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00:00Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07Alors c'est vendredi, je vous demande de me pardonner parce que j'ai tiré une manifeste.
00:11Depuis hier, ça m'est tombé dessus, est-ce la clim, est-ce un microbe, je ne sais pas.
00:16Est-ce que vous voulez que je mette mon masque ?
00:18Non écoutez, ça va aller Pascal.
00:19D'accord, je garde mon masque.
00:21Évitez les postillons, sûrement tout ira bien.
00:23J'éviterai tout sur vous chère Aline et j'essaierai de me tenir convenablement, bien sûr, jusqu'à la fin de l'émission en tout cas.
00:33Bonjour Laurent Tessier, comment allez-vous ?
00:36Très bien, nous, on nous restera en régie.
00:38On a la vie qui nous sépare, bien sûr.
00:40Mais non, mais c'est terrible.
00:43Il faut se couvrir Pascal, mettre des chaussettes en dormant, un pyjama.
00:46Vous mettez des chaussettes en dormant ?
00:48Oui, ça m'arrive, oui.
00:49Ah non, je ne mets pas de chaussettes en dormant, je garde mes souliers bien sûr.
00:53Je dors, mais je ne mets pas de chaussettes.
00:55Donc Fabrice Laffitte qu'on a entendue, bonjour chère Fabrice Laffitte.
00:59Et puis alors, on a notre ami Alexandre Omar.
01:01Alors là, immense surprise dans les archives nationales françaises, monsieur Alexandre Omar.
01:07Puisque vous êtes venu ce matin avec le registre matricule militaire de votre famille.
01:12Et il y a un homard Emile Antoine classe 1901 que vous m'avez apporté.
01:19L'ère grand-père de l'oncle René et mon père Jean-Marc.
01:22Je n'ai rien compris, mais c'est votre arrière-grand-père.
01:25Du coup, voilà.
01:26Donc là, j'ai le registre effectivement tel qu'il était à l'époque.
01:29C'est incroyablement bien écrit avec cette calligraphie sublime.
01:33C'était vraiment avec la plume sergent-major.
01:36Et là, Omar s'écrivait avec un D.
01:38Donc, vous avez perdu votre D.
01:41Certains perdent leur L, certains perdent leur patte.
01:44Vous, c'est votre D.
01:45Voilà, exactement.
01:46En 1915, il est décédé au Dardanelles.
01:48Et suite à ce décès, le D a été supprimé.
01:52Alors, je vois que vous partagez avec lui un point commun puisqu'il était au régiment des oives.
01:56Exactement, oui.
02:00Mais pourquoi c'est très étonnant d'enlever un D ?
02:02Parce que moi, j'ai gardé mon D, par exemple, à la fin de mon nez.
02:05Ah, de mon nez, de fondon.
02:07Je vous avais dit que ça se passerait mal.
02:10Mais oui, c'est très surprenant.
02:11C'est très surprenant, mais voilà.
02:13Bon, écoutez, merci de cette, évidemment, de cette information.
02:17Si quelqu'un le retrouve, qu'il nous appelle.
02:18Si quelqu'un retrouve le D entre-temps, n'hésitez pas.
02:20018203921
02:22Le coup de gueule de l'ancien coureur cycliste Jérôme Pinault, à Pornic, en Loire-Atlantique.
02:27Son magasin était cambriolé une seconde fois en un mois.
02:29Il s'est fait voler 100 000 euros de vélo dans sa boutique et il ne décolère pas.
02:33Le premier vol s'est déroulé dans la nuit du 14 au 15 février, vers 3 heures du matin.
02:36Et cette semaine, dans la nuit de lundi à mardi, d'autres cambriolets se sont de nouveau introduits dans l'enseigne.
02:42Peut-être est-ce les mêmes, d'ailleurs.
02:43En tant que citoyen et commerçant, on paye assez de taxes pour avoir un minimum de sécurité en retour.
02:47Je ne baisserai pas les yeux devant les voyous, ce qui me décourage, c'est la politique en France.
02:51On nous couvre de taxes, etc.
02:54Alors je crois qu'il est avec nous, Jérôme Pinault, et je le remercie.
02:57Bonjour Jérôme !
02:58Bonjour Pascal, merci à vous.
03:00Et merci d'être avec nous.
03:01Bon, et d'abord, ça s'est passé donc dans la nuit de lundi à mardi.
03:06Est-ce que l'enquête avance ?
03:08Bah écoutez, l'enquête avance.
03:11On a peu de nouvelles de l'enquête en cours.
03:14La première, qui a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 février, est en cours.
03:18Elle est montée au niveau national, puisque c'est a priori quelque chose qui arrive de plus en plus fréquemment dans les magasins de vélo.
03:27Donc il y a eu une enquête nationale concernant le premier cambriolage.
03:30Et le second, l'enquête avance doucement.
03:32Mais vous le savez mieux que moi, Pascal, les moyens donnés aux gendarmeries en local aujourd'hui sont tellement faibles et insuffisants que l'enquête avance aussi vite
03:44qu'on donne des moyens à la gendarmerie.
03:45Alors, pour ceux qui nous écoutent, je rappelle que vous êtes un ancien coureur cycliste professionnel.
03:50De 2002 à 2015, vous avez arrêté il y a une petite dizaine d'années à peu près ?
03:55C'est ça, oui.
03:56Parmi vos faits d'armes, vous avez remporté une étape à jour du Tour d'Italie en 2010.
04:02Vous avez remporté le Tour de l'Inde.
04:03Vous avez terminé 3e du championnat de Zurich en 2004.
04:06Et puis vous êtes une figure populaire, j'ai envie de dire, de ce sport qui est si difficile qu'est le cyclisme.
04:12Et puis vous êtes reconverti comme vendeur de magasins, de cyclo.
04:18Depuis combien de temps vous faites ce métier ?
04:21Eh bien, ça va faire un an et demi maintenant.
04:23Un an et demi, on a ouvert le magasin ici à Pornic en novembre 2023.
04:28Et ça fonctionne bien ? Ça marche bien ?
04:30Tout à fait, il y a un marché pour cela.
04:32Il y a des habitants ici et des clients qui sont ravis de voir notre marque arriver.
04:37Il y avait une vraie demande.
04:38Donc l'activité a très bien débuté.
04:41Bon, avec ces deux coups d'arrêt-là, on espère que ça va continuer.
04:44On est toujours ouvert, on a le sourire, mais on est un peu excédé et un peu en colère.
04:49Bon, vous êtes dans le centre de Pornic, peut-être ?
04:51On est dans le centre commercial Pornic Ouest, dans la zone de l'Europe, près des grandes surfaces.
04:59Oui, on est dans une zone commerciale.
05:01Et comment les cambrioleurs ont opéré ?
05:05La première fois, ils ont carrément découpé le bardage du magasin et pénétré dans la réserve
05:10et ensuite dans le magasin en découpant, en sectionnant les parois en placo.
05:15Donc on va dire une démarche très professionnelle.
05:20On estime et on pense, nous-mêmes et les gendarmes le pensent aussi, qu'ils avaient fait du repérage avant.
05:26Et puis la deuxième fois, par le port, ils ont déverrouillé la porte, cassé le verrou,
05:31soulevé les deux barres en ferraille de sécurité pour pénétrer dans le magasin par la porte d'entrée.
05:36Mais il y a une alarme, j'imagine ?
05:38Bien sûr, il y a l'alarme, il y a un détecteur, il y a vidéo surveillance, mais ces gens-là n'ont peur de rien.
05:43Mais l'alarme a fonctionné ?
05:45Bien sûr, bien sûr. Donc on est alarmé, on est prévenu, nous, à distance, en pleine nuit.
05:48Donc autant vous dire que les nuits depuis sont très courtes.
05:51La gendarmerie est prévenue automatiquement et notre alarmiste, qui est notre voisin,
05:58intervient le plus vite possible sur les lieux.
06:00Mais c'est des gens, il faut savoir que la première fois, ils prennent 15 vélos en 8 minutes
06:05et la deuxième fois, ils prennent 7 vélos en à peine 5 minutes.
06:08Donc ça va très, très vite.
06:09Bon, on marque une pause.
06:11Jérôme Pinault, vous êtes sur Europe 1, il est 11h12, nous sommes vendredi 14 mars.
06:16Vous êtes avec nous, vous allez pouvoir, pourquoi pas, interroger Jérôme.
06:19Mais surtout, il va nous raconter la suite de ce vol et j'espère que vous êtes bien assurés.
06:25On en parlera juste après la réclame.
06:28A tout de suite.
06:28Restez bien avec nous, la suite de Pascal Freuil-Voussé, dans un instant.
06:31Et si vous voulez échanger avec Jérôme Pinault, n'hésitez pas à composer des maintenants.
06:35Le 01 80 20 39 21, c'est le numéro du standard d'Europe 1.
06:40Il est donc sur Taxez.
06:40A tout de suite.
06:41Et si vous n'étiez pas à l'instant, au début de notre émission,
06:45sachez que Jérôme Pinault pique un coup de gueule puisqu'à Pornic,
06:49son magasin a été cambriolé une seconde fois en un mois.
06:52Il s'est fait voler 100 000 euros de vélos dans sa boutique.
06:55Jérôme Pinault est l'ancien coureur cycliste.
06:58Je disais l'assurance dans ces cas-là, 100 000 euros.
07:01Vous avez dit la première fois, c'était combien ?
07:037 vélos ou 15 vélos la première fois ?
07:0515 vélos la première fois et 7 vélos la deuxième fois.
07:07Donc le vélo est entre 8 et 10 000 euros à peu près,
07:10ce qui est un prix important pour un vélo.
07:12C'est des vélos de haut de gamme, j'imagine ?
07:14Oui, ce sont des qualités de vélos de gamme.
07:16C'est des vélos que vous retrouvez pour les coureurs que j'ai utilisés moi dans ma carrière.
07:19Donc ce sont des vélos certes haut de gamme avec un coût d'achat élevé
07:25et quand effectivement on se fait voler ce genre d'objet, le préjudice est élevé.
07:29Mais au-delà de la valeur, c'est surtout le fait que ce soit
07:33monnaie courante dans notre région nantaise depuis quelques temps.
07:37On a des voisins, Pornic Automobile, un client maçon
07:41se fait voler une dépanneuse, une mini-pelle.
07:45Moi je parle pour l'ensemble parce que c'est juste plus possible
07:49de voir comment notre région évolue, notre ville
07:52et son département évolue aujourd'hui et ça devient très inquiétant.
07:56Mais vous étiez bien assuré, Jérôme Pinault ?
07:58On est bien assuré parce qu'on est très bien assuré.
08:01Seulement les assurances se découragent elles aussi.
08:03La triple peine, c'est d'être violé et d'être volé,
08:06de perdre du matériel, être incapable de le présenter pour le moment
08:10puisqu'on est en train d'en racheter évidemment à nos clients.
08:12Mais aussi le lourd préjudice, c'est d'être sous la menace de ne plus pouvoir s'assurer
08:18puisque évidemment les assurances à force vont elles aussi nous dire
08:22que c'est trop dangereux.
08:23Et la quatrième peine, c'est de se ressécuriser encore plus.
08:28Donc ça deviendra Alcatraz avec des systèmes de sécurité encore plus élevés,
08:32même si ça ne sert à rien, pour pouvoir obtenir une assurance.
08:35Donc on est tous perdants et c'est celui qui est volé
08:38qui aujourd'hui encore porte le préjudice alors que des bandes de voyous
08:42et des voyous qu'on installe libérément et que tout le monde ferme les yeux là-dessus
08:46agissent délibérément depuis des mois et des années maintenant
08:50dans le département et autour de la ville de Nantes.
08:52Alors oui, vous parlez de la ville de Nantes, vous parlez du département,
08:55c'est vrai qu'on parle souvent de Nantes, de l'insécurité à Nantes.
08:59Vous-même êtes touché par cette insécurité dans cette région ?
09:04Écoutez Pascal, je ne sais pas vous que je vais expliquer qu'à Nantes
09:07ça devient très très compliqué.
09:08Vous connaissez bien cette ville, on sait ce qui s'y passe,
09:10la politique locale n'est pas à la hauteur.
09:13On devient une ville de délinquants, une ville d'insécurité.
09:16On a aussi les agissements du département qui ferment les yeux sur un certain nombre de choses.
09:22Moi on me parle en tant que citoyen de manque de moyens
09:24pour pouvoir développer la police municipale, développer la gendarmerie.
09:28Il me semble que le département, la ville et la région mettent des moyens en place
09:32pour accueillir une certaine population.
09:33On a encore donné il y a quelques mois maintenant,
09:36ce que j'appelle ça donner sous une redevance très très faible,
09:40des maisons sur la zone de Notre-Dame-des-Landes
09:42aux gens qui occupaient ces lieux-là à l'époque, tiraient sur les gendarmes.
09:45On leur a donné cela et ces maisons avaient été achetées
09:48plusieurs centaines de milliers d'euros à l'époque.
09:50J'imagine qu'il y a encore des moyens,
09:52mais les moyens ne sont pas mis à bon escient.
09:54La ville de Nantes et tout ce qui s'y passe autour devient dangereuse
09:58et donc cette dangerosité, cette voyoucratie agit au calme
10:02dans les cités un peu plus calmes comme celle de Pornic.
10:04Le problème vient généralement de la politique menée au niveau national
10:09et au niveau régional, départemental et dans la ville de Nantes.
10:12Et donc nous, on en subit les conséquences.
10:13Pourtant, nous, concitoyens, nous, commerçants,
10:16nous qui créons de la richesse et qui créons de l'emploi
10:20sur ce département-là, sommes toujours les victimes
10:24de la politique générale de cet endroit de la France.
10:28Le coup de gueule de l'ancien coureur cycliste Jérôme Pinault
10:32qui s'est fait voler pour la deuxième fois cambriolé en un mois.
10:35Il s'est fait voler pour 100 000 euros de vélo.
10:37Alors je crois que nous avons, c'est Jeanne je crois qui souhaitait intervenir.
10:41Bonjour Jeanne !
10:42Bonjour Monsieur Pro, bonjour à tous.
10:44Vous habitez, vous nous téléphonez d'où Jeanne ?
10:48Écoutez, je travaille à Dijon.
10:49J'ai deux magasins de proximité en centre-ville de Dijon.
10:52Oui, quel commerce ?
10:55J'ai deux Carrefour City en fait, c'est des magasins alimentaires.
10:58Oui, je me souviens, vous nous aviez appelés
10:59parce que vous imaginiez même déménager je crois.
11:03Oui, c'est pour bientôt.
11:05Parce que c'est un ras-le-bol incessant
11:08et tout ce qu'a dit M. Pinault, je crois qu'il a tout dit en fait.
11:12Et qu'il y a un ras-le-bol de tous les commerçants.
11:14Alors M. Pinault lui s'est fait cambrioler pour une énorme somme
11:17et il n'était pas dans son magasin puisque ça s'est passé en dehors des heures d'ouverture.
11:22Moi en fait, je me fais voler tous les jours mais en plein jour en fait.
11:25Et ça devient infernal, c'est à 15 vols par jour
11:29et quand on se fait pas taper dessus, ça va encore.
11:32Mais en fait, je paye d'énormes taxes pour pouvoir tenir mes commerces et rien n'est fait.
11:37Donc M. Pinault se plaignait que la ville de Nantes devenait dangereuse.
11:42Disons, on n'est pas mieux.
11:44C'est quelque chose qui existe un peu partout en France.
11:48Vous imaginez, alors les alarmes ne marchent pas.
11:50Je peux poser la question à Jérôme et puis également à vous.
11:52Est-ce que vous imaginez des vigiles ?
11:53Mais le problème des vigiles, c'est que c'est un prix.
11:55Vigile avec un chien, c'est un prix.
11:57Si il y a un vigile toute la nuit, c'est un prix, c'est un coût forcément.
12:00Vous y avez pensé, j'imagine, Jérôme Pinault, mais ce n'est pas donné.
12:05Mais non, mais on a pensé à beaucoup de choses.
12:07Déjà, on a pensé à un vigile sur place en permanence, oui.
12:11Mais le coût de ce vigile-là, c'est quasiment la moitié du chiffre d'affaires du magasin.
12:14Donc ça, c'est pas possible.
12:16Ensuite, un animal, un chien, un dressage de chien, ça coûte, il faut s'en occuper.
12:20Et surtout, c'est pas une vie pour un animal d'être dans un magasin.
12:24On a aussi pensé à mettre des caméras en extérieur.
12:27On a pensé aussi à allumer la zone.
12:29Mais d'autres associations, elles, qui luttent contre la pollution luminaire,
12:35demandent à ce qu'on éteigne les lumières.
12:37On ne peut pas mettre d'alarme à l'extérieur parce que ça gêne le voisinage,
12:40qu'il n'y a pas de voisinage puisqu'on est dans une zone commerciale.
12:43Aujourd'hui, on est dans l'incapacité, nous qui travaillons,
12:45de mettre en place certaines choses
12:48parce que ça gêne une certaine partie de la population
12:51sous quelques valeurs et de bien-pensance que ce soit.
12:56Nous, on essaie de se mettre en sécurité,
12:58mais encore une fois, ce n'est pas à nous de payer.
12:59Quand on paye des nombres de charges, de taxes, d'impôts,
13:02que vous payez tous, que nous payons tous,
13:04c'est au moins d'assurer ce qu'on appelle,
13:06dans le premier de notre grande valeur nationale, la liberté.
13:10La liberté, c'est d'être libre, c'est d'être en sécurité,
13:13c'est de pouvoir dormir la nuit.
13:14Là, on ne peut pas le faire, on ne peut plus faire cela
13:17parce que des voyous agissent et parce que...
13:19J'entends bien, Jérôme. Vous habitez Pornic ?
13:22Ah non, non, j'habite à Notre-Dame-des-Landes.
13:24Ah oui, donc vous faites tous les matins Notre-Dame-des-Landes, Pornic.
13:29Bon, je le dis parce que tout le monde ne connaît pas Pornic.
13:31Un vélo parfois.
13:32Oui, je le dis parce que tout le monde ne connaît pas Pornic.
13:34C'est une ville, a priori, bourgeoise.
13:36C'est là où la bourgeoise indentaise va le vendredi, le samedi, dimanche,
13:42avec des maisons secondaires.
13:43Et puis, il y a des gens, évidemment, qui habitent Pornic.
13:45C'est plutôt une station balnéaire chic.
13:49C'est une très belle ville, c'est une très belle ville où il faut bien vivre.
13:52C'est une cité très calme et on y vient, nous, mettre nos commerces
13:56parce qu'on sait qu'à la base, on doit être au calme.
13:59On a un pouvoir d'achat, comme vous le dites, assez élevé ici.
14:02Et on doit normalement ne pas avoir ce problème-là.
14:04Mais Pornic, Pascal, comme la Bôle, que vous connaissez aussi très bien,
14:08est en périphérie d'une ville comme Nantes.
14:11Je connais très bien aussi Dijon, donc je sais ce qui s'y passe,
14:13qui devient très créneuse.
14:15Et pour moi, et pour nous, la voyoucratie qui agit
14:19et la mauvaise fréquentation de la ville de Nantes
14:22rejaillit sur nos petits villages au calme,
14:25où la gendarmerie est en sous-effectif.
14:26Je vous remercie grandement, cher Gérôme, et bon week-end à vous.
14:30On va terminer avec Jeanne, parce que, Jeanne, vous, vous aviez,
14:33lorsqu'on vous avait eue il y a quelques mois déjà,
14:35vous disiez que vous étiez prête à vendre.
14:37Et finalement, cette vente, elle va être conclue
14:40parce que vous en avez ras le bol.
14:42Donc, qu'est-ce que vous allez faire ?
14:43Vous allez vous tourner vers une autre activité
14:46ou reconstruire un magasin dans un autre secteur ?
14:50Alors, je vais reprendre un magasin dans un autre secteur,
14:53mais hors de la ville.
14:55Parce que, ce que dit M. Pinault,
14:57mais il a tout résumé, en fait.
14:59Sa voix devrait être, enfin, il faut la porter encore plus haut que ça,
15:03parce qu'il a résumé les problèmes de vigile.
15:05Mais le centre-ville de certaines villes,
15:07je ne parle peut-être pas de toutes les villes,
15:09mais je pense que tous les centres-villes commencent à être impactés.
15:12Et Dijon, ça devient effectivement infernal aussi.
15:16Alors, je pense qu'il y a aussi des maires de villes
15:21qui ne font peut-être pas forcément le nécessaire
15:24pour pouvoir nous garder en sécurité.
15:27Et nous, on est à bout.
15:28Il y a un moment donné où on se dit
15:30que ce n'est pas possible de travailler comme ça.
15:32Merci, merci beaucoup, Jeanne.
15:35Merci beaucoup.
15:36Et c'est vrai que lorsqu'on est confronté au public
15:40et qu'on est conversant
15:42et que régulièrement, on est cambriolé,
15:44c'est quelque chose, évidemment, que nous, on ne vit pas.
15:46Mais ça doit être insupportable, la répétition des vols
15:51et d'arriver chaque matin avec la boule au ventre
15:52pour savoir si son magasin a été cambriolé ou pas.
15:55Il est 11h26.
15:56Est-ce qu'on aura le droit à appeler aujourd'hui notre excellente amie Boubouk ?
16:00Oui, après le flash de midi, nous aurons M. Boubouk par téléphone.
16:03Quand même, je l'ai eu hier soir.
16:05Il avait le meilleur voix hier.
16:06Oui, mais ce n'est pas facile, je vous assure.
16:09Ça ne se fait pas tout seul, cette opération.
16:12Ce n'est pas anodin.
16:13Bien sûr, ce n'est pas anodin.
16:14Il ne peut pas dormir.
16:15Il faut qu'il ait un oreiller de voyage.
16:18Il a mal, etc.
16:19Je vous assure, c'est un peu dissuasif, cette affaire.
16:22Il sera beau après, dans quelque temps.
16:23Oui, je suis d'accord avec vous,
16:24mais je ne pensais pas qu'il y avait ces conséquences
16:28et ces effets secondaires.
16:30Et en plus, les cheveux qui poussent sont verts.
16:32Arrêtez !
16:34Vous n'êtes pas au courant ?
16:35C'est un martien.
16:36Les cheveux qui poussent, ils ne lui ont pas dit.
16:39Donc, il a des cheveux verts.
16:41C'est quand même très ennuyeux.
16:42Supporteur de Saint-Etienne.
16:43Oui, mais il a des cheveux verts.
16:45Ça va faire curieux.
16:46A tout de suite.

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