont fait
24:39au moins 1% de bénéfices. Au moins 1% de bénéfices ? Voilà. Donc il faut être bénéficiaire.
24:44D'accord. Donc ça concerne un très grand nombre d'entreprises.
24:47Un très grand nombre d'entreprises. D'autres, plus récentes, n'ont pas forcément de bénéfices en année 1, 2, 3.
24:52Donc ça concerne quand même des entreprises un petit peu installées.
24:55Entre 1 et 49 salariés, elles vont devoir, demain, choisir un dispositif de partage de la valeur.
25:01Qui leur impose ? C'est-à-dire qu'à un moment donné, ils reçoivent un document, j'imagine, d'une administration
25:05qui leur dit, dorénavant, vous devez nous proposer quelque chose. C'est ça, le sujet ?
25:11Oui. Exactement. Et elles ont le choix entre 4 dispositifs.
25:15On peut les reprendre. La prime de partage de la valeur. Exactement.
25:18Le plan d'intéressement. Et au-delà de l'obligation réglementaire, on favorise l'engagement des salariés
25:23grâce à la montée en compétences. Et enfin, le quatrième, j'en ai oublié un.
25:27Le plan d'épargne d'entreprise, ou plutôt l'abondement sur le plan d'épargne d'entreprise.
25:30Je suis très précise. Le fait de mettre en place un plan d'épargne d'entreprise ne suffit pas.
25:34Il faut que l'entreprise fasse inversement pour le compte du salarié sous forme d'abondement.
25:38Mais ça, c'est la chose, je dirais, la plus facile quand on est une entreprise.
25:41On se dit, après tout, je vais donner sur mes bénéfices une cote-part qui va venir nourrir ce plan.
25:48C'est ça, le système ?
25:49Oui. C'est une manière facile de rémunérer, mais au même titre que la prime de partage de la valeur,
25:56qui est aussi très facile à mettre en place, ou même l'intéressement aujourd'hui est facile.
26:00Maintenant, c'est qu'est-ce qu'on en attend ? Qu'est-ce que veut l'employeur ?
26:03En privilégiant tel ou tel dispositif, qu'est-ce qu'il souhaite faire ?
26:07C'est là que le cabinet de conseil en intervient pour guider, dire en fonction de vos objectifs,
26:10voilà ce qu'on vous conseille de faire.
26:12C'est-à-dire que vous, le cabinet de conseil, au-delà de l'outil technique à mettre en place,
26:15dont vous dites qu'il n'est pas si compliqué à mettre en place,
26:17vous lui dites, pour chacune, il y a une stratégie.
26:19Il y en a une, ça va être de l'engagement, c'est ça ?
26:21Exactement.
26:22Par exemple, la prime de partage de la valeur, basiquement, celle-là, elle actionne quel levier ?
26:28La récompense. La récompense, le cadeau de fin d'année, le côté.
26:34Surtout si on se positionne pour les petites entreprises, où on est souvent proche de son employeur,
26:39proche de son patron, ce sera le cadeau de fin d'année.
26:42On a fait des bons résultats l'année dernière, on vous donne une prime,
26:45sous forme de prime de partage de la valeur.
26:47L'avantage, il est double pour l'entreprise et pour le salarié,
26:49parce qu'elle est exonérée d'impôts, exonérée de charges sociales.
26:52Celle-là est intéressante.
26:54Au-delà de l'obligation réglementaire, je l'évoquais, favoriser l'engagement des salariés
26:57grâce à la montée en compétences.
26:59Enfin, en un mot, c'est un peu technique pour simplement dire, j'ai envie que tu te formes.
27:02Voilà, sur la partie formation...
27:04Alors là, c'est moins cadeau, quand même.
27:07Pour le salarié, pour la réception du salarié, c'est pas pareil qu'une prime de fin d'année.
27:12On se dit, je vais toucher 2 000 ou 3 000 euros, c'est super.
27:15C'est moins visible, alors ça, je dirais charge au RH.
27:17De l'emballer.
27:18De bien expliquer les choses.
27:20Quand il y a un RH.
27:22Quand il y a un RH.
27:23Surtout pour les personnes plus jeunes qui débutent dans leur carrière.
27:27Alors il y a le court terme, je veux du cash.
27:29Si vous parlez...
27:30C'est vrai.
27:31Bien, je vais t'accompagner dans ton développement de carrière.
27:33Et je vais te faire monter au sein de l'entreprise.
27:35Exactement.
27:36Ça, j'ai le sentiment, quand même, que c'est un outil qui est plus vrai dans les très grosses boîtes
27:38où on se dit qu'on peut avoir de la mobilité.
27:40Dans une boîte de 10 à 49, globalement, à part changer de bureau ou d'atelier,
27:44vous voyez ce que je veux dire, c'est moins vendeur.
27:46Oui, mais le turnover, il est quand même élevé dans les petites structures.
27:49Encore une fois, ça dépend de la vision de l'employeur, mais plus on va fidéliser.
27:53On investit sur un salarié.
27:54De toute façon, quand il arrive, le salarié, c'est pas faire grand-chose.
27:57A priori, il faut...
27:58On va le faire grandir.
28:00Et vous êtes là, chez Sparte, avec, évidemment, tous les experts pour les accompagner
28:05et adresser aussi, je leur dis, pas que les grandes entreprises et les grands comptes,
28:08parce que ces entreprises ont aussi besoin d'accompagnement.
28:11Merci, Emilienne Grenier, d'être venue nous rendre visite.
28:14C'est un vrai plaisir.
28:15Responsable rémunération RSE chez Sparte.
28:18Il y a un S, d'ailleurs.
28:19Avec un S.
28:20Avec un S, alors que le Sparte grec n'a pas d'S.
28:23Merci de nous avoir rendu visite.
28:24C'est la fin de notre émission.
28:25Merci à vous.
28:26Merci de votre fidélité.
28:27Merci pour vos messages.
28:28Merci à l'équipe.
28:29Merci à Xavier, aujourd'hui, à la réalisation.
28:30Merci à Héloïse, au son.
28:32Et merci à Nicolas Juchat, le programmateur incontournable.
28:35Merci à vous tous et je vous dis à très bientôt.
28:38Bye bye.